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 Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here||

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Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here|| Empty
MessageSujet: Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here||   Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here|| EmptyMer 21 Jan - 20:11

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DECAY BRIDE

      « Être bon, c'est être en harmonie avec soi-même. La discorde, c'est être forcé à être en harmonie avec les autres.. »


     
۞ NOM : Decay Bride
۞ SURNOM : Elle vous fera beaucoup de mal si vous lui en trouvez un x3
۞ AGE : 22 ans
۞ SEXE : Femelle
۞ RACE : Terrestre
۞ CUTIE MARK : Une poupée tenue par des liens
۞ TALENT : Disons que sa cutie Mark a plus un rapport avec son histoire; mais si je devais lui donner un talent, je dirais que c'est de tromper les gens. D'être imprévisible.
۞ CLASSE : Nécromancien (et plus tard Barde, avec sûrement une flûte traversière ou un truc dans le genre)
۞ ARMES : Une faux, ou une faucille. C'est-à-dire que si elle sait qu'elle va au devant du danger, elle ira avec une faux, mais pour moins se faire remarquer, une faucille est nettement plus utile.
۞ FACTION : Eternal Chaos~
۞ ALIGNEMENT : neutre-chaotique

     
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• L'apparence est importante •
100 MOTS MIN° OBLIGATOIRE.

Tout d'abord, il faut savoir que tu te promènes rarement dans des endroits fréquentés sans cape. Ou du moins tout vêtement ayant pour but de revêtir à moitié ton visage. Mais si tu te sens en sécurité, tu n'en ressens pas vraiment le besoin. C'est souvent un simple habit noir qui fait l'affaire, tu n'es pas de ces gens qui se soucient vraiment de leur apparence au point de rechigner à porter des vêtements sales et grisâtres. Parce qu'au fond, tu ne te soucie que très peu de ce que pensent les autres de toi, et si tu peux te fondre dans le décor, c'est sûrement mieux pour tout le monde.

Tes crins roux sont longs, et parcourus de mèches blanchâtres.  Dans le temps, ils étaient bien plus vifs, et mettaient en valeur tes tâches de rousseurs. Oh, ça, tu aurais pu être une belle jument, si tu n'avais pas laissé la fatigue te gagner. Maintenant, tes crins sont bien souvent emmêlés, tu ne les coupe que parce que tu ne veux pas qu'ils te gênent quand tu marches, sans te soucier de la longueur idéale à prendre pour te mettre en valeur, et tu aurais juré que tu avais moins de mèches blanches avant. Mais le stress, la fatigue, ça les blanchît. C'est comme ça, tu ne peux rien y faire.

Tu es une terrestre; tu n'es pas spécialement grande ni petite, et tu es plutôt maigre et frêle, pas taillée pour la bataille, en somme. De plus, tu n'es pas musclée ni rapide, ni endurante non plus; alors autant dire que tu fais une bien prêtre combattante, si ce n'est un certain talent dans ton rôle de nécromancienne qui rattrape durement ton manque de capacités physiques.

Ton pelage d'un blanc tout aussi immaculé n'est souillé que part une longue cicatrice sur ton museau: elle coupe en dessous de ton œil gauche, longe une ligne imaginaire pour venir sur ton museau et se terminer sur ta joue. Malgré que cette blessure date, elle est plutôt profonde, de ce fait, il en faut peu pour la rouvrir, ce qui fait que tu es extrêmement sensible à cet endroit.

Ta cutie Mark se trouve être une poupée verdâtre en haillons plus vifs, aux yeux en croix signant la mort de l'objet, pendue à une planche de bois terne. Si l'on y regarde de plus près, on peut voir en détail que la bouche de la marionnette est cousue avec des striures, comme un enfant pourrait être capable de dessiner le silence. Les haillons sont également froissés et d'une couleur fade, comme effacée par le temps.




• Un caractère unique •
150 MOTS MIN° OBLIGATOIRE.
Cette zone de texte possède une scrollbar, n'ayez pas peur de faire plus de 150 mots.

