Sujet: Derpy Hooves - The Meaning of Derp (terminé) Ven 1 Mai - 11:16
▲ The Meaning of Derp▲
► NOM : Derpy Hooves ► SURNOM : La grise, la mougie (gris), etc... ► AGE : 24 ans ► SEXE : MÂLE, non ! Femelle ? Je pense que c'est ça. ► RACE : Pégase ► TALENT : La maladresse, la gaucherie, l'étourderie, la naïveté... ► METIER : Factrice au service des postes. ► CLASSE : Moine ► CLASSE² : Barde , car Derpy aime regarder les Bardes à papa ► ARMES : Pas d'arme, mais son corps et sa naïveté serait bien capable de tout casser. ► CAMP : Solar Empire ► ALIGNEMENT : Chaotique, Bon.
Derpy, comment ne pas la reconnaître la jeune pégase à la robe grise et à la crinière blonde. De consistance normale pour une jeune adulte, sa taille demeure normale même si l’abus de muffins lui a donné quelques formes mais bien répartis sur la surface du corps. Je ne vous dirais pas où, elles sont presque invisibles et révéler leurs emplacements risquerait la vexé. Sa crinière couleur souffre n’a jamais vraiment été bien coiffée, elle est la plupart du temps répartie en mèches de taille aléatoire qu’elle se contente de brosser grossièrement laissant la plupart des nœuds, mais bon c’est son style. Sa queue a opté pour la même organisation capillaire et se laisse volontiers tomber jusqu’au sol où elle fait parfois office de plumeau ambulant. Notez que Derpy est parfois sujette à des expériences capillaires aux résultats plus qu’incertains. La Cutie Mark de la pégase se présente sous la forme de sept bulles au taille variable ; celle-ci sont la preuve visuelle de sa maladresse car même si cela peut paraître difficile à cerner, l’une ses premières grosses bourdes a pour origine de la lessive, mais ça c’est une autre histoire.
Comment parler de Derpy sans évoquer son strabisme. Il est vrai que celui peut se montrer déconcertant car il ne marque pas précisément la direction dans laquelle notre petite pégase regarde. Ce petit détail rajoute une touche de loufoquerie au personnage car quelques soit son humeur, il la suivra toujours. Certain se demande comment elle a pu attraper un tel dérèglement oculaire, certains disent qu’elle a louché durant un courant d’air, d’autres pensent que c’est l’œuvre d’un malin démon qui, dans le corps de Derpy, attend une occasion propice pour sortir de cette carcasse possédée pour étancher sa soif de terreur, de larmes et de chaos sanglant ; les pires sont ceux qui affirment que ce strabisme serait une erreur d’animation dans un dessin animé dans une dimension parallèle. Pendant que j’enterre ces médisants je vais vous raconter la véritable raison de cette charmante particularité : Lors de sa naissance, la petite Derpy n’ouvrit que tardivement ses petites paupières de poupon, et c’est dans le berceau une semaine après avoir quitté la maternité qu’elle les ouvrit pour la première fois. D’abord stupéfaits puis réexaminant le regard de leur fille, ses parents l’aimèrent comme il se doit et eurent autant de bonheur à l’élever que tout autre parent ayant un enfant dépourvu de strabisme.
En temps normal, Derpy se ballade sans aucun autre encombrement que sa personne, mais il arrive qu’elle s’équipe pour baguenauder à l’extérieur, pas grand-chose mais juste de quoi assurer ses arrières. Cet équipement consiste juste à sa sacoche en bandoulière dans laquelle elle range un encas pour la route. Sa tenue de factrice est celle porté par bon nombre d’employés des Postes equestriennes. Une chemise bleue de minuit avec brodée sur chaque manche, une enveloppe. Le courrier est contenu dans un sacoche en bandoulière en cuir brun et à l’imperméabilité sans faille. La tenue est complétée par une casquette dont la toile est en coton huilé permettant de maintenir la forme ainsi que la résistance à l’eau du couvre-chef. Le cercle souple et rigide permet le maintien de la casquette sur le crâne en cas de vent fort, la lanière des lunettes de protection renforce ce maintien et évite que le couvre-chef s’envole. Le blason des Postes surplombe la visière indiquant de suite la profession du porteur et permet ainsi d’éviter quelques différents.
Comme tout pégase, Derpy à des ailes. Comme tout propriétaire de ces excroissances plumeuses, Derpy s’en sert pour voler. En vol, ses fausses manœuvres se découvrent sous la forme d’une assiette malhabile et d’une correction de trajectoire défectueuse. L’altitude permet de remédier à ces imprévue en laissant le temps à l’aviatrice de redresser et de pousser le palier afin de sortir d’une vrille de décrochage ; mais en rase mottes, prenez garde à votre tête. Aussi étonnant que cela puisse le paraître, la jeune pégase ne perd que rarement le cap ; si l’expression « Avoir un compas dans l’œil. » s’applique aux maçons, ce n’est pas un mais deux compas de navigation que notre maladroite possède. Peut-être dû à son strabisme, qui sait ?
C A R A C T E R E
Derpy est une jeune pégase dans ses folles années, on y associerait pour certain : le Charleston, le Pacifisme et l’insouciance d’après-guerre suivis d’une crise sans précédent. Pour notre candide, gardez seulement le Charleston et l’insouciance, car oui ! Derpy vit au jour le jour sans, chaque heure comme si elle était unique et chaque minute comme si c’était un rêve éveillé. La petite simplette n’avait pas grande conscience du temps qui défilait sous ses sabot ; elle commençait une tâche, puis lorsque cela l’ennuyait, elle vaquait à de nouvelles occupations plus ou moins intéressantes, et étranges… Je préfère vous laisser la surprise. Néanmoins, elle prenait à cœur la tâche que l’on lui confiait, et si cela peut vous sembler paradoxal, tant qu’elle prenait du plaisir à la besogne et de la joie à l’ouvrage, elle aurait pu vous déplacer des montagnes. Enfin, dans la limite de ses capacités ; d’ailleurs, parlons-en.
Derpy possède de nombreux atout tel que la lecture, son strabisme n’est une gêne pour la lecture comme une feuille morte est dangereuse pour un pneu. Cette particularité oculaire ne l’a jamais empêché que ce soit de lire ou bien de décrire son environnement, elle était plutôt forte dans ce domaine. Mais la vision et l’analyse précise sont deux concepts étroitement liés, mais dont un manquait à la jeune pégase, je vous laisse devinez le quel est-ce… Mais je précise que si il lui manque un sens analytique fin, je n’ai pas pour autant signaler sont manque total d’analyse. Seulement, elle ne comprend pas toujours le sens exact des mots et des situations. Par exemple : un écriteau « ENTRÉE INTERDITE », tout dépend de quel côté du panneau vous êtes. Impossible d’entrer mais possible de sortir, la solution est de sortir mais dans le sens inverse autrement dit, entrer à reculons. Vous saisissez ? Autre situation : Par Celestia ! Un pyromane a foutu le feu à cette à cette cabane à ordures avec pour message tagué à la bombe au sol « Sans Foie Ni Soif ! » Bon sang, encore un coup des alcooliques anonymes et… Non Derpy, bougre d’andouille ! Ce n’est pas le moment pour les chamallows !... Voyez l’énergumène.
