L’indifférence d'un pegase. [Vynil Scratch

Las Pegasus, une ville digne d'être une capitale, et cela ne m'étonnerais pas qu'elle le devienne un jour, mais la raison pour laquelle elle ne l'est pas, c'est sans doute à cause du taux de criminalité qui as limite explosé depuis quelque années. Il y a des criminels dans toute les villes, dans tout les petits villages me direz vous, il y a des criminels partout où il y a du monde, car, aussi loin que nous veuillons allez, la présence d'une personne engendreras la haine, la jalousie, la colère envers les autres. Et le plus marrant dans tout cela, c'est que cette haine est presque obligatoire, car si nous ne la canalisions pas dans la haine d’autrui, nous nous détesterions nous même, tous autant que nous sommes. La personne qui n'as personne à détester se détesteras elle même, car elle seras la seule personne à qui reprocher nos torts, notre solitude, nos problèmes. Et c'est après ça, que le suicide nous prendrais, comme moi ça a faillis me prendre maintes et maintes fois. Même en voulant se contenir, nous finirions par nous détruire nous même, c'est notre nature qui veut ça. Nous sommes des êtres intelligents, même les animaux vivent en troupeau, en meutes, et nous, nous sommes de grandes meutes, nous avons nos omegas, nos alphas, tel des loups constamment en chasse des autres meutes pour nous accaparés leur proies, leur territoires...

Las pegasus est sans doute le plus gros repère de loups des territoires lunaristes, enfin des loups...des chacals plutôt. Drogue, alcool, meurtre, prostitution, voilà se qui se cache dans les plus petites ruelles de cette ville aux apparences si sympathiques, un visage de monstre auquel j'ai déjà eut affaire. Je me souviens parfaitement de ces années que j'ai passer à Las pegasus, traité comme de la merde, vivant comme une merde, avec un travail de merde, un maître de merde et de ma condition de merde. Je déteste cette ville, même si je suis moi même pourrie de l'intérieur, cette ville est beaucoup trop pourris pour moi. C'est le meilleur endroit pour se faire enfler, mais par chance, moi, je force le respect, de par ma stature très puissante, mais également de par le passé que j'ai. Le bruit c'est vite rependue à cause de meurtres, surtout que j'ai assassiner deux gars qui étaient assez influents ici. Je ne tiens tout de même pas à allez dans les coins reculés de cette ville, les coins mal fréquentés, pour une fois, je veux être bon et, avec mon argent, me payer ce qui est simple et aimable, rester dans les "bons" quartiers, ceux qui sont surtout en périphérie de ville, les quartiers calmes, parfois appelés "quartiers lointains", là où vous avez l'impression de retourner dans un monde qui n'est pas le notre, un quartier qui me rappelle ce que j'aimais voir quand j'étais enfant, loin de toute cette merde...Même si il faudra que j'y retourne.

Je suis venus ici pour prendre du recul, et devenir une meilleur personne. J'ai tout pour le devenir, j'en suis sûr, sauf que June n'est pas de cette avis, elle passe son temps à me rabâcher que je devrais plus penser à ma gueule, mais moi ce que je veux, c'est devenir une meilleur personne, pour être un petit peu plus apprécié, et avoir une meilleur vie. Mais bon, je n'y arrive pas. J'imagine que après des années à être seul, à être égoïste, et tout ça, on ne s’intègre pas comme on le souhaite. Je n'ai...aucun talent. Enfin, si, je sais draguer les femelles, mais je me rapproche trop d'elle en habitude, juste pour coucher avec...mais maintenant que j'ai Sabert, il faut que je me calme, que je sois loyal, et que je devienne une bonne personne, pour elle.

La journée est bien avancée, je suis sortis de ville, une bouteille à la patte, un petit panier avec des gâteaux dedans, je compte traîner un peu en dehors de la ville, le temps que la nuit tombe, ça sera plus intelligent de faire des choses la nuit, il y a moins de surveillance, et c'est plus calme, moins de monde. Il y a une petite rivière qui passe au loin, et pas loin, un chemin de fers, vue l'état encore en état de marche, je me trouve un endroit tranquille, sous un arbre, les pattes arrières pataugeant dans une flaque d'eau, je trouve ce contact agréable. Je n'ai qu'à me reposer un peu...dormir, réfléchir, boire, manger et tout ça quoi.

-On s'ennnuiiiiiiieeee

-La ferme June.

J'adore chanter à Las Pegasus. Les casinos de cette ville payent bien. J'ai du me faire un max de fric. Je suis exténuée par contre, et j'ai mal à la gorge à force de chanter. Je me dirige vers le bar le plus proche et commande trois bière et six sandwiches. Je n'ai rien avaler de la journée et je crève la dalle. Je devrai retourner plus souvent à Las Pegasus, c'est une très bonne ville. Je finis ma bière et enveloppe ce qui reste de bouffe et de boisson pour les manger plus tard. Je sort de la ville, n'ayant pas d'endroit ou dormir et pas envie de me faire ramasser dans la rue par n'importe qui. Lorsque je passe les portes de la ville, elles se referment derrière moi. Je trotte gaiement jusqu'à un arbre et m'allonge. Je ressort un sandwich et en mange la moitié, puis je me roule en boule contre l'arbre et entreprends de m'endormir.