Il existe deux toi, la toi au naturel, et la toi quand tu ne prends pas de médicaments, ou quand la maladie te domine. Parlons d'abord de la toi au naturel:

D'apparence sombre, tu n'en es pas pour autant mauvaise. Il est vrai que tu te plais dans ton univers, et que de te balader autre part qu'à Arcadia, dans des endroits où la discorde règne, fait ton plaisir. Ceci dit, si tu ne suis aucune loi et fait toujours ce qui te plaît, tu sais être bonne avec les autres; tu n'es pas spécialement malpolie ou réticente à nouer des liens avec d'autres poneys de ta faction. Tu auras un peu plus de mal avec les Solaristes; tu n'aimes pas la princesse Celestia le moins du monde. Tu ne désires pas que le soleil disparaisse, même si cela pourrait être intéressant d'évoluer dans un monde nocturne, tu veux simplement qu'elle, qui a foutu le pacte en l'air avec ses histoires de princesse de l'amitié, paye comme jamais elle a payé. La Princesse Cadance, et ses poneys cristallins de l'amour, tu aurais tellement envie de les tuer... Mais tu n'oserais pas. Enfin, ils sont trop nombreux. Les Cristallins et le Solaristes, donc, ce n'est déjà pas sur leurs territoires que tu t'aventure, et c'est sûrement pas chez eux que tu vas t'infiltrer.

Quant aux Lunaristes, tu crains simplement d'être trop violente; en général tu t'adoucie avec eux. Quant aux deux ordres restants, tout dépend de l'individu en face de toi; si rien ne laisse présager à quelle faction ils appartiennent, eh bien, tu restes plutôt amicale et réservée, avant d'être plus en confiance. Tu peux aussi rire, sourire, être drôle. Vraiment, tu es une ponette presque sociale et sans problème net. . . Par contre, il y a autre chose que tu ne peux pas combattre, et qui rattrape très vite cette image de pouliche heureuse et épanouie.

Parfois, la maladie reprend le dessus. Souvent sur un choc, elle dépasse la médecine, et  elle prend le contrôle de toi. Oh, c’est rarement très avancé. Parfois, tes médicament, tard le soir, ne font plus effet, ce qui fait que tu évites d’être dehors quand la nuit tombe, pour toi, c’est synonyme de danger, tu dois rentrer et aller dormir. Dormir pour avoir la paix quelques heures, et recommencer le sale boulot demain. C’est triste, mais chaque fin de journée s’accorde à la même cacophonie. Bien sûr, tu peux toujours prendre ces médicaments le soir, mais si tu dors après, tu n’en vois pas l’intérêt. De plus, tu ne veux pas les gaspiller, et pour ça, il ne faut pas les utiliser à la première occasion. Maintenant, parlons un peu de ton comportement sans ces précieux cachets.

Il y a toujours les voix. Pas forcément les même, et elles parlent sans qu'il n'y ait de logique dans leur phrases. Parfois, elles hurlent toutes en même temps. Si elles sont trop indomptables, et qu'elles te prennent si lourdement la tête, tu ne fais souvent plus la différence entre ce que toi tu entends et ce que les autres entendent. Jamais il ne t’est arrivé telle situation en public, mais chez toi, tu leur as hurlé à t'en péter les tympans de se la fermer. Certes, le voisinage a du s'inquiéter, mais rien de plus, rien de moins. Les voix ne sont ni malignes, ni intelligentes ou dotées d'un cerveau, ce n'est pas le genre de voix qui te diraient quoi faire, non, elles sont juste là pour l'arrière-plan, en fait, pour t'embarrasser en public, ou juste pour donner du style à un person-*tousse*tousse*

Parfois, une forme plus poussée prend contrôle de toi. Cette fois-ci, de ton point de vue, plus qu'une voix, c'est une forme bien vivante et dotée d'une intelligence qui prend possession de toi. Pour toi, c'est une autre personne qui apparait pour faire le mal, pour rire de toi, te mépriser et te frapper. Mais les autres, ce qu'ils voient, c'est un poney au regard dément qui est sur le point de laisser sa bestialité l'emporter. Ce poney qui se frappe tout seul avec force, qui se moque d'un être invisible, il parait dangereux et sinistre, et pourtant, tu vois tout autre chose. C'est une des marques les plus développées de ta maladie, et ça t'arrives sans cachet ou sous grand choc émotionnel; voir quand la peur te prend aux tripes. Le contrecoup est sûrement un grand mal de tête, mais plus encore, te réveiller au milieu d'une chambre où les meubles sont brisés et retournés. En général, quand cette forme dure dans le temps, tu en oublie certains actes, mais souvent, tu te rappelles de ça, qu'il était là, et qu'il se moquait de toi.

