The great and powerful Trixie is back !

TRIXIE LULAMOON

« Approchez ! Approchez ! Venez contempler l'incroyable puissance de la magie de la formidable Trixie !  »

• L'apparence est importante •

La grande Trixie ne l’est pas autant en matière de corpulence. A vrai dire, elle rentre dans la moyenne, due à son âge. Et ce dernier ne transparait nullement à son teint, toujours aussi frais qu’au premier jour. Et elle a la robe (le crin) d’un bleu si doux, qu’il en ferait pâlir un saphir.

Trixie se classe parmi la caste des licornes. Sa corne n’est pas bien grande, mais elle prône en évidence. Du reste, ce joyau fait bien pâle figure, devant ces prunelles à la robe impériale, donc mauve. Du reste, elle possède une dentition impeccable et des oreilles banales.

La belle bleue se veut toujours époustouflante, en sa gestuelle. Phénomène qui n’égale encore, que sa prestance monacale. En effet, au travers de sa démarche, elle apparaitrait presque issue de sang royal. Elle donne ainsi, l’illusion qu’elle est noble.

Elle a fière allure avec cette longue cape étoilée, couleur de royauté. Surtout qu’elle orne un fier diamant, afin de la sceller au niveau de la gorge. Elle a d’ailleurs le col retourné vers l’extérieur, ce qui lui donne du volume et plus de classe.

Lorsqu’elle n’arbore pas son fameux chapeau pointu, tout aussi mauve, et à la corne affaissée ; Trixie dévoile sa splendide crinière. Celle-ci semble argentée, mais elle est en vérité, d’un bien pâle azur. Si bien qu’elle la décrit, tel un brouillard naissant, qui accompagne la fraicheur matinale.

Sa coiffure est à l’image de sa queue, toute aussi renversante et éclatante. De profil, la première épouse la silhouette de sa marque de beauté. Un croissant de lune, côtoyant une baguette montée d’une étoile. Il lui arrive de brandir pareil sceptre, en cas de conflit.

D’ailleurs, lorsque vient le temps de partir en guerre ; Trixie enfile des pièces d’armures. Ainsi elle fiche ses pattes dans l’acier. Pour plus d’élégance et d’esthétique, elle porte une ceinture à lanières noires. Là elle peut placer son grand sceptre, pour plus de liberté.

• Un caractère unique •

La première chose qui frappe chez elle, est sa manie à parler d’elle à la troisième personne. Elle s’aime à s’annoncer de manière héroïque. Son égo démesuré fait d’elle, encore, un être avide de puissance. Après tout, Tourbillon Etoile le Barbu était également une licorne.

La jument empeste l’arrogance. Sa verve est hautaine, à vrai dire elle éprouve un grand méprit pour qui ne jure pas par elle. Certes elle daigne servir son altesse Chrysalis, mais elle ne la porte en son cœur ; comme tout le monde en vérité. Mais il est aveugle.

En effet, il n’est de créature plus haineuse qu’elle. A l’égard de la nouvelle alicorne, elle nourrit une rancœur sans borne. Et seule pensée, ou évocation, suffit à lui intimer violence. Concernant sa maitresse, plus que des mots, ce doit son aura pestiférée qui l’a su séduire.

Mais son allégeance n’est pas garantie pour autant. Elle demeure sous son égide, car nulle terre ne saurait l’accueillir, elle la ridiculisée de service. Surtout qu’elle ne supporterait un seul instant, d’arpenter ces chemins, qu’un certain sabot à foulé. Elle n’est pas dans son ombre.

Du reste, elle une aussi bonne oratrice qu’elle ne fut mythomane. Si naguère elle n’est plus cette empoisonneuse d’esprits, elle n’en est pas moins encore, un esprit malin. En effet, ces années de cavales sans chaleur, et de crachins ; firent qu’elle se dévoua au mal.

L’idée de vengeance, l’obsède. Sa rancœur la consume. Son arrogance la possède. Trixie n’a beau l’être, mais tout ceci masque une grande tristesse ; celle d’une vie glacière et amère. Mais elle tient à démontrer sa force, par ses seuls moyens.

Elle renvoie donc une certaine image d’elle, par ses faits et gestes ; rien n’est laissé au hasard. Une jument calculatrice, voire manipulatrice. Trixie est ainsi faite, fort douée pour la mise en scène. A vrai dire, la théâtralité de son propre personnage, lui importe assez.

La moindre médisance, comme le simple fait de ne pas lui accorder le crédit qu’elle mérite, d’après elle, l’empourpre. Ce qui la conduit à faire étalage de sa magie, à des fins peu louables. Nombre créatures furent humiliées par sa grandeur.

Elle est d’ailleurs très fière de ses compétences, comme de sa personne en général. Là encore, sa susceptibilité est alarmante. Elle ne tolère la moindre impudence, et humilie quiconque la blesse dans son ego, ou met en doute son discours.

