Sujet: [CONCOURS n°4] Les êtres de la mort et de la destruction... [feat Rising] Sam 22 Oct - 12:27
Les êtres de la mort de la destruction...
Perdue... dans le noir complet... je faisais sûrement un cauchemar, ce qui était des plus normal... Surtout en ce moment. Notre peuple se faisait détruire par des sortes de poneys bizarres, ressemblant un peu à des zombies. Ils s'attaquaient aux enfants, aux familles... Mais d'après les actualités, ils seraient des morts venus contaminer les vivants. Ce qui me semblait assez étrange déjà ! Ces trucs n'existaient pas et je n'étais pas prête à croire que c'était vrai !... Pourtant ça l'était. Mais l'armé avait vite fait de se manifester, venant leur projeter une sorte d'antivirus composé de cellules étranges dont je ne me rappelle déjà plus le nom. Et donc, ils pensaient sincèrement que mettre ces trucs bizarres aurait changer les choses. Mais bien au contraire, ils ont aggravé la situation ces idiots ! Maintenant, ils pouvaient être sûrs que les poneys finiraient tous par mourir ! Et aujourd'hui, ces montres ne ressemblaient même plus à des zombies mais plutôt à des sortes de trucs mutants bien dégoûtants. Mais bien sûr, ceux-là, ils ne faisaient pas que contaminer... Ils tuaient ! J'avais même vu mes propres amis se faire déchiqueter en mille morceaux puis étaler leurs restes sur le sol de la ville... Ils avaient transformé le monde en un véritable cimetière. Plus aucune lumière n'illuminait les villes et seuls des poneys morts et complètement déformés se baladaient dans les rues... Actuellement, quelques survivants persistaient mais la plupart d'entre nous étaient soit morts, soit transformé en monstre... D'ailleurs, comme je m'y attendais, mon rêve ne parla que de sang et de chaos... Au fond j'étais consciente que cette terre était morte... Mais je voulais survivre et trouver un remède qui les aiderait à redevenir comme avant ! J'aurai donné n'importe quoi pour revoir les petites bouilles souriantes de mes amis... Même si aujourd'hui, il ne restait rien d'eux...
Mais alors que je sortais juste de mon rêve, un cri strident se fit entendre. Seira ! songeais-je en dévalant l'escalier, paniquée. Mais avant même que j'ai pu m'en rendre compte, mon amie était étalée au sol, gisant dans une mare de sang. Son corps prenait d'étranges formes tandis que les zombies mutants se dirigeaient vers moi en boitant mais également en poussant d'aigües cris capables de me briser les tympans en une petite fraction de seconde. Ne perdant pas de temps, je remontais alors vers notre chambre, m'échappant ensuite par la fenêtre. Une fois dehors, je fus désespérée de ne voir aucun résistants... Tout ce qui s'offrait à moi était un sol jonché de sang où les corps des poneys agonisaient, sans vie... Ne voulant pas me faire remarquer, je m'équipais d'une cape sombre qui traînait non loin de là. La seule façon de les éviter serait logiquement de se cacher. Si ils me mordaient ou me touchaient ne seraient-ce qu'un de mes crins, je pouvais être sûre que mon heure aurait sonné. Mais actuellement ce n'était guère le cas, je ferais alors tout mon possible pour survivre et également trouver d'autres survivants... Restait à savoir si je pouvais me défendre avec une hache ou un truc du genre... Mais vu leur tête, je craignais qu'ils soient juste invincibles... Je me mis alors à raser les murs, me cachant derrière chaque objet. Toutes les maisons que je rencontrais étaient sombres et vides. Mais alors que je passais juste devant un cadavre déchiré et recouvert de bave verte, une odeur nauséabonde semblable à celle des marais me fit rapidement vomir. Pauvre de moi... J'avais les os sous la peau et chaque truc horrible que je sentais ou voyais me donnait des vomissements. Même mes sabots sentaient affreusement fort. Mais alors que je relevais la tête, un zombie apparut d'un seul coup, sûrement sortit d'une maison. J'avais hurlé m'enfuyant au pas de course malgré mes pattes qui ne cessaient de trembler. Autour de moi, ces monstres apparaissaient les uns après les autres, certains poussant des cris suraigües d'autres des bruits de morts... Si je puis dire. L'un avait même effectué un immense bon qui réussit à m'arriver jusqu'au sabot. Bien sûr j'avais esquivé mais... Prise d'une grande panique devant tant de zombies, mes ailes avaient commencé à trembler, la terreur m'envahit alors. Horrifiée, je regardais dans tous les recoins, cherchant un endroit où me poser. Mais leurs têtes et leurs voix transcendantes me paralysaient totalement...