Cette autre personne, c'est le meurtrier. Ce jour-là, tu n'avais vu que des yeux vengeurs, pourtant, tu lui as imaginé un nom, un physique, un caractère, et même une voix. Pourtant, rien n'est réel, tout n'es que produit de ta propre insanité, mais si tu veux bien accepter que les voix ne sont pas normales, ça, tu n'avoueras jamais que c'est la maladie qui en est la cause.

Maintenant, revenons sur la ponette que tu es normalement, car elle aussi a une face sombre. Pas vraiment colérique, tu n'en es pas moins rancunière et peut te révéler, sous le feu de la colère, vulgaire et parfois, à l'extrême des cas, violente. Tu rendras tous les coups que l'on te donne, ça, on peut en être sûr. Plutôt égoïste, tu penses à toi avant les autres dans certains cas. Par exemple, tu sacrifieras volontiers ta place dans une file d'attente à une vielle ponette, mais si c'est pour un poney aussi âgé que toi, tu ne te bougeras pas le moins du monde. Pour un cas plus violent, si jamais ton empire est en guerre, tu n'hésiteras pas à sacrifier ta vie pour le défendre, mais si il y a une guerre entres les solaristes et les ombristes, par exemple, tu auras beau en connaître, tu n'iras pas bouger un sabot pour eux, même si c'était un acte qui ne te couterais pas la vie. Excepté peut-être en héberger un si la guerre détruit sa maison, par exemple, mais voilà, ça reste des cas spéciaux.

Tant que tu as une place au chaud, tu ne te bougeras pas, sauf pour un poney faible. Voilà à peu près comment tu fonctionne en société. Seule, tu es un peu maniaque chez toi, et gourmande. Tu aimes que les choses soient à leur place, ça te permet de mieux t'y retrouver. Certains diront que c'est un des symptômes possibles de ta maladie, mais tu ne parierais pas là-dessus. Tu n'aimes pas vraiment sortir, préférant une longue journée de réflexion à la bibliothèque du coin à une balade ensoleillée, bien que dans le second cas, si le sentier que tu prends est peu fréquenté, tu pourras tout aussi bien y faire tes réflexions, dans ce cas tu ne refuseras pas vraiment. Tu n'évites pas la compagnie, au contraire, tu aimes les amis, tu as simplement la crainte de croiser une personne qui n'est pas de ta faction et qui te cause tort pour ça; tu n'affiches donc pas publiquement que tu es de l'ordre du Chaos, bien que tu l'assumes entièrement.




• De la naissance à aujourd'hui •
250 MOTS MIN° OBLIGATOIRE.
Cette zone de texte possède une scrollbar, n'ayez pas peur de faire plus de 250 mots.

Le genre de trucs qu'on aime savoir de soi, c'est qu’on n’était pas désiré. Tu l'as su un peu tard, ceci dit. Tout a commencé entre deux poneys. Mais pour savoir tes origines, il faudrait connaître ta mère, Stone Fur. Une ponette grise aux crins roux, tout comme toi. Elle travaillait dans une mine, et sa mère aussi, d'où l'origine de son nom. Elle n'était pas pour autant froide; bien au contraire, c'était une douce ponette que tout le monde appréciait. Cependant, Cold Fur, sa sœur, n'était pas de celle-là. Ta tante était ce qu'on pourrait appeler une aliénée. Pas qu'elle l'affichait publiquement, mais il suffisait de vivre au quotidien avec elle pour s'apercevoir que des choses n'allaient pas. A cause d'elle, ta mère était partie des mines. Enfin, à cause d'elle...

