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 [Quête: Coup de poker]Et on ne sait jamais. [SOLO]

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MessageSujet: [Quête: Coup de poker]Et on ne sait jamais. [SOLO]   [Quête: Coup de poker]Et on ne sait jamais. [SOLO] EmptyLun 2 Nov - 11:51


QUETE : UN COUP DE POKER
Lieu : Las Pegasus
Solo



Las Pegasus, la ville de toutes les débauches. Animée d’une énergie sans fin, la ville aux milles couleurs brillaient de toute sa splendeur, éclairant le ciel d’une lueur enflammée semblable au souffle d’un dragon en colère. Du ciel l’on pouvait voir l’activité sans fin des poneys allant par ci et par là, sautant de casino en casino, de table de poker en table de poker. Réputée pour ruiner chaque personne arrivant sur son territoire, la ville était devenu un lieu de rapiats et de touristes mal léchés, dépensant leur argent – ou le prenant aux autres – à une vitesse hallucinante.
Chacun trouvait son compte à Las Pegasus. Les gérants gagnaient leur pain chaque soir, et les touristes se nourrissaient avidement de leur drogue qu’est le jeu. Et quand bien même nous ne sommes pas dans les terres des Dark Pledge, on pouvait aisément se douter des divers crimes commis aux quatre coins de la ville. Le mal est partout. J’allais m’y plaire.


Jeudi.

10 heures du matin.
J’arrivais sur Las Pegasus par la voie aérienne, atterrissant près d’un hôtel où j’allais passer mes nuits pendant mon séjour ici. « 4 fers à cheval », tel était écrit sur la pancarte du bâtiment, assurant alors une qualité sans précédente. Par chance, ma dernière mission pour le compte d’un Solariste m’avait rapporté assez d’argent pour pouvoir me permettre de prendre un tel hébergement. Qui a dit que le travail de mercenaire ne payait pas ? Loin de moi l’idée de vouloir faire de l’argent une mondanité, je préférais avoir un certain confort, notamment dans une ville où l’on peut tout perdre d’un coup. Parfait. Je passais la porte d’entrée de l’hôtel et découvrit son hall aux démesures caractéristique d’une ville comme Las Pegasus : du marbre, partout. Le sol, les murs, le comptoir. On aurait dit que l’hôtel avait totalement vidé la mine tellement il y en avait autour de moi. Le sol était pavé de carrés de marbre rose qui formaient, avec d’autres marbres de couleurs différentes un dessin représentant un pégase très connu. Probablement un Wonderbolt ; après tout l’hôtel leur appartenait si mes souvenirs étaient exacts. Les murs étaient décorés de divers peintures plus chères les unes que les autres, le tout incrusté dans un cadre en or sculpté à la main. Je n’étais absolument pas un grand fan de ce genre de design néo-moderne, d’autant plus que l’on pouvait sentir l’odeur des billets verts rien qu’en rentrant dans la pièce.

J’arrivais au niveau du comptoir et engagea la conversation avec le réceptionniste : « J’ai une chambre au nom de Shadow Wraith. » dis-je d’une voix monotone et assez grave. Il me donna alors la clef et je partis déposer mes affaires dans ma chambre. Cette dernière était très simple comparée au hall qui paraissait sortir d’un tout autre monde. Un lit double, un bureau, une vue sur la ville. La base était présente, c’était le principal. Je m’asseyais sur le lit très confortable que m’avait fourni l’hôtel, regardant le plafond, je pensais à divers souvenirs remontant d’une époque lointaine. Soupirant, je me disais que de toute façon, ce genre de rappels étaient à prescrire, ne voulant pas ressasser un passé difficile mais qui m’avait permis de devenir celui que je suis vraiment. Je rigolais intérieurement à cette pensée : un Pledgien à Las Pegasus… Quel bande d’idiot. Personne ne pensait que j’étais l’ennemi de ce royaume. De toute façon je n’étais pas venu pour faire quoique ce soit en rapport avec les idées salvatrices de mon dirigeant mais bien pour travailler, ou tout du moins pour essayer de trouver de quoi gonfler légèrement mes fins de mois. J’en avais besoin, certaines conditions devaient être remplies pour que je puisse m’entrainer à combattre. Et pour ça, il me fallait des armes, et donc de l’argent.
Fatigué de mon long voyage, je fermai les yeux quelques instants et m’endormit sur le lit.

