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 Rebellious Rose, la ponypunk

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Rebellious Rose, la ponypunk Empty
MessageSujet: Rebellious Rose, la ponypunk   Rebellious Rose, la ponypunk EmptyMar 4 Aoû - 0:30


▲ Bienvenue à REBELLIOUS ▲

NOM : Rebellious Rose
SURNOM : Princesse, la miss, mamzelle Rose, la punk... Les surnoms ne manquent pas !
AGE : 24 ans
SEXE : Femelle
RACE : Terrestre
TALENT : Le tatouage
METIER : Princesse punk à plein temps

CLASSE : Moine
CLASSE² : Forgeur
ARMES : Poings américains munis de lames sur les pattes avant (que nous nommerons ici poings de griffons, n'hésitez pas à me dire si le nom correspond pas)
CAMP : Solar Empire
ALIGNEMENT : Chaotique neutre
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P H Y S I Q U E

Les séances de tatouages comme celles-ci plaisent beaucoup à Rebellious. Ce n'est un secret pour personne, sa cutie mark l'indique clairement, puisqu'elle représente une aiguille à tatouer. De façon générale, la terrestre est assez douée de ses deux sabots. Do it yourself ! Voilà une des devises de cette provocatrice. Libre et ne voulant dépendre de personne, elle pratique divers arts contemporains. C'est ainsi qu'elle arbore avec fierté un piercing sur l'oreille droite, trois sur l'oreille gauche, plusieurs au-dessus de l'oeil en guise de sourcil, un sur le nez, un autre encore sur la lèvre... Et la jeune punk les a tous posés elle-même ! Tout comme sa coiffure en crête et sa coloration. Un violet tirant sur le rose qui s'accorde parfaitement bien avec ses yeux dans les mêmes tons, couplé avec des mèches vertes. Sa queue soyeuse et portée courte a été teinte exactement sous le même modèle.  L'association de ces deux couleurs si différentes ne manquent jamais d'attirer le regard des passants, mais si seulement il n'y avait que ça... Nous pouvons également aborder la question du maquillage... Il n'y a jamais trop de maquillage pour Rebellious.

Mais surtout, le plus important, ce qui retient l'oeil : Ses tatouages. Son corps en est presque entièrement couvert, seul son torse et une partie de sa tête fait encore exception. Elle a même réussit l'exploit d'en faire autour de sa cutie mark sans l'abîmer. Enfin, d'en "faire"... Celui là, comme quelques autres, on les lui a tatoué, tout simplement à cause de l'impossibilité de l'effectuer proprement pour elle due à son manque de souplesse. Nous pouvons également noter qu'elle a des goûts très éclectiques en matière de tatouages, avec à la fois du figuratif et du non figuratif, un dragon à côté sur des poissons, un Discord (dont elle est très fière) juste en dessous d'un pégase... Le tout crée une harmonie chaotique qui sais la mettre en valeur, n'en déplaise à son frère adoptif, Solar Pride.

Nous avons abordé pour l'instant qu'un seul aspect de son physique : Son look, celui que cette punk éprise de liberté s'est choisi. C'est d'ailleurs la première chose qu'ont remarqué les poneys qui font la queue actuellement dans l'espoir d'obtenir le tatouage de leur rêve. D'ailleurs, outre sa cutie mark, la qualité de ses dessins corporels inspirent une confiance immédiate à tous ces êtres désireux d'en posséder de si beaux. Mais une fois que leurs mirettes ont censsé de s'étonner, bien d'autres détails relatifs à son physique sautent aux yeux. Le plus frappant, c'est le peu de ressemblance avec sa mère. Ca a pas l'air comme ça, mais cette jeune jument est bel et bien la fille de la Dame de Lumière, de Sa Majesté, de la superbe Princesse Celestia ! Rebellious ne posséde ni la corne ni les ailes de la dirigeante du Solar Empire. C'est une terrestre, comme son père. De plus, avec sa taille modeste, Miss Rose semble bien petite à côte de sa maman. Seule la couleur de ses yeux et son pelage est comparable à celui de cette dernière... Et encore... Les siens sont plus clairs et les teintes moins uniformes que ceux de Celestia. Sa robe s'avère également bien moins blanche, elle tire même plutôt vers le jaune pâle. Tout ceci était symptomatique d'une même réalité : Rebellious Rose n'a rien en commun avec celle qui l'a vu naître. Sauf ces yeux en amende et violacés... On dit que ces derniers sont le miroir de l'âme, pourtant, les leurs n'ont en rien comparables.