Plutôt grâce. A cause d'une histoire ayant mal tourné, ta mère, ayant un restant de pitié pour sa famille, avait décidé de rentrer à Canterlot pour faire des études. Elle avait le niveau scolaire plus que suffisant, et des bourses, quoi qu'un peu maigres, également suffisantes pour vivre. Elle y avait suivi de longues et ennuyeuses études pour devenir docteur, et finalement, elle a rencontré un bel étalon, un de ces charmeurs, et malheureusement pour elle, avant la fin de ses études, il l'eut mis enceinte. Incapable de continuer, elle abandonna son boulot et se mit à travailler comme serveuse dans un bar, ayant de temps en temps des jobs qu'elle récupérait ci-et-là. Avant même de naître, tu lui avais déjà ruiné la vie.

Plus tard, évidemment, elle accoucha de toi. Elle t'appela Little Sun. A cause de tes crins roux aussi vifs qu'elle. Elle te détesta au début, mais quelques semaines après, mis à part lorsque tu la réveillait la nuit, elle changea d'avis: son instinct maternel pris le dessus et elle put vivre pleinement son rôle de mère. Tu étais gentille, à l'époque, et pas peureuse; bien au contraire. Vive et curieuse, tu lui suffisais pour son bonheur. Mais quoi qu'elle put dire, tu étais une punition bien trop chère payée pour ce qu'elle avait fait cette nuit-là, et ce qu'elle regrettait si souvent, de cet enfant non désiré qui avait ruiné sa vie.

"-C'est qui Papa? A quoi il ressemble?" tu demandais souvent. Petite, elle te disait que tu devais l'imaginer, car elle-même ne pouvait pas te le décrire avec les couleurs existantes. Bercée dans l'image du père parfait, tu te l'imaginais super-héros, sauveur de vie, sans savoir que c'était lui, là, le clochard dans le coin de la rue se prostituant pour survivre. Puis tu grandis, mais tu n'étais pas encore prête à savoir la vérité - en fait, tu ne l'aurais jamais vraiment été - et la façon dont tu l'appris ne fut pas la meilleure qu'il soit. Quand tu demandais à ta mère comment ça se faisait que tu vivais sans père, elle te répondait que son travail l'emmenais loin, si loin qu'il ne reviendrait pas avant des années et des années. Au fond, ce ne fut pas si loin de la vérité, car aujourd'hui, il était mort et enterré sous la terre salie.

Revenons sur ta tante; en parler n'était pas que pour occuper le background pour l'histoire de ta mère, oh, non. C'était pour la présenter avant qu'elle ne fasse irruption dans ta vie. Tu venais d'avoir seize ans, et pour en revenir à cette histoire de père qui te titillait, elle te pesait toujours sur les épaules, mais très peu, car, en effet, grandir sans père depuis toujours, ça ne te manquait pas. Qu'est-ce qu'un père, au fond? Tu n'en avais pas besoin. Le seul problème qui t'inquiétait, c'était les voix. Stone Fur, elle semblait en entendre. Parce que la nuit, souvent, ou tôt le matin, quand ses médicaments ne lui faisaient plus effet, elle était prise de crises. Tu t'enfermais dans ta chambre et tu ne disais rien. Il n'y avait rien à dire. Et tu ne faisais rien à part écouter. Il n'y avait rien a faire. Juste attendre que ça passe, faire semblant qu'il n'y avait rien, que tu n'entendais rien, dormir, comme si ce n'était que le doucereux bruit du vent hurlant a ta fenêtre.

