Holy Slay ; my pious oath to kill your darkness. [/!\ -16]

Holy Slay

« Le soleil brille pour tout le monde. »

• L'apparence est importante •

Holy Slay.
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Définir son apparence est assez simple.
Sur un corps assez haut et des muscles assez finement tressés et apparents, viens un pelage ras, pour le moins doux mais pas autant que les plumes qu'elle possède sur le haut de son corps. Ses ailes assez petites lui permettent tout de même de vole, utilité pour le moins évidente dans ces contrées. Ses jambes sont relativement courtes et pas des plus fines, mais lui faisant garder une silhouette naturellement courbe et harmonieuse. En remontant son dos se dessine assez standard, traçant sa courbe sans fioritures pour grimper sur une échine assez apparente et une encolure plutôt épaisse. Sa tête elle est assez longue, portant un chanfrein assez convexe, pour un nez plutôt petit.

Mais la forme de sa tête n'est pas si attirante, par rapport à ses yeux. On oublie volontiers et bien vite le reste pour ceux-ci. Ses yeux ! Sans doutes son atout majeure, ils surprennent plus que d'autres par un fait assez surprenant : l'iris est de la même couleur que sa sclère. Oui, elle a les iris blanches.
Rien de bien extraordinaire pourtant par rapport à certains yeux hétérochromes croisés dans ces vastes plaines, c'est plutôt l'absence de couleur ici qui est fascinante. Même si "absence" de couleur n'est pas correcte puis-ce qu'une iris transparente donnerait un rouge au vue du fond de l’œil et ses vaisseaux sanguins, mais ce ne sont certainement pas les pigments habituels qui habitent ses prunelles, loin de là.

Des oreilles alertes et mobiles, assez grandes, trônent sur le sommet de son crâne, parmi une tignasse volumineuse bien qu'attachée en tresses. Horriblement longue en temps normal, cela fait bien longtemps que la femelle les tressent pour pouvoir enfin se mouvoir à son aise. Dans un doux ton orangé, cette luxuriante masse organique pousse doucement vers une teinte plus proche du prune que du rouge. Attachés en bout de tresse et en bout de tout avec des attaches spéciales, enfin domptés, ils sont également assez brillants. Courroucés et saupoudrés de petites étoiles, ils font définitivement penser à un couché de soleil, avec ces teintes chaudes et douces.

Son corps lui possède un poil crème clair. Sur le dessus, le dos de la Clerc s'assombrit légèrement et doucement, se dégradant vers un petit rose pêche agréable à l'oeil et dans les tons clairs lui aussi. Sans trop de marquages, seul son regard est entouré d'un trait prune sur le dessus, tandis qu'en dessous un peu de pêche forme un pique verticale accompagné de deux autres.

Un ruban dans les cheveux et un boléro religieux forment ses accessoires. La présente petite verte autour de ses épaules est fermée par une croix précieuse en or aux motifs fins et précis et possédant un rubis. De plus petites croix terminent les tresses de ses cheveux et celle de sa queue, plus simples mais dans le même esprit que la plus grande. Elle possède également des boucles d'oreilles plus discrète ayant la même forme que les autres accessoires.

Assez sobre, on reconnait son style très tourné vers les symboles religieux, cela allant de paire avec sa classe de Clerc. Elle est d'ailleurs très fière de ces accessoire et ne laisserait personne les toucher ni les prendre. Elle y porte un soin tout particulier.

• Un caractère unique •

Comment et par où commencer ?

Holy Slay est quelqu'un de bon, dans le fond.
Mais est-elle stable ? C'est la question.

D'apparence, elle est calme. Son visage ne trahit pas grand chose dans les première minutes et elle à l'air même assez austère. Toujours tirée à quatre épingles et propre sur elle, sa tenue est droite et jamais elle ne semble trembler ou avoir froid. Stoïque et visiblement pieuse, c'est parfaite qu'elle apparaît quand on la croise. Son regard ne dévie jamais de sa cible, si elle veux vous regarder elle le fera et son attention sera portée exclusivement sur vous. Mais à l'inverse si son regard vous ignore, il n'y aura aucun moyen d'attirer ses iris sur vous.
Elle n'a pas l'air méchante, mais comment expliquer... Dérangeante ? Oui.
Le mot dérangeant est le plus approprié. Si comme elle vous avez une bonne intuition et n'êtes pas facilement bernés, vous le verrez : Ce n'est pas son naturel. Loin de là, on sent que des années d'expérience ont forgé cette apparence lisse et sans défaut à l’œil. Elle sait comment se présenter et comment se tenir, là est tout l'enjeu.