Alors que ma longue queue saumonée s'approchait dangereusement du sol, une bouffée d'espoir ressurgit en moi me faisant effectuer un splendide salto arrière pour ensuite m'appuyer sur le mur d'une maison. Puis, poussant de toutes mes forces sur la pierre, je me projetais sur le toit de la maison placée à l'opposé. En bas, les zombies grattaient le sol, sûrement vexés de m'avoir totalement loupée. Mais où allais-je bien pouvoir aller ? J'étais fichue ! Heureusement, après quelques secondes à patauger dans le pot, je m'élançais vers la ferme d'une vieille amie. Là-bas, elle y avait rangé des armes et des équipements. Je n'avais plus qu'à espérer qu'ils y soient encore. Prenant alors mon courage à deux pattes et sautant du dernier toit, je m'envolais à toute allure vers l'est. Sur le chemin, je croisais plusieurs animaux terrifiants. Un lapin à la silhouette d'un... Ça ne ressemblait à rien à vrai dire... Il était aussi déformé et horrible que les poneys. Mais quand même moins agressif... sauf envers les autres animaux qui n'étaient guère dans un meilleur état. Je préférais tout de même prendre des précautions, toutes ces bestioles ne m'inspiraient pas confiance...
Une fois arrivée à la ferme, je fus choquée d'y découvrir quelques dizaines de morts vivants. Ils piétinaient toutes les plantations et s'amusaient à enlever les poires et fruits des arbres... Ah les salauds, songeais-je, ils sont partout ! Je me faufilais alors d'arbre en arbre et de buisson en buisson, à la recherche d'une quelconque porte ou fenêtre qui puisse être ouverte. Et je fus chanceuse d'en entendre une claquer. Celle de la cuisine ! Ce n'était pas aussi pratique qu'une porte, maiiis je pensais pourquoi m'en contenter. Entrant discrètement, je découvrais avec bonheur que la cuisine était vide. Restait à savoir si le chemin jusqu'à la salle aux armes était bloqué. Je me collais alors aux murs, traversant la maison en silence pour éviter d'alerter ceux qui s'occupaient de manière... Assez étrange. L'un prenait son repas... Je n'avais même pas eu le courage de regarder de qu'il dévorait. Car rien qu'à l'imaginer, j'en devenais toute verte. Et deux autres se bagarraient dans le salon en s'auto détruisant... Oui... C'était glauque. Bon dieu il faut que j'arrête de les regarder ! Sinon bientôt, je finirai comme eux ! songeais-je en se dirigeant à pas de fourmis vers une salle isolée des autres. Je n'avais plus qu'à espérer qu'elle soit vide... « Eurêka ! » murmurais-je, emplie de joie en me jetant sur les multiples casiers, remplis d'équipements et les coffres grouillant d'armes en tout genre. Des épées, des pistolets, des mitraillettes, des bombes, des masses, des haches, des pelles ou encore des pieds de biche. ~ Elle avait tout ce qu'il fallait pour se défendre... La pauvre a du se faire attaquer dans son sommeil, chuchotais-je en enfilant une combinaison de guerre, et plaçant dans mes poches un pistolet et une hache aussi tranchante d'un couteau en céramique. Je pris également quelques bombes et réserves de balles, bien qu'il n'y en ait plus beaucoup, ce devrait tout de même suffire. Du moins, je l'espérais. Une fois que je fus totalement prête, je me collais à nouveau aux murs pour sortir de là aussi vite que possible. Aucune encombre, juste les deux zombies occupant le salon. Ils s'étaient... Auto massacré... Beurk. Horrible ! Alors, une fois dehors je re-sautais dans les arbres pour retourner au village aussi vite que je le pus. Il était temps de trouver des survivants, je ne voulais pas me retrouver seule dans ce monde chaotique. Entrant alors dans la première maison qui venait, je fus contrainte de m'enfuir au galop, pourchassée par un énorme zombie plus terrifiant et plus énorme que les normaux. Bien sûr je réussis à le semer, il était aussi lent qu'une limace... Mais au corps à corps, je ne pensais pas avoir eu un jour la possibilité de lui trouer le crâne. Continuant mes recherches je tombais sur une maison complètement fermée et barricadée. L'escaladant alors je passais rapidement par la cheminée. Bien sûr, je retombais comme une grosse... Patate si je puis dire, mais surtout, couverte de suie noire. N'y faisant pas attention, j'inspectais le rez-de-chaussée dans chacun de ses recoins. Mais sans parvenir à trouver quelque chose ou plutôt quelqu'un... Il n'y avait plus qu'à espérer que le premier étage ne soit pas vide. Montant les escaliers dans le plus sinistre des silences je passais la tête à chaque porte. Mais alors que j'allais regarder dans la dernière, un sentiment de malaise apparut et je commençais à trembler. Je pris alors discrètement ma hache et me jetais devant, prête à attaquer. « Qui est là ! »
Sujet: Re: [CONCOURS n°4] Les êtres de la mort et de la destruction... [feat Rising] Jeu 27 Oct - 14:58
Arf... Cette fois ci c'était la bêtise de trop... Sous prétexte que je possède un arc et quelques flèches... Je me permet de faire encore le con dehors. Je ne suis plus à l'abri, c'est bien drôle de survivre comme dans tout c'est jeux pour enfants que l'on trouve sur le réseau, bien dommage qu'il n'en reste aucun pour essayer la réalité non virtuelle...
