Nymphalys !

Nymphalys

« La trahison est une moisissure verte et douce : elle ronge en silence et par l'intérieur. »

• L'apparence est importante •

Vous vous sentez mal à l'aise ? Jugé ? Le sentiment d'avoir fait quelque chose de mal et que cela va forcément vous revenir en pleine face ? C'est dur de savoir ce qui se cache derrière ces deux grandes sphères jaunâtres malicieuses et si lourdes. Surtout quand on sait les milliards de choses démentes qu'il lui passe par la tête, vous vous dite alors qu'est-ce que ces yeux de vipère vous concocteront comme mauvaise surprise. Mais, c'est fou ce qu'ils sont énormes et luisants , elle vous dévorerait presque avec !

Un visage si angélique qui semble cacher une toute autre créature. Les anges n'existent pas après tout ... Dur de voir se sourire communicateur si malsain ornée ce visage d'ange qui cache une âme sombre et exubérante. Nymphalys a un petit démon qui semble ne pas vouloir tenir en place, on se demande souvent d'où elle  puise toute cette énergie qui l'emmène ici et là...  


Tout comme sa mère qui est si chère à son petit cœur qu'elle garde bien enfouit profondément dans son abdomen, elle est dotée de courbes fines, sensuelles et féminines, bien qu'elle ne s'en rende pas compte de sa beauté. Ce n'est pas vraiment ce qui la préoccupe le plus. Elle tient de sa mère ses longues et fines pattes qui malgré tout sont robustes où quelques trous se chamaillent, cela lui va si bien. Et une patte de fer qui vient prendre la place de celle perdue autrefois, car oui, un membre en moins ne fera pas reculer cette imposante changeling. Un phénix renaît toujours de ses cendres et en revient toujours plus fort.

Nymphalys aime attacher cette belle crinière d'or qui est aussi lisse que cette carapace dure et froide qu'est sa peau si résistante, d'un noir charbonneux qui fait ressortir la couleur de ses grands yeux et de sa crinière. Sur son dos, deux petites ailes diaphanes et qui semble si fragile aiment trancher l'air de leurs battements puissants et rapide. Et enfin sur son front trône une longue corne biscornue mais qui la rend élégante.

• Un caractère unique •

Ils m'aiment! ... Un peu! ... Beaucoup !... Passionnément !... A la folie ? Et ? Et la pauvre petite fleur aussi insignifiante qu'elle était se retrouvait écrabouillé  sous son sabot de fer.  Après tout, il y en a des milier alors qu'importe une de moins.  De toute façon Nymphalys ne pouvait rester là , sans rien faire. Il fallait qu'elle bouge, d'ailleurs quelques idées farfelues lui viennent à l'instant à l'esprit. Alors se petit sourire mauvais et ironique qui aime se dessiner sur son visage réapparait.

au secours ! Ou Aaah ! Nous avons encore, c'est quoi ça !  Ces phrases qui remontent souvent jusqu'à ses oreilles. C'est le fruit de belles minutes d'acharnements à tourmenté une pauvre petite âme avec des farces parfois complètement idiote et parfois ingénieuses. Généralement après avoir entendu l'une de ces répliques Nymphalys nous fait par de ses grands éclats de rire. C'était si amusant de les voir dans des situations aussi fantasmagoriques dans lesquelles, elle aimait les mettre. Elle répétera que c'est parce qu'elle les aiment tout simplement, c'est pour cela qu'elle fait cela. C'est ironique. D'ailleurs, c'est ce qui définirait bien Nymphalys en un mot : fantasmagorique !

Inépuisable, curieuse, la princesse immature qui sans cesse ne pense qu'à construire des choses aussi étranges les unes que les autres qui ne mènent le plus souvent qu'à une explosion. Elle est turbulente, très turbulente... Elle en épuise les autres. En plus de cela, doublé d'un mauvais caractère, manipulateur, un vrai démon. Quand elle désire quelque chose vous vous doutez bien qu'elle emploie pas mal de moyens où le cœur n'a pas sa place. Nymphalys n'est pas du genre à abandonner et s'acharne facilement sur ce qui ne lui plaît pas. Elle semble peut-être enfantine, parfois et joueuse, cette petite fouine rappelle souvent qu'elle n'est pas l'ami à son interlocuteur.

