|  Sujet: j'ai besoin d'aide Dim 27 Mar - 16:41 | |
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Je venais d'arriver à Appleloosa après la catastrophe qui venait de se produire. J'étais fatiguée de courir ! Toujours, encore et toujours courir ! J'avais fait un long voyage sans m'arrêter du Lake Blue jusqu'à cette ville pour échapper aux fureurs du volcan. Pendant ma course, j'étais tellement paniquée et apeurée que j'ai perdu mère et père.
Alors, ce que j'ai fait pendant le tremblement de terre, en me rendant compte que mes parents ne me suivaient plus dans ma course à l'aveuglette je les ai cherché au maximum que j'ai pu mais je ne les ai jamais retrouvé et j'ai continué ma route. Je suis arrivée à Appleloosa mais remarquais assez tôt que la ville était couverte par les nuages de cendres. L'odeur des cendres m'était insupportable et je toussais beaucoup et fort. Félix, mon petit renard me suivait toujours mais sa fourrure était sale, pas lisse, portant sur lui les durs moments qu'il a passé à fuir avec moi.
D'ailleurs, moi aussi j'étais dans un sale état, ma crinière était ondulée, grasse et ma robe ébouriffée et sale, j'avais des griffures un peu partout sur le corps et des traces de cendres un peu partout. Je pleurais, pleurais le départ de Cadence, la perte de mes parents et de mon chez moi... c'était extrêmement dur à supporter.
Puis, je me donna une gifle assez forte avec mon sabot droit et pensa avec courage « ne pleure pas devant tout le monde ça ne te mènera à rien, demande de l'aide c'est tout ce qu'il te faut ! » J'inspire un grand coup puis expire à fond, calme temporairement et souris. Je pensais à quelques petites choses positives comme ; ''je ne suis pas totalement perdue, je suis à Appleloosa.'' ou bien ''j'ai assez de sous pour me loger et avoir de quoi grignoter, ça va aller !''.
Je cherchais quelqu'un du regard pour me venir en aide mais je ne voyais personne. Je vis un poney passer et m'avançais un peu vers lui puis ma timidité me prit brusquement le dessus. Je pensa « mais que fais-tu Empty ? Reprends-toi ! Tu es ici pour trouver de l'aide, de quoi te loger et de quoi te nourrir, c'est pas le moment de perdre espoir ! » mais ce fut trop tard... je n'osais pas aller vers les autres pourtant mon état laissait croire que j'avais absolument besoin d'aide ! J'étais à l'arrêt et Félix s'allongea sur le sol poussiéreux, fatigué. Je fis de même et me blottis contre lui pour pas qu'il prenne froid. |
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