Un autre de ses atouts pour le moins intéressant, c’est son honnêteté et sa gentillesse. Enfin, à nuancé car même ces deux critères peuvent paraître comme des qualités, sachez qu’ils ont pour source la grande naïveté de notre petite candide. Faites le lien avec ce qui est écrit un peu plus haut et vous aurez le pourquoi du comment de ses réactions pouvant paraître assez étranges et incongrues. Présenter Derpy face à un inconnu que ce soit un citoyen lambda ou bien serial killer, attendez-vous à ce qu’elle engage maladroitement la conversation ; il suffit que cette personne éveil sa curiosité. Quelle douce vision du monde qu’a Derpy, où tout le monde est beau et tout le monde est gentil. Même sa capacité au combat s’en trouve affecté car elle éprouve de l’empathie et même de la sympathie envers ses adversaires quelque soit leur appartenance politique ou de classe. Mais prenez garde tout de même car comme je l’ai évoqué plus tôt, Derpy peut mettre du cœur à l’ouvrage et si par malheur ou par le plus grand des hasards vous réussissez à la mettre en rogne, elle peut se montrer hargneuse et rancunière et ne vous laissera aucun répit. C’est pour quoi je donne une liste non exhaustive de certaines actions à éviter en sa présence : Voler son muffin, Voler du courrier, Défoncer les boîtes aux lettres à coup de batte de base-ball… En ce qui concerne l’honnêteté, Derpy répond en toute franchise aux questions qui lui sont posées. D’ailleurs, ne vous offusquez pas si elle vous avoue que vous êtes mal coiffé ce matin, eh bien c’est que vous l’êtes vraiment… Ou alors, c’est que votre crinière n’est pas à son goût. Cette honnêteté est aussi un handicape car la pégase ment très mal. Elle accusera plutôt un réverbère d’être à l’origine du croche patte dont vous êtes la victime, qu’un poney ayant la figure du parfait petit malotru prêt à vous faire un coup pareil.
Passons désormais à un point important de notre petite Derpy : sa maladresse et sa bêtise quasi génétique. Elle se manifeste partout, que se soit dans ses relations, son travail de factrice, sa vie de tous les jours ; certaine mauvaises langues qu’il faudrait couper lui attribueraient même quatre sabots gauches. Marchands de vaisselle ou de tout autres bibelots fragiles, fermez vos échoppe à l’approche de Derpy ; si votre assurance vous voulez arnaquer, dérouler un tapis devant la porte d’entrée. Sa maladresse gestuelle est assez développée, devant un souffrant, elle appuiera là où ça fait mal ; un sens propre du terme. Mais nuançons tout de même mes propos, Derpy n’est pas une version équine de Jar Jar Binks et elle reste capable de mener quelque chose à terme.
Pour résumer le profil caractériel de notre jeune pégase, c’est une simplette amicale victime de papillonnage et d’un manque flagrant de concentration mêlé à une étourderie très développé ainsi qu’à l’absence d’un esprit analytique juste. Mais ne la traitez pas comme un rebut de la société, c’est elle qui distribue votre courrier…
H I S T O I R E
Je ne parlerai pas de Derpy mais plutôt du narrateur afin de rassurer vous membres du forum et du staff. Le narrateur comme indiqué dans le prologue est un personnage à part entière, il voit les actions, connait les pensées des PNJ, et donne ouvertement son avis sur la situation. Lorsqu'il parle, il s'adresse directement à Derpy, je tiens à préciser qu'en aucun cas il interviendra directement dans un Rp, ses paroles sont entendu par Derpy et parfois elle lui répondra. Jamais il ne pourra influencer une action ou réaction de la pégase. Par contre, ils peuvent avoir le même avis, mais cela risque d'être très rare.
Pour résumé, le narrateur est un peu la petite voix de Derpy, mais étant totalement indépendant du caractère psychologique de celle-ci
▲ Derrière l'écran ▲
J O U E U R
Bonjour ! Vous me connaissez déjà, mon double compte est Karl Tirecorde, j'ai 19 ans. Je trouve que c'est un forum qui Manque cruellement de muffins, et puis il faudrait installer une tireuse dans le Ponebox ainsi qu'une cuisine tout équipée dans les coulisse. ! Le code du règlement est Charcuterie! non. Heuu Saucisson ! Ah non. C'est quoi déjà le code... Ah oui TACOS !! C'est pas ça non plus ? J'ai plus qu'à aller me faire cuir un Jambon, c'est ça ?.
Invité
Sujet: Re: Derpy Hooves - The Meaning of Derp (terminé) Ven 1 Mai - 11:16
_ Il était exactement 14h56 sur la petite horloge accrochée au mur du bureau de Madame Glaviot, secrétaire du département de recrutement de l’Office Européen de Narration, l’O.E.N. Depuis 10 heures ce matin, elle faisait passer un à un les candidats pour ce poste de narrateur crée à la hâte suite à la demande d’un inconnu bateau dont il existait d’innombrables interprétations et contrefaçons sur Internet. La pauvre femme enchainait café sur café pour tenir, l’horrible Nespresso en poudre de la cafetière coulait dans ses veines libérant caféine et autres substances chimiques d’origine plus ou moins contrôlée et aux effets sur l’organisme variant selon la quantité ingérée. Derrière ses grosses lunettes noires, elle dévisageait chaque nouvelle personne posant leur séant sur le siège en faux cuir disposé devant son bureau. Sur l’écran de son ordinateur, les CV défilaient et se ressemblaient, toujours le même profil type : Homme, la voix peu importe tant qu’il savait se servir d’un micro et d’une console. Madame Glaviot de son prénom Rachel, nourrissait en elle un espoir ; cette vieille fille n’avait encore jamais connu l’amour, elle avait pourtant tout essayé : Annonces dans les journaux, sites de rencontre, speed-dating, ou encore Chatroulette. Mais son fantasme restait celui de rencontrer l’âme sœur dans son bureau, que celui-ci entre pour un entretien mais qu’il se passe comme selon ses désirs les plus profonds. Personne n’avait encore creusé jusque-là et personne ne souhaitait découvrir ce qu’il y était enfouis.
Rachel fronçât les sourcils, le type assit en face de son bureau n’était pas l’élu de son cœur, ni celui pour l’offre d’emploi. Elle retira ses lunettes d’un bref mouvement de bras et se levant de son siège, elle pointa du doigt la porte de son bureau terminant ainsi le court l’entretien par une de ses phrases fétiches prononcées d’un ton nonchalant.
« Désolé Monsieur, votre profil ne correspond pas à celui demandé. Je vous prie de sortir de mon bureau. »
L’homme surpris et désemparé serra un peu plus son bob, il tenta de plaider sa cause d’une voix plaintive.
« Sortez de mon bureau, je ne le répéterai pas. » Répondit promptement Rachel.
« Mais enfin… »Tenta désespéramment l’homme.
« LE 12, TU SORS ! »Hurla la secrétaire, elle avait pris la mauvaise habitude avec le temps d’appeler les candidats par leur numéro de passage et non par leur nom.
Le hipster cachant ses yeux larmoyant, sortit du bureau sans même adresser un « Au revoir » à la mégère. Il prit le chemin conduisant à l’ascenseur et éclata en sanglot à l’intérieur, ignorant la caméra de surveillance fixée dans un coin de la boîte métallique. Deux individus du personnel responsable de la sécurité du bâtiment étaient en ce moment même atteints d’un furieux fou rire.
L’effet était de taille, déjà dans la salle d’attente les autres candidats redoutaient d’entrer dans le bureau de la furie. Celle-ci d’ailleurs, ralluma une énième fois la cafetière et remplit le filtre de l’immonde poudre industrielle avant de se faire couler un autre café. Elle s’assit à son bureau et cliqua sur le CV du candidat numéro 13, le document s’ouvrit et présenta à l’impitoyable impie sa prochaine victime : Sigismond Pellatarte. Elle lut en diagonale la petite page Word et soupirant d’ennui, se leva et traîna des pieds jusqu’à la porte, l’ouvrit et réclama d’une voix éraillée.
