Jamais je n'aurais le moyen de revenir d'une contrée sans me faire aborder par divers habitants de cette dite ville parce qu'un problème surviens ou autre. Et encore, même aujourd'hui c'est le cas, alors que je revenais d'une petite balade faite sur Manehatten pour diverses raisons personnelles. Entre autre, un besoin de m'éloigner de ces devoirs monarchiques qui commençaient sérieusement a m'échauffer a plus haut point de voir tel ou telle personne venir pleurer a mon trône parce qu'il y aurais eu encore un conflit entre deux voisins.
Enfin bon, toujours était-il que je me retrouvais déguisée sous la forme que j'avais prise pour le raid d'Ottapaw, la jeune Whirling Spinel que vous connaissez déjà, grande licorne aux couleurs rosées, a la crinière semi-longue aux reflets violacés avec quelques notes de mauve dedans pour y créer une certaine harmonie avec la couleur de la fourrure ainsi que des yeux améthyste, remplis d'étincelles d'envie au combat, tel une fière aventurière. Avec moi ne se trouvais aucun garde par contre, j'avais prise la route seule. Mais bien équipée, toujours dans ma lourde armure qui cliquetais a chaque sabot que je pouvais poser lourdement au sol, transportant aussi sur le dos mon grand et favoris fendoir qui se nommais ' Pitiée '.
Et j'étais devant un groupe de villageois qui était en train de m'expliquer en pleurant le pourquoi il cherchais un aventurier digne de ce nom, montrant alors du sabot au loin les récoltes pillées, les maisons avec le toit parfois détruite, des toiles partout dans les champs.. En somme, une vrai plaie pour eux qui vivaient non loin de ce désastre. Et je le regardais, d'un oeil vide alors qu'il m'expliquais toute la situation, lui baillant au visage alors qu'il était en train de brailler que certain même y avaient déja laissé la vie car ces bestioles sont sacrément tenaces pour eux.
Je ne répondis pas vraiment a sa cause, le regardant plus d'un air de ' Sérieusement, je perds mon temps, casse toi ', il rétorqua directement a ses paroles en continuant sur le fait qu'une récompense serais peut-être a prévoir suivant mes désires, chose qui me fît alors remontée l'oreille et fît en sorte que je le regarde d'un air déja plus intéressée. Ce fût après lui avoir demandé quel genre de récompense en particulier il pouvais me donner qu'il cita alors un 'voyage' quelque part et ce gratuitement. Il est vrai que de mon coté, je pourrais avoir l'utilité de me faire ramener dans mes terres et ce gratuitement, même si l'argent ne manque pas, dans un sens, il n'y a pas de petit profits et j'avouerais en avoir quand même fort marre de marcher seule.
Ouvrant la bouche pour lui dire le souhait de ma destination qui était Tramplevania pour ne pas éveiller trop non plus de soupçons sur le fait que je pouvais venir de la brêche, sachant que la reine manquais actuellement a son trône, le fermer aurais très bien rapidement put faire un lien si le bougre possédais un minimum de deux neurones connectées ensemble. Enfin bon, toujours est-il que j'accepta, demandant alors plus d'information sur cette fameuse histoire qu'il se passais dans ce village pourri perdu de nul part entre les terres chaotiques et les terres sombres.
Le fermier commença alors a m'expliquer l'histoire du village, me comptant que c'était les ancêtres de la famille Flannigan qui se trouvaient ici qui décidèrent alors de se mettre aux mines pour les fondations du village pendant que les Mac-Carthy quand a eux s'occupais des champs pour les récoltes. Et l'histoire dura a peu prêt deux longues heures qui je devais avouer étaient largement plus ennuyantes que mes corvées royales.. Merci bien karma, quand tu nous tiens par le bout des doigts et que tu t'amuses a nous triturer dans tout les sens..
Soit, l'explication donnée et précise était que les quelques membres de la famille Flannigan partis dans les mines ont, il y a quelques jours découvert une roche molle et blanche qu'ils pensaient être un nouveau minerai, sauf qu'en foutant un énorme coup de pioche dedans comme tout bon être civilisé aurais fait dans sa vie en trouvant quelque chose qu'il ne connais pas, aurais libéré alors une multitude de petites araignées qui se mirent a ramper partout sur le sol, les murs mais aussi le plafond.
Le coup de pioche en lui même, ayant percé l'oeuf, aurais tapé par la suite donc dans une roche qui est d'après leurs suppositions, l'une des roches qui soutenais toute l'entrée de la cavitée de la grotte, ce qui aurais donc produit un éboulement, laissant alors a partir de ce moment une partie complète a l'air libre de la grotte qui serais infestée de ce genre de saloperies. Et c'est donc a moi qu'il incombait d'aller se débarrasser de ce dît endroit.