Surtout, elle n'a pas sa grandeur. En rien elle ne posséde la majesté de sa mère. Son visage rond avec un petit museau d'une mignonneté indaignable n'a pas la grâce de celui de la dirigeante qui s'allonge avec finesse. Son cou n'est pas élancé, mais plutôt petit et robuste. Sa démarche n'est pas celle de la princesse noble qu'elle est, mais plutôt celle rapide et efficace d'une véritable boule de nerfs. Malgré tout, la belle garde toujours le menton haut levé, ne ménageant pas une certaine fierté, même sous les regards désapprobateurs qui lui sont que trop souvent jetés. Oui, elle est fière d'être une punk, fière de son look, mais aussi fière d'être la fille de Célestia.

De sa personne, il émane une aura irrésistible propre aux sales gosses. Elle a le charme de ces créatures libres comme l'air, qui n'obéissent jamais, qui vous donnent l'impression d'être imprévisibles. Taquine, son sourire est plus lumineux que le soleil encore. Sans parler de ses rires, éclatant comme des germes d'étincelles dans la nuit noire de cette guerre, d'une insouciance touchante. Sans compter son regard pétillant, plein de défis, si attachant... En un sens, quand elle est de bonne humeur, cette petite est un vrai rayon de soleil.

Tous ces poneys venant se faire tatouer ignore par contre qu'il la voit comme elle est tous les jours. Rebellious Rose évite généralement de porter des vêtements et rechigne à mettre une armure, afin de ne pas cacher ses tatouages. Enfin, même si elle ne porte pas d'armure, cela ne l'empêchait pas de savoir manier une arme. La moine se défend bien avec des poings de griffons, munis de lames. Effectivement, pas vraiment le genre d'armes d'une princesse. Plutôt celui d'une vraie racaille de la cité. Autrement dit, quand on la voit avec ça, on lui cherche pas des noises et c'est précisément ce qu'elle veut.
C A R A C T E R E

Là, maintenant, tout de suite, on a un bon aperçu du caractère de Rebellious Rose. La donzelle est en train de s'amuser à tatouer gratuitement à peu près tout ce qui passe sous le sabot, du clochard au noblion du coin, le tout dans la salle du trône pendant une absence de sa mère qui travaille dur pour son Royaume. Elle semble constamment en désaccord avec celle-ci et ne respecte aucune loi que cette dernière a mise en place. C'est une rebelle, une vraie. Capable de tout faire pour embêter sa mère. Et souvent, ce "tout" implique des bêtises plus grosses qu'elle aux conséquences graves, mais évidemment, trop insouciante et assez naïve, elle ne pense jamais à cela. Enfin, si elle n'obéit pas à sa mère, mais ce n'est pas exclusif à cette dernière. On peut même dire qu'à vingt-quatre ans, cette tatoueuse n'est toujours pas sortie de l'adolescence...

Comme évoqué précédemment, la donzelle a un gros soucis avec l'autorité en général. Irrévérencieuse, elle fera toujours l'inverse de ce qu'on lui a commandé, sauf si elle en comprend vraiment l'importance. N'essayez pas de donner des ordres à cette jolie princesse, elle accorde bien trop de valeur à sa liberté pour songer un seul instant à vous obéir. Provocatrice, elle n'a que faire des codes de conduite ou de la culture dominante et s'en joue avec finesse et créativité. Remettant toujours en cause la tradition, pleine d'idées nouvelles, les arts reconnus de tous comme la peinture ou l'écriture ne l'intéresse pas. Si elle dessine, c'est pour mieux tatouer. Si elle écrit un poème, c'est pour mieux le taguer. Faisant valoir sa différence à travers son inventivité, elle ne milite absolument pas pour la légimation des arts païens qu'elle pratique, bien au contraire.

On dit que les moines tirent leur force d'une certaine philosophie. La sienne serait alors la liberté la plus totale. Antiautoritariste, pour elle obéir est synonyme d'aliénation de l'esprit et de la perte de la précieuse Liberté. Depuis le début de la guerre, mademoiselle Rose fait même preuve de pensées anarchistes. Bien que n'ayant pas peur de se battre, elle est foncièrement contre la guerre qu'elle trouve vaine et inutile. Une querelle pareille simplement à cause d'une histoire de possession de terres et de pouvoir... Tous ces dirigeants qui tentent d'arracher la liberté des autres, ça la dégoûte. La paix ne pourra être retrouvé d'après elle que quand le peuple sera entièrement libre et ne sera plus sous le joug de dirigeants. Plus de dirigeant, plus de dominant, plus de dominé, plus de problème de territoire, plus de guerre. C'était pourtant simple. Les poneys pourront alors construire un avenir meilleur, ensemble. En apparence, cela semble totalement utopiste, n'est-ce pas ? Pourtant la réalité est tout autre... Rebellious est bien trop égoïste, jamais elle ne se battra pour défendre la liberté d'autrui. Alors, qu'est ce qui l'amène à de telles pensées, elle qui ne penche ni vers le bien, ni vers le mal, elle qui n'est d'habitude pas capable d'idées nobles ?