« Le numéro 13, c’est à vous. »
Observant les pauvre erres assis dans les inconfortables fauteuils, elle vit se dresser un homme ; un homme qui réveilla se flamme des désirs, la flamme qui animait chacun de ses fantasmes. Le voici, l’homme de sa vie. Rachel jubilait intérieurement et eut du mal à conserver son visage froid et austère, elle invita l’élu de son cœur à pénétrer son domaine et lui présenta un siège pour son divin séant. Elle ferma ensuite la porte, coupant toutes communications visuelles avec le couloir. La carne défit sa mauvaise bouille et se colla un sourire radieux ; d’un ton amical, elle proposa à son invité un gobelet de café, l’intéressé répondit oui d’un signe de tête. Rachel posa devant l’individu une dose de l’horrible breuvage et s’assit en gloussant devant son ordinateur, relisant le CV à l’écran et reluquant discrètement l’homme. Elle prit une nouvelle gorgée de café et engagea la conversation, l’humeur radieuse et le ton amical.
« J’ai lu que vous n’aviez aucune expérience dans le domaine de la voxographie pourtant, vous avez travaillé quelque temps dans un studio situé au Mans. »L’homme peu influencé par les charmes de son interlocutrice répondit de manière neutre.
« En effet, j’étais l’assistant de l’ingénieur du son. Ayant travaillé avec pas mal d’acteurs et de doubleurs, je pris des cours de théâtre afin de man lancer à mon tour dans ce domaine. »
« Je vois, je vois… »Répondit la secrétaire, triturant machinalement son collier de fausse perle.« Vous ne trouvez pas qu’il fait un peu chaud ? » Demanda la femme dont les pommettes viraient au cramoisi.
« Vous avez raison Mademoiselle, l’atmosphère est siiii… » Répondit sensuellement Sigismond.
« Et personne ne peut nous voir, ni nous entendre… »Susurra la secrétaire atteinte d’euphorie et trépignant d’impatience sur sa chaise de bureau.
« Calmez vos ardeurs ma chère, nous ne sommes pas seuls. Gégé est parmi nous. »Chuchota-t-il à l’oreille de Rachel.
« Rhoouiiiiii, il peut venir votre ami. » Dit la secrétaire tout émoustillée.
« Mais il est déjà devant vous. »Répondit l’homme, pointant le gobelet de café.« Voici HacheBé, Gégé HacheBé. » Présentant le récipient en plastique tel un célèbre espion anglais.
Rachel s’évanouit sans même avoir eu le temps de comprendre que Sigismond l’avait drogué, l’homme en question se leva et verrouilla la porte. Puis il saisit la pauvre Rachel inconsciente et ouvrit la fenêtre donnant sur la Seine et passa le corps dans le vide, la pauvre femme plongea dans l’eau trouble du fleuve parisien et coula à pic. Rachel n’était pas si mauvaise au fond, son humeur massacrante l’était autant que sa beauté naturelle, elle n’avait juste eu pas de chance. Son cadavre nourrira les quelques poissons survivant et fera la joie des plongeurs de la Police Judiciaire et de leurs médecins légistes.
Sigismond renifla, il repensa aux différentes parties de son ingénieux plan auquel, il avait consacré de nombreuses heures. Il referma la fenêtre et sortit de son sac une étrange masse, l’outil d’aspect sombre dégageait une aura maléfique, le manche semblait être un éclair figé dans de l’obsidienne. L’homme avança au milieu de la pièce et se mit à palper l’air à la manière d’un mime ; comme s’il cherchait à déceler une paroi invisible, une vitre sans teint. De face, on aurait dit qu’il répétait un tour de magie, sa concentration était visible tant les veines de son visage étaient gonflées et les gouttes sueur étaient grosses. Il saisit la masse et prenant solidement appuie sur ses deux jambes, Sigismond balança l’outil en arrière et l’abattit violemment devant brisant l’ai…UNE VITRE ??!!! EH MAIS QUE FAITES VOUS ICI, VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT DE …
/PAN !/
J’ai tous les droits désormais car moi, Sigismond Pellatarte prend le contrôle de cette histoire et de ce personnage. Ton cadavre poussiéreux de narrateur de pacotille n’importunera plus jamais les lecteurs. Bon alors, se débarrasser de la vieille peau : FAIT ! Tuer le narrateur de cette histoire : FAIT ! Prendre sa place : FAIT. Il n’a plus qu’à faire disparaître le corps en le foutant heeeuuuuuuu. Tient ! Dans le placard, voilà. Et de réparer le quatrième mur, pour cela se référer au manuel des pouvoirs du narrateur. Alors, non, non, pas ça, bon allons voir dans le lexique. Mais ! Qu’est-ce que ce lexique à la con ! Il indique la même page pour tous les mots ! Je ne comprends pas, c’est pourtant la dernière édition. Pffff allons voir tout de même, page 25 alors……… Ah ! La voilà. Alors : « Pour toutes entreprises ou une quelconque action, vous n’avez qu’à formuler la demande par la pensée. » C’est ridicule ! Si je veux réparer cette foutue vitre je ne…/SCHPOP !/… Heeeuuuuu ok… Je n’ai rien dit, ça fonctionne. Et ça marche pour autre chose ? Du genre heuuuuuu tient ! Un fauteuil moelleux.
/SCHPOP !/
Oh excellent ! Une petite table avec un napperon et une lampe posée dessus.
/SCHPOP !/
Hahaaa, Une cheminée avec un feu allumée ainsi qu’un joli tapis.
/SCHPOP !/
Hahahaaa et tient ! Je veux être dans une pièce aux murs recouvert de chêne verni et au sol, un magnifique parquet ciré. Puis tout autour, une grande bibliothèque remplie d’ouvrages au sujets divers et variés.
/SCHPOP !/
Une pipe avec du bon tabac !
/SCHPOP !/
Une théière pleine avec une boîte de biscuits à côté !
/SCHPOP !/
UN GLOBE TERRESTRE DE CORONELLI !
/SCHPOP !/
UN IMMENSE PORTRAIT DE MOI ACCROCHÉ AU MUR !
/SCHPOP !/
DE JOLIS FILLES NUES !!!
/……/
Ben, et alors ?
/……/
Bon, j’aurais au moins essayé. Réparer le quatrième mur : FAIT ! La prochaine étape est : Allumer le programme. Alors je fais apparaitre la console… voilà ;
_ Créer un nouveau personnage ?
Oui.
_ Quel poste voudriez-vous occuper ?
Celui du narrateur.
_ Dans quel univers voudriez-vous le faire évoluer ?
Pfff, je ne n’ai aucune, aléatoire tient !
_ Papier cadeau ?
…….Roh allez, Oui.
_ Confirmez-vous les paramètres de création ? Attention cette action sera irréversible.
Hop ! Je confirme le tout.
_ Initialisation du personnage – recherche d’un algorithme correspondant…cette procédure peut prendre quelques minutes, veuillez patientez…
_ …cette procédure peut prendre quelques minutes, veuillez patientez…
Humhum…
_ …cette procédure peut prendre quelques minutes, veuillez patientez…
Bon alors ?
_ …cette procédure peut prendre quelques minutes, veuillez patientez…
Le programme n’a tout de même pas planté ?
_ Création du personnage terminé. Nom du personnage : Derpy Hooves
Quel nom étrange…
_ Environnement d’interaction : Equestria. Initialisation de la transformation physique dans 3...2…
Une transformation physique ? Comment...mais huuuUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
/SCHPOP !/
HUMPF !!… Hein ! Que QUOI ?!! POURQUOI JE SUIS EN PONEY BORDEL !!!....
