False Heart

False Heart

« Le respect est ce que nous devons; l'amour est ce que nous donnons. »

• L'apparence est importante •

False Heart est pourvue d'une robe ciel et d'une crinière plus que noire faisant ressortir ses yeux azur. Ayant une crinière assez voluptueuse, elle s'est faite une longue tresse qu'elle dénoue parfois pour se les laver. Bizarrement, son crin ne se boucle jamais. Sa queue est aussi fournie que sa crinière mais elle, n'est pas tressée. Habituée à être seule, elle n’a jamais prêté attention à son physique et pourtant, si elle croisait plus de poneys, elle saurait qu’elle a tout pour plaire. Elle est peut-être petite mais c’est pour elle un avantage de taille quand on sait utiliser cette petitesse. False Heart aime sauter au dessus d’obstacles qu’ils soient grands ou petits et c’est à force de faire ça qu’elle a des jambes musclées.

• Un caractère unique •

Cette jeune ponette a toujours vécu seule, ou alors a du se débrouiller durant son enfance, n’ayant jamais connu ses parents, elle a donc du se débrouiller toute seule. Mais « grâce » à ça, elle est pourvue d’une grande maturité pour son âge et est d’une sagesse incomparable. Malgré ça, la méfiance qu’elle a toujours eu lui a donné un coté brut et le fait qu’elle donne souvent des ordres aux peu de gens qui viennent « chez elle ». Elle est petite et n’a de la force que dans les jambes arrières, donc elle a du se trouver autre chose pour se défendre aux mieux quelle pouvait. Face à l’adversité, la sagesse et la maturité font place à un coté malicieux, rusé et sournois. Mais ce n’est pas elle qui viendra chercher la bagarre, car il n’y a qu’au combat qu’elle est comme ça.  Elle s’est toujours dit qu’elle n’étais pas faite pour vivre avec  en communauté avec d’autres poneys car elle était trop morose et sans émotions mais si un jour quelqu’un pourra lui rallumer la flamme de passion, elle serait surprise de voir le contraire de se qu’elle était autrefois.

• De la naissance à aujourd'hui •

Dans le noir et l’obscurité des plaines, se trouvait un couple de poneys cavalant dans la nuit en quête d’un refuge. Aucun bruit à l’horizon, seules de fortes respirations et des gémissements cassait ce silence inquiétant. La ponette était à bout et puisait dans ses dernières forces pour continuer vaillamment son chemin. Ils ne pouvaient reculer et ils ne pourront pas continuer comme ça encore longtemps. Le grand poney à la forte carrure s’arrêta et prononça ces mots :

-Nous ne pouvons plus continuer à fuir. Il faut absolument trouver refuge avant de tomber de fatigue. Crois-tu que tu pourrais encore galoper jusqu’à la grotte là-bas ?demanda-t-il

La ponette aux yeux bleus ne répondit pas tout de suite, elle était tellement exténuer qu’elle ne pouvait prononcer un seul mot. Elle se contenta d’acquiescé car le temps pressait. En boitant légèrement, ils arrivèrent tout deux à la fameuse grotte qui allait peut-être leur sauver la vie. Et là, une plainte aussi forte qu’un ouragan se fit entendre dans la grotte, il y avait sur le sol froid et dur, la nouvelle maman allongée, le nouveau-né arriva en seul coup et était en bonne santé, mais la ponette avait besoin de force pour nourrir le bébé. Donc le jeune papa, sortit de la grotte à la recherche de fruit pour sa bien-aimée. Pendant ce temps, la ponette à la robe blanche regardait avec bonheur sa fille. Elle était d’une couleur bleue ciel et avait les même yeux que sa mère, sa longue crinière noire venait de son père. En plein bonheur, la maman ne se rendit même pas compte que le temps se faisait long et que son compagnon n’étais pas encore rentré. « Que faire ? Je ne peux pas laisser la petite toute seule mais il est peut-être en danger » Elle décida alors d’emmener avec elle la fragile petite ponette et de la porter pour aller le chercher. Il faisait de plus en plus difficile à voir à cause du brouillard mais elle n’abandonna pas. Elle arriva dans une zone où il y avait plus de brouillard que nul part ailleurs, et tout près, le poney à la crinière noire se faisait entendre. Elle avança, doucement et prudemment, d’ailleurs, elle déposa son enfant dans une zone sécurisée. Elle avança encore jusqu’à ce que la voix se fit plus forte. Alors là, elle commença à galoper…


Dans la nuit obscure, un cri déchirant brisa ce paysage tranquille. Dans une étroite crevasse, on pouvait distinguer deux corps ensanglantés. Les poneys désarticulés tel des marionnettes sans marionnettistes avaient un regard plein de désespoir et d’inquiétude. Ils n’avaient rien demandé et pourtant étaient les victimes d’une chose dont nul ne saura jamais…

Le destin voulut qu’elle survive, cette enfant réussi à se débrouiller en imitant les autres, en apprenant toujours, toute seule.

(Oui je sais la fin est brutale et j'ai zappé l'enfance mais à force de RP vous la découvrirez tôt ou tard 8D)