Quelques ténèbres nourrit par la Princesse du Soleil elle-même habitent son coeur. Se sentant délaissée par sa mère, tout n'a pas été simple pour elle. Tout d'abord, la jeune punk est affreusement jalouse de Twilight Sparkle. Cette apprentie de Celestia a capté, à ses yeux, bien plus l'attention de cette dernière qu'elle-même, sa propre fille. Voilà maintenant que cette rivale était devenue une alicorne, princesse de l'amitié, maîtrisant parfaitement la magie... Et elle, elle n'était toujours rien et sa mère ne lui accordait pas un regard. Pour Rebellious, c'était exactement comme son fils adoptif, qu'elle avait toujours privilégié à elle, sa vraie fille, sa fille légitime. Ses ressentiments. Voilà ce qui la mène vers l'anarchisme. Qu'une guerre soit déclenchée juste pour les beaux yeux de Sparkle, cela lui était insupportable. Pire encore, sa mère risque sa vie pour cette raison stupide. Mais il n'y avait pas que ça. Si Rebellious souhaite qu'il n'y ai plus de dirigeant, outre sa haine pour l'autorité, c'est aussi parce qu'elle aurait donné cher pour que sa mère ne soit pas responsable du Solar Empire. Qu'elle soit juste une maman, comme toutes les autres, normale. Ainsi, peut-être,elle pourrait être présente pour elle... Même si la petite punk est toujours en conflit avec Celestia, elle l'aime profondément au-delà des apparences et ne cherche qu'à attirer son attention, à exister à ses yeux.

Encore une part de sa personnalité visible de tous : "No future" est une devise des punks qu'elle arbore avec fierté. Il y a de multiples façons de prendre cette phrase comme la dénomination de "punk". Mais Rebellious n'est pas une lumière et comprend cela avec beaucoup de simplicité : Il faut profiter de sa jeunesse. C'est bien ce qu'elle compte faire ! Avec tous les débordements que cela implique d'ailleurs... S'amuser, vivre sa vie, être libre, ne pas penser au futur. Voilà une part de sa philosophie. Cela participe probablement en partie à son immaturité, mais aussi à sa joie de vivre et à ce qui la rend si attachante. Mais en réalité, il serait faux de dire qu'elle ne pense jamais à l'avenir... Si jamais il ne lui est jamais venu à l'esprit que s'il avenait malheur à sa mère, elle devrait diriger le Solar Empire, elle se débrouille toujours pour que Celestia ai vent de ses bêtises.

Mais que serait la lumière sans l'ombre ? Rebellious n'est pas sa mère, elle n'est pas cet être lumineux comme le soleil. Quelques ténèbres l'habitent. Derrière cette mine joviale se cache le désenchantement et le pessimisme. Elle souhaite vivre à fond cette jeunesse en grande partie parce qu'elle a toujours pensé qu'elle mourrait jeune. Une de ses plus grandes peurs est de devenir comme eux, ces adultes responsables, qui ne savent plus s'amuser, qui ne savent plus vivre comme si chaque jour était le dernier. Mais paradoxalement, la jeune terrestre a la sensation qu'il n'y a pas de place pour un poney comme elle dans ce monde et qu'elle ne sera jamais acceptée telle qu'elle est. Pourtant, plus jeune elle fut sérieuse et une enfant tranquille, elle fut une enfant responsable. Maintenant, la voilà adulte immature, à se demander combien de temps cette situation pourra durer.
H I S T O I R E

Un narrateur ? Qu'est ce qu'tu fous là le mariole ? Arrache toi, tes grands discours me font gerber. Vieux, j'suis sure on te paye pas une tune pour ça. Allez, c'est bon, tu te fais pigeonner, c'pas la mort, bon maintenant laisse moi tranquille et retourne t'occuper de tes blaireaux. J'peux encore raconter ma vie moi-même.