Bref, je dois me mettre ça en tête... Je dois me poser pendant un moment, et au plus vite, sinon je vais finir comme ses malheureux dehors, en morceau de viande sur patte. Et cette putain d'armée qui n'a pas arrangée nos soucis, grâce à leurs sois disant solution miracle. Tu parles, on avait affaire à de simple zombie au début, maintenant on a des trucs difformes capable de nous arracher en un coup de mâchoire l'encolure... *soupir* Vie de merde...
Journal de bord, entrée 228 :
- Aujourd'hui, ça a était plutôt calme... J'aurais pus voir pire disons le. J'ai croisé l'affreux qui avait tué ma petite Anon. Ni une ni deux, sans vraiment réfléchir. Je lui ais tiré une flèche entre les deux yeux... J'aurais pensé que la vengeance avait un meilleure goût. Peut être qu'elle est meilleure face à des êtres qui ne sont pas à moitié mort...
En tout cas, si je ne me suis pas encore fait mordre, j'ai réussi l'exploit de me casser une patte un peu plus tôt... J'ai quelque connaissance en médecine, j'ai réussi à créer de quoi la tenir un peu. Mais j'irais pas loin avec ça. En tout cas, le reste de la journée c'est bien passé. A demain mon journal.
Je gribouille un petit quelque chose au crayon sur le bas de mon cahier, le visage de ma petite sœur... Elle me manque. Mais je dois faire sans.
Je sort de ma petite cachette, pour enfin me trouver un vrai repère, maintenant que ma patte gauche est inutilisable, je ne pourrais pas me battre convenablement. Il me reste toujours la magie, mais c'est toujours un peu dur quand on n'a pas mangé convenablement depuis longtemps... " Le temps est long, mais je tiens bon. " Je me répétais souvent cette phrase pour me rassurer... Même si c'était plus pour éviter de devenir fou et de laisser la solitude s'emparer de moi.
Dans la rue, les affreux se baladent, c'est un petit peu leurs terrain de jeu. Ils leurs arrivent même de prendre possession d'une maison, sans doute un syndrome de nostalgie sur leurs anciennes vies... Bah tiens... Quand on parle du sujet, on le voit souvent à la fenêtre. Il est un peu plus spécial lui. Il semble avoir était contaminé il y a peu, à en voir la qualité de sa peau; c'est rare. J'avais très peu envie de le rejoindre, je passe donc mon chemin, en boitant doucement avec mon attelle de fortune. Avec comme seule défense avec mon handicap, un petit couteau de cuisine trouvé plus tôt.
Règles n°1 : Toujours sortir armée.
Je me suis fais une petite liste règle en effet. Les respecter m'ont pour l'instant permis de survivre, alors je continu de les utiliser. Je continue mon petit bout de chemin jusqu'à arriver à la campagne, surement les zones avec le moins de populace, mais aussi les plus fortes. C'est donc dangereux si l'on ne fait pas attention.
Mon ventre prend le dessus, j'ai mal. La faim me tiraille le bide, et j'ai rien pour me subvenir dans l'instant. Je dirais pas non à un peu de nourriture, mais vu la gueule des trucs qui sont en train de pousser, je vais éviter. Si seulement je pouvais trouver quelques conserves.