 C'est la fille de sa chère et majestueuse reine Chrysalis après tout... Nymphalys voue un culte à sa mère à qui elle sera pour toujours loyale. Chrysalis est un modèle pour la jeune changeling et rien ne saurait la détourner de Chrysalis.

• De la naissance à aujourd'hui •

La brèche
C'était étouffant et il faisait une chaleur écrasante. Surement parce que c'était un tout petit endroit, bien trop petit pour que la jeune changeling  reste encore une minute à l'intérieur de cette chose, une sorte de  sphère gluante où le liquide visqueux semblait remplacer l'oxygène. Ignorante, elle était. Alors s'extirpa de cet endroit étroit, s'étant débattu de toutes ses forces pour avoir brisé la coquille qui prit une couleur beaucoup plus maussade. Elle ignorait tout du monde dans lequel elle venait de débarquer. Et un sentiment de solitude la gagna devant toute cette étendue d'œufs. Mais bien vite ce sentiment fut éjecter par la curiosité tout comme le bout de coquille qui était resté sur son crâne.

Plusieurs changelings qu'elle comprit plus âgé s'avancèrent vers elle. Bien sûr, elle n'y comprenait rien et restait là à observer la scène de ses grands yeux vitreux qui semblaient perdus. Puis ce sentiment d'inconfort disparu quand la plus grande et la plus majestueuse d'entre eux s'avancait vers elle pour la prendre. La petite changeling comprit vite pourquoi les battements de son cœur étaient si grand quand elle était en présence de cette Reine, sa mère, son monde. Alors un sourire énorme s'étira sur le visage de la petite changeling.


Dès lors elle ne quitta plus la reine Chrysalis. Nymphalys comprit vite qu'elle n'était pas comme les autres changelings de la ruche. Née d'un oeuf royal , son destin semblait déjà être tout tracer.  Dès son plus jeune âge, on lui enseigna la loyauté et le respect des règles de la ruche qu'elle suivait à la lettre comme un petit soldat qui était prêt à se sacrifier pour sa chère mère qu'elle refusait de quitter ne serait-ce qu'une journée ou sinon ils avaient le droit à une crise de larmes de crocodile à s'en déchirer les tympans. Nymphalys apprenait aux côtés de la reine, l'admirant, désirant ardemment devenir un jour aussi forte et majestueuse.

Alors les années défilaient et la jeune Nymphalys prenait en beauté, mais aussi en force. La mécanique attirait souvent son intention. Elle réussissait à se faufiler et s'échapper pour se rendre chez les ingénieurs qu'elle se plaisait à regarder, toucher à tout et se cacher au fond de l'atelier pour bidouiller des petites choses inutilisables ou sans intérêt.  Plus le temps passait plus elle s'intéressait à se genre de choses tout en nourrissant un côté de son âme sombre ne cessant de grandir.

Nymphalys , on la connaissait bien, la plupart savaient comment la jeune princesse était et chaque jours l'un des soldats avait le droit à une mauvaise surprise. Ici, il ne devait pas y avoir de secret sinon cette chipie le découvrait forcément et les faisaient chanter rien que pour le plaisir. Cette petite fouine se faufilait partout et elle était inssaisissable. Il y en a , à qui il arrivait des bricoles parfois, mais rien de bien méchant et à chaque fois c'était signer Nymphalys. Ce n'était qu'une enfant on ne pouvait lui en vouloir, n'est ce pas ?  

Le temps était venu qu'elle découvre le monde extérieur, cela la titillait énormément et elle se souvient qu'elle ne pouvait plus tenir en place. À cette époque, Nymphalys ignorait beaucoup de choses du monde extérieur. Elle n'avait connu jusque-là que la ruche. Elle voulait partir à l'aventure et elle avait demandé une armure à l'occasion qu'elle n'aura jamais eue et qu'elle remplaça par ce qu'elle appelait un casque ( qui était en réalité des feuilles et des bouts de bois rassembler et coller ensemble). Elle ne s'attendait à rien. Nymphalys savait qu'elle ne devait pas imaginer que le monde allait dans le sens de la reine Chrysalis , mais qu'il sera un jour au changelings. C'est ce qu'elle souhaitait avant de partir avec d'autres gardes qui prirent la forme de pégases, elle fit de même.