Elle ne désire qu’être adulée, crainte et couverte d’éloges. Car le monde, devrait être sien, à elle la plus incroyable licorne de l’histoire. C’est là sa croyance, son ambition dévorante. Si Twilight l’a pu, alors elle s’élèvera parmi les grands de ce monde.

• De la naissance à aujourd'hui •

Il était une fois, en un royaume sans roi ; le conte d’une nouvelle vie. Voilà venue au monde, la grande Trixie. La donzelle naquit au sein d’une famille aisée, siégeant au cœur d’une citée des fastes, Canterlot. A la fois studieuse et douée, la belle engrangeait donc savoir et pouvoir.

Et le simple fait, d’avoir le privilège de faire ses classes à l’académie de magie, l’emplit d’une fierté noire. Les prémices au vice, s’annoncèrent bien tôt. En effet, Trixie reçue une éducation digne d’un aristocrate. Ce qui la rendit hautaine et arrogante ; dès l’enfance.

Elle voguait entre deux mondes, celui d’une exigence lui pesant, de la part d’oligarques ; et l’incompréhension totale de ce qu’était l’autrui. Ainsi tenta-t-elle de percer le mystère derrière ces gens simples mais adorables. Hélas, elle était infâme malgré elle.

L’avoir forgé ainsi, lui ferma les portes aux joies de l’amitié. A vrai dire, elle était douée pour se mettre à dos les petites gens. Ces dernières la laissèrent en paix, comme médisantes. Et tandis qu’elle demeurait dans la confusion la plus totale, la laissant croire qu’ils n’étaient que des sots indignes d’elle ; Trixie réalisa qu’elle était seule.

Mais du fait de sa personne se suffisant à elle-même, elle se renferma, à la manière d’un caprice. Se faisant, elle ne put saisir toute la subtilité et la force de l’entraide. Elle travailla dur, dans son coin, afin de ne pas être devancée par la moindre de ses camarades.

Et un beau jour, à l’adolescence, la bleutée se retrouva recalée par l’administration. On lui conta, qu’elle avait certes du talent, mais qu’elle n’arriverait à rien, en demeurant cette figure néfaste. En effet, elle fit étalage de sadite supériorité, pour écraser et même humilier ses concurrentes.

C’est alors, qu’empourprée par ces ignares, qu’elle plia bagage. Si Canterlot ne voulait d’elle, il ne lui restait plus qu’à tirer sa révérence. La belle ne saisit nullement, que l’important ne résidait guère dans la puissance, mais bien ces valeurs prônées par le régime.

Trixie délaissa donc la cité royale, afin de jouir d’une totale liberté. Cette vie de bohème la conduisit à sillonner le monde, sans le moindre regret. A vrai dire, en son périple d’âme solitaire, elle désira prouver sa grandeur et témérité. Elle serait comme son idole d’enfance.

Après tout, lui aussi fut doté d’un fantasque potentiel, qui le rendit célèbre. Mais l’illustre Tourbillon Etoile le Barbu, eut une chose qui fit défaut à la grande Trixie ; un certain savoir vivre, l’ayant rendu digne de son renom. En effet, la licorne se forgea bien vite une légende.

Trixie se complaisait dans le mensonge de sa vie, si vide et sans chaleur. Aussi loin que ses sabots l’entrainèrent, elle jura être une incroyable magicienne. Et plus elle s’enlisait dans la farce, chose que son public gobait face à ses tours et talents de comédienne grandiose ; plus elle se mentait à elle-même. Mais elle ne s’en rendit compte.

Un beau jour du reste, alors de passage à Poneyville, elle fit comme à son habitude. Mais si elle dut humilier de nouvelles gens, peu enclines à la reconnaitre comme fabuleuse ; elle ne s’attendit guère à l’incident véritable. Afin de vérifier ses récits merveilleux, on rameuta une bête immense.

Trixie céda à la panique, et même au pied du mur, ne put démontrer ce qu’elle disait être. La toile du mensonge était déchiré, et son honneur taillé en pièce, par la même occasion. Et le fait que sa rivale de toujours, inconnue jusqu’alors, réalise l’impensable, l’ébranla.

Elle ne pouvait concevoir qu’on s’élève au-dessus d’elle. Voilà que naquit cette rancune tenace envers Twilight Sparkle. Elle n’ambitionnait plus qu’une douce vengeance. Surtout que sa frustration grandit au fil de ses tentatives de représentations. En effet, partout en Equestria, on la huait.

Elle n’était pourtant un charlatan, elle savait épater la galerie et pouvait bien poursuivre sur cette voie. Hélas, le peuple ne l’entendit de cette oreille. Se faisant, elle fut chassée nombre fois. Ces rires la blessèrent, alors qu’elle ne désirait qu’effacer cette cuisante humiliation.

Trixie s’isola donc, là où on ne savait rien d’elle. Chez ces mineurs, elle sua mile instants, afin de se faire oublier, comme amasser une modeste fortune. Mais cette vie-là, imposée par la cruelle fatalité et la société si dure avec elle, l’emplit d’une haine sans borne.

