H I S T O I R E
Dans la luxuriante et fertile terre d' Equestria, on trouve des forêts multicolores et grouillantes de fleurs merveilleuses et de créatures insouciantes, où le soleil vous caresse à travers les feuillages. On y trouve aussi d' immenses plaines où seul le vent vient gaiement dessiner des vagues sur les herbes hautes, la rosé vous rafraîchit tout le jour durant et les il n'est meilleur endroit que ces tapis de trèfles pour admirer les parures étincelantes dont se couvre le voile de la nuit. On y trouve des rivières, miroirs chantants et clairs qui abreuvent les terres. Il existe également des crevasses rocheuses où nulle vie ne chante, où le soleil brûle et où même le vent pleure. C'est sur ces pierres stériles aux cavernes sombres que notre histoire commence.
C'était en été, par une journée peu venteuse, la chaleur du soleil rendait les pierres floues. Depuis l'intérieur d'une large grotte on pouvait entendre des impacts réguliers. « Cling Cling Cling. » qui résonnaient au loin. Un poulain sortit la mine grotte en tirant une charrette chargée d'émeraudes.
Sur une bonne distance il la tira péniblement jusqu'à une autre et l'attacha. Il s'ébroua ensuite de-façon comique, libérant un grand nuage de poussière révélant une robe bleuté et non grise-foncées comme on aurai put le croire juste avant.
Il entra joyeusement dans sa petite maison de pierre
« Bonjour Lily, j'ai finit de travailler, tu as soif ? » Le poulain se saisit d'un petit arrosoir et arrosa une fleur en pot en piteux état. L'eau était une ressource rare dans le coins mais cette plante servait de compagnie au petit Lapiz Hooves et malgré son incompétence manifeste dans le domaine il s'acharnait à en prendre soin. Il avait le temps de réchauffer le repas de la veille et de préparer la table avant que son père Iron Hooves ne cesse de marteler la roche et ne rentre à son tour. Il ne conservait aucun souvenir sa mère et aborder le sujet était tabou. Elle était partie vendre des pierres et n'était jamais revenue, il n'y avait rien à ajouter et il était hors de question qu'une discutions sur le sujet aille plus loin.
La maison s'était réchauffée, la table était mise et un léger fumet embaumait la pièce mais Iron Hovve de revenait pas. C'était un travailleur forcené et c'était courant qu'il travaille bien après la tombée de la nuit, mais le repas était prêt et on ne pouvait se permettre de gaspiller des bûches à le réchauffer une fois de plus. Lapiz éteignit le feu et alla chercher son père. A peine eut-il franchit le seuil qu'il eue un mauvais pré-sentiment. Pas de « Cling Cling Cling. », le silence.
-Papa ? Aucune réponse, de toute façon son père avait peu de chance de l'entendre d'ici. Lapiz pensa qu'il devait se faire des idées et que son père avait simplement terminer et allait sortir le temps qu'il aille jusqu'à la mine. L’inquiétude le poussa cependant à galoper jusqu'à la mine.
-Papa tout va bien ? Lapiz se saisit d'un casque de mineur et s'enfonça un peu dans la mine. Il constata rapidement qu'elle s'était en partie effondrée et envisagea alors le pire.
-Lapiz c'est toi ? La voix de son père était étouffé et haletante. Le poulain aperçut un sabot de son père dépasser des décombres. Entre les roches il parvenait à respirer mais devait être écrasé de toute part.
Sans attendre Lapiz se mit à creuser, mais il lui était impossible de soulever les roches énormes qui coinçaient son paternel.
-Lapiz, va chercher de l'aide.
En aucun cas le mineur ne croyait pouvoir s'en sortir, il voulait juste éviter que son enfant ne le regarde mourir. Pourtant l’appel déchirant du petit poney terrestre trouva une fine oreille malgré l'endroit et l'heure improbable.
Il s'agissait là d'un être encapuchonné qui apparu de nul part dans le dos de Lapiz.
Qu' est-ce qui te met dans cet état petit ?