Soufflant légèrement, je ne put retenir mon sabot qui vint a se frapper sur mon front, levant les yeux au ciel par la même occasion. Le fermier gêné alors de la situation me précisa aussi par dessus que certaines étaient assez grosse, la taille d'un gros chien a peu prêt et qu'elles pouvaient contenir du poison, qu'il fallait donc a tout prix que je me méfie de ces choses.
Soupirant a nouveau, je précisa qu'il n'était pas vraiment la peine de me prévenir, que sans aucun soucis même, j'irais m'en débarrasser et qu'il n'y avais pas de soucis. Par contre, ne connaissant pas vraiment l'endroit je précisa qu'il fallait alors une ou deux personnes pour m'y amener. Rétiçant alors sur mes mots, il finit par accepter, n'ayant de toute manière pas vraiment le choix sur la situation.
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Il fallu une heure pour arriver a l'endroit donné. Une. Longue. Heure. Sérieusement, je savais pas du tout qu'un fermier pouvais autant raconter de conneries sur sa vie que celui-ci, mais sérieusement, ils sont tous pareil dans le monde ou je suis juste tombé sur l'un d'eux qui ne sait absolument pas du tout fermer sa bouche et se doit me raconter que par exemple, il rencontra sa femme dans un concours de dance country comme le plus gros cliché de tout les temps et que ce fût après une soirée mémorable qu'il décida alors de l'emmener dans une grange plus loin. Parce que, eh ! Oui ! J'ai même eu droit aux détails sordide de leurs ébats de cette dite grange alors que je n'ai strictement RIEN demandé !
Bon sang, il m’énervais réellement. Mais je pouvais pas me résoudre a froidement l'abattre et partir comme si de rien n'était, je n'étais pas chez moi, je devais faire preuve de sang froid et ne rien tenter de mauvais. Alors je me contentais simplement de hocher la tête, affirmativement, lâchant une fois de temps a autres un étonnement qui ne fît que le relancer dans sa discutions plus loin.
Une fois descendu donc de cette charrette, le bougre me fît signe de bonne chance, précisant qu'il allais alors se mettre a l'ombre plus loin pour piquer un roupillon de sa dure journée. Comme si rien foutre l'avais épuisé alors que cela fait limite trois heures qu'il me raconte sa vie. Et il partit, l'air naturel et heureux, simplement.
De mon coté, je me trouvais alors devant l'entrée de la caverne, a semi écroulée sur l'entrée, il y avais des toiles qui s'étaient formées partout, vraiment pour dire en gros ' Repère a araignée, ne pas entrer '. C'est dans ces conditions dans un sens que je regrette de ne pas avoir appris la magie du feu, car il fallait l'avouer, quelques cônes de flamme par-ci, quelques boules de feu par-la, le problème aurais vite été réglé. Surtout si des poches de gaz se trouvent par hasard dans la mine, l'effet aurais été encore de plus belle avec un gros boom dans le tas !
Soit, je m'avançais tranquillement vers l'endroit, poussant les quelques toiles de mes sabots afin d'y voir la consistance de celles-ci et je n'avais aucune réelle inquiétude a avoir. Les plus grosses étaient arrachable au sabot même donc pas vraiment épaisse ni même trop collante, ce n'était pas vraiment ce a quoi je m'attendais. Car quand l'ont me parle de certaines araignées géantes, croyez moi que certaines vous bouffent en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, vous plantant un venin paralysant dans n'importe quelle partie du corps, elles vous entoilent alors que vous êtes paralysés et vous finissez quelques heures plus tard en festin pour les plus chanceux ou crevez de famine pour les moins chanceux.
Etant maintenant dans l'entrée alors que je me perdais dans mes quelques pensées, je voyais déjà plusieurs petites de ces saloperies s'avançer vers moi avec un air intéressé, les crochets bien ouvert prêt a me mordre. Malheureusement pour ces bébés qui ne dépassais pas vraiment la taille de mon sabot, ce fût sous celui-ci qu'elles finirent, dans un petit craquèlement immonde, laissant une tache a terre.
~ "
Merci pour la tache sur l'armure.. Saloperie. "
Toujours sans m'arrêter, je me devais de continuer cette petite quête donnée par le vieux bougre qui devais déja être en train de roupiller dehors. La lumière dans la grotte commençais a doucement s’estomper et il fallait avouer que l'odeur régnant dans l'endroit était plus qu'immonde, un mélange de roche mais aussi de pourriture se donnait en effluve, c'était absolument infecte quand j'y repense simplement. Mais je me devais de continuer a avancer, n'ayant pas peur de l'endroit ni rien, c'était pour moi une simple balade dans un endroit qui pue.
