Zoran vient vous causer du soucis ! (en cours)

Zoran

« Le vice, toujours sombre, aime l'obscurité. »

• L'apparence est importante •

Grand griffon haut de 2,20m et bien bâtie. On peut dire que Zoran a fière allure. Se tenant toujours haut et bien droit, il donne une certaine impression de force et d’assurance, si bien que l'on se sent toujours en sécurité à ses côtés. Les couleurs dominantes de son corps sont le noir et le bleu foncé. Son plumage est presque entièrement noir, mis à part le contour de ses yeux et quelques plumes au-dessus de sa tête, tandis que toute sa fourrure est bleue. Si son plumage semble particulièrement soigné (et naturellement soigné, car il ne fait pas plus d'effort d'hygiène qu'un autre, si ce n'est pas ce que l'on peut appelé être négligé), on ne peut pas en dire du même de sa fourrure, surtout au niveau des pattes et de la queue, dont les poils sont toujours en bataille. En revanche, son pelage est si doux que n'importe qui aurait envie de s'y frotter toute la nuit pour dormir ! Ses serres à l’avant sont quant à eux, en plus d'être largement plus grands que la moyenne, blancs et très acérés, si bien qu’il bien peut sans problème lacérer un arbre tel une bête féroce. Ses pattes arrières elles, montrent des griffes toujours très entretenus pour se planter dans le corps de n’importe quelle personne qui lui chercherait des noises. De plus, vous n’imaginez même pas la force qui existe dans ces pattes musclées, capables de bousculer à quelques mètres même un bison !

Son bec, blanc au bout noir, est assez cornu, et bien que capable de montrer un air aussi menaçant qu’un sourire bellâtre, cela lui donne un air assez fourbe, si ce n'est sournois, alors qu'il est en vérité quelqu'un d'assez honnête. Au-dessus de celui-ci se trouve le regard vert et perçant d’un rapace prêt à bondir sur sa proie, qui intimiderait n’importe qui. Enfin, pour ce qui est de la tête, les quelques plumes au sommet de son crâne lui donnent un air plutôt "beau gosse" et un côté « jeunôt », bien qu’il ne le fasse pas forcément exprès vu qu’il ne l’entretient presque jamais.

Ensuite, on peut remarquer en dessous de son bec quelques trous dans son plumage, mais ceux-ci ne sont pas dût à la bagarre, bien sûr ! Cela n’est que le fruit d’effroyables entraînements dont il ne ressort jamais en grandes formes. Ses grandes ailes noires semblent avoir de par leur angle l’apparence d’un boomerang. Zoran est capable de les faire battrent extrêmement vite afin de semer ou de rattraper n’importe qui. Au sol comme dans les airs, personne n’a pu encore le rattraper en terme de vitesse dans le quartier dans lequel il vit. S'il a d'ailleurs apprit la magie a un niveau plutôt moyen, il n'en reste pas moins un fier combattant capable de se défendre avec ses serres, son bec et ses pattes.  Enfin, sa queue n’a de cesse de traîner au sol, battant la poussière. De ce fait, les poils en son bout sont quasiment aussi secs que de la paille, en plus d'être toujours sales. Petit détail : il est assez souple pour se la mordre lui-même.

• Un caractère unique •

L’honneur, la justice, le pardon et la bienveillance. Autant de qualités auxquelles aspire Zoran. Son leitmotiv : « Deviens meilleur chaque jour » a deux sens. Le premier est l’aspiration à devenir de plus en plus en plus fort physiquement chaque jour, en s'entrainant toujours plus que les autres grâce à une grande volonté, car c’est en devenant fort que l’on peut aspirer à de grandes choses et à protéger ce que l’on désire. Le deuxième est l’aspiration à devenir plus fort mentalement, en acquérant la sagesse, la culture, l’intelligence et une rationalité dans le jugement. En effet, pour Zoran, l’homme qui ne cherche qu’à devenir fort par le corps sera limité dans son apprentissage. Il doit également savoir comment survivre dans un milieu hostile, comment garder son corps en bonne santé en toute circonstance et surtout, pouvoir trouver toutes les solutions à ses problèmes, qu’ils soient d’une cause extérieure, c’est-à-dire dans son environnement, ou intérieure, lorsque l’esprit doute et que la lame de notre épée devient hésitante à perforer notre esprit. Bien qu’issu de quartiers difficiles, Zoran, en plus d'être plutôt intelligent, connaît les bonnes manières, bien qu’ils n’ait pas vraiment eût l’occasion de les appliquer jusqu'à aujourd'hui. En plus d’avoir très vite appris à se battre, s’est toujours intéressé à la littérature car, n’allant pas l’école, il devait ainsi s’éduquer lui-même. Malgré que le crime est fait partie de son entourage depuis toujours, il a également toujours mis un point d’honneur à ne pas tuer inutilement où à voler plus qu’il n’en avait besoin, c’est en quelque sorte pour lui sa propre fierté qui est en jeu. De même, il s’est toujours révélé bienveillant, aidant et protégeant les plus faibles que lui aux Bad Lands, et pardonnant ceux qui dans la détresse, ont été attiré par « le mal ». Voici le genre d’homme qu’il est.

Si Zoran semble cependant un homme bon et bienveillant, il a également ses propres vices. Ironiquement, cette bonté fait qu’il ne supporte absolument pas