L’automne arrivait avec la bise froide soufflant dans les branches aux couleurs de feu grignotant petit à petit l’atmosphère verdoyante de ce bel été passé. Les oiseaux migrateurs s’afféraient à préparer leur imminent départ vers des contrés plus chaudes pour y passer l’hiver. Dans cet environnement au parfum de marrons chauds, Ponyville, jolie bourgade du royaume de la belle Célestia, préparait la rentrée des classes de cette nouvelle année scolaire. Madame Doryphore aérait la classe restait fermée durant tout l’été, elle époussetait les pupitres des élèves, lavait une dernière fois le grand tableau noir à l’aide d’une éponge humide. Elle distribuait amoureusement à chaque futur élève un livre de cours comportant le programme de l’année. Ces mêmes gestes, Madame Doryphore les répétait à chaque début d’automne depuis presque trente ans. Elle avait vu passé bon nombre d’élèves, de premiers de la classe, de cancres et de rêveurs. Tous elle les avait aimé ; elle jouait à leurs jeux dans la cour de récréation, laissait les petits malotrus déposer un poisson d’avril dans son dos même si elle les avait remarqué, emmenait sa classe gambader dans la nature à la venue des beaux jours. De beaucoup d’institutrices, Madame Doryphore était sûrement la plus appréciée, c’est pour cela que l’on lui avait confié la classe de maternelle. Les jeunes bambins prenaient avec elle goût à l’école et ne finissaient pas en élément perturbateur ; et même si cela arrivait, l’institutrice mettait du cœur à corriger cet écart et ne laissait pas tomber l’enfant.
L’horloge murale indiquait bientôt huit heures de matin, la maîtresse sortit sous le porche de l’école et attrapa la corde fixée à un crochet et tira de longs coups amples faisant chanter la cloche.
Derpy n’était pas très loin, la petite pouliche admirait une libellule se poser délicatement une feuille de nénuphar, l’insecte arrimant ses pattes dotés de griffes à la surface végétal de cette plante d’eau, replia ses ailes et se mit à boire le précieux liquide nécessaire à la vie de nombreux être de ce monde.
_Mais dis-moi, ne serait-ce pas l’heure pour, comment dire… Vaquer à d’autres occupation, tu es attendu tu sais.
« MOI AUSSI JE VEUX ÊTRE UNE LIBELLULE !!! » s’écria soudainement la gamine.
La pouliche bondit de la rive en direction du pauvre nénuphar qui, sous le poids de quatre sabots plia la tête sous l’eau emportant avec lui le pauvre insecte qui n’avait rien demandé. Derpy, franchement… La petite regardait médusée l’eau trouble de la gouille dans laquelle elle venait de se jeter. La voilà maintenant trempée quand soudain, la cloche de l'école retentit au loin. Happée par le retard, Derpy sortit en trombe de la flotte courant de toutes ses forces et battant des ailes même si cela ne servait à rien. Elle arriva essoufflée sous le porche de la petite école de Ponyville et suivit le reste du groupe entrant alors dans la salle de classe.
S’assaillant à un pupitre du fond de la pièce, Derpy ouvrit le livre posé devant son museau. Elle se mit à le feuilleter, ne comprenant même pas le sens des mots, seules les images l’intéressaient ; et pendant que Madame Doryphore retenait l’attention du reste de la classe, la petite Hooves se dispersait tranquillement entre signes mathématiques et règles de grammaire incompréhensible en passant par un certain Ornicar qui se serait perdu entre les pages, mais où est donc-t-il passé ?... Le bruit de la craie sortit la pouliche de son voyage dans le manuel scolaire, tournant vivement son regard vers le tableau elle vit alors la maîtresse écrire d’étranges symboles au tableau. C’est avec adresse et dextérité que tout l’alphabet fut inscrit sous sa forme cursive, majuscules épaulant minuscules. Les yeux de la pouliche brillèrent et s’emparant de son crayon, elle se mit à les reproduire maladroitement sur son petit cahier vierge de tout gribouillis et pâtés. Madame Doryphore passa dans les rangs afin de distribuer à chacun une petite fiche dédiée à cet exercice ; devant le pupitre de notre Derpy, elle fut surprit par l’enthousiasme de la jeune pouliche à observer et à reprendre chaque lettre, chaque boucle avec soin. L’institutrice resta quelques secondes à observer le curieux manège de papier et de graphite avant de finalement poser la fiche sur le pupitre et de retourner au tableau en souriant.
À la fin de la journée, Madame Doryphore prit à part la jeune pouliche lui faisant part de son ressentie. Elle avait trouvé dans le regard strabique de la mougie un soupçon de d’intérêt pour les lettres et laissant son esprit s’emballer sous le joug de suppositions à propos le futur talent de Derpy. Serait-ce l’écriture ? Ou bien la calligraphie ? Derpy se contentait de sourire. Au final, on pourra peut-être faire quelque chose de toi…
La pouliche gris perle sortit de l’école et rejoignit en galopant la gouille laissée de ce matin. Elle s’accroupit, le museau dans les roseaux, ses yeux guettant la moindre libellule.
_Cette idée ne t’est toujours pas sortit de la caboche. Tu es trop lourde pour un nénuphar. Regardes la libellule, elle est fine et légère et… elle vient de faire bouffer par une grenouille…
Derpy regarda attentivement le batracien mastiquer l’insecte, lui aussi avait son séant posé sur cette plante d’eau.
« MOI AUSSI JE VEUX ÊTRE UNE GRENOUILLE !!! »s’écria soudainement la gamine.
Bondissant sur le pauvre batracien, celui-ci plongea pour esquiver le boulet vivant lui arrivant droit sur la figure. Le corps de la petite provoqua la destruction du végétal ainsi qu’un raz-de-marée pour les araignées d’eau. La grenouille émergea légèrement pour lancer un regard plein de reproches à la gamine avant de replonger vers un endroit plus calme et sans trouble-repas. Derpy ressortit de l’eau et s’ébroua sur le bord avant de retourner sur le chemin.
Le soleil était dans sa phase de déclin, s’arrêtant sous un saule pleureur, Derpy sortit de son cartable un petit sac en papier contenant devinez quoi ?... Non, pas un taco ! J’aimerai que le clown du fond cesse de me déranger pendant que je raconte l’histoire. Derpy sortit du sachet un MUFFIN. C’est pas compliqué, suffit d’apprendre sa leçon.
Malheureusement pour elle, le gâteau avait pris l'humidité et s’était désagrégé durant la journée. La petite porta tout de même un morceau à sa bouche, qu’elle recracha aussitôt à cause de l’horrible goût de vase dont le muffin s’était imbibé. Elle lâcha son goûter qui s’écrasa lamentablement au sol avant qu’une colonne de fourmis en vadrouille de ce côté bifurqua en direction de cette montagne de nourriture. Le monstre gris perle à la crinière souffre ne semblait pas effrayer les vaillante soldates en route vers leur objectif. Chacune de ces fourmis prit sur son dos une miette du muffin avant de faire demi-tour vers leur fourmilière. Derpy observait l’étrange manège du haut de ses quatre pattes. La colonne d’insecte semblait s’enfoncer dans les prairies environnantes, « Où c’est qu’elles s’en vont ? » Pensa naïvement la gamine.
Derpy ramassa le muffin écrasé dans le sachet et suivant le convoi, elle joua la fourmi ouvrière ramenant des vivres pour sa colonie et prenant soin de ne pas écraser ses compatriotes durant le trajet. Elle traversa ainsi le champ de patate du Père Mildiou et une autre prairie dont les andains venaient d’être faits. Mais la carrière de fourmi prolétaire de la petite fut soudainement stoppée par le clocher sonnant six heures du soir. Elle ne s’était pas rendu compte que la luminosité ambiante avait régressé à l’approche de la nuit et qu’il était temps de rentrer chez elle. Laissant ses amis à six pattes, Derpy galopa jusqu’à sa maison où sa mère voyant l’heure tourner, se faisait du mouron pour sa petite pouliche bien aimée.
