P H Y S I Q U E
[790 mots]
Tu es fière de ton pelage et de tes formes. Tu ne voudrais pour rien au monde changer cette merveille et tu le fais savoir en te paradant dans la ville pour démontrer ta beauté à tous les chevaux, ou même les juments !
Tu as une démarche un peu spéciale que quelques personnes remarquent quand tu marches dans les rues. Tu penches un peu plus vert la droite. Pourquoi ? Simplement parce qu'une de tes pattes est paralysée, elle ne bouge plus, elle ne veut plus t'entendre, toi et tes ordres avec tes longues marches dans toute la ville. Et, parce qu'elle ne bouge plus, pour la déloger, un mécanisme métallique la contrôle puisque ton corps ne peux plus le faire, tout comme ton cerveau ne peux plus le faire. Tu en as tellement honte que tu as décidé de recouvrir ce mécanisme par une espèce de tissu qui recouvre la moitié de ta postérieur gauche. Il est d'un gris très pâle pour essayer de le dissimuler le plus possible avec tes poils blancs, mais tu ne voulais pas complètement le cacher, puisque ça fait partie de ta vie.
Tu es aussi muni d'une paire d'ailes tout aussi blanche que tes poils qui sont dotées d'un renfort à leur extrémité du haut à cause d'un accident du passé, mais la plupart des gens pensent seulement que c'est une décoration. Tu mens à moitié en disant qu'il ne s'est rien passé et que ce n'est qu'une chose qui t'aide à mieux voler, ce qui est le cas. Tu ne veux pas tout révéler, tu ne veux pas dire comment tu as été idiote ce jour-là, tu ne veux pas qu'ils le sachent, eux, les autres.
Tes crins quant à eux sont d'un blond tout aussi captivants que le blanc de tes petits poils. Ta crinière est longue et toujours bien placée. Tu l'entretiens très bien et tu ne laisses personne la toucher, sauf les personnes en qui tu as vraiment confiance, sinon, pas touche ! Tu détestes que les personnes la touche car tu as peur qu'ils la salissent donc tu préfères éloigner leurs sales pattes de tes crins étincelants qui ressemblent à des petites flammes jaunes quand le soleil est vraiment très rayonnant.
Tu portes une sorte de "robe", pourrait-on dire. Un tissu doré cache ta cutie mark, qui représente deux ailes, pour te rappeler la première fois que tu as volé. Celui-ci cache aussi une longue cicatrice qui couvre tout le long de ton dos. Tu ne la montres jamais et, ce dans aucun cas, même si tu connais vraiment très bien la personne qui te demande de la voir.
Sous ta cape dorée se cache aussi deux couteaux tranchants. Ils te servent d'armes et se cache très bien sous le tissu doré qui leurs sert d'abri mais, tu utilises la plupart du temps ton corps pour battre tes ennemis dans les combats puisque tu es un moine. Mais tes couteaux ne sont pas non plus inutiles, ils te servent aussi quelquefois dans les petits problèmes de la vie, comme couper quelque chose qui n'est pas nécessairement vivant. Comme une branche d'arbre ou bien se faire un chemin à travers les ronces.
Tu portes aussi une sorte de bandeau pour cacher une petite cicatrice dans ton front. Ce bandeau est doré (il est dur et résistant) et te va à merveille. Il parait seulement dans le haut de ton front, mais il est caché par ton épaisse crinière pour le reste de ta tête. Il te va à merveille et, tu l'adores !
Ton attitude est toujours aussi nonchalante. Tu souris très rarement et tu gardes toujours une expression assez neutre sur ton visage. Tu attends quelqu'un qui pourra te rendre le bonheur que tu as perdu, que ce sois un amoureux ou un(e) meilleur(e) ami(e). Tu souris très rarement et, ce, seulement quand tu ressens le besoin de montrer que tu es heureuse aux gens.
Trois petits points gris sont placés en triangle sous ton œil. Ils changent en fonction de ton humeur, ils sont habituellement gris, mais peuvent devenir blanc comme ton pelage quand tu es vraiment heureuse, ce qui n'est arrivé qu'une seule fois dans ta vie depuis des années et, au contraire, quand ils sont noirs comme la cendre, vaut mieux s'éloigner de toi puisque tu broies sûrement du noir dans le moment où cela arrive.
Tes yeux sont verts. Pas un vert forêt, non non, un vert pétant qui pourrait casser les yeux de n'importe quel humain ou bien même un cheval. Ils sont épatants. Dans ceux-ci y brillent toujours l'espoir de rencontrer un cheval ou une jument qui saurait lui redonner le sourire qu'elle possédait avant, avant que tout bascule.
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