J'suis née sous le signe astrologique du changeling, un lundi matin. Le moment de la semaine où ya l'plus de taillage de veines. Ma vieille, c'est 'Tia, la Princesse du Solar Empire. Et mon paternel, j'sais pas trop, l'était garde pour sûr, et noble aussi. Mais maintenant, il doit avoir clamser. L'est plus rien du tout, du coup, juste mon père absent, c'qui fait de moi une demie-orpheline. Mais comme j'pense que j'étais un accident, ptèt qu'il s'est enfuit vite fait quand il a apprit qu'ma mère était en cloque. En même temps, faut être barjot pour vouloir un mioche avec elle. En fait, j'suis plutôt à trois/quart orpheline quand j'y chéflis. Vu qu'ma mère, elle a toujours étée qu'à moitié là.

Mon premier souvenir, l'est pas bien gai. J'suis dans mon berceau, seule. Je m'emmerde. Et j'suis seule. Alors j'me met à chialer, pour qu'on vienne m'sortir de là quoi. Mais ya personne qui s'ramène. Pas une nourrice royale, pas d'parent, rien. P'tite môme, j'me démonte pas, j'commence à tatanner mon ours en pluche, à gueuler comme un porcin, mais rien. Tout l'monde s'en fout. Ca me débecte, quand j'y r'pense. Si on s'était occupé un peu plus de moi, ptèt qu'mon premier souvenir, l'aurait été heureux. L'aurait ressemblé à c'lui de n'importe quelle p'tite bourge. A croire que j'étais destinée à pas être une bourgeoise. J'ai blousé tout le monde. Fille du soleil, noble parmi les nobles, ultime pousse-megot de Canterlot. Et voilà ce que j'suis d'venue. J'regrette rien.

Enfance pourrie. 'fin maintenant, j'me rattrape, je m'éclate à mort ! Mais à quatre piges, j'étais déception quand ma vieille n'est pas v'nue à mon niniversaire. C'tait la fin d'la guerre, elle chiadait sur la paix. Elle taffait pour son peuple. J'suis passée après, répandre le bien dans l'monde, ça passe avant moi. Toujours. L'a même pas vu que ça me tenait à coeur. J'avais préparé son gâteau préféré avec le cuistot. L'avait surement tout mitonné, j'devais servir à rien. Comme d'hab. Mais il m'aimait bien, l'chef, l'avait accepté que j'l'aide. Et ma mère, je l'ai pas vue de la semaine. Et elle est revenue avec un "cadeau", qui était censé être le plus beau de ma vie... L'aurait pas pu faire pire.

Mon "frangin". Ma maternelle a ramené c'te boule de poils cradingue et braillarde. Paraît que quand j'l'ai vu avec, dans ses pattes, ma première réaction ça a été d'sortir "Lâche ça". Paraît que ça l'a fait rigoler, puis qu'elle m'a expliquée gentiment qu'il appartenait à la famille maintenant, qu'c'était mon frérot, qu'on l'adoptait. Qu'il fallait prendre soin de lui. Je pouvais pas le souffrir. J'peux toujours pas le piffer. J'suis passée de "la môme" à "l'aînée". A partir de ce moment là, j'me souviens plus qu'ma mère ai pris le temps d'faire mumuse avec moi. Ou de m'aider dans mes devoirs. L'était plus p'tit, l'était plus orphelin, l'avait plus besoin d'attention. Voilà, j'étais d'venue l'aînée. J'devais tout chéflir seule, faire joujou seule, bref me démerder seule. Puis l'a grandi, le merdeux. L'est devenu un pet-sec.

J'me plains comme une p'tite vierge, mais à partir de six piges, ça s'est amélioré avec maman. M'a donnée des cours p'dant un an. Après, j'ai eu un précepteur. J'kiffais trop qu'ma mère elle m'apprenait les trucs et tout ! J'me souviens d'une scène. Elle est penchée au-dessus de moi... Sa chevelure de toutes les couleurs s'étend... Son souffle se fait sentir sur ma nuque... Son ombre me recouvre. J'vois pas bien les lettres du bouquin à cause d'ça, mais je m'en cague, j'devine ses yeux attentifs, ses oreilles guettant chaque syllabe que ma p'tite gueule d'ange prononce. J'mets tout mon coeur à l'ouvrage... J'veux pas la décevoir... Cette dame, qu'est comme une déesse... Belle à en crever... Elle m'éblouit... Me fascine... Sa gentillesse... Sa tendresse... Puis j'finis de lire, j'sens sa fierté, c'tait parfait. Rien n'est venu tout foutre en l'air. C'bien la seule fois j'crois. C'regard fier, c'te confiance en moi, tout cet espoir dans sa progéniture... Ca fait un bail que je l'ai plus vu.