Je viens de rentrer dans un bâtiment, le couteau toujours au sabot. Guidé plus par la faim que par ma bonne raison. J'entame mes recherches le plus discrètement possible quand je fais tomber par malheur un couvert. Fourchette, cuillère, la n'était pas la question. Je reste donc immobile, à écouter si je n'ais rien réveillé ou attirer. Je n'entend aucun bruit de pas, bon signe. Je me remet donc à chercher quand tout à coups, quelqu'un appelle à l'aide! C'est à l'étage, un autre survivant!?
Alerté par son appel je fonce le plus rapidement possible la haut tout en essayant de rester le plus discret possible! J'ouvre la porte. Sur la poignée se trouve du sang mais je n'y est pas fais attention. Devant moi un décor se dessinait, des griffures sur le mur, des tâches rouges un peu partout, une salle remplie de canapé et de miroir. Je m'avançais dans la salle après avoir pris soin de fermer la porte, me dévisageant dans chaque miroirs qui tous ensembles, formaient un genre de labyrinthe. Certains miroirs étaient cassés, me faisant frisonner en me demandant pourquoi... J'arrivais enfin à la fin de ce labyrinthe.
Dans la partie de la pièce que je venais de rejoindre, se trouvait une scène horrible. Un cadavre troué de balle gisait au sol. C'était bien l'une de ses immondices. Dans l'autre coin se trouvait une jeune pouliche qui ressemblait fortement à ma sœur...
Règles n°4 : Ne fait confiance à personne.
Pfff... Au diable les règles. Je ne pouvais pas laisser cette petite là... J'avais déjà perdue ma petite sœur, mais les sentiments qu'elle réveillait en moi me rendait nostalgique du bon vieux temps. Elle appuya plusieurs fois sur la détente en me voyant, mais son arme était vide... Elle se mit à pleurer. Un peu fou et sans réfléchir. Je lui dis quelques mots pour la calmer, lui disant que j'étais de son côté et que... J'étais la pour l'aider. Je me rapprochais donc, et me mit à sa hauteur pour lui faire un câlin. Elle tremblait, un peu plus que moi d'ailleurs... J'ai fermé les yeux durant le câlin. Voulant être le plus sincère possible. Je l'entendit ensuite grogner, ce qui m'interpella, et en ouvrant les yeux, je découvrit dans le miroir qui se trouvait dans son dos, une énorme morsure au niveau de son dos, le sang coulant encore fraîchement, et sa colonne vertébrale visible. A peine ais-je eu le temps de m'en rendre compte, qu'elle m'avait déjà mordue à la patte cassée! Seigneur ! J'étais dans la merde! Je la repoussais en lui plantant mon couteau dans la tête, elle était déjà morte, cependant, mes cries avaient attirés tout un tas d'affreux dans la baraque... J'allais me transformer en ce genre de chose... J'étais mal... Très mal au point... Quel con j'ai étais de me laisser avoir si facilement ! Je râle de douleur alors que je sent que la toxine circule dans ma patte... Je me couvre la bouche avec un morceau de rideau que j'ai arraché au plus vite, et je commence un garrot... Je prend l'autre partie pour me cacher la bouche et m'empêcher de parler et de crier. Du moins, réduire les décibels de ce qui allait m'arriver. Je fis flamber le reste du rideau, et sortit de ma sacoche une scie, que j’utilisais pour couper des branches pour faire des feux habituellement. Je fis chauffer la lame avec le briquet qui m'avais servit plus tôt à allumer le rideau, pour la stériliser.
Je posais la scie sur ma patte, en fermant les yeux et en serrant les dents, et je commençais à la découper. M'arrachant larme et crie de douleur étouffé dans le chiffon, j'ouvrais grand les yeux en me remuant dans tout les sens, une partie de moi voulant s'échapper de ce que je m'infligeais. Je sentais maintenant mes os être sciés peu à peu, la douleur est ignoble. Le sang coule et le reste de ma patte tombe au sol, se vidant du sang qui la comblait. Je n'avais pas finis. Je me traînais sur le sol pour approcher du feu et je fis brûler le reste de mon membre pour faire "cicatriser" et faire en sorte que le sang ne coule plus. J'étais presque mort. Je me laisse tomber au sol, le regard dans le vague, et blanc après tout ce sang perdu. Toujours le museau dans le chiffon j’espérerais juste que quelqu'un vienne me terminer. Je commençais à fermer les yeux, sans doute pour ne plus vouloir les ouvrir ensuite. Mais quelqu'un me dérangeât dans mon sommeil. J'entendit une petite voix qui me demandait qui j'étais. Ne pouvant pas répondre, je regardais juste l'entrée d'où j'étais arrivés. Le bras dans ma ligne de vue.