The Meaning of Derp – Part Two : The Miracle of Derp
Derpy s’était levée tard ce matin, mais ce n’était pas un jour à faire la grasse matinée. Elle courait dans toute la maison à la recherche des parties de son travail de fin d’année. Dans sa chambre, elle saisit la pancarte en bois ainsi ses fiches qu’elle avait préparé pour le jour J. Elle débaroula dans l’escalier manquant de louper une marche et sortit en trombe de la maison, la jeune pégase âgée d’une dizaine d’années fila vers une petite carriole dans laquelle elle jeta son matériel. Elle résuma en vitesse le contenu de l’engin : pierre, corde, potence, socle, et la pancarte. « Tout est là » pensa Derpy encore essoufflé par ce sport de l’aurore, mais quelle heure était-il ? La pouliche fonça dans la cuisine pour lorgner sur les aiguilles de l’horloge murale et OH NOMDIDZU huit heures moins cinq ! La gamine n’avait que cinq petites minutes pour foncer en direction de l’école, carriole tractée. Elle attrapa d’un geste son petit déjeuné qu’elle enfourna dans sa bouche et quitta la maison en claquant la porte. Derpy passa le collier sur ses épaules et attela les deux brancards avant de s’élancer à comme un calus sur le chemin de terre lassant derrière elle un nuage de poussière.
Derpy traversa tout le quartier à vive allure, coupant la route à de nombreux badauds. Sa crinière volait au vent et ses sabots marquaient la terre sèche de leurs empreintes en arc-de-cercle, la folle courait, galopait, et le contenu de sa carriole valdinguait de droite à gauche, ricochant contre les bords en bois dans un barouf abominable. La pouliche passa devant la gouille aux libellule où à la suite de nombreuses expériences toujours soldées par un échec, elle comprit que jamais elle ne pourrait imiter les libellules et les grenouille en flottant à la surface de l’eau, assise sur un nénuphar. La pouliche arriva finalement au lieu-dit trempée de sueur et crachant ses poumons, elle gara sa carriole le long du bâtiment et attrapa la lanière de son sac avant de pénétrer en trombe dans le couloir. Elle arriva à temps et s’assit à son pupitre, Madame Dotchkalitate fit l’appelle et put enfin débuter l’évaluation des travaux de fin d’année. Un à un les élèves sortirent dans la cour afin de monter chacun le projet, Derpy déchargea tout son matériel et commença l’assemblage final.
Durant toute la matinée, pouliches et poulains s’activaient à leurs bricolages, on tapait, on plantait avec un tournevis, on vissait avec un marteau, cherchez l’erreur ; on s’activait de toute part pour que enfin, après la pause de midi, chacun puissent présenter à l’institutrice et au reste de la classe le fruit de leurs recherches et de leur travail. L’heure du déjeuner sonna et un repas partagé s’offrit à la petite classe, chacun apportant un plat ou un dessert préparé par ses soins à la maison. Derpy goûta à tout, la petite morfale à l’appétit d’ogre et à l’estomac en titane ne fut nullement indisposée par le mélange de sodas et d’autres denrées sucrées-salées et optant par moment pour des alliances gustatives douteuses. D’autres petits malins ayant opté pour le même repas eurent la joie de devoir s’écarter du reste du groupe afin lâcher dans les fourrés, les mélanges douteux que leurs organismes refusait de digérer.
Le repas passé, la présentation des travaux pouvait commencer. Tout d’abord, ce fut le petit Medhi Eval qui présenta son four solaire. L’objet cubique recouvert d’une couche de métal réfléchissante, retenait le rayonnements de l’astre céleste et l'envoyait sur la pâte à gâteau placée dans l’habitacle, la chaleur nécessaire à la cuisson.« Pour goûter… »Annonça le poulain fier de lui.« Nous aurons un délicieux marbré au chocolat. ». Il fut très applaudi et l’institutrice prit quelques notes dans son calepin. Ce fut alors au tour de la petite Cassis Teuracte. Elle avait réussi à élever une petite colonie de poissons rouges dans un aquarium aménagé par ses soins. Elle présenta un à un les membres de la petite famille ainsi que le compte rendu du projet pendant que le reste de la classe s’extasiait devant les nages féeriques de la famille aquatique.
Les autres travaux furent tous aussi intéressants les uns que les autres et les élèves plus les enseignants eurent droit à la présentation d’une lessiveuse au tambour manuel, d’un maquette fonctionnelle du télégraphe de Caffe, d’un petit jardin de primeur et d’un atelier de création en argile. Ce travail de fin d’année était un moyen mis en place par l’école pour que les élèves découvrent ainsi leur talent, cela fonctionnait sur certains, moins pour d’autres. Mais l’objectif en plus d’être pédagogique était centré sur le développement naturel du jeune et lui permettre ainsi de grandir à travers un projet dont il était responsable. Mais je vous entends déjà râler « Qu’est-ce qu’a fait Derpy ? On veut voir son travail ! » Patience mes agneaux, patience. J’allais y venir.
Le groupe se rassembla autour du projet de notre petite pégase grise, se demandant « qu’est-ce que c’est que ce machin ? ». Sur un socle plat en bois était fixé à la verticale une potence, et à cette potence on avait suspendu une pierre à l’aide d’un filet et une corde fine. L’ensemble était peint couleur bordeaux et une pancarte en bois contenant divers renseignements avait été placée devant la structure.
« C’est une pierre météo ! »Annonça fièrement Derpy« Je vais vous expliquer, c’est très simple. »
Le reste du groupe intrigué par cette étrangeté ouvrit d’autant plus ses oreilles afin de comprendre son utilité. La pouliche entama l’explication du mode d’emploi de son ouvrage.
« Pour savoir quel temps il fait, il suffit de regarder la pierre. Si la pierre est sèche, c’est qu’il fait nuageux. Si il y a une ombre en dessous, c’est qu’il fait soleil. Si la pierre est mouillée, c’est qu’il pleut. Si elle a un chapeau blanc, c’est qu’il neige. Si on ne peut la voir, c’est parce qu’il y a du brouillard. Si elle balance, c’est qu’il vente beaucoup. Si elle gigote, c’est qu’il y a un tremblement de terre. Et si elle a disparu, c’est qu’il y a une tornade. »Conclut la petite candide ravie de sa présentation.
L’attroupement restait perplexe, certain souriait, d’autres se moquaient. Mais enfin bande pignoufs, respectez au moins ce qu’elle a fait ! Bon ça n’a pas grande utilité mais c’est joli ! Avouez-le au moins !
C’est alors que qu’avec l’agitation, la structure mal consolidée et branlante se mit à vaciller et dans un craquement aussi bref qu’imprévisible, le bras de la potence sous la contrainte de la pierre, se brisa. Chutant de toute leur hauteur, l’étrange couple tomba contre la tranche supérieur de de la pancarte d’instruction qui par réaction mécanique du type levier, projeta la cale en l’air. Le projectile prenant une trajectoire balistique, ne rencontra aucune caboche sur sa route et prenant une courbe négative, il termina sa course en éventrant le four solaire. L’arrivé massif d’air à l’intérieur du foyer brûlant, embrasa soudainement la pâte à gâteau. Très vite, l’institutrice s’élança vers le four enflammé afin de l’éteindre; avec pourtant de bonnes intentions, Derpy galopa à la recherche d’un récipient pour apporter de l’eau et réparer entre guillemets sa bévue. C’est alors que dans la précipitation, le sabot de la pouliche s’emberlificota dans un tender venant d’un mat appartenant à une autre installation. Délesté d’un de ses points d’ancrage, la perche bascula et détruit au passage la lessiveuse mécanique et dont l’extrémité frappa le bord de l’étagère où été rangé divers ustensile ainsi que le paquet de lessive. Projeté alors en l’air, les flocons blancs et volatiles fonçèrent droit dans l’aquarium où ils furent brassés par la famille aquatique qui, réagissant mal à la présence de ces flocons savonneux, fut pris de transe et se mit à nager en rond à toute nageoire jusqu’à que mort s’en suive. La mousse déborda et la faible brise emporta au loin le trop plein de bulles de savon. Derpy, bouche bée, contemplait le chaos qu’elle venait de crée de ses grands yeux exprimant la surprise et l’incompréhension.
