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 Un bien étrange contrat -Solo-

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Likeless Cassidy
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MessageSujet: Un bien étrange contrat -Solo-   Un bien étrange contrat -Solo- EmptyJeu 16 Juin - 20:48

Un bien étrange contrat

Le refrain chantait encore dans ma tête, ce concert improvisée avait su me faire frisonner comme jamais, mon corps continuait à danser les rythmes qui me paraissaient magique et tellement lointain à présent. Le soleil se couchait tranquillement sur Manhattan pendant que les habitants rentraient chez eux et je restais ainsi seul sur ce banc d'un petit jardin dont le silence n'était troublé que par le chant d'oiseaux couche-tard installé sur leur arbre habituelle. Les images défilaient dans ma tête, la musique avait été claire tout comme avait été les instructions, les étapes était écrite comme des pulsations sur une partition. Ce soir un orchestre chantera mon succès tandis qu'un requiem résonnera au-dessus du cœur de ma cible, il faudra faire en sorte que cela soit rapide et efficace mais majestueux en même temps comme une improvisation. Je sors brutalement de ma léthargie pour m'étirer et remettre mes lunettes noirs devant mes yeux, ce soir c'est l'heure de ma paye et je l'aurais en secrets et en livres. Je me mis à marcher doucement à travers le parc sifflotant un air de musique au oiseau qui se turent par ce bruit soudain, je finissais ma marche en saluant les oiseaux si jamais je ne devais pas revenir. J'accélérai pas dans les rue maintenant illuminé par les nombreuses de cette grande ville, l'air était devenu humide et lourd peut-être un orage se montrerait-il pour cette soirée afin de faire une apparition théâtrale. Pendant ma petite marche jusqu'à l'endroit j'entendais et voyais des gens me montrer du doigts comme une bête de foire, il est vrai que cracher du sang n'est pas chose habituelle, en pleine rue du moins, mais j'ai d'autres chat à fouetter pour l'instant. La ville de nuit semblait continuer à vivre comme si le coucher de soleil ne semblait pas l'avoir affecté, les marchands, les habitants et tout les autres ils étaient remplacés la nuit par leur équivalent. Une ville bien ordonné j'aime ça, une telle organisation peut permettre tellement de grandes choses comme cette grande statue de la liberté, une illusion comme toute les promesse qu'apporte une telle société.

La turbine m'avait parlé il y a peu de cette personne, un vieux griffon habitant au dernière étage d'un des quartiers miteux et puants de cette ville. Elle parlait de lui comme d'un ami qui l'avait trahi en lui volant des livres d'une immense importance pour elle, une affaire plutôt banal surtout quand on est habitué au boulots donné par la turbine. Quelle étrange personnage cette machine et par quelle magie était-elle alimenté pour avoir une telle intelligence et cette prestance, peut-être par un des labos avancés du Lunar empire. Parler à la turbine n'est pas sans risque pour quelqu'un n'ayant pas de pouvoir magique puissant ne pourra se protéger des rayonnements irrigo projeté par elle. J'en subis les conséquences dès maintenant, j'ai le teint maladif, je tousse du sang et j'ai les idées ailleurs, je pense à beaucoup de choses stupide. Mais mon esprit restera infaillible et tranchant tout comme ma hache le sera, c'est la première fois que je m'engage dans ce genre de mission mais je ne resterai pas novice il faut que je m’améliore désormais je suis sous les ordres d'une faction. Capturer une vieille personne ne semble pas si excitant pour une première exercice mais elle m'a prévenu spécialement qu'il ne se laisserait pas faire. Il était ce qu'on appelle dans son métier un surveillant, quelqu'un qui, déguisé, écoutait aux portes pour recueillir les informations et secrets les plus importants pour nourrir la turbine en énigme.

Après quelques heure d'une longue marche j'arrivais devant la porte qui m'était indiqué sur le bout papier donné par l'un des nombreux collaborateurs de la turbine. Un drôle d'endroit, c'était une sorte d'usine abandonné transformé en appartement pour les plus pauvres, le bâtiment paraissait désert sauf au dernière étage où l'oeil avisé pouvait voir une petite lumière faible mais présente. Je brisais rapidement le cadenas sans trop me poser de question et je commençais à monter les escaliers à vive allure. L'escalier semblait avoir des difficultés à porter mon poids et était prêt à s'écrouler avec une légère pression de trop, je m’asseyais deux seconde et je dégageai mes ailes de leurs toiles. Je m'élançai en piqué dans la cage d'escalier et remontait grâce à la force du vent accumulé, j'arrivais sans trop de peine au dernière étage. Seul un idiot aurait pu croire qu'il n'y avait aucune porte, une porte caché apparu assez facilement en touchant certaine partie de mur à l'allure suspect.



