LoneWolf Feraleaf, l'âme perdue [Fini]

LoneWolf Feraleaf

« Le respect est ce que nous devons; l'amour est ce que nous donnons. »

• L'apparence est importante •

• Un caractère unique •

• De la naissance à aujourd'hui •

Dans ce monde en guerre, je suis né, moi changeling, dans la ruche de Chrysalis. Et malgré la difficulté de l'entrainement donné aux jeunes changelings, je m'en suis bien sorti. En effet, l'entrainement allait jusqu'à lâcher un groupe de jeune dans la forêt Everfree pendant plusieurs jours pour les endurcir. Heureusement, entre nous, on est très coopératif, tellement qu'on va à plusieurs partout pour s'entraider. En même temps c'était le seul moyen de s'en sortir pendant l'entrainement. Il était si brut que les trois quarts d'entre nous revenaient de mission blessé, et certain même dans le coma, mais jamais personne ne mourrait : c'était une chose lointaine à l'époque, enfin, c'est ce qu'on croyait.

Est ensuite venu le temps des Épreuves d’affranchissement : on devait en réussir 5 pour avoir le droit de devenir un adulte, et je fus vite choisi avec 26 autres changelings pour une expédition. Je m'étais vite fait remarqué puisque j'avais préféré combattre à distance quand il le fallait et que je me débrouillait plutôt bien avec un arc. On était donc parti durant l'après-midi, tous impatient de débuter l'épreuve, accompagnés de 4 soldats d'élites donc deux guerriers, un éclaireur et un mage. On parti voyagea dans la forêt Everfree jusqu'à 21h, on fit rapidement un camp pour la nuit et on dormit jusqu'à 4h du matin. On marcha encore toute une journée et on refit un camps pour la nuit sous la pluie cette fois-ci. Le lendemain, c'était toujours sous la pluie qu'on a atteint une grotte au pied d'une grande montagne. Plusieurs d'entre nous pensaient que la voyage était l'épreuve en elle-même mais notre mission ne faisait que commencer.

Les soldats d'élite nous expliquèrent que des insectes géants avaient creusé les galeries dont lesquelles on venait d'entrer mais qu'ils étaient vite parti à cause de la température qui avait baissé. Ils nous donnèrent la mission de chercher divers trésors qui pourraient être utiles à la ruche. On était tous pressés de démarrer l'épreuve, on voulait réussir, devenir adultes et pouvoir servir la ruche, pouvoir servir la Reine, c'était notre but, notre unique raison de vivre !

Mais à peine on avait débuter notre course dans les cavernes qu'un orage éclata et provoqua un éboulement qui boucha l'entrée. C'est plus tard que j'ai vu que le sommet, un quart de la montagne, s'était écroulé sur tout son long à cause de la violence de la tempête et des éclairs. Mais le pire, c'est que le mage d'élite commença à téléporter ses trois camarades à l'extérieur en commençant par l'éclaireur.

Très vite, on lui demanda pourquoi pas nous téléporter nous dehors plutôt. Et ils nous répondit en riant, en nous disant que n'était rien de plus que des rejetons faibles et nuisibles à la ruche et que les épreuves était juste là pour trouver les plus utiles et que les autres n'étaient bons à rien d'autres qu'à mourir. Ses mots nous transpercèrent, "L'unité changeling" que l'on aimait tant n'existait pas. Puis le mage se téléporta dans un rire sadique en nous disant que au moindre problème il avait ordre de la part de Chrysalis elle-même de nous laisser mourir sans hésitation.


On voulait pas y croire. Mais on était seuls dans cette caverne sombre. On pensa ensuite que c'était surement ça l'épreuve : on testait notre mental pour voir jusqu'où on serrait prêt à aller pour l'honneur de notre Reine. On se retourna alors, plus ou moins sur de nous, décidés à accomplir notre mission en plus de trouver une sortie. Personne nous avait rien raconter sur des épreuves où des changelings mouraient, même dans les batailles il n'y avait pas tant de morts que ça apparemment. Nous étions naïfs et confiants jusqu'à la mort...