_Ma grande, tu viens en moins de deux minute de réduire à néant les travaux de plusieurs de tes petits camarades. Mes félicitations !
Après que l’orage se soit calmé, toute la classe se réunit autour de la petite maladroite, la sermonnant de milles et un regard emplie de reproches. La réaction de ses camarades était compréhensive.
« Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer » Répondit naïvement la pouliche.
C’est alors qu’un poulain de la bande brandi sa patte en direction de la croupe de la jeune fille, les autres le suivirent du regard, Derpy se retourna vivement.
« Bah qu’est-ce qu’il y a ? »Demanda-t-elle.
« Regardes ta croupe! »S’écria un poney
« Ah c’est super ! »Renchérit un autre.
La mougie se retourna et vit alors un dessin sur son corps jusque-là inconnu à ses yeux. Sept bulles étaient apparues sur sa croupe, sept bulles parfaitement rondes, de taille variée et à l’aspect savonneux. La pouliche prit alors un grand sourire, un sourire de satisfaction mêlant la joie et le bonheur ; le sourire d’avoir découvert sa cutie mark. Derpy sauta de joie et entraina ses copains de classe dans une ronde de la joie, ceux-ci la suivirent dans sa danse folle en tournoyant, sautant et échangeant des pas charleston entre eux. On dansait, chahutait, même sans musique, les enfants profitait de l’occasion pour se lancer une petite fête improvisé ; la rancune n’avait aucune emprise sur ces jeunes margoulins. Seule l’institutrice tirait un peu la moue car par expérience, elle avait remarqué que pour chaque individu l’obtention de son talent était lien avec un événement ou une action en particulier. Pour elle, Derpy avait obtenu sa cutie mark à la suite d’un enchaînement de maladresses attisé par le souffle d’un hasard malchanceux, ce « talent » allait être une véritable calamité pensa-t-elle.
Le soir, Derpy rentra chez elle et entra en trombe dans la cuisine et s’empressa de sauter au cou de sa mère alors occupé. La petite déballa toute sa journée sous le regard par moment maternel ou bien surpris voir presque affolé de sa mère. Malheureusement, à la question « Mais du coup, quel est ton talent ? » posée par sa mère, la gamine fut incapable de répondre. Tu m’étonne !
Derpy était devant le guichet du bureau de poste de Ponyville, guichetière était entièrement occupée à se tailler les sabot et n’avait pas remarqué la présence de la jeune pégase grise tout juste âgée de vingt ans. Ces dix années passées depuis l’obtention de sa cutie mark furent banales, Derpy sortit de l’école primaire pour entrer dans le secondaire où elle vécut comme bon nombre de gamins les débuts de l’autonomie dans le travail, les aléas des amitiés et des effets indésirables de la puberté. Ces années profitèrent au développement de…hum, disons son talent ; l’incendie dans le laboratoire avait pour origine Derpy alors en cinquième qui dans un oubli, laissa branché un générateur sur une résistance qui finit par fondre sous la tension trop élevée pour elle. La chaleur produite mit le feu à l’espace de travail qui était en bois et les flammes se répandirent au rideau puis au reste de la salle. Les exercices d’évacuation montrèrent alors leur utilité et on ne comptabilisera aucun blessé durant cette journée ; les preuves de l’origine du foyer ayant été détruites dans le brasier, les soupçons ne remontèrent jamais jusqu'à la pouliche qui d’ailleurs, ignore son implication dans le sinistre. Mise à part cet incident qui était sans doute le plus grave que Derpy ait commit à ce jour ; la pouliche connue des hauts et des bas et malgré son manque de concentration signalé par tous ses professeurs, elle finit par obtenir son diplôme de fin d’étude au ras des pâquerettes.
Retrouvons notre pégase attendant devant le guichet de poste. Celle-ci s’impatientait et trépignait, elle regardait soit la trotteuse de l’horloge faire des tours de cadran, soit l’autre potiche devant elle en train de se limer les sabots. S’en était trop ! Derpy se leva et claqua ses fers sur le comptoir !
« Non mais oh ! Vous allez lever votre museau ! Ça fait cinq minutes que je poirote ici ! »Râla de toute ses forces la grise.
La guichetière ravala la bulle de son chewing-gum et leva les yeux vers l’impatiente personne exprimant sa rage derrière le comptoir.
« Vous voulez mes lunettes ? C’est marqué « Fermé ». J’prends ma pause. » Répondit-elle sur un ton désagréable au possible et semblable à au bruit d’une vieille porte grinçante.
Derpy tourna les yeux vers le petit écriteau posé au coin du bureau indiquant que effectivement, l’absence de service à se guichet. Quittant sa stature bipédie, la pégase chemina vers un autre guichet mais possédant une queue d’attente. Derpy n’aimait pas se rendre à la poste, c’était toujours le même cinéma : il y’avait toujours un guichet sur trois d’ouvert surtout quand il y’avait du monde. Les employés vous prenaient de haut et vous traitaient comme de la merde, demander des timbres ou un renseignement prenait toujours une demi-heure. Ça oui ! Derpy n’aimait pas la poste.
Voyant le temps passer alors que la situation semblait s’être geler, la pégase sortit du bâtiment en claquant la porte et s’envola folle de rage, « Si il ne sont pas capable de poster une lettre, alors moi je le ferais » S’insurgea-t-elle dans sa tête. Elle relu attentivement l’adresse inscrite en lettres cursives sur l’enveloppe et se positionna mentalement dans Ponyville. Malheureusement, faire deux choses en même temps pour la pégase était difficile et alors qu’elle visualisait le chemin à suivre, sa course s’interrompit brusquement lorsque son corps rencontra en plein vol celui d’un autre pégase. Le choc la sortit de ses réflexions, l’attention désormais captée par sa chute Derpy tenta de redresser mais le manque d’altitude fit échouer la manœuvre et la pégase s’écrasa, la tête coincée…dans une boîte aux lettres.
L’accidentée s’extirpa maladroitement de son étau en métal et souffla sa crinière sur le côté. Derpy s’en était tirée quasi indemne par contre, l’autre pégase avait eu moins de chance, sa course s’était terminée dans une pile de caisses où il se retrouva ensevelis. La mougie se précipita à son secours et se posa juste à côté de lui, elle s’empressa de virer les tout objets le retenant prisonnier. Petit à petit, le corps apparu ; il devait avoir dans les quarante ans, son pelage lilas portait les traces du crash et de nombreuses plaies et ecchymoses marquaient l’ensemble de sa peau. Sa crinière recouverte d’une casquette retenait bon nombre d’échardes et de petits débris s’étant enfilés entre ses mèches mauves et neiges. Le visage du pauvre bougre affichait une expression de douleur contenue, sa mâchoire était crispée et ses sourcils froncés, une entaille de quelques centimètres partait du haut de sa joue jusqu’à l’arcade d'où s’échappait un mince filet de sang.
Rejoint par d’autres badauds témoins de la scène, Derpy finit par extraire le pauvre gars de sa misère ; et alors qu’elle s’assit à ses côtés et se pencha au-dessus de sa tête.
« Monsieur ? Ça va ? »Demanda-t-elle, consciente de sa part de responsabilité dans l’incident.
Le bougre émit un grognement, plissa les yeux avant de les ouvrir complètement. Le choc l’avait bien sonné et il lui fallut une demi-minute pour comprendre où est-ce qu’il était tombé.
« Ah ouf ! »Se rassura Derpy.« Je suis désolé, je ne vous avait pas vu. Vous avez mal quelque part ? »Demanda la pégase.
« Si… j’ai..mal.. »S’exprima difficilement le pauvre accidenté.
« Oh non ! Où est-ce que vous avez mal ? Répondez ! » S’inquiéta Derpy.
« A.. l’aile. Vous êtes…assise sur mon…aile… »Se plaint-il.