Elle tiens plus que tout à son rang, à son métier. Membre de la Garde Royale, en plus d'être un honneur à ses yeux est le chemin dont elle avait toujours rêvé, ce depuis son plus jeune âge. C'est sa voie, son aspiration profonde, et bien plus encore ! C'est, plus que tout, c'est son seul point d'attache et son seul repère. Elle crache sa fierté et le prestige de cette tâche à chaque fois qu'on la lance sur le sujet, sa bouche devenant torrent de mots alors que normalement il s'agit d'un désert tari.
Jamais on ne pourra la persuader du contraire, elle était faite pour ça.
Car après tout, c'est la seule raison de son existence : protéger les Dirigeants.
Tournant à l’obnubilation, Holy Slay place la Princesse Celestia, la Princesse Luna et la Princesse Cadence au rang de divinités, sacro-saintes entités intouchables et indispensable au bon fonctionnement de ce monde.
Elles sont la perfection, elles sont la bonté, elles sont la félicité et jamais au grand jamais il ne faudrait leur vouloir du mal. Leurs paroles sont loi, leurs mots sont bénédiction du ciel et chaque centimètre carré de leur corps est une relique ! Fabuleuses, rien que les croiser est un honneur, un prestige sans nom, un bonheur qu'elle ne saurait se cacher ni cacher aux autres. Alors bien évidemment travailler aux côtés d'une d'entre elles et pour elle, Holy Slay ne pourrait être plus comblée.
Glorifiant les Divines sans cesse et sans lassitude, Holy Slay a décidé plus jeune de dédier sa vie à cette cause, à ce vœu, à ce testament. Cette pieuse mission est d'ordre divine et doit être accomplie sans faille et sans doutes.
Holy Slay ne doute pas, elle pourrait manger la poussière si on le lui ordonnait. Elle pourrait lustrer les divins bijoux si cela devait être sa tâche. Elle donnerait plus que sa vie et son arme pour elles, elle aurait la foi de chercher à rassembler les peuples pour leurs causes. Un seul mot et elle obéirait. Oui, Holy Slay est complètement aveuglée.
Elle est opiniâtre, fermée à tout changement dans cette ligne de conduite, elle est instable à ce sujet là. Chaque provocation engendre une réaction disproportionnée chez elle. Qui pourrait oser bafouer le nom des déesses ?!
Elle ne le permettrait jamais, même sortirait son glaive pour toute messe-basse qu'elle entendrait et ce sans hésiter. Holy Slay ne sera sans doutes jamais fatiguée de se battre pour ça, elle et son incroyable entêtement.

Mis à part cette obsession maladive et presque effrayante, Holy Slay est un être de lumière, elle se dévoue au bien et à la protection de ceux qui respectent ses déesse. Chaque victime de discrimination est un être placé sous son aile, elle sortirait le glaive pour eux également s'il le fallait. Cependant, Chaotique Bon, Holy Slay à un sens très personnel du Bien, et toute personne qui ne respecte pas le bien et le divin mérite à ses yeux de retourner en enfer, que ce soit par la mort, ou les tribunaux. Le plus souvent de l'intimidation suffit à ses yeux, peut-être même et sans doutes en abuse t-elle, poursuivant les félons par principe pour les dissuader de recommencer.

Cependant, quand il ne s'agit pas d'un crime pris la main dans le sac, Holy Slay est étonnamment posée et surprend par la diplomatie. Quand elle ne voit que du bien des deux côtés, son apaisement est telle qu'elle s'adonne à désamorcer le conflit avant qu'une bataille n'éclate. Elle accorde sa bonté à ceux qu'elle juge digne et dorlote presque ainsi ceux qui sont de bonne foi. Dotée d'une très bonne intuition, elle sait voir les mensonges et a par conséquent un bon talent pour résoudre ces malentendus sans que le sang ne soit versé.
Holy Slay n'a guère de temps pour l'amour ou les amis, ce ne sont que des fioritures pour sa droiture. Elle voit les interactions sociales comme inutiles mais se prête au jeu parce qu'il le faut : les contacts sont très utiles dans ce monde. Connaître quelqu'un qui connaît qui peux faire ceci, est un plus. Un avantage non indéniable que la Clerc essaye d'avoir, elle se force donc aux jeux de la société, parfois avec succès et parfois avec maladresse.
Dans ce pétrin de liens, les autres sont aussi important, mais pas plus que les jeunes, ils sont l'avenir. Elle est surtout très protectrice envers les jeunes, leur innocence est un bijou et est plus précieux que les joyaux, elle fait tout pour les protéger de la dure réalité qu'elle a du affronter dans son passé. Elle veux être comme la personne qui l'a secourue et l'a sorti de ce cercle vicieux de drames qui a forgé son enfance.