9 heures du soir.
L’heure de partir à la chasse au boulot. Prenant mon manteau en cuir, ma claymore – en espérant que je puisse ne pas m’en défaire – et je descendis au bar-restaurant de l’hôtel.
M’asseyant près du comptoir, je commandais un verre de bourbon, sans glaçon. Le verre était taillé pour accueillir ce genre de liquide et je me réjouissais de voir que le bon goût était partout. Verre dans la patte, il ne tarda pas à atteindre mon bec. Le doux liquide glissa le long de ma gorge avec une chaleur que seul ce genre d’alcool pouvait provoquer. Un doux sentiment de satisfaction se glissa le long de mon corps. Parfait.
Les personnes présentes passaient leur repas tranquillement, dans un calme presque inhabituel. Un pianiste jouait un air de jazz très doux, provoquant une atmosphère à la fois relaxante et apaisante. De loin, j’apercevais la rue, bondée de petits canassons, sous la pluie battante d’un soir en territoire Lunariste. Il était très rare d’observer un phénomène jour-nuit ici, mais la capacité de la ville à attirer pléthores de touristes obligeait la jument de la nuit à céder son territoire au rythme incessant du soleil.  
Assis sur le comptoir tel un pilier habitué à son cognac, j’étais pour ainsi dire l’un des seuls griffons de l’hôtel. Non pas que la ville se voulait raciste, mais certains raids récents obligeaient les gens de ma race à revenir vers Gryphus. Et puis, bien que le jeu soit un plaisir non avoué de la plupart des avians, on n’aimait pas vraiment ce genre de ville, trop excentrique à notre goût. En tout cas, personne ne me prêtait attention, ce qui, en soit, était une bonne chose, vu mon statut. Ceci étant, je me préparais pour aller chercher une mission qui me rapporterait.
J’étais presque prêt à partir, encore quelques verres.

10 heures et demi du soir.
Sifflant mon énième verre, je réfléchissais à un moyen de trouver une mission simple mais qui pourrait me garantir un certain montant. Ce n’est pas facile de proposer ses compétences dans une ville où les gens de ma faction ne sont pas acceptés. Le tout, c’est de rester le plus neutre possible. Et d’observer. Partout.
Les poneys de ce restaurant étaient pour la plupart en couple, et débordant d’argent. Pour la plupart finissant leur dessert pour pouvoir ensuite partir jouer, quelques-uns restaient jouer quelques parties de billards et une table de poker privée – mais accessible à tous ayant un certain montant -  était disponible dans une salle attenante à celle du restaurant.
Regardant avec instance cette petite dépendance, je ne tardai pas à voir les premières tensions arriver. Deux terrestres étaient debout et commencer à se battre. Dans un capharnaüm incompréhensible, les deux poneys commençaient à en arriver aux sabots. Peut-être une chance pour moi ?
Je me dirigeais alors vers la salle d’un pas calme et déterminé. Les deux terrestres continuaient à se battre d’une rare violence. Et personne n’y portait attention. Ce genre de scènes devaient être commun ici. Arrivé à leur niveau, je les séparais de mes deux pattes. Etonnés, les deux équidés me regardèrent avec un regard à la fois reconnaissant et de colère. L’un prit la parole : « Que veux-tu griffon ? » dit-il d’une voix coléreuse. Je répondis lentement mais avec puissance : « Que se passe-t-il ici ? Problème d’argent ? »

L’autre étalon pris le pas sur le deuxième et dit : « Ce type-là, il m’a volé. J’avais 4000 pièces d’or sur moi ! Et je vais les récupérer. »

Réfléchissant un instant, c’était pour moi la chance de pouvoir me faire au moins 500 pièces si je me débrouillais correctement. Une somme conséquente.
« Très bien. Et vous, comment avez-vous obtenu cette somme ? » dis-je.