« Oh pardon ! »Renchérit la maladroite tout en s’écartant du corps du pégase.
Les personnes présentes aidèrent le pauvre pégase à ce remettre sur ses pattes et désinfectèrent ses plaies ; Derpy toujours confuse, resta à ses côtés tout le long des soins. Elle demanda ensuite à sa victime si celui-ci avait besoin de quelque chose ou d’être accompagné quelque part. Réponse qui fut positive, et n’étant pas en état de porter le poids de sa sacoche, le pégase passa la sangle autour du cou de la mougie.
« Je partais pour ma tournée lorsque vous m’avez percuté… »Expliqua le pégase« Pourriez-vous me rendre un service et l’effectué à ma place ?... »
_M’enfin, quel fainéant ! Une pauvre chute et il est hors service le facteur. C’est du foutage de gueule ! Au petit oiseau qui n’a pas d’ailes et qui du coup ne peut pas voler. Et ben on lui dit « Bah t’as qu’à marcher ! ». T’as des pattes, sers toi en ! Derpy, je te jure que si tu aides ce fichu ramier, tu vas…
« C’est ok ! »Conclua la pégase.
_…Derpy… Je t’ai dit quoi il y’a deux secondes ?... Bourrique va !
« Bon tenez, ça c’est le passe qui vous permettra d’ouvrir les boîtes aux lettres ayant une serrure. Pour le reste, ce n’est pas bien compliqué. Il vous suffit de suivre l’adresse indiquée. Normalement les lettres sont triées par quartier et par éloignement. Mon secteur se situe au Nord Est de la ville. Est-ce que ça ira ? »Demanda le pégase afin d’être rassuré des capacités de sa remplaçante improvisée.
« Ouais j’ai tout compris ! »Répondit la pégase.
Le facteur prit alors sa casquette et la posa sur la crinière de sa jeune remplaçante, il lui fit alors un signe de tête comme remerciement et se retourna pour prendre la direction du bureau de poste en boitant.
Derpy ajusta son couvre-chef et étira la lanière de ses lunette derrière sa tête, elle prit alors une lettre au hasard dans la sacoche de de cuir ; l’enveloppe venait d'être tamponner à Ponyville. La pégase lut l’adresse marquée en vitesse sur le papier : « 10 Rue de la mormotte goullue ? Ah non, 10 Rue de la marmotte joufflue » s’écria la belle. Et déployant ses ailes sur toute leur longueur, Derpy s’envola en direction de cette Rue de la marmotte joufflue. L’air était frais et la brise vivifiante, la mougie suivait les courants, slalomant entre les toits et dansant avec les oiseaux. Sa crinière volait, les mèches éparses valsaient au gré des mouvements de tête. La sacoche bourrée de courriers n’était pas une contrainte, elle accompagnait les pas de la pégase tout en jouant les cavalières de bals. Ce couple gracieux du moins de mon point de vue, parcourait les cieux dans une interminable danse aux gestes amples et complices. Vint alors le moment de se poser.
Devant une boîte aux lettres, Derpy cherchait sans relâche une signe ou quelque chose indiquant le numéro. Mais la rue étant longue et la sacoche lourde, la pégase prit alors une poignée de lettres et se mit à regarder où chacune devait aller. Elle trouva enfin une enveloppe à destination de la boîte se trouvant face à son museau ; d’un geste délicat, elle ouvrit le clapet et glissa l’enveloppe dans l’interstice. C’était excitant ! Derpy se sentait pour une fois utile à la société. Une lettre déposée, et c’était des heureux qu’elle faisait. Bémol à ce sentiment mais dont elle ignorait la nature : la lettre déposée était une facture. Tout ne pouvait pas être parfait… La pégase fit toute la rue en long, en large, et en travers ; déposant dans chacune des boîtes, les lettres, les missives, et autres petits colis. La factrice fraichement nommé, était le sujet d’interrogation du voisinage alors habitué à l’autre fainéant, mais l’heure tournait et il était hors de question de le laisser filer. Derpy prit son envol vers un autre quartier en laissant derrière elle une flopée de lettres dissidentes venant tout juste de s’échapper de la sacoche mal fermée.
La matinée entière fut consacré à la minutieuse mais non moins maladroite tournée de la factrice improvisée. Elle égarait de temps à autre une lettre, se trompait parfois d’adresse, bourrait des prospectus dans les boîtes comportant l’étiquette « Stop Pub ». Derpy trouvait de la joie dans cette activité, elle pouvait voler à sa manière et se laisser bercer par le défilement du paysage, elle pouvait rendre visite à tout le monde et saluer qui elle voulait en soulevant sa casquette ornée du blason des postes equestrienne. La sacoche vide et on estomac gargouillant, Derpy rentra alors chez elle. Elle déposa sa sacoche et accrocha sa casquette au porte-manteau. La pégase n’avait pas par contre le sentiment d’avoir été floutée, elle avait accomplie ce travail comme si elle faisait réellement partie de l’équipe de facteur de Ponyville alors qu’elle ne possédait aucun contrat. L’étrange quiproquo de cette rencontre fortuite l’avait amené découvrir une autre facette de cette univers contre lequel elle pestait, elle en avait même oublié l’incident au guichet. Le pégase occupa le reste de sa journée en baguenaudant dehors et profita du beau temps pour réaliser quelques courses avant de se coucher après avoir tenté une énième fois de réaliser des muffins marbrés.
Le soleil pointait le bout de son nez et déjà le coq enroué annonçait le début de la journée, Derpy en repensant au mauvais rêve qu’elle avait fait durant la nuit : un cupcakosaure dévorant le pays des muffins; se leva. D’une humeur peu matinale, la pégase après avoir recoiffé sa crinière prit son petit-déjeuner en trempant ses tartines beurre sucre dans l’eau chaude du thé dont elle avait encore oublié de mettre le sachet afin de le faire infuser. Elle débarrassa rapidement la table et posa son bol dans l’évier dont le fond n’était plus visible tant la vaisselles sale s’était accumulée. Baillant et marchant maladroitement, elle enfila sa casquette et prit sa sacoche avant de sortir et de s’envoler en direction de la poste.
_Derpy, cela ne t’as-t-il pas suffi ? L’autre facteur va sûrement venir récupérer ses affaires, tu l’as juste remplacé et Fais gaffe à l’arbre ! Oui… je disais que Merde vires ou tu vas te manger une cheminée ! Écoutes, on en reparlera quand tu seras arrivé, concentre toi sur le vol.
La pégase se posa enfin devant le bureau de poste et retira les feuilles coincées dans sa crinière suite à une brusque rencontre avec un arbre, elle tenta de pénétrer dans le bâtiment par l’entrée principale. La porte ne céda pas sous les coups intempestifs de la grise n’ayant pas remarqué les horaires d’ouverture. C’est alors qu’un poney passant par ici s’approcha de la belle pour lui demander si tout allait-bien.
« Mais bien sûr ! »Répondit Derpy « C’est juste que je n’arrive pas à entrer à cause de cette fichue porte qui ne veut pas s’ouvrir. »Dit-elle en tirant une nouvelle fois sur la poignée récalcitrante.
Le terrestre la retint avant qu’elle ne détruise la porte et la conduisit dans l’arrière-cour du bâtiment, ils arrivèrent devant une autre porte ornée d’un écriteau indiquant « Entrée réservée au personnel ». Le duo entra et arriva dans une pièce jusqu’à lors inconnue.
« Tu dois être nouvelle n’est-ce pas ? »Demanda le terrestre intrigué par la tête extasiée de la pégase découvrant un endroit qu’elle ne connaissait pas.
« Heu, nan. Moi c’est Derpy »Répondit naïvement la grise.
« Ah… Eh bien heuu…enchanté… prends l’escalier et tu devrais arriver dans la salle d’envoie… »Ordonna le terrestre.