Beaucoup trop naïfs et confiants... jusqu'à la mort...

On s'était alors séparé en plusieurs groupes afin de pouvoir couvrir une zone plus grande tout en évitant de s'isoler, le groupe était alors assez proche et on s'était vite rendu compte que la capillarité des galeries nous permettaient de rapidement pouvoir changer de formation en cas de difficultés.
Mais on s'attendaient pas à cela.

Ces galeries n'ont jamais été désertés par les insectes géants à cause du climat, c'est un nid d'araignées géantes qui les avaient fait disparaître.

Alors que le calme régnait parmi nos rangs, on arriva en plein dans la salle de la reine araignées, où trônaient au chaud ses innombrables œufs. Quelques intrépides commencèrent à s'approcher par curiosité, d'autres commençaient à s'éloigner par peur, moi, je restais coincé entre les deux. Les plus courageux arrivèrent à une dizaines de mètres à peine des œufs lorsque la génitrice de ces boules vertes gluantes et fluorescentes descendit du plafond dans un silence lugubre. Elle faisait probablement la hauteur de quatre d'entre nous et et la longueur de sept à dix. Elle était noire et naturellement tachée de rouge en plus de dégager un angoissante lueur verte de ses yeux, de sa bouche, et de certaines autres parties de son corps par transparence.

Son doux atterrissage au sol fit fuir la plupart d'entre nous déjà horrifié par son arrivé. Un instant plus tard, des araignées armées de plus épais squelettes externes qui faisaient un truc comme deux fois notre taille commencèrent à surgir de la où on venait, nous coupant toutes possibilités de fuite simple.

Je savais qu'on avait pas beaucoup de chance de survivre, mais je ne m'attendais pas à voir de mes propres yeux la mort de mes 26 camarades.

La reine cracha une grande toile sur les premiers d'entre nous à portée, elle réussit à en engluer 4 et 6 autres vinrent à leur secours en sauvant 3, mais le dernier malchanceux lui fut rattrapé par les arachnides fraîchement nées. La reine cracha alors aussi du venin, plaquant 3 des sauveteurs douloureusement sur le sol.

Parmi eux, une amie à moi, mais alors que je me précipitai pour aller laisser, une des pattes articulée de la reine vint l'empaler elle et un autre pour les jeter à sa jeune progéniture affamée. Elle aimait bien les fleurs, comme moi aussi. Je pus sentir son sang gicler sur mon visage. J'ai même pas eu le courage de garder les yeux ouverts sur le coup...

J'ai du perdre un peu mes esprits, je m'en souviens plus trop, mais je sais que après, quelque uns d'entre nous se mirent en bon leaders à nous ordonner d'obtenir la formation "Abeille". Se rassembler en un grand "essaim" pour pouvoir faire face à des ennemis trop robustes pour pouvoirs les combattre seul.

On passa en force dans un grand tunnel où se dressaient 4 araignées en armure, qui furent dégager très rapidement, emmenant malheureusement 4 d'entre nous avec elles. Mais leurs congénères se mirent à notre poursuite, interceptant avec une extrême violence 12 autres d'entre nous dans notre fuite. Les premiers furent assommés sur le coup, ne sentant rien. Pour les autres, achevés à coup de venin acide, ce fut plus douloureux. Alors que notre groupe se réduisait dangereusement en nombre, je pouvais sentir la panique ambiante au même rythme que giclait des gouttes éparses sur moi, du sang, du venin, surement un mélange des deux.

On commença à prendre de plus en plus de hauteur dans les galeries, essayant de semer comme on le pouvait ces créatures voraces. On était plus que huit quand ce fut la reine qui nous pris par surprise. Deux furent attrapés dans ses mandibules, nous autres avons été plaqués sur les murs pas un crachas soudain de toile gluante de sa part. Elle jeta alors ses deux premières proies derrière elle alors que ses jeunes enfants arpentaient les murs comme sortis de nulle part pour nous dévorer vivants.