Le second poney répondit :
« Je l’ai gagné au jeu. Ce gars ne sait même pas jouer au poker ! »

Le premier, pris de rage, se jeta sur le deuxième. D’un coup de patte, je l’éjecta dans son mouvement sans pour autant le blesser ; on ne blesse jamais un potentiel client.
Assuré, je répondis :
« Je vais vous aider, mais je prendrais 800 pièces d’or sur la somme qui sera rendu à son propriétaire. Pour vous, je vous évite de vous prendre une dérouillée, et pour vous, je vous redonne la majorité de votre somme. Marché conclus ? »

L’étalon, possédant la somme, réfléchi.  C’était beaucoup, mais il n’avait pas pour autant envie de se faire battre à mort par l’autre poney, qui était indéniablement plus fort.
« Très bien, je marche pour 600 pièces. »

Je regardais alors le deuxième, qui acquiesça pour le même prix avec un soupir. Tabasser quelqu’un, c’était passible de prison, surtout dans le Royaume de Luna.



Vendredi.

8h du matin.
Le soleil transperça les rideaux de la chambre, caressant mon plumage d’une douce chaleur très ennuyante. J’ouvrais les yeux avec peine, il était tôt et la soirée ne fut pas de tout repos. J’avais donc proposé mes services à deux terrestres perdus dans les méandres de l’avarice pégasienne, et j’avais réussi à me faire assez d’argent pour m’acheter ce que je voulais. Excellent.
D’une humeur plutôt enjouée – ce qui était très rare dans mon cas, ayant l’habitude de vouloir égorger une bonne partie de la population – je me préparais pour aller voir les deux concernés.  Il fallait la jouer fine cette fois ci. Encore une chose à laquelle je ne suis pas habitué. Mais la perversion, certes moindre qu’aux DP, de cette ville était arrivée à un niveau tel que même moi, truand dans l’âme, arrivait à me faire avoir. Et il fallait y aller.
Je sortis de la chambre et me dirigea vers une salle de conférence, que j’avais réservée pour interroger les deux suspects.

8 heures et demi.
Le premier étalon arriva. Il s’appelait Risky Jackpot et était le poney qui assurait avoir gagné la somme aux jeux. Son nom très équivoque prouvait qu’il était fait pour ce genre de choses. Même sa cutie-mark en attestait.
Il était plutôt grand, et très fin. Toujours habillé en costume, c’était un joueur professionnel et respirait la richesse. Les yeux bleus, sa robe était de couleur marron. De longs et fin cheveux coiffés en arrière montrait qu’il était bel un bien un poney aussi générique dans cette ville qu’un brin d’heure au milieu d’une pelouse.
Je lui demandai de s’assoir à côté d’un bureau au centre de la pièce qui devait faire la taille d’une salle de cinéma. Seul, au centre du bureau était présent une montre à gousset qui tiquait d’une force incroyable et donc le bruit pouvait s’entendre à 10 mètres. Je fixais l’étalon dans les yeux : il était impassible. Pas une once d’expression. Un très bon joueur en somme. Le pire, c’est que j’avais certaines qualités pour examiner les expressions des gens, notamment pour savoir qui me ment ou non. Mais lui, c’était comme essayer de lire un roman de Daring Do mais avec des pages blanches. On pouvait aisément deviner ses passions et une partie de sa vie en analysant ses gestes ou ses vêtements, mais son visage ne me disait rien. Je ne pouvais deviner ses pensées actuelles ou son état de stress.
Il allait être difficile lui.