Une sécurité plus que sommaire pour un individu menacé, la porte n'était même pas protégé par des glyphes mortelles, très peu excitant comme contrat. La porte camouflé s'ouvrit sans grande difficulté et assez silencieusement laissant apparaître un couloir assez large menant à une grande salle illuminé par ce qui apparaissait comme un tas de bouquin en feu. Le vieux griffon était là dans un grand fauteuil en cuir ayant traversé les âges et les périls que subissent les meubles du quotidien, il ne dormait pas, sa tête semblait bouger régulièrement. Une jolie musique résonnait à travers une boîte en bois assez vieille, il y avait quelque chose d'étrange à propos de cette musique, on entendait  des voix. Je m'approchais plus près de la salle pour vérifier ce que mes oreilles m'avait fait entendre, c'était bien vrai la petite boîte semblait chanter un air de musique. Je me demandai comment une telle chose pouvait être possible, même la magie ne pouvait accomplir d'acte pareille à celui-ci. Alors que j'étais légèrement perturbé par cette énigme, le griffon sortit de son fauteuil et se retourna vers moi. Dans un mouvement de panique je pris mon arme rapidement et je sautai à couvert derrière une armoire en bois, le griffon pouffa de rire et puis pris sa canne pour marcher jusqu'à moi. Son air décomplexé et calme me fit baisser mes armes quelques instants pour le regarder marcher vers l'armoire, il s'arrêta à mi-chemin et commença à me fixer.

« Vous semblez avoir été troublé par ma boîte à musique et en jugez par votre accoutrement vous êtes un archiviste puis d'après vos armes vous avez été envoyer par la turbine, n'est ce pas ? » dit-il d'un ton calme

j’acquiesçais de la tête silencieusement très suspicieux de ce qu'il pouvait me dire. Il me fit signe de venir avec lui avant de repartir dans son fauteuil. Je baissais définitivement ma garde en remettant ma hache à mon ceinturon et j'approchais sans trop me hâté vers le petit salon.

« Vous connaissez l'habit des archivistes à ce que je voit … »

« Je connais beaucoup de choses grâce à la turbine, toutes ces années passé à son service m'ont appris tant de choses et surtout tant de secret … »

Il pointa lentement de son bras la boîte à musique qui continuait à jouer son thème en boucle mais changeant à chaque fois de notes.

« Sympathique objet que vous avez là, comment marche t-il ? » lui demandais-je, plein de curiosité

Il se retourna en me lançant un regard noir que je n'oublierais jamais et puis se calma en regardant la boîte. Je m'excusai pour avoir posé cette question très vite.

« Non, c'est moi j'aurais dû vous dire avant, cette boîte n'est pas un objet comme un autre c'est sa fille, enfin notre fille » raconta-il d'une voix tremblante et fébrile

« Quoi ?! » m'écriai-je

La turbine, machine infernal dévorant les secrets et énigmes, avait eu un enfant avec un griffon, était-ce vraiment possible ou alors c'était les divagations d'une vieille personne isolé. Et pourtant cette boîte parlait bien, enfin chantait, pour son vieux père, elle grandissait, sous l'amour d'un père vigilant, comme un enfant normal le ferait.

« L'amour que je lui portais toutes ces années lui a donné naissance, elle ne le sait pas encore, je n'ai pas eu le courage de lui annoncer encore. Elle pense que j'ai volé ses secrets pour mon propre compte mais c'est faux, je nourrissais sa fille comme un vrai père »

La soirée se poursuivit jusqu'à ce que le tas de livres qui était en faites des secrets écrits finisse de brûler entièrement. J'abandonnais ainsi mon contrat par cette révélation et je partis rentrer chez moi encore abasourdi par une telle histoire. De telles histoires ne devrait jamais être influencé, même sans ma vraie paye aujourd'hui j'ai appris une histoire que personne ne croira jamais et qui restera je l'espère dans ma mémoire pour de nombreuses années à venir. Désormais locaux du quartier de la turbine ne parle plus de l'horrible vrombissement de la turbine mais de la chanson qui résonne maintenant en permanence dans son appartement.

                                        Fin de la quête
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