Mais tout c'temps, après, ma génitrice l'avait plus. Ca avait été chaud pour elle déjà d'en chouraver assez pour m'apprendre à lire, écrire et compter. Elle m'a confiée à un précepteur, pis après j'ai eu une tonne de profs. J'tais attentive et tout le tintouin, genre p'tite merdeuse à lunettes, sauf que j'avais pas de lunette. Mais j'vais pas bobarder, j'tais pas bien douée. Tous les trucs manuels, je gérais comme une ouf, mais le reste, ça me barbait. Mais j'faisais un effort, j'croyais que c'tait utile et je bûchais sévère quand j'y chéflis. J'ai appris l'astronomie, l'arithmétique, la géographie et l'histoire, les sciences toussa toussa. Mais j'préférais mes cours de couture, de chant, de calligraphie et de dessin. Et ouai, on m'a éduquée tout bien comme une p'tite bobo ! Mais ya des trucs qui m'servent quand même pas mal.

Je m'emmerdais quand j'étais môme, mais genre bien comme il faut. Faut dire, sans père, sans mère, sans pote, bah tu rigoles pas trop. Et c'tait pas mon blaireau de "frangin" qui allait changer ça. Bah ouai, j'avais pas d'pote, j'sortais jamais. Et si j'allais quecpart, c'tait pas sans une escorte. J'me souviens, ya bien des mioches qu'ont tentés de v'nir me parler, j'avais ptèt 8 ou 9 piges. La marmaille vient m'voir, j'suis avec un garde et mon précepteur. J'ai fait un caprice, j'veux voir comment c'est, l'école, la vraie. Celle où ya plein de moutards partout. C'est la sortie de classe. Et eux, p'tit inconscients, ils s'ramènent d'vant moi et me demandent qui j'suis. Là, j'sais plus trop ce que j'ai dit, surement juste que j'suis Rebellious. Mais mon prof, l'a pas pu s'empêcher de rajouter que j'suis la fille à 'Tia. Les vieux des gosses, directs y se sont prosternés d'vant moi. Comme des larves. Du coup, leurs mioches, zont fait tout pareil, les grosses nouilles. Pis moi j'suis restée seule. J'tais plus un comme eux, j'tais une Princesse. 'Fin après, yavait quand même Pandore. La fifille à Luna. Ma cousine quoi ! Mais elle s'ramenait pas souvent.

Nan mes potes, c'tait les gens du palais. Le truc, c'est que yavait une foutue différence d'âge entre eux et moi. C'tait des vieux. Vers la fin d'ma quatorzième année, je pouvais plus souffrir ça. J'voulais sortir, faire c'que j'veux, plus avoir d'escorte ni rien. Alors parfois j'sortais seule en douce. Jamais bien longtemps, genre dix p'tites minutes, p'dant la nuit. J'me sentais libre. C'tait une liberté de pacotille, un truc de branquignole sans couille, l'illusion du lâche. Mais j'suppose qu'il faut un début à tout. J'descendais en cuisine et j'passais par la f'nêtre. Les gardes f'saient pas trop gaffe, pour eux, j'partais juste me goinfrer dix minutes quoi. Fille du soleil, je kiffais la lune de tantine, son calme, la douce sérénité de cette solitude désirée, puisqu'elle m'éloignait d'mes geôliers. Enfin on me lâchait les basques.

Bref, j'ai été une gosse tranquille. Ya pas grand chose à signaler, de 10 à 14 piges, j'bossais mes cours, j'm'engueulais avec mon "frangin", j'voyais ma mère de temps en temps et je chialais en cachette quand elle partait p'dant longtemps. Et surtout : Pas de cutie mark. Malgré tout ce que j'taffais, malgré mon statut de princesse, rien. Ma mère lève le soleil, sa soeur lève la lune. Et moi, rien. J'foutais rien d'ma vie, j'avais aucun talent. J'me disais que j'servais à rien. 'Fin bon, maintenant j'l'ai c'te foutu truc, menfin j'sers quand même pas à grand chose. C'pas grave, les autres non plus, ils servent à rien. Alors faut pas se prendre la tête et juste vivre sa vie.