« Bien, commençons. Vous prétendez avoir reçu 4000 pièces d’or au poker hier, vers 13h. Pouvez-vous me confirmer un témoin ou tout du moins un reçu du casino prouvant ces dires ? »

Jackpot répondit calmement :
« J’ai plumé un membre du conseil d’administration de cet hôtel. Il pourra vous le confirmer. Mais nous n’avons pas de reçu, notamment dans des parties de ce genre. »

« Vous dites avoir battu un membre du conseil, mais vous ne parlez pas de notre compatriote dans l’histoire. Je suppose que vous ne l’avez pas battu lui aussi ? » repris-je en insistant bien sur le deuxième poney.

« Bien sûr que si, il était avec nous dans le coup. Et un tapis ne s’annule pas. »

« Très bien, pouvez-vous me donner plus de détails concernant la partie ? »

« Il était tôt, je dirais dans les alentours de midi. Table de 8 personnes, dont moi et l’autre débile. » Il eut alors un pincement de lèvre, exprimant son dégout pour cette personne. « La partie se déroulait correctement, chacun à des mises raisonnables et sans encombre. Mais un des tours se compliqua lorsque je décidai de faire tapis, possédant une Quinte Flush. Et les deux autres me suivirent. Le conseillé mis dans les alentours de 2000 et l’idiot aux alentours de 3000… »

Intrigué je lui emboitai le pas : « Donc vous dites qu’il n’y avait pas 4000 qui sortait de la poche de l’étalon en question ? »

« Non. » dit-il.

C’était intéressant. Il n’avoue pas que la somme posée sur la table du deuxième terrestre était de celle qui pense avoir gagné. Où sont passés les 1000 pièces restantes ?
« Très bien. Vous pouvez y aller pour l’instant. » dis-je pour clôturer l’interview et aller chercher le deuxième protagoniste. Jackpot s’en alla.
Le deuxième poney était de taille moyenne, sans vêtement particulier. De couleur bleu, sa robe contrastait avec sa chevelure blanche plutôt claire. De nom Painted Song, c’était un musicien de renom. Je lui fis signe de s’assoir à la même place que Jackpot, mais j’enleva la montre et mis le sac de pièces à la place.
« Painted Song, vous étiez dans la partie avec Lucky Jackpot. Pouvez-vous me le confirmer ? »

« Oui. » Répondit le poney. « J’étais même en train de gagner jusqu’à ce qu’un membre du conseil me prit les trois quarts de ma somme d’entrée. »

« Le conseillé était donc plus riche à ce moment que vous ? »

« Oui et non, puisqu’il me restait 4000 pièces, qu’on m’a volé. »

« D’après Jackpot, il vous les a gagnés en jeu, car vous avez fait un tapis. Je suppose que vous êtes d’accord avec cette version ? »

« J’ai perdu 3000 pièces aux jeux, mais les 4000 m’ont été dérobé alors que je prenais une pause. Les tables sont surveillées, et je suspecte Lucky Jackpot d’être de mèche avec le croupier. Je n’aurais jamais osé vouloir reprendre de l’argent que j’aurais pu perdre en jeu. C’est déloyal. »

Je piaffais dans ma tête. Déloyal ? Honnêtement, si je le pouvais, j’éclaterais la tronche à tous les participants et je me barrerais avec la somme totale. En tout cas, le poney avait l’air honnête, bien que l’histoire de la pause ne m’avait pas été annoncée par Jackpot.