Puis, un jour, une ponette étrange a débarqué; un pelage bleu fade, des cernes sous les yeux, et des crins blanchâtres. Elle semblait sortie d'un asile; et tu ne croyais pas si bien penser. "Qui êtes-vous?" as-tu poliment demander. Elle ne semblait pas perdue, non, elle semblait même savoir tout à fait ou elle se trouvait, dans cet endroit que tu n'avais jamais vraiment quitté. Mais elle ne te connaissait pas.  Tu pouvais le déduire quand tu plongeais ton regard dans ses yeux noyés dans la folie. Très vite, elle s'approcha de toi, d'un pas mauvais, presque malsain. Te jugeant en te tournant autour, tandis que tu entendais les bruits de sabot de ta mère. Tu te tournais vers elle: elle semblait effrayée par ce qu'elle voyait, comme si c'était le pire danger du monde qui te guettait. D'une voix tremblotante, elle se mit à prononcer : "Cold... Fur? Qu'est- ce que... Tu fais là...?" La fin de sa phrase était si basse que tu doutas que Cold Fur, l'inconnue, l'aie vraiment entendue.

Pourtant, elle sembla très heureuse d'entendre le son de la voix de sa sœur. Parce que c'est ce que tu en déduis ensuite. Tu savais qu'elle était une mauvaise personne, alors tu t'éloigna lentement, mais cette-dernière t'attrapa par les crins et te plaqua au sol. La réaction de ta mère fut immédiate : elle ... s'écarta? Comment pouvait-elle s'écarter? Tu étais en danger, et elle... S'en allait? -Hey, catin ! C'est ça, ton petit toutou? Pour un non-désiré, il est plutôt soumis... Tes oreilles frémirent: Hein? Non désiré? L'instant d'après, ta mère changea de bord, et elle s'approcha tellement près de sa sœur, avec un air si dangereux, que celle-ci te lâcha. "Fermes-là!" Tu lui demandais d'une voix pleine de rage: comment ça tu n'étais pas désirée? Une dispute éclata. Cold Fur qui en rajoutait pour embarrasser sa sœur et détruire votre lien si fragile. ta mère qui tentait de calmer le jeu et de faire taire et sortir sa sœur d'ici pour t'expliquer tu-ne-savait-quoi qui était censé tout régler, et toi,  au milieu de toute cette incompréhension, qui tentait de comprendre.

Après quelques coups de sabots bien placés, Cold Fur finit par partir, et ta mère, pleine de larmes, commença à déverser sa rage et sa colère sur toi: "Oui ! Oui, c'est vrai que je ne te voulais pas. Tu as une idée de comment ça a été dur pour moi? De t'élever, une sale gosse trop gâtée qui a détruit ma vie, mes études ?! Aussitôt, ton cœur se brisa en morceaux. Partagée entre la haine et le dégoût pour toi-même, de cet être infâme que tu avais réussi à devenir en si peu de temps, de ce secret bien gardé et si douloureux... Pourquoi est-ce que tu étais toi? Pourquoi est-ce que tu étais là? Et les voix, les voix... Est-ce c'est elles qui disent à ta mère de faire du mal? "Désolé, je ne voulais pas... Vraiment... C'est de sa faute..." S'excusa-t-elle juste après avec un air de chien battu. Non. Non, c'est pas de la faute de ta tante. C'est de la sienne. Elle est mauvaise. Nuisible. Danger. Tu te surpris à penser ça. Pourquoi...? Tu avais de si sombre pensés quand on te contrariait... Tu devais arrêter ces conneries. Te calmer.

Tu devais lui demander. Quand tout le monde est triste, autant tout balancer. Ça ne pouvait pas être pire. "Maman, je t'entends parler toute seule, la nuit... Et ça me fait très peur, tu sais..." Elle prit un air dégoûté, révulsée par toi l'espace du seconde, puis s'adoucie. Elle secoua la tête négativement, puis se tourna vers la table tombée par terre pour commencer à réparer les dégâts, sans pouvoir réparer son cœur, ni le tien. "Tu le sais, que Maman prends des cachets, et ils ne font plus effet la nuit après un certain temps." Tout ça te fit oublier ton père pendant le reste de la journée. Tout de suite après, tu compris quelque chose à l'intérieur de toi-même. Tu le craignais plus que tout. "Est-ce que je deviendrais comme toi, plus tard?" Ta mère réfléchit un instant, comme absorbée par quelque chose que tu ne pouvais pas voir. "Je ne sais pas" avoua-t-elle, je ne sais vraiment pas.