Nan c'est à 15 balais qu'j'ai commencée à partir en cahuète. Et puis sérieux, c'était tellement cool ! J'me souviens d'la première fois qu'j'ai fugué. J'avais qu'une pensée : J'veux plus être princesse. J'suis partie dans la nuit, j'pique le sac plein de bouffe qu'j'avais planqué l'matin même dans c'te cuisine. Et puis j'file à l'anglaise. J'me dis que j'sais pas ce que je fous dans c'te château. J'sers à rien, j'aurais jamais aucun talent, ma mère n'en a rien à carrer de moi, c't'andouille de frère ou Sparkle me remplaceront sans soucis. Et pis j'me dis aussi qu'y faut j'vive ma vie, qu'j'suis pas fait pour être là, dans c'palais, sinon ma cutie mark, bah je l'aurais déjà chopé. J'peux pas sortir par les entrées principales, les gardes vont me choper. Alors j'vais dans la rue et évidemment, j'sais pas où aller. J'ai pas pensé à tout ça moi, j'me suis dit que j'aviserais sur l'chemin. J'rentre dans l'premier boui-boui du coin, ya un pianiste, quelques mecs pas bien frais, presqu'aucune jument et c'te groupe de poneys avec des crêtes. Vous comprenez ce qui a bien pu s'passer ? Z'étaient sympas, j'me suis tapée la discut' avec ces révoltés dans l'âme et on s'est bien marré. M'ont pas r'connue, et heureusement, vu qu'j'assumais pas mes origines royales. Pis y m'ont trimballés dans leur squat. J'flippais pas en plus, de traîner avec ces loubards, moi la p'tite princesse à sa maman. C'comme si j'étais destinée à ça. A connaître la Liberté.

Ca a aussi été la première fois qu'un garde me ramenait à ma mère. On m'cherchait partout, on a fini par m'retrouver, le groupe de punks s'est barré vite fait, mais moi j'tais pas aussi dégourdie qu'eux. M'ont chopée sans soucis. Et putain, la rouste qu'j'me suis prise ! Le pire, c'est qu'j'ai kiffé. Faut voir le truc, l'a tout annulé pour m'chercher, l'a tout annulé pour m'engueuler. J'me suis sentie importante dans ses yeux. Ok, c'tait pas pour les meilleures raisons du monde, pis c'tait pas non plus très flatteur pour moi. Mais ouai, j'ai eu la sensation d'avoir d'la valeur pour elle, et ça m'a fait zizir.

Evidemment, j'ai recommencé. Malgré les surveillances, j'arrivais à me démerder pour m'barrer, j'prenais de plus en plus de risques. J'suis d'venue "moine" aussi, à force d'participer à des bagarres de rues, le genre de boxon où tous les coups sont permis. J'voulais juste savoir me défendre. S'agit juste de frapper fort, vite et là où ça fait mal. Accessoirement, je l'ai chopée, c'te foutue cutie mark. J'trainais avec mon groupe de potes, pis ya un type qu'je connaissais pas bien qui s'est ramené. Un tatoueur. L'a commencé à tatoué tous ceux qui voulaient. Mais moi, j'voulais pas, j'trouvais ça trop définitif pour moi, j'flippais ma race en plus avec ma mère. Une Princesse avec des tatouages, ça aurait fait jaser les journaleux. Z'ont été cools mes potes, comme toujours. J'ai fini par leur dire qu'j'étais la fifille à 'Tia et y savaient qu'j'avais pas de cutie mark, mais y s'en foutaient. J'crois qu'en fait, ces bargeots avaient déjà compris qu'je finirais comme eux. Bref, c'te tatoueur, j'le kiffais trop. Y m'a tout appris, à dessiner les modèles, à raser le pelage, à me servir d'une aiguille à tatouer, à faire le truc proprement, mais aussi à faire du tatouage sauvage en limitant les risques. Pis l'a fini par me faire essayer au bout de quelques semaines. Et là, ben pof, j'ai eu ma cutie mark. Une aiguille à tatouer. Je l'attendais plus c'te saloperie. Z'étaient tous si fiers de moi, si content qu'j'ai fini par m'trouver. Décidément, ma place, c'tait avec eux, du côté de la Liberté. Du côté d'ceux qu'ont pas b'soin d'une armée de serviteurs ni de bidasses pour vous surveiller. Du côté d'ceux qu'ont d'ordre à r'cevoir de personne, qui s'demerdent eux-mêmes.