« Avez-vous des témoins prouvant que vous êtes parti en pause ? »

« Oui, elle s’appelle Techie Bell. On fait partie d’un quatuor à corde pour une présentation prévue demain au Grand Chic Stallion Hôtel. J’étais avec elle car elle avait un souci concernant la présentation. Et je peux aussi vous donner le nom du conseiller. C’est Frigid Charge si mes souvenirs sont bons. Vous pourrez le trouver dans son bureau pas loin d’ici au rez de chaussez. C’est un ami, dites que vous venez de ma part et il acceptera de vous parler. »

Et Painted s’en alla d’une traite.
Ces réactions sont assez connues pour fuir quelque chose en particulier. Mais quoi ? A ce moment, je n’avais assez de preuve pour démêler quoi que ce soit. Il se pourrait bien que les deux poneys me mentent. Mais cette idée était farfelue : l’un disait forcément la vérité, ne serait-ce que pour récupérer la somme promise, c’était évident. M’est alors venu à l’esprit la réflexion suivante : si Painted possédait la somme après avoir perdu à la fameuse main, pourquoi Jackpot irait-il me dire que les 4000 pièces provenaient du pot alors que le tiers provenait de la cagnotte à Frigid ?
Pendant un instant, je crus à une bonne piste : Jackpot se serait servi du pot complet de la table pour masquer le vol de l’argent de Painted, sans pour autant incriminer qui que ce soit, en prétextant que l’argent qu’il avait sur lui avait été gagné légalement via la fameuse main. Et il aurait pu alors corrompre Frigid Charge avec les 1000 pièces restant pour l’aider à commettre le crime, d’autant plus que le conseillé à la main sur les croupiers de l’hôtel. Ce dernier aurait alors trahi son ami pour l’argent –ce qui est plus commun qu’on le pense – et aurait alors empoché une partie de l’argent gagné.
C’était cohérent. Je me mis en tête d’interviewer le conseiller, j’allais en apprendre plus sur cette histoire.



13 heures.
Le bureau du conseiller se trouvait au fond d’un long corridor sombre mais imposant. Agrémentés de divers portraits de ce qui pourrait être les ancêtres des Wonderbolts, je continuais d’un pas ferme vers le bureau du démocrate. Pensant qu’il était la clef de tout, j’étais prêt à faire des pieds et des mains pour pouvoir lui décrocher un aveu. Arrivé au niveau d’une porte en bois massif, ornée de différentes statues, je tapais à la porte. Rien. Enonçant mon nom, j’affirmais encore une fois ma présence devant cette porte. Aucune réponse. Bon, il fallait que je me débrouille pour entrer dans le bureau sans pour autant me faire voir. D’autant plus que j’étais déjà en « sursit » dans cette partie du monde, alors si je pénétrais illégalement dans le bureau d’un membre influant de la politique Lunariste, que m’aurait-il arrivé ? Crochetant la serrure avec aisance – un pledgien doit savoir le faire dès sa tendre enfance – j’ouvrais la porte avec parcimonie, regarde par la fente créée par le déplacement. Apparemment, il n’y avait personne, le bureau était vide.

Très discret et à la fois immense, la pièce était digne des plus grands châteaux d’Équestria : haut de plafond, les décorations étaient à la fois diverses et variées, tout en restant dans un style très néo-classique caractéristique d’un bâtiment à la fois moderne et classique. Un grand bureau en acajou trônait au milieu de la pièce, juste derrière une grande baie vitrée qui donnait sur les jardins de l’hôtel. Dessus était présent une simple lampe, trois feuilles et un stylo. J’arrivais au niveau du meuble : les notes présentes ne portaient que sur différentes factures classiques d’un hôtel, dont le conseiller devait probablement analyser les comptes. Je fouillais les tiroirs. Vides, il n’y avait alors qu’un jeton de casino, celui que l’on utilise dans cet hôtel. Intrigant… Le jeton indiquait « 1000 pièces ». Jackpot !

Je présumais rapidement que ce jeton était la paie de notre cher Frigid pour avoir volé le reste de la cagnotte de Painted Song. Bien sûr, je ne pouvais être affirmation à 100% quant à cette hypothèse, mais il fallait avouer que les évidences étaient présentes. Ce ne sont pas de cas très compliqués d’enquêtes si la bonne réflexion est appliquée. De toute évidence, Frigid n’était pas totalement blanc car il n’aurait pas gardé le jeton.