L'année qui suivit compta parmi les plus sombres de ta vie. Cold Fur revint deux fois, une fois à l'anniversaire de ta mère, l'autre en plein hiver. Tu eus énormément de disputes et de cris avec ta mère, tu voulais en savoir plus sur ton père, et plus sur sa maladie. A la fin de l'année, tu savais que ton père était un étalon du nom de Silver Heart, qu'il était blanc aux crins noirs, aux yeux orangés. Tu savais, sur la maladie de ta mère, peu de choses, en revanche. Elle entendait des voix, peut-être voyait des personnes, et tu savais tout ça seulement grâce à la boîte des médicaments, la notice dedans expliquait grossièrement les malades qui nécessitaient ce médicament. Puis, le pire arriva. Quelque chose d'horrifiant. Le pacte des empires avait été brisé. Plus d'amis, que des ennemis. Ta mère était une Lunariste, et vous viviez à Van Hooves depuis. En fait, vous aviez déménagé, à cause de ta tante. A vrai dire, elle ne vous avait plus trouvé, et c'était mieux ainsi. Ta relation avec ta mère était plutôt tendue, et tu voulais juste, parfois, qu'elle s'en aille loin de toi.

Tu partais, ce soir-là, t'endormir sur une dispute, qui avait commencé de ta faute, qui avait demandé pourquoi est-ce que ta mère et ta sœur étaient des aliénées, et tu avais entendu plus de voix que d'habitude. Mais cette fois-ci, tu avais peur de la conclusion. Ce n'étaient pas celle de ta mère et de ses amis imaginaires qu'elle imitait avec un ton différent, non, c'était dans ta tête. Tu ne savais pas ce qu’elles disaient, tu sais juste qu’elles étaient là. Et ça suffisait à te stresser. Tu n'avais pas dormit de trois jours. Tu avais trop peur des voix pour fermer les yeux. Il fallait que ça cesse.

Puis, il y a eu... ça... Un cri. Ce n'était celui des voix. Celui-là, il était bien réel. Tu descendis en trombe à l'entrée, puis tu réalisa ce qu'il se passait. Un cadavre encore chaud, du sang, beaucoup de sang, trop de sang, ta mère, un meurtrier, une meurtrière, Cold Fur. Persuadée que c'était elle, tu lui sauta dessus, enragée et pas apeurée par la boucherie qui se passait sous tes yeux, pensant que ta mère était encore vivante. Mais le meurtrier -le et pas là- avait des yeux verts, pas comme Cold Fur. La douleur t'aveugla. Il t'avait poignardé, enfin, pas tout à fait. Sa lame plantée dans ta joue, pas profondément au point de la percer ceci dit, tu hurlas. Vite, il la fit glisser su ton museau, tandis qu'un flot de sang t'aveuglait. Ta tête tournait, ta vue se floutait. Ton cœur tapait dans ta poitrine. Allais-tu survivre? La mort te guettait. Tu tombais sur ta mère, et tu te rendis compte avec horreur que le sien ne faisait plus aucun bruit. Il n'en ferait plus jamais.

Des larmes de tristesse et de douleur, rougies par le sang, glissèrent sur tes joues tandis que le meurtrier pris fuite à cause de tes cris, et des poneys qui commençaient à ouvrir les volets. Avant de partir, tu l'entendis cracher d'un air victorieux: "-Deux Lunaristes en moins !". Mais toi... Tu n'avais jamais voulu être Lunariste. Little Sun, n'était pas comme ça. Tu contemplas la poupée sur l'étagère, car c'était la seule chose que ton regard pouvait fixer. Elle était comme toi. Manipulée à la guise des autres, dépendante de l'armoire sur laquelle elle était posée, et incapable de bouger. Toi qui avais tant tardé à trouver ta Cutie Mark, toi qui avais tant souffert de cette dissidence, tu sentis une douce sensation qui coupa la douleur un dixième de seconde. Elle était là, tandis que tu sombrais.