Sans le savoir, Twilight avait détruite Trixie. Certes elle le méritait, mais jamais personne ne lui tendit le sabot, ni ne lui offrit réconfort. Cette solitude pesante renforça son mal être. Ceci la conduisant alors vers un avenir plus sombre encore ; la tombée dans les ténèbres.

Un chemin long et tortueux, la conduisant aux frontières de la démence. Son égo ne regrettant jamais rien, elle n’eut pas même peur de s’y perdre toute entière. Ainsi donc, la voilà qui étudia les arts noirs, afin de mieux trouver sa voie véritable. Il lui apparu, qu’elle valait bien plus que cela.

En effet, son ancien idole, n’avait eu recours à ce genre de bassesses. Sa puissance n’était plus à prouver, si bien qu’elle n’eut nul besoin de se jouer de la grande faucheuse. Surtout qu’elle voulait vaincre seule, par elle-même. Sans quoi on pouvait toujours réfuter ses victoires.

La grandeur de la bleue, allait de pair avec ses émotions noires. Si bien, que sur son passage, elle sema les prémices à la vengeance ; des actes vils et gratuits. Le populisme ne pu croire qu’il récoltait ce qu’il avait semé. Elle leurs rappela à tous, ce qu’il en coûte de lui faire affront.

Mais plus elle semait le chaos dans son sillage, plus le peuple s’enhardit. Lui partit sur le sabot de guerre, faisant d’un accueil soumis, un traquenard contre la sorcière. Ses foudres furent si dures, qu’elle avait bien incendié le paysage, en voulant terrasser tous ces fous.

Depuis ce fameux jour, il y a une décennie, elle sembla s’être volatilisée. Elle avait en vérité, gagné un monde reculé de sa race, et capable de panser ses blessures sans la moindre anicroche. Et à la seule vue de ces marécages, elle rebroussa chemin. Non pas s’en combattre une nuée dans la brume.

Meurtrie mais victorieuse en un sens, elle parvint fuir ces couards insectoïdes. Afin de trainer sa carcasse aux verts pâturages d’une chaine de montagne. Les gravir et traverser, ne fut pas chose aisé, avec son état pitoyable. En cette heure, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même.

Ainsi passèrent trois jours et trois nuit, dans la rigueur d’un périple fou. Trixie ne voulu l’admettre, mais elle aurait dû revenir en arrière ; quand bien même on l’aurait très mal accueillie. A vrai dire, sa détermination ne tenait qu’à un fil, celui de sa raison si effilochée par les épreuves de la vie.

Livrée à elle-même, plus que jamais, elle se rebâtit seule et retrouva son égo démesuré. En effet, elle ne pouvait finir au bas d’un ravin. Il lui fallait écraser une certaine jument, quoi qu’il lui en coûte. Du reste, Trixie s’aima à penser, qu’il serait trop idiot de l’oublier, elle la grande licorne.

Elle fit donc voile, vers la cité de Tramplevania ; où se côtoyait nombre races. Et pour peu qu’un de ces paysans ne la connaisse, et ne l’ennuya, elle put s’installer en une auberge. Au moins l’espace d’une nuit. Aux aurores, un bourdonnement la tira de ses songes noirs. La mettant de bien mauvaise humeur.

Là elle fila au-dehors, et envoya sur les roses, ces changelins la mandant. Avait-elle intéressé leur sire, par son renom maléfique ? Elle le voulu croire, et se laissa aller à son ego ; tandis qu’elle suivit ces quelques trois laiderons. A cents lieux de là, se tenait la cité royale.

Elle y fit la rencontre de la maitresse des lieux, son altesse Chrysalis. Trixie se laissa charmée par cette verve insidieuse. A vrai dire, il en fallait bien peu pour l’empourprer ou l’apaiser. La belle bleue fut si flattée, qu’elle accorda son souhait à la reine, celle de lui rendre service en temps voulu.

Après quoi, elle obtint le privilège, de pouvoir arpenter ce royaume en toute quiétude, ou presque. La licorne jura sur sa corne, de ne plus violenter le plus petit ou ignare changelin. Puis elle se laissa congédier, pour regagner sa dernière demeure. Elle écoulerait un certain temps là-bas.

Quoiqu-elle investie dans une bâtisse, afin d’être plus à l’aise et en paix. Certes elle fut au cœur de quelques incidents au cours de ces dernières années, mais elle ne terrassa et humilia, que des non changelins. Du reste, son voyage initiatique l’envoya étudier ce nouveau monde.

Et n’en revint que plus forte et sage. Bientôt elle irait Twilight, afin d’assouvir sa vengeance. Cette dernière s’était élevée, avant de causer le climat de guerre froide, qui allait la laisser totalement indifférente. Trixie ne songeait qu’à la mauve, et au sort qu’elle lui réservait ...