J’entendis du bruit dans le couloir. Je regardais autour de moi, et vis, non loin de ma position, un canapé de style monarchique et décidais alors de me cacher derrière.
Deux poneys rentrèrent dans la salle. Je n’étais même pas choqué quand je reconnus les deux présumés coupables.

« Ce griffon va nous causer des problèmes ! Tu n’aurais pas dû l’engager Jackpot. Ce n’est pas ce qui était prévu. » dit Frigid énervé.

« C’était ça où je serais parti à l’hôpital. Je ne risquais pas de me frotter à un griffon, d’autant plus que je ne pense pas qu’il soit Lunariste. Et puis, l’autre idiot l’aurait de toute façon engagé le connaissant. Maintenant, il faut que je récupère la somme. C’est le griffon qui l’a. » énonça Jackpot, d’une voie très variable.

Sur les nerfs, Frigid répondit en criant :
« Et bien dépêche-toi ! Je n’ai pas gagné 4000 pièces pour qu’un vulgaire oiseau de pacotille se les tapent. »

Pris la main dans le sac ! Il était évidemment qu’ils étaient coupables. Mais c’était finalement le vieux poney qui était le cerveau. Les 1000 pièces d’or ne devaient qu’être une avance. J’étais plus ou moins heureux que ça se finisse. Il ne restait plus qu’à sortir.
Les deux terrestres étaient en train de parler et j’étais bloqué dans un coin de la pièce, à environ 10 mètres de l’entrée. Ils étaient positionnés face à face mais un simple regard me grillait immédiatement si je bougeais. Deux choix s’imposaient naturellement à moi : soit je me dirigeais vers eux, les assommait, et repartait tranquillement ; soit j’attendais qu’ils partent. Difficile à choisir tant les deux solutions me dérangeaient. D’un côté, bien que mon envie de meurtre était au plus haut, je ne pouvais me résoudre à toucher ne serait-ce qu’une once de ces équidés sans me prendre une flopée de garde à la gare ferroviaire. Et d’un autre côté je ne voulais pas non plus rester dans cette pièce, ne souhaitant pas m’éterniser dans ce royaume moisie.
*Toc toc toc*
La porte s’ouvrit et un majordome apparut.

« Messieurs, le président du casino vous attends. Veuillez venir avec moi. »

Les deux voleurs partirent de la pièce. Je me levais, m’étirais et repartit à mon tour. Je passais par ma chambre récupérer le sac de pièce. Rendu à destination la chambre avait été saccagée, et le sac avait également disparu. Une note avait été laissée sur le sol, avec une petite poche remplie de d’or, assez pour les 600 pièces que j’avais demandé.


Mr Wraith.
Je ne serais vous dire à quel point je suis reconnaissant pour ce que vous avez fait pour moi. Bien que je soupçonnais allégrement le conseiller, je ne pouvais me résoudre à laisser un pledgien s’occuper de mes affaires.

Je ne connais pas le voleur, et je sais que ce n’est pas moi. Mais ce n’était pas les deux que vous soupçonnez. Pensez que ce n’était qu’une mascarade, et que le jeton de Frigid n’est que le reste de ce que je lui ai volé. Je me suis donc permis de prendre la somme qui me revenait de droit, et vous laisser une petite compensation. Je ne porte pas votre peuple dans mon cœur mais je ne suis pas si méchant que vous voulez bien le reconnaitre à partir de maintenant.

Cependant, compte tenu du fait que vous avez été pendant longtemps une plaie pour notre peuple, veuillez trouver votre chambre rangée à ma façon. En passant, au moment où vous lirez cette lettre, un casse aura été commis au coffre du casino. Les gardes y trouveront deux plumes bleutées et violette ainsi qu’une partie de la robe de notre cher conseiller. A mon avis, je vous conseille de déguerpir au plus vite des terres Lunariste. Mais ce n’est qu’un simple conseil d’un honnête terrestre.

Amicalement vôtre.

Painted Song



Je rigolais intérieurement.
Quelle bande de cons.
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