Ma mère, l'était pas là dans c'te période, l'a pas vu de suite ma cutie mark. Par contre, zauriez vu la gueule d'mon "frangin" ! J'me tape une barre rien qu'en y r'pensant. Quand ma mère est rentrée, c'tait pour la réunion mensuelle des dirigeants. Mais la blague, c'est qu'j'ai croisé Discord avant elle. J'tais dans ma chambre, en train d'refaire la peinture à ma façon, quand soudain, dans un grand "POC" et une explosion de confettis, l'esprit du chaos a ramené sa pomme dans ma chambre. Pis l'a lâché qu'il s'était planté d'chambre, qu'il voulait embêter ma mère. Pis l'a commencé à m'zieuter en tournant autour d'moi, tandis qu'j'le traitais d'pervers en lui demandant c'qu'il voulait à ma mère. Nanmaiho, j'aurais pas laissé Didi aller "l'embêter" dans sa piaule impunément ! Pis d'un coup y m'fait r'marquer qu'faudrait faire honneur à ma cutie mark, m'ignorant totalement, comme si son esprit v'nait juste d'arriver. Et là, il a sorti de nulle part une aiguille à tatouer, surement téléportée de je ne sais où et pis y m'a fait un tatouage à son effigie avec un fond de ciel bleu, sur ma patte arrière gauche. Ouaiiiii, quand j'y r'pense, j'me dis qu'Didi, l'est vraiment vraiment trop cool ! Je l'ai pas balancé à ma mère, sinon elle l'aurait tué, mais j'me d'mande toujours si elle a pas eu des doutes.

Ma mère d'ailleurs... Quand elle a vu ça, j'crois qu'elle a pété une durite. Elle m'a sermonnée p'dant des heures et des heures sur la place qu'j'suis censée occuper, mon comportement totalement impossible et blah blah blah. L'avait l'air épuisée, surement à cause de ses machins diplomatiques. Mais j'm'en foutais. Elle se permettait d'me faire un discours sur ce qu'je devrais être. Comment osait elle ? Comment osait elle choisir pour moi qui je suis ? J'en ai rien à foutre de toutes ses salades, c'est à moi et à moi seule de choisir. Pis surtout, ça me confirmait que ouai, pour elle, j'étais juste son héritière. C'que je prenais pour des inquiétudes, quand j'croyais qu'elle flippait pour moi quand j'disparaissais quelques jours... C'tait pas ça en fait, elle se disait juste que j'ai pas une attitude convenable pour une princesse... Elle pensait au bien-être de son peuple, mais sa fille, rien à battre, tout ce qui lui importait c'tait qu'elle soit royale, comme elle... Non, je ne serais jamais comme toi maman, tu peux oublier ça. Tu es lumineuse à en être éblouissante, admirable à en être vénérée et je crois que j'aurais kiffé te ressembler. Mais j'crois aussi qu'si j'avais été aussi bien qu'toi, tu m'aurais oubliée. Jamais tu laisserais béton ton peuple, mais moi, j'ai toujours dû me battre pour garder une chtite place dans ton coeur.

Ma mère m'a pas lâché la grappe avant mes 18 ans. C'qui m'a pas empêchée d'apprendre à m'percer, à tagguer, à colorer ma crinière... J'continuais de suivre les cours aussi, juste que j'rendais dingue mes profs. Surtout ceux des matières théoriques, où j'venais à peu près une fois sur deux, quand on me traînait jusqu'à eux. J'ai accumulé les aventures aussi, avec des mâles comme des femelles. De temps à autre, j'en ramenais un dans ma piaule, 'fin au château quoi. Quand ma mère était pas là, il pouvait même crécher un peu là en douce. Evidemment, Solar Pride y bavait toujours, c'te vicelard. En même temps, c'tait pas mal. En dehors de quand j'fais des conneries, ya pas moyen d'avoir un minimum d'attention d'ma mère quoi. De tout', je m'en fiche, J'm'amuse comme j'le sens, pis c'tout.

Une fois majeure, j'pouvais vraiment faire touuuuuuuuuut ce que j'voulais ! Ca a été quatre vraies années de picole, promenade dans le Solar Empire, ponctuée d'un peu de drogue aussi, quelques grosses bourdes mais qu'étaient quand même bien funs. J'crois que ma mère avait un peu baissé les pattes, elle accordait moins d'importance à mes bêtises. Alors à vingt-deux piges, j'me suis dit qu'j'allais m'faire la malle pour de vrai. J'voulais voir le monde et qu'on me prenne plus la tête. De tout', ma mère j'l'avais pas croisée depuis des mois et mon groupe de potes s'était démantelé. J'suis partie en train jusqu'à Las Pegasus. Whaaaa, c'tait tellement le pied ! J'me suis posée une journée à tatouer tous ceux qui voulaient contre une bonne bibine. J'avais même fait croire à un blaireau qu'on allait s'marier, pis une fois d'vant le prêtre, j'ai été embrasser un poney au pif et j'me suis cassée. Z'ont cru quoi ces marioles, qu'j'allais m'engager à passer toute ma pitoyable vie enchaînée avec des promesses à la con ? Bon, j'ai fini par m'faire chier, alors j'me suis tirée et j'suis partie pour Bridle Shores Bay.