Sujet: Re: [CONCOURS n°4] Les êtres de la mort et de la destruction... [feat Rising] Dim 30 Oct - 14:35
Les êtres de la mort et de la destruction...
Alors que j'avais sorti mon arme, je remarquais un poney étalé sur le sol, le sang gisant. Il semblait être sur le point de mourir ou encore de devenir un monstre. Néanmoins, il ne ressemblait en rien aux autres zombies. Il avait l'air "normal" si je puis dire. Sa tête n'était pas à l'envers, son corps avait toute sa peau mais je fus horrifiée de poser les yeux sur sa patte ensanglantée. Seigneur ! songeais-je en mettant mes sabots sur ma bouche. Sans réfléchir, je me jetais sur lui et sortais de l'onguent et quelques pansements. Je ne voulu pas désinfecter, de peur qu'il hurle et attire les autres monstres. J'y étalais alors une petite pommade douce et confortable pour ensuite enrouler sa patte dans un bandage aussi agréable que du coton... J'espérais que ça marcherait... Ce genre de petits soins n'étaient pas très utiles pourtant, ils avaient sauvé de nombreuses vies. Serrant ensuite son premier bandage, je mis une deuxième couche, prévoyant une quelconque hémorragie. Et si il fallait utiliser nos réserves restantes, alors je le ferai pour le dernier survivant... Eh oui, nous étions sûrement les seuls à peupler encore ce monde des morts... Et j'allais tout faire pour le sauver. Même si il me demanderait à genou de le laisser mourir. D'ailleurs, si il était actuellement en train de le faire, je ne l'entendis point. Posant ensuite mes sabot sur sa patte je murmurais quelque paroles en fermant les yeux et y mettant tout mon cœur... « Toi qui nous attend là haut, toi qui te rit de nos morts, sache que je ferai échouer tes tentatives. Ce n'est pas aujourd'hui que tu nous verras peupler ton monde sans vie et sans espoir. » Me relevant ensuite je sortais mes armes et les remplissais de balles aussi destructrices les unes que les autres. Je m'approchais d'une vitre et la brisais en mille morceaux, d'un coup de sabot arrière. Posant ensuite un énorme fusil sur le bois, je visais les zombies qui tournaient autour de la maison. La première atterrit sur le front d'Illythie, une amie qui m'était chère dans le temps... Je l'avais reconnue à sa jolie pâquerette, accrochée à sa crinière. Pardonne-moi... songeais-je en la voyant s'effondrer de tout son long, raide morte. Puis, je mitraillais sur tous les autres, les yeux fermés, ne voulant pas voir le sang tapir le sol.
Quand le passage fut libre, j'attachais toutes les armes à mes flancs et sur les côtés pour ensuite mettre le poney sur mon dos. Je ne faisais point attention à ses paroles. Le temps de l'intelligence et de la réflexion était révolu. Pour survivre, autant foncer dans le tas et tuer tout ce qui pourrait nous empêcher d'avancer. Descendant alors au rez-de-chaussée, je pris mon énorme hache et fonçais sur la porte, la brisant en mille morceaux . Cet endroit n'allait pas nous tenir bien longtemps en sécurité. Ils avaient réussi à ouvrir notre maison... Ils allaient forcément faire de même avec celle-ci... Mais y repenser me donna des images de ma Seira... Son visage... Sa voix... Elle me manquait et j'aurai aimé qu'elle soit à mes côtés. Elle m'avait promis que l'on resterait ensemble à jamais. Mais ces maudits monstres l'ont empêcher de tenir sa promesse ! Sans hésiter, je sortis alors un pistolet et tuais tout ce qui se montrait. Mes pattes tremblaient mais mon visage ne le montrait pas. Hurlant alors j'effectuais une pirouette en plantant ma hache dans le crâne d'un zombie mutant qui s'approchait de derrière. « Si tu peux te défendre ! Fais-le ! continuais-je en détruisant les monstres un part un et faisant gicler le sang dans le vent, je sais que tu es mal mais je vais te sortir de là, c'est promis. » Mais... Voyant que faire cela ne servait à rien, je m'élançais vers le sud du village. Là-bas avait été construite une tour. Nous l'utilisions pour vérifier qu'aucun ennemi ne nous envahissait. Elle n'avait pas servi à grand chose étant donné que nous avions été détruits de l'intérieur. Au moins, elle nous permettrait de nous cacher le temps que je change les sparadraps de mon ami. Bien que je ne le connaisse que peu, voire pas du tout, j'allais aller jusqu'au bout.