Nymphalys avait à présent quinze années. La princesse aimait vagabonder et malheureusement pour son entourage en grandissant son niveau de bêtises avait augmenter en même temps. ''Bêtises'' ce mot est bien trop petit pour décrire ce qu'elle faisait subir parfois à d'autres, des blagues plus grosses et de très, trèèèès mauvais goût. La princesse ne se souciait pas de ce que pouvait ressentir les autres, tout ce qui importait, c'était qu'elle s'amuse. Elle passait son temps à bricoler toutes sortes de choses inutiles qui servaient à piégés les gardes ou même ses véritables victimes. Nymphalys disait souvent qu'ils n'avaient aucun humour et qu'elle se ferait un plaisir de leur enlever le balai qu'ils avaient dans le derrière. Nymphalys ne comprenait pas pourquoi les gens s'empêchaient de rire alors que ses blagues étaient surement les plus géniales d'Equestria. Ils n'avaient aucuns goûts , c'était surement ça...

Elle se disait souvent que se serait génial un monde rempli de robot à vapeur qui servirait sans rechigner et qui la comprendrait, qui rirait avec elle et qui remplacerait ceux qui étaient inutiles. Mais cela n'était malheureusement qu'une utopie. Et elle ne se rendait pas compte à ce moment-là qu'elle aimait énormément les autres changelings de la ruche. Au fond, elle ne détestait personne à ici, seulement ceux qui en voulaient à sa mère.

D'ailleurs, elle apprit que le calme pouvait cacher un danger meurtrier. C'était un soir, et son insouciance l'avait conduite hors de la ruche. Elle s'était rendue à Bridle Shores Bay suivit de quelques gardes . Qu'allait-elle faire dans ce coin ? C'est ce que se demandait les deux changelings qui l'avaient suivit discrètement. Elle prit la forme d'un terrestre, armée de son marteau géant bien caché sous sa cape noir. En réalité, elle avait découvert un infiltré qui en voulait forcément à sa mère. Elle savait qu'il se rendait souvent dans cet endroit car elle aime espionner ceux qui sont au service de sa tendre mère. C'était vraiment stupide de ça part de partir seule ainsi et d'en faire par à personne, surtout pour faire justice seule. Nymphalys n'a pas supporte les propos qu'il avait tenus. Hélas, elle n'avait pas réalisé que ce n'était qu'une mission suicide.

Ce soir-là, un feu se déclara et la cible de Nymphalys s'était révélée être accompagnée d'un groupe d'assassins, car celui-ci avait tout prévu. Il savait que la princesse l'avait espionné, à vrai dire, il avait été plus fort qu'elle sur ce coup. Cette nuit, elle perdit sa patte-avant gauche en tentant de sauver la vie d'un des deux changelings qui l'avaient suivit pour l'aider. Quelques assassins perirent dans les flammes tandis que le traitre avait été tué par la princesse juste après avoir perdu sa patte. Elle ne devait pas se laisser submerger par la souffrance.  

Les deux gardes la raccompagnèrent tant bien que mal à la ruche. On lui forgea une prothèse qu'elle portait alors fièrement. L'un des deux gardes lui avait demander pourquoi elle n'avait pas parlé et les laisser faire à sa place ? Elle répondit qu'elle pourrait mourir pour sa mère et que les traîtres, elle en faisait une affaire personnelle. Tout ceux qui n'étaient pas loyaux envers la reine Chrysalis ne méritait que la mort. À ses yeux, la reine Chrysalis représentait tout, elle lui avait tout donné , et sa mère donnait tant à son camp. Comment osaient-ils ? Elle répugnait se traître. Et c'est sans hésitation que Nymphalys écrasera de sa patte de fer n'importe quelles enflures et traitre.


Trois ans plus tard, Nymphalys s'était remise très vite de sa blessure et elle avait apprit à dompter cette patte de fer. Munie de ses lunettes protectrices elle  apprend auprès de ses congénèrent la mécanique. A chaque bataille Nymphalys s'était promis de toujours en revenir. Toujours plus forte, tant qu'elle sera vivante, elle ne laissera ni sa mère , (ni l'humour) mourrir.