C'que j'avais pas prévu, c'est qu'les rues malfamées de Canterlot et celles de cette baie, ça avait pas grand chose à voir. Les loubards d'Canterlot, z'étaient pas bien méchants, on s'castagnait pour rigoler quoi, pis derrière on picolait ensemble. Nan, là, c'tait vraiment craignos. Ah bah on m'l'a enfoncé dans la tête à mes dépends... J'me suis faite démonter par des bandits, faut dire que j'les avais provoqués. J'me souviens m'être bien dit : J'suis dans un foutu pétrin. D'un coup, j'vois des éclairs lumineux d'partout qui viennent du ciel. J'suis toute éblouie, les brigands aussi. Elle est là. Ma maman, la Princesse du soleil, elle est simplement là, juste quand j'ai besoin d'elle. J'ai appris plus tard qu'elle m'avait suivie quand elle a su qu'j'me tirais vers Bridle Shores Bay. Juste pour me protéger, mais sans rien m'dire, pour pas m'vexer car elle sait j'tiens fort à ma Liberté. Ca aurait dû m'vexer justement... Mais j'tais plutôt touchée. Même si elle était jamais là, qu'elle passait plus de temps à m'engueuler qu'aut' chose, en fait, elle tient vraiment à moi... C'bête, mais j'le savais pas moi. J'croyais... J'croyais qu'elle s'en foutait, mais en fait, faut croire que non, et ça m'a laissée toute surprise.

On m'a ramenée dans ma casa, au château. Pis un max de clercs se sont ramenés pour m'soigner.  Et pis mon "frère" aussi, y s'est ramené... Y m'a reproché mon attitude et on s'est engueulé comme pas permis. J'peux vraiment plus l'blairer. Et v'là, ça m'a échappé tout seul. J'lui ai dit qu'c'était juste mon frère adoptif, qu'il était pas l'vrai fils de maman. Et enfin, ENFIN, il m'a fait le plaisir de s'barrer du pays. Par contre, yen a une qui a pas été très très contente... Bref, suite à ça, j'me suis fait forger mon arme par un lascar plutôt doué. Frapper avec seulement mes sabots, aussi forts soit-ils, ça suffisait apparemment pas. Y m'a fait des poings d'griffons, munis de lames.

D'puis j'me suis r'mis de mes émotions et j'suis devenue une vraie aventurière, libre d'aller où qu'je veux ! Mais c'te guerre... Ca m'rend furax. 'fin le narrateur vous a d'jà tout dit, mais 'tain, quand j'ai appris ça, z'auriez vu ma gueule. J'étais deg'. Mais ya eu pire. Ya eu Gryphus. Ma mère aurait pu crever ! Juste pour toutes ces conneries de terres pour Twilight ! Ca m'rend dingue, mais ça m'rend dingue. Pis après le raid, l'a disparu, comme ça. Sans même me prévenir, rien. Alors j'me suis cassée moi aussi, j'suis r'tournée glander à Las Pegasus les derniers temps, mais là j'suis revenue vite fait au palais. Du coup, j'profite que ma mère soit pas là pour tatouer tout c'qui bouge.


▲ Derrière l'écran ▲

J O U E U R

Bonjour ! Mon pseudo sur Internet est Tempo, j'ai 18 ans ans. J'ai connus Equestria Nations en roulant ma tête sur le clavier et je trouve que c'est un forum qui est pourri, c'est pour ça que je fais un DC ! Le code du règlement est CHAUSSETTE ! ... Nan ? Ah mince, ici c'est mangé par Karl parce que les chaussettes du naaiiinnn, les chaussettes du naiiinnn. Elles sont tellement bien que la chanson est déjà finie !.

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MessageSujet: Re: Rebellious Rose, la ponypunk   Rebellious Rose, la ponypunk EmptyMar 4 Aoû - 1:44

Gnn, quel pavé ! C'est agréable à lire et on en a pour notre argent (non, Holy, non). Je valide donc niveau 10 sans hésiter !
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MessageSujet: Re: Rebellious Rose, la ponypunk   Rebellious Rose, la ponypunk EmptyMar 4 Aoû - 2:11

Alors tout ce que je t'ai dis sur la box, ca colle parfaitement à la vision que je me faisais du prédéfini, je suis agréablement surpris, tu as réussis à rester dans les indications que j'ai donné tout en t'appropriant le personnage sans le moindre soucis


Pour moi la présentation est juste parfaite quand à mes espérances.


Malgré quelques fautes par-ci et quelques manque de virgule par là.Pour moi aussi c'est une validation niveau 10 sans la moindre hésitation.
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MessageSujet: Re: Rebellious Rose, la ponypunk   Rebellious Rose, la ponypunk Empty

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