Plantant alors ma hache dans le crâne de quelques derniers zombies, j'ouvrais violemment le porte de la tour et tirais sur tout ce qui s'offrait à moi. Heureusement, il n'y avait que des poneys mutants et j'en fus rassurée. Je m'en serais voulu tout le long de ma vie si j'avais tué un potentiel survivant... Alors, barricadant ensuite la porte de planches solides qui se trouvaient dans un coin, j'entreprenais de monter les marches. Mes sabots résonnaient contre la pierre et le claquement des fusils semblait partir au loin... Je murmurais quelques paroles rassurantes à mon ami, lui annonçant qu'on arrivait en haut. Le posant ensuite sur de la paille, je remarquais les pansements totalement imbibés de sang. Mince, ça saigne trop... me dis-je en lui changeant immédiatement ses protections. « Dis, comment t'appelles-tu ? Moi c'est Dream. Dream Catcher. » Il fallait bien que je lui fasse penser à autre chose. Mais alors que je posais mon regard sur lui, j'espérais qu'il soit encore vivant... Je l'avais vraiment brusquer mais aucun autre choix ne s'offraient à moi...
Sujet: Re: [CONCOURS n°4] Les êtres de la mort et de la destruction... [feat Rising] Mer 9 Nov - 16:34
Je n'y crois pas... Je dois vraiment avoir une chance énorme pour que quelqu'un vienne me sauver, alors que j'étais si près de la mort... Alors qu'elle m’appliquait de nouveaux soins, j'étais déjà retombé dans mon sommeil, quitte à mourir, autant me laisser faire.
Après un petit temps, des secousses se mirent à perturber mon sommeil. J'étais sur le dos de la pégase, toujours en très mauvais état, mais bien vivant. Elle était là en train de tuer tout ce qui bouge... Je ne pouvais qu'observer. Jusqu'au moment où, quelque chose arriva par son flanc gauche, je pris donc de ma patte valide une des armes attachées à son flanc et m'en servis contre l'immondice. Ce qui fut ma seule action durant la bataille, la perte de sang m'ayant fait à nouveau plonger dans le coma avec toute l'agitation autour.
Je devrais réellement créer de nouvelles règles... Qui compte la coopération avec un allié... Mais trêve de bavardage. Je commence a retrouver la vue petit à petit. Même s'il fait un peu froid ici, je me sens à l'aise... Je ne sais pas sur quoi je suis installé. La jument en face de moi me demanda mon nom. Je me pince cependant les lèvres, voulant éviter de crier suite à la douleur qu'elle me provoque en touchant le reste de ma patte.
Après un petit moment, je me suis mis à identifier son visage. Elle est maigre... Trop maigre... Il faut qu'elle mange quelque chose la petite. Sinon elle aurait du mal à s'en sortir. Je lui dicte mon prénom avec un peu de mal. "J-E Su-is, R-is- Risi-ng. J'étais blanc suite à la perte de sang et des larmes souillent mes joues. De près, je ressemble vraiment à un putain de zombie avec mes cernes et l'allure que j'ai. Mais bon, passons ... Je vais m'empresser d'être quitte avec la pégase. Je commence donc à gigoter, laissant tomber de mon dos ma sacoche, de laquelle se déverse des bars chocolatés et quelques conserves pas encore entamés. Un briquet de rechange traîne au fond du sac ainsi que des photos de mes proches, en mauvaises états. P- Pour vou-ous... Où... Mon arc..?
Je soufflais pour évacuer la douleur, me demandant si j'allais vraiment survivre...
Mes excuses:
Je m'excuse d'avance pour la réponse courte ainsi que du temps de réponse que j'ai. J'ai quelques soucis actuellement qui ne me permettent pas de RP à mes souhaits...
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Sujet: Re: [CONCOURS n°4] Les êtres de la mort et de la destruction... [feat Rising]
[CONCOURS n°4] Les êtres de la mort et de la destruction... [feat Rising]