Ce fût après une bonne dizaine de minutes de marche dans les grottes que j'arrivais alors a l'endroit décrit par le vieux. Il y avais quelques torches sur les murs pour m'éclairer l'endroit a partir du moment ou il commençais a y faire trop sombre pour s'aventurer sans lumière, ce qui laissais aussi sous entendre qu'il n'y avais aucune poche de gaz dans le coin, ce qui est au moins une sorte de bonne nouvelle, je suppose, car je risque pas de me retrouver souffle coupé comme une andouille a partir d'un moment ou autre chose.
Prenant une torche avec magie, la lévitant devant moi a quelques mètres, je m'aventurais donc dans ce fameux creux, nécessitant que je bouge une ou deux grosse caillasse ce qui se fît sans encombre en tenant compte de ma force, je me retrouvais face a cette sorte de presque gouffre, ou il y avais une multitude de toiles qui partaient dans tout les sens, tel une sorte de réseau gigantesque. On pouvais aussi y voir un peu partout diverses araignées se balader sur ce dit réseau, passant de droite a gauche, allant un peu partout, se faufilant dans les moindres recoins tel les rampants qu'ils sont.
Comment allais-je sérieusement me débarrasser de ces saloperies ? J'avais bien une petite idée, mais le besoin d'un cadavre était la, regardant alors a droite, a gauche et un peu partout, lévitant la torche a quelques mètres en hauteur, ce fût alors une sorte de petite poche qui pendais du plafond que je repéra, brûlant alors légèrement le contour avec la torche, ce fût bel et bien un cadavre qui se trouvais dans ce cocon, certainement l'un des fermiers ou mineur du village moisi d'a coté.
Réanimant alors le corps avec un brin de magie, il se mit a bouger légèrement, me regardant avec un air ahuri de déterré. Brûlant donc par la suite le reste de la toile qui accrochais ce dît cocon, le cadavre tomba mollement dans la toile située a quelques mètres plus bas, les araignées plus jeunes se précipitant d'une traite sur la victime qui bougeais comme il pouvais, entoilé dans tout ce bourbier, entouré de plus d'une bonne vingtaines d'araignées qui s'empressaient toutes d'un coup de commencer le boulot de l'emprisonnement.
Avec un brin de concentration et de rigolade, je regardais alors le cadavre se mettre a prendre une sorte de grosse lueur rouge et gonfler légèrement, alors que dans la grotte les mots " Boom " que je prononça résonnèrent en écho deux trois fois, le cadavre explosa dans une gerbe d'organe, de sang et de flamme, emportant toutes les saloperies qui étaient contre lui ne s'attendant pas du tout a un destin aussi tragique.
Les petites étaient maintenant débarrassés, certes, mais les plus grosses ont toujours tendance a sortir plus tard, étant plus intelligentes pour la plupart. Enfin. Intelligente, relativement parlant hein, car si elles l'étaient, elles auraient vites compris qu'il vaux mieux dégager rapidement avec moi dans les parages au lieu de prévoir un plan stupide pour m'attaquer.
Dans tout les cas, elles n'avaient vraiment pas aimer ma petite surprise, de plus grosses bestioles commençaient a faire leurs apparitions, se dirigeant vers moi crochets ouvert comme les plus petites de tout a l'heure. Sauf que celles-ci, faisant la taille d'un chien normal a peu prêt, je pourrais pas vraiment les écraser facilement. Toujours alors concentrée avec la torche en l'air, je sortit ma hache des deux sabots, attendant le bon moment opportun pour frapper.
La première arriva droit devant et ne fît vraiment pas long feu, me sautant presque dessus, c'est d'un coup de fendoir qui s'abbatu directement dans sa tête entre les yeux qu'elle se stoppa net, dans un petit cri aigu de douleur. Retirant alors ma hache, je faucha les pattes de la seconde qui approchais, celle-ci hurlant de douleur d'après ce que je pouvais comprendre du langage des cris, je lui mis rapidement un second coup descendant dans la taille, ce qui abrégea assez rapidement ses souffrances.
La troisième elle profita alors du mur entoilé pour marcher et essayer de me surprendre légèrement, approchant alors la torche du mur qui brûla assez rapidement la toile complète, le bestiau tomba mollement a terre, et sans avoir le temps de se relever, mon arme était déjà plantée dans son abdomen afin de la tuer au plus rapidement aussi.
Je m'ennuyais. Réellement. Sur mon visage, malgré le petit massacre qui se passais la, devant mes yeux, perpétré par mes propres sabots, on pouvais y voir clairement que c'était l'ennuie qui était présent, massacrant alors plusieurs autres des congénères s'approchant de moi a grande vitesse sans aucune intelligence. Je n'était même pas fatiguée, rien, j'était simplement la, limite a achever d'un coup toutes celles qui passaient proche de moi.