Je pus arracher la toile d'un coup de crocs et je pris un sprint dans les airs, essayant de m'enfuir. La reine cracha un long filet de venin qui blessa douloureusement mes ailes et alors que j'allais me crasher dans une cavité en hauteur, je puis voir un éclair briser ce qui était sensée être une paroi rocheuse. Après il y eut un éboulement, et dans un dernier éclair de conscience je pus voir mes 5 derniers camarades agoniser aux griffes de ces... choses...


Je me réveillai le lendemain, au pied de cette montagne, seul.


Horrifié, je me précipitai vers la ruche. J'avais toujours eu un bon sens de l'orientation. Dans ma tête se chamboulaient les images de mes camarades mourraient douloureusement, accélérant encore plus mon rythme. J'y croyais pas, dans un dernier élan d'espoir, je me mis à croire que ce n'était qu'un rêve artificiel magique, que personne n'était mort, mais l'espoir commençait à s'évaporer peu à peu alors que je me rapprochais de "chez-moi".

J'arrivai assez rapidement je crois, je me précipitai alors pour trouver la Chrysalis, pour tout lui raconter, mais lorsque je la trouvai, elle discutait avec les 4 traîtres chargés de notre "protection". Je m'approchai furtivement, me faisant passer pour personne dans la ruche.

Ils lui dirent la vérité, et alors que les larmes me venait aux yeux en repensant à tout cela, je la vu éclater de rire. Elle dit que c'était hilarant de savoir que la portée la moins prometteuse venait d'être supprimé aussi efficacement tout en nourrissant sa vieille amie l'araignée...

Je manquai de perdre conscience en l'écoutant, je tombai sur les fesses, pleurant silencieusement...

Puis, alors qu'elle repartit souriante, elle s’arrêta devant moi en me remarquant. Elle aurait pu m’exécuter sur-le-champ que ça m'aurait pas poser plus problème sur le coup. Mais au lieu de cela, elle prit un air triste et se pencha, s’inquiétant avec hypocrisie pour moi. Elle ne m'avait pas reconnu, elle se comportait toujours comme ça avec ceux qui n'avait pas passé l'épreuve.

Elle me raccompagna gentillement vers mes quartiers, vides, puis repartit vers ses occupations. Mes sentiments confus et ma loyauté annihilée, j'allai voler une armure légère, un arc et une hachette en plus d'équipement de survie et je m'enfuis. Ce fut assez facile, extrêmement peu de changelings veulent quitter la ruche, personne n'était donc chargé de les en empêcher.



Bien après tout cela, j'ai appris que 1/3 des changelings ne survivaient pas à l'épreuve. Il ne fallait tout de même pas garder des boulets dans les rangs n'est-ce pas ?



J'ai survécu environ un mois dans la nature, j'ai fait ami ami avec des hérissons, combattu des ours, chassé des aigles comme je le pouvais. Je dormais sous des souches d'arbres ou sous d'énormes rochers, repensant à ce jour. C'est durant ce mois que j'ai passé mon épreuve moi, mais j'avais perdu quelque chose, une partie de moi, quelque chose dans mon cœur.

Je me disais que tout ce qui m'attendait dans cette nature froide et sauvage, c'était la mort, un jour j'allais me faire réveillé par des loup-boisés et pouf, c'était fini ! De toute façon je n'étais rien, mais je m'accrochais quand même à la vie, par instinct...

Mais alors que je me disais cela, je rencontrai une ponette aux pouvoirs magiques surpuissants, même si j'aurais voulu l'agressé, je n'aurais même pas osé essayé de l'attaquer au vue de l'aura qu'elle dégageait. Et alors que je me dit qu'elle était pour m'achever comme une araignée écrase une fourmi, elle me tendit le sabot et m'emmena chez-elle en me voyant dans un tel état.

Elle prit soin de moi et me soigna, même si je n'était qu'un inconnu pour elle, même si j'étais sensé être un autre de ces changelings sauvages.
C'est grâce à cette âme généreuse que je suis encore de ce monde aujourd'hui.
C'est grâce à elle si j'ai décidé de prêter allégeance à Cadance


Et c'est après coup que j'ai appris que cette gentille ponette était Cadance elle-même.