Holy Slay est instable parfois, ce n'est pas sans raison : elle est surtout blessée. Les plaies de son cœur saignent et sa seule raison de vivre n'est plus que sa foi débordante et libératrice selon ses mots. Elle a trouvé dans son adoration une motivation sans faille alors que sa vie n'était que désolation. Cela explique en grande partie son obsession et ses pulsions.
Si elle ne doute pas, c'est qu'elle se châtie en secret, un manque de confiance en soi énorme de son enfance la pousse à se punir pour ses pêchers. Elle ne se sent pas entière si elle ne fait pas. Alors Holy Slay, seule, prie pour que son âme si impure puisse se blanchir en protégeant les piliers évidents de ce monde, ses déesses. Elle prie pour que sa mission s'accomplisse, elle prie pour que le soleil se lève, que la lune prenne son tour et que l'amour règne en maître et élimine ces démoniaques gredins qui ternissent les terres de cette alliance perdue.
Sans ça, Holy est vide, dénuée de toute motivation et elle est malade : elle deviens bipolaire, ce que sa foi et sa vie pieuse sans tentations corrige presque.
Il suffirait d'un renvoi, d'un mot de ses déesses qui lui disent qu'elle n'est pas digne d'elles pour que la Clerc se brise et que sa tenue vole en éclats. Il ne faudrait qu'une seule phrase pour que sa vie ne soit plus pour elle que le néant dans lequel elle est née.

Ce serait son Enfer.
Sa punition, et sa Fin.

• De la naissance à aujourd'hui •

/!\ ATTENTION, contient un sujet sensible : Abus physiques et psychologiques !

Née avant l'alliance qui dura 20 ans, Holy Slay n'était pas pourtant parti pour avoir cette enfance là.

Au yeux du monde, tout avait l'air normal. Ils étaient sans histoires et le père avait toujours mener une carrière exemplaire. Puis aucuns éclats de voix ni même de bruits de disputes ou de coup... Oui, après tout tous souriaient dans cette famille, tout ne pouvait qu'aller bien, non ?
Désespoir.
D'apparence, seulement, leur simplicité n'était qu'une façade et le mensonge le quotidien. Seule, fille unique, Holy ne se rendait pas bien compte quand son géniteur lui demandait de se tenir ainsi, de faire cela... C'était normal les ordres d'un parent, non ? Oui. Mais peut-être pas de se voir enfermé sans nourriture si ce n'était pas respecté. Encore moins d'être réprimandé d'une voix doucereuse... Encore moins de voir sa mère tiquer dès qu'il prononçait le mot "correction" pour elle aussi. Lire la peur plutôt que l'amour dans le regard bleu de sa si jolie maman fut toujours une épreuve qu'elle ne comprenait pas vraiment.
Lui, ses yeux étaient différents. Ce regard qu'il avait, cette lueur contenue qu'il n'osait franchir quand il tirait sur elle ou la poussait contre le mur, il se retenait parfois d’apposer son sabot contre sa gorge et de presser plus fort, plus fort encore. Elle voyait comment son sourire se tordait parfois quand il voyait une goutte de sang luire quelque part. Il essuyait bien vite celle-ci sous couvert de protection. Mais quand il quittait la pièce elle l'entendait parfois ricaner.
L'abus, cela avait un nom.
Chaque jour, son père s'employait à dose de "normalité" à détruire la confiance en elle de sa fille, à détruire son avenir en détruisant son esprit et son âme. Il était un être manipulateur, si doué dans le mensonge que pendant un long moment son emprise sur sa propre famille fut si grande qu'ils trouvaient ça normal. Holy était confuse dans l'attitude parfois contradictoire de son père, qui mentait en lui disant qu'il tenait à elle, mais plus tard au moindre travers lui rappelait à quel point elle n'était qu'un cafard, une sous espèce de bonne à rien, une poussière dans ce monde. Presque jamais il ne l'effleurait, le plus souvent c'était des mots susurrés au creux de l'oreille.