Ce ne fut que après cinq grosses minutes de massacre qu'une bien plus grosse sortit alors de la faille béante, une patte étant aussi haute que moi, la, il en ressortait une autre créature, alors que je la regardais les yeux grandes ouvert avec un frisson dans le dos, la, je recula lentement vers la grotte. Je ne pourrais pas combattre une créature pareil dans un endroit aussi dangereux, avec le risque de tomber. Mais si par hasard, j'arrivais a l'attirer dans les longs et grands couloirs de la grotte, rien ne m'en empêcherais, j'aurais la place que je veux.
Et la grande bestiasse ne réfléchissant pas plus qu'une épingle a cheveux me suivit alors dans ce dit endroit. Agitant la torche devant moi pour lui faire quelque peu peur, afin de me débarrasser du reste qu'il pourrais potentiellement se trouver dans la grotte, je la jeta, purement et simplement, dans les fils de toile qui se trouvais dans la sorte de brèche. Cela normalement devrais brûler en très grande partie les toiles se trouvant en cet endroit, sauf pour le couloir et l'entrée, bien sur, mais fallait pas m'en demander trop.
L'araignée ne pouvant me suivre directement, étant toujours bloquée par les quelques roches qui étaient sur le chemin m'indiquais alors une information utile que le fermier avais peut-être oublié de me précisé. La grosse bestiole cracha une sorte d'énorme mollard sur la roche ce qui la fit fondre instantanément, voyant alors l'état du rocher, je souriais, me disant que la, il était pas question de se faire toucher sinon c'était foutu pour ma part. Chose que je trouvais intéressante.
L'araignée alors me fonçant dessus, essayant de me donner des coups de pattes pour le départ, je bloquais ceux-ci avec ma hache, tapant une fois de temps a autres dans ses pattes afin de la ralentir et la blesser, ne mettant pas ma force entière dans les coups, j'arrivais a peine a entailler celles-ci, n'étant rien de bien grand. Cela énervais la bestiole plus qu'autre chose. Mais j'attendais le bon moment.
Et celui-ci arriva assez rapidement, alors qu'elle essaya de me donner un gros coup de patte vers la gauche, je l'esquiva en me couchant simplement a terre, me relevant et donnant un grand coup de fendoir, je trancha net sa patte qui tomba mollement a terre alors que la bestiole se mit a hurler comme ses consœurs plus tôt. Me regardant alors avec ses grands airs, je voyais les petits crochets a l'intérieur de sa bouche commencer a remuer dans tout les sens, voyant très bien ce qu'il se prépare, je fît monter un mur d'ossement juste devant moi au moment pile ou elle cracha a nouveau sa sorte de boule d'acide.
Le mur ne résistant pas grandement, fondant même presque, elle re-avanca vers moi alors que je reculais moi même, ayant utilisé presque toute ma magie, il ne me restais rien a faire, hormis de la frapper de toute mes forces. Profitant alors du mur d'ossement a moitié fondu qui fît en sorte de lui mettre tout de même un petit obstacle sur la route, je me mis a courir dans sa direction, passant alors ma hache en l'air afin de lui entailler toute la longueur du ventre et de l'abdomen, chose qui fonctionna parfaitement, alors que l'araignée s'écroulais lourdement au sol, laissant une sorte de flaque de sang a terre s'écouler, alors que moi même, j'étais couverte d'une substance verdâtre.
Dégoutée de la situation, je n'avais vraiment plus rien a faire ici, je rebroussa chemin, taillant presque un chemin avec ma hache entre les pattes de la saloperie géante en marchant lentement, presque ecoeurée de n'avoir vraiment eu aucune action en cet endroit, m'attendant a bien mieux.
Une fois la sortie trouvée, je monta dans la grande carriole, réveillant alors le fermier lui disant que l'histoire était réglée et assez rapidement d'après lui, vu qu'une petite heure seulement s'était écoulée. Soupirant de la situation, je n'avais rien a répondre, lui demandant simplement de me conduire a l'endroit demandé alors que de mon coté, j'enlevais mon armure simplement et tranquillement afin que a mon tour, je puisse fermer un peu l'oeil, oubliant ce passage navrant de ma vie combative.
Enfin... Fermer l'oeil. J'aurais pu, si l'autre n'avais pas recommencé a me raconter des détails ' croustillants ' de sa vie, comme la fois ou il attrapa une maladie a cause d'une autre femelle qu'il aurais croisé...
S'il vous plait... Achevez moi...