On te trouva, te soigna. L'accusé ne fut jamais retrouvé, et on clôt l'affaire, bien trop rapidement à ton goût. Tu étais devenue, physiquement, ce à quoi tu ressemblerais quelques années plus tard. Une pouliche déprimée, qui avait perdu tout, et qui avait une graine de folie plantée au plus profond de toi. Mais la mort de ta mère, et surtout l'absence de médicaments te fit totalement déglinguer. A l'époque, tu assumais totalement de t'appeler Little Sun, parce que ce soleil, il brûlait encore au fond de toi; pas dans le même sens, ceci dit. Plus tard, tu rencontras un charmant étalon, comme celui que ta mère avait rencontré. Mais il n'était pas aussi charmeur que ton père; il était bien différent.

Le pelage rouge, les crins blonds... En fait, ce n'était pas un charmant étalon, mais plutôt une charmante jument. Elle était belle. Désirable. Tout ce qu'il y avait de plus normale à penser, quand on la voyait. Et tu n'étais pas la seule à l'aimer. Mais tu étais "la folle". Personne ne pouvait t'aimer. Tu ne savais pas si c'était le danger qui l'avait rapproché de toi, mais tu en étais venu à savoir que tu l’aimais, et qu'elle t'aimait encore plus. Tu as été avec elle, un temps. Tu aurais tant voulu te marier, crier au monde entier que tu l’aimais. Et puis, un jour, elle s'est coupée. Tu as revu ce jour-là. Ce même meurtrier, au pelage bleu turquoise, aux yeux orange, au regard déglingué, qui te regardait avec un air de tueur. Tu ne sais pas bien ce qui s'est passé. Tu as totalement explosé. Tes neurones t'ont lâché, tu t'es laissée allée à la sauvagerie.

Le meurtrier, tu lui avais donné un nom, un caractère, un physique, sans qu'il ne soit vraiment réel. Était-il réel? Sur le cadavre de ta compagne, tu te demandais. Avait-il vraiment jamais existé? Ou n'étais-ce qu'un produit de ton imagination? Tu ne sus jamais vraiment la réponse. Tu ne la sais toujours pas.

Pourquoi l'as-tu tué? Pourquoi aujourd'hui? Pourquoi maintenant? Tu ne comprenais pas. Tu fuyais. Tes sabots t'ont porté à Arcadia, chez ta grand-mère. Elle accepta de te recueillir, en échange tu t’occupas d'elle. Elle te donna les mêmes médicaments qui soignaient sa folie; maintenant elle était si vieille qu'elle ne pouvait même plus faire quoi que ce soit. Actuellement, c'était ta situation. Tu allais un peu mieux, mais parfois, tu oubliais de prendre tes médicaments, ou il n'y en avait pas assez, ou ils arrêtaient de faire effet quand tu te sentais trop en danger. Tu étais devenue adepte d'un monde de discorde, abandonnant la lune pour devenir autre chose qu'une ponette à l'image de sa souveraine: déprimée. Pour toi, Luna n'était rien d'autre. Tu avais peur des Lunaristes depuis. Peur qu'ils meurent à leur tour sous tes pattes. Mais désormais, tout était fini.

Pas vrai? Pas vrai...?



     
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۞ PRÉNOM OU PSEUDO : Eh bien, le pseudo, je n'ai pas vraiment d'idées. Decay, peut-être?
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MessageSujet: Re: Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here||   Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here|| EmptyMer 21 Jan - 21:25

N'est-il pas? Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here|| 1201156350
Sinon, merci ! Je penses la finir demain, ou peut-être après-demain :3
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Reine Chrysalis
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MessageSujet: Re: Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here||   Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here|| EmptyJeu 22 Jan - 1:01

Bienvenue sur le forum !
Au plaisir futur de lire ta fiche, si tu as des questions, hésite pas, le staff est la pour y répondre ~
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MessageSujet: Re: Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here||   Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here|| EmptyJeu 22 Jan - 18:07

Merci ! J'ai terminé ma fiche. :3
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Kika
Kika

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MessageSujet: Re: Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here||   Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here|| EmptyJeu 22 Jan - 19:35

Je m'accorde avec Luna pour ton niveau 8 ! Félicitations !
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MessageSujet: Re: Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here||   Decay Bride ||Do you want some hope? Silly, there's no any hope here|| Empty

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