Derpy monta alors une à une les marches de l’escalier menant à une pièce située au premier étage. Elle contenait divers bacs dans lesquels étaient rangé le courrier en fonction des quartiers, il y avait d’ailleurs une carte de la ville et de ses environs accrochée au mur avec en couleur, les différentes zones de distribution. Au fond de la pièce, il y avait plusieurs casiers ainsi que des portes manteau portant chacun une chemise plus une casquette.
_Normalement Derpy, la veste à qui il manque une casquette devrait être celle du type que t’as abattu hier. Vas donc reposer ses affaires et on y va. La pégase remarquant qu’une tenue était incomplète, se dirigea vers elle et la saisit pour l’enfiler. Non Derpy ! Ce n’est pas compliqué ! Tu lui rend sa casquette ! Mais, non mais je rêve… je rêve là. Ne me dis pas que tu es incapable de boutonner une chemise correctement.
_Roh ça va, laisse-moi un peu respirer !
_Comment ! Tu m’entends et tu t’en fous de ce que je dis. J’essaye de t’aider pourtant !
_Oui ben dis-moi comment on fait un nœud de cravate.
_Jamais ! C’était ton idée, démerdes toi toute seule !
Derpy alors fagotée comme l’As de Pique, descendit retrouver l’autre individu resté en bas, celui-ci observa perplexe la jument descendre, pourquoi ? La pégase portait une chemise mal boutonné et trois fois trop grande pour elle de plus, sa cravate mise n’importe comment lui donnait une dégaine loufoque à l’individu déjà bien imprégné par son strabisme.
« Heu dis-moi… Es-tu sûr de travailler ici ? »Interrogea le terrestre.
« Bah heuuu en fait. Hier j’ai renversé un facteur et du coup j’ai dû donner le courrier à sa place… »Répondit la pégase
L’homme était dubitatif quant aux propos de cette inconnue arrivée comme un cheveux dans la soupe et qui ne le serait pas ? La jument lui faisait un grand sourire et observait le terrestre d’un air naïf ; que faire ? Le poney trancha et accompagna Derpy dans la réserve et lui trouva un uniforme à sa taille pour la plus grande joie de ponette. Une chemise, une casquette ainsi qu’une sacoche lui fut confiée, équipement qu’elle s’empressa vite d’enfiler ; la voilà fin prête pour sa seconde tournées. Derpy choisit alors un secteur sur le plan, saisit une pile de courrier et grimpant sur la plateforme d’envol, elle s’élança dans l’éther. Sacré bourrique va !
Voilà déjà quatre années de bons et loyaux services dans les postes equestriennes, la belle vivait au gré des tournées et de ses escapades en terres solaristes. Elle avait fini par trouver une sympathique bicoque perchée sur un rocher et accrochée contre un grand arbre. La maison se situait un peu en dehors de la ville et ce n’était pas plus mal car voyez-vous, Derpy finit par apprécier le calme par rapport au tumulte des rues commerçantes, même si cela lui manquait par moment. Cette position excentrée lui permit de se lancer dans divers expériences culinaires dans le but de créer une recette de muffins parfaits. Même si cela se soldait souvent en échecs demandant un renouvellement de l’air de la maison durant toute la journée.
Malgré sa maladresse génétique, la belle s’était finalement intégrée au sein de l’équipe de facteurs même si de temps à autres elle causait de petits désagréments sans importance ; du moins dans l’univers de la poste. Lors de la destruction accidentelle de l’hôtel de ville de Ponyville, Derpy dut porter l’entière responsabilité de la catastrophe et fut pendant un temps suspendue de ses fonctions. Après une période d’accalmie, Madame le Maire accorda le retour de la pégase dans l’équipe postale avec pour serment de ne plus causer autant de dégâts ; promesse difficile à tenir lorsque l’on connait l’animal. Mais Derpy, pleine de bonne volonté promit de faire désormais attention là où elle poserait la patte. On la retira aussi par prévention, des listes d’affectations au service météorologique car comme vous le savez, la météo de Ponyville est gérée par les pégases. La gestion des nuages surtout ceux d’orage, était bien trop risquée pour être confiée à une maladroite née, elle ne serait alors appelée que pour des événements exceptionnels tels que le passage au Printemps ou bien le remplissage des réserves d’eau de Cloudsday.
Concernant les relations extérieurs, Derpy n’était pas du tout au courant de ce qui se passait en dehors du royaume de Celestia enfin plutôt, ne comprenait rien aux relations diplomatiques désastreuses entre les dirigeants de ce monde. Lorsque la guerre éclata et que Gryphus fut attaquée, la grise pensant que l’on y donnait un spectacle en son et lumière était prête à voler tout droit vers ces contrées où la Mort et la Barbarie sévissaient. C’est grâce à l’intervention de son supérieur, que la pégase fut sauvée des champs de batailles où elle y aurait sûrement péri ou perdu complètement la boule. Mais pour combien de temps la pégase restera-t-elle protéger par son entourage et ses amis ? Personne ne le sait ; ni même moi…
Sujet: Re: Derpy Hooves - The Meaning of Derp (terminé) Ven 8 Mai - 5:53
hi coco, comme je l'ai dit à Yui, personne ne déroge à la règle, même pas les doubles comptes, tout le monde à 2 semaines pour finir sa fiche, ca fait déjà une semaine, et bien que pas mal avancée, il te reste plus qu'une semaine pour la finaliser. Sinon quoi ta fiche sera archivée et il faudra nous MP pour la récupérer.
Sujet: Re: Derpy Hooves - The Meaning of Derp (terminé) Ven 8 Mai - 8:30
Il est vrai que je suis un peu lent à l'écriture et que les mots ne me tombent pas directement sous les doigts mais aussi je manque de temps. La deuxième partie de l'histoire sera postée aujourd'hui si tout va bien et la troisième pour le week-end prochain. J'essaye de faire du mieux que je peux et de jongler comme beaucoup d'autres membres du forum entre mes directives IRL et celle sur internet. De plus n'ayant internet de manière stable durant la semaine, il m'est difficile de faire une présentation correcte imagée et sonorisée.
La période que j'ai choisis pour crée mon DC n'est certes pas la meilleurs au niveau des disponibilités. Mais je vais tout de même tenter de respecter les échéances. Si le temps me joue des tours, je vous préviendrai.
Invité
Sujet: Re: Derpy Hooves - The Meaning of Derp (terminé) Dim 10 Mai - 20:51
Sujet: Re: Derpy Hooves - The Meaning of Derp (terminé) Lun 11 Mai - 22:53
Re bienvenue Karl !
Je comptais attendre de te voir sur la pb, mais tant pis, j'ai pas envie d'attendre...
Ta fiche de présentation m'a envoyé du rêve, sérieusement, t'as pas commencé de RP avec Derpy que t'as déjà un fan, j'adore ce prologue, ton narrateur est génial et puis la suite est trop bien écrit, en plus les musiques sont justes impeccables et s'ajustent tellement parfaite au texte (bon, venant de toi, c'est pas si étonnant en fait)... Merchi de m'avoir fait passer un bon moment comme ça !
Invité
Sujet: Re: Derpy Hooves - The Meaning of Derp (terminé) Mar 12 Mai - 12:48
Mais de rien, ça me fait rudement plaisir que t'apprécie ce que je fais. Merci à toi pour ton enthousiasme
Sujet: Re: Derpy Hooves - The Meaning of Derp (terminé) Mar 12 Mai - 23:11
Blahhh!!! Désolé d'avoir mis autant de temps je suis en partiel en ce moment Oo
Bon j'ai tout finit de lire, et ca m'a l'air bon Franchement la fiche est niquel et plaisante à lire j'ai pas grand chose à redire dessus, donc c'est validé avec un niveau 10 bien large
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Franchement la fiche est niquel et plaisante à lire j'ai pas grand chose à redire dessus, donc c'est validé avec un niveau 10 bien large