"Mais tu n'es rien, voyons."
Un murmure.
"Tu dois être digne de moi. Obéis."

Tel une mère Gothel, il les avaient dupés dans un amour illusoire au début, puis un abus banalisé et rembourré de "bonnes" intentions. L'enfer en est pavé, selon le proverbe, n'est-ce pas ?  Il ne l'effleurait jamais, si bien que quand il le faisait, c'était avec un regard si malsain qu'immédiatement Holy se mettait à trembler. Qu'allait-il lui faire ? Si ses mots étaient déjà si assassins, ses actes seraient encore pires ! Elle avait peur, tellement peur, tous les jours. Quand il l'effleurait, elle pleurait.
Mais c'était normal, non ?
Non.
Pas un jour, où il l'effleura. Ce jour là, le voile qu'il se donnait rompu et il se déchaîna, sur sa mère un petit peu, puis sur elle.

"Comment oses-tu partager mon sang, impure ! Tu n'es pas digne !"

Elle était impure, elle partageait le sang de ce monstre. Les cris envolés dans l’éther, tous autour s'alertèrent de cette maison qui normalement respirait le silence. Son corps frêle tremblait encore des traitements infligés... C’est un garde qui intervint, reconnaissant les mots de cette torture qui avait durée si longtemps. Il sauva Holy et sa mère.

C'est le déclic qui dans l'esprit brisé et malade d'Holy, la fit admirer les gardes royaux. Brisée, c'est par un raccourcis rapide qu'elle reporta le besoin de reconnaissance qu'elle n'avait jamais pu assouvir sur les dirigeant, ceux qui contrôlaient ces fabuleux Gardes. C'est d'eux dont elle voulait être digne, désormais. C'est à eux qu'elle obéirais.
Elle serait Garde Royale, comme celui qui l'avait sauvé, elle le savait.

Depuis ce jour, elle suivit le cursus qu'il fallait pour monter vers Garde Royale, espérant de tout cœur y parvenir même s'il fallait pour ça souffrir encore. Elle se démena dans un entraînement personnel infâme pour devenir son idéal de perfection : quelqu'un de calme et posé qui saurait se contrôler, être bon et ne jamais mentir.
Elle voulait servir la grande cause et à son tour sauver d'autres gens qui comme elle avaient besoin de secours. C'est auprès du Garde qui l'avait sauvé qu'elle fit ses armes, trouvant en lui une autre figure masculine, mais elle gardait encore les séquelles et eu toujours peur qu'au fond il la haïsse, elle ne pouvait accorder sa pleine confiance au Garde, bien malgré le fait qu'il l'ai sauvé.

Le manque de confiance en elle cependant lui dictait encore qu'elle n'était rien, elle batailla de nombreuses années pour effacer ses peurs et ses doutes. C'est là qu'elle croisa enfin de près les visages de ses Déesses. Elle les idolâtrait tellement qu'elle voyait en elles la perfection qu'elle cherchait à atteindre. Elles étaient belles, douces, aimantes et bonnes. Elle était subjuguée, il fallait qu'elle soit comme ça.
Elle abandonna bien vite pour le côté élégant et belle, ne pouvant se voir gracieuse, elle chercha plutôt à devenir forte pour compenser. Elle compensait son manque de confiance en elle en idéalisant ses princesses. Elle abandonna aussi le fait d'être douce, elle ne pouvait l'être. Aimante, elle chercha à l'être mais se disait sans cesse qu'elle échouait, elle tenta autre chose alors, comblant encore une fois par la force et la droiture d'esprit. Elle sut qu'elle ne pouvait atteindre cet idéal, alors elle se plongea dans la prière.
Elle pria pour son âme, elle pria pour ne plus être impure et son consacra entièrement à la vie pour être Garde, profitant que l'Alliance ai été nouée pour avoir un apprentissage favorable dans un univers calme.
Mais le jour où tout fut rompu, elle devint obsessionnelle, ils avaient oser s'en prendre à ses déesses, ses modèles, ils n'étaient que démons, félons, ingrats ! Elle se tua encore plus à la tâche à partir de ce moment là, cherchant à devenir plus forte, plus puissante, plus expérimentée. Elle compensait encore son manque de perfection.
Elle qui compensait déjà en voulant devenir garde.
Sa vie était un report constant.
Sa vie l'est encore.
Mais c'est sa façon de survivre, après tout.