-Mon père est coincé. Je …L'être étrange n’attendit pas la suite et entra dans la mine. Une lumière aveuglante submergea l'endroit, puis les pierres brisées en morceaux sortirent en lévitant, entourée d'une énergie pourpre.
-Je t'ai rendu service alors je vais te demander quelque chose d'important. Ne dit jamais à personne que tu m'a vue.
L'être s'en alla alors que Lapiz allait voir son père, inconscient, grièvement blessé, mais en vie.
Dans les temps qui suivirent, Lapiz pris la place de son père, devenu boiteux. S'il lui avait raconté pour préservé le secret de son sauveur qu'il l'avait déterré lui même après qu'il ait tourné de l’œil, il savait que cela était faux. Autant que son père avant lui, il frappait la roche, il frappait malgré la fatigue, il frappait à s'en faire mal, il frappait pour se punir, enragé par sa propre faiblesse qu'il ne pouvait se pardonner. Son père lui se sentait apaisé que son fils fut finalement asses fort pour reprendre le flambeau bien qu'intrigué qu’une cuite mark en rapport avec la sienne : une pioche, n’apparaisse pas. Deux ans plus tard il mourut enfin, libéré de son corps douloureux et brisé.
Le gisement était alors presque épuisé et Lapiz savait que le métier de mineur n'était pas fait pour lui. Il se l'était seulement infligé pour pouvoir soutenir le regard paternel. Ce père qu'en fait il n'avait pas sut sauver. Secrètement il continuait de garder ce héro inconnu comme modèle. Il l'imaginait aventurier mercenaire, ténébreux et invincible. Il partie donc à l'aventure, sans comprendre alors tout ce que cela impliquait.
Il marcha logement avant de trouver une petite forêt. Affamé, il était persuadé de pourvoir trouver rapidement de quoi se nourrir. Après la découverte de nombreuses baies non-comestibles après essais, plantes urticantes et autre joyeusetés, il finit par trouver quelques rosiers sauvages. Autrefois il aurai délicatement cueilli la plante et lui aurai trouvé un nom, mais ce jour la, il en fit sont repas malgré les épines...
Il continua d'apprendre de ses nouvelles expériences, suffisamment rapidement pour survivre. Il fut bientôt dehors comme chez lui, aidant même les poneys égarés. Il devint un expert dans la reconnaissance d’empreintes et dans le pistage, pister un autre herbivore permet de trouver de quoi il se nourrit. Ce don de pister fit même apparaître sa cutie-mark. Une trace de sabot avec une ligne zigzagante signifiant que l'empreinte avait une odeur.
Un jour il vit une sorte de caravane passer dans son bois. Des poneys aux mines abattus, qui trimbalait dans des chariots toute sortes de babioles. Il se souvint de certains et savait qu'il venait d'un village proche. Tout en mâchouillant une poire il alla les voir :
-Ou fous j'allez comme fa, fous déménavez touf ?-A cause de la guerre c'est devenus trop dangereux de vivre dans un pays frontalier. On préfère quitter ce qui sera bientôt une zone d'affrontement.
Lapiz faillit s'étrangler et toussa un peu de purée de poire par terre.
-Kof Kof, la guerre ? Vous n'êtes pas sérieux ?-Et vous vous n'êtes pas encore au courant ? Pas étonnant pour une ermite comme vous, vous devriez venir aussi, ça va devenir dangereux. En plus vous pourriez être utile.
-Moi utile ? Demanda Lapiz avec un rire nerveux.
-Oui, vous vivez dans la forêt non ? Et bien figurez vous qu'on ne va pas pouvoir faire la route en un jour et que je suis maire d'un village, pas survivaliste.
-Haaa ? Lapiz mit un moment à comprendre en qui il allait être utile
« Haaaaaa » fit-il de nouveau, se décidant à aider le convois.
-Mais heu ? On ne va pas dans le mauvais sens ? -Nous somme sur le territoire du Roi Sombra, c'est donc à lui que nous allons demander protection.
Lapiz ne s'était jamais aperçus qu'il était de ce côté de la frontière, mais il suivit insouciant et trop heureux de pouvoir être utile.