Spoiler:

La nature est quelque chose que les gens ne respectent pas toujours, car nous l'écrasons jour après jour, nous créons des choses pour lutter contre cette dernière, des choses qui ne sont parfois pas toujours bonne pour nous. mais la sensation de moiteur dans mes pattes arrières qui trempent dans cette eau tiède, réchauffée par le soleil tapant sauvagement sur nos crâne, cette douce chaleur sur mon visage, les yeux fermés, mes lunettes m'assurant une bonne protection contre la luminosité ambiante, la douce odeur de l'herbe fraiche, la légère brise qui me grattait le ventre, faisant par moment remuer les brins d'herbe contre mon flanc en déclenchant un petit sourire dû aux chatouillis végétal, bref, une journée parfaite pour du repos. J'en viens presque à m'endormir, la tête posée contre mon arbre, les pattes toujours dans l'eau, ma crinière en bataille se mélangeant aux herbes tel les stalactites et les stalagmites d'une grotte, et surtout, cette odeur. La nature, la nature à l'état pur, loin de la puanteur nauséabond de la ville.

Je me dit que j'ai peut être fais une erreur en décidant d'habiter à Stalliongrad, la campagne m'aurait peut être plu un petit peu plus ? Je ne suis pas réellement un poney de ville, la nature est mon amie, mon alliée, et très souvent mon amour, elle regroupe tout ce que j'aime, le calme, la paix, la solitude, tandis que ces villes putrides regroupent la haine, la puanteur, le trahison, la population. Je n'aime pas les villes, mais je suis également attirés vers elles, elles regroupent le danger, et même si j'aime le calme, le danger est une seconde nature chez moi, j'adore le danger, le vivre, sentir le sang pulser dans mes veines, sentir l'adrénaline monté lors d'un meurtre, lors du plaisir charnel, lors d'un vol, j'aime tout ça, j'aime quand mon sang et mon esprit ne font qu'un, et que les choses dégénèrent, quitte à mettre ma vie en danger, j'adore ces sensations de puissance !

-Tien, vla le train.

Sur le coup, perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarquer le bruit lointains d'un train sur le chemin de fer, ni l'amas de fumée qui s'échappait de la locomotive, ni même l'odeur étrange qui s'en échappait, mais cette odeur me plais un petit peu je dois dire. Je retire légèrement mes lunettes pour observer la locomotive avancer vers nous, suivie de tout ses wagons, un poney brun à sa tête. A coté de moi reposait mon panier avec mes vivres, ainsi que mon chapeau et ma cape, et, dans un vacarme assourdissant, le train passa juste à coté de moi. au ralentis, je vis mon chapeau s'envoler, emporté par l'inspiration du train, et, d'un bon net, je me lève, et me saisi de ce dernier, sautant en avant. Ce que je ne vis pas, c'est que de l'autre coté de l'arbre, il y avait quelqu'un. Je sentis mon sabot s'enfoncer brutalement dans une matière molle, légèrement flasque, le chapeau en bouche, les lunettes de travers et, déséquilibré par cette matière qui n'était autre que celle constituant le ventre du poney, je tombe, me casse la gueule, droit au sol, un plat magnifique, mon museau s'écrasant contre le sol, un petit craquement retentissant et du sang coulant légèrement de mon museau, pendant que mon chapeau s'écrasa légèrement au sol.

La locomotive passa, les wagons suivirent, et bientôt, il ne resta plus que nous deux, ma tête légèrement entre les pattes arrière de la femelle sur laquelle j'avais trébucher. Je me relève, grognant, réajustant mes lunettes, et me retourne vers elle. Elle a dû douiller, ça c'est sûr. Une jument blanche...enfin, blanche avec une jolie trace sur le ventre maintenant, à la crinière bleue électrique, une jolie jument ma foie, mais je dois me sortir ce genre d'idées de la tête. Mais...est-ce qu'elle pourrais me servir d'entrainement ?...Je suppose que oui, de plus, nous sommes tout les deux isolés du reste des gens, loin de la ville, dans la beauté de la nature. Après avoir remis correctement mes lunettes sur mon museau, je la regarde en jetant mon chapeau sur ma cape de l'autre coté de l'arbre.

-Humph...désolé de t'avoir marcher sur le ventre.

-Oh lala, Tida désolé ?

June m'agace, elle n'est pas censé interagir, et de toute façon, c’est une voix dans ma tête... Cette femelle ne pourra pas la voir, mais moi, elle va tout faire pour me déstabiliser.

-Est-ce que ça va ?

Je me réveille en sentant un truc m'écraser l'estomac. Je toise le pégase qui m'a réveillée, avant de partir tranquillement m'allonger contre un autre arbre. En tout normal, je lui aurait gueuler dessus, mais je suis étonnamment calme en ce moment. je me calme contre l'arbre et repart au pays de Morphée. je me sens tellement bien, allongée dans l'herbe. Je me tourne. Je me tourne encore, mais je n'arrive pas à trouver une position favorable au sommeil. je me mets sur le dos, et me frotte la crinière contre l'herbe. C'est agréable. Décidément, je n'arriverai pas à trouver le sommeil, et tout ça à cause de ce maudit pégase noir qui m'est tombé dessus ! Je décide de l'ignore, il finira bien par partir. je me relève et m'assoit, adossée à l'arbre. Je fixe un point dans le vague et mes pensées se perdent. L'instant d'après, je suis allongée par terre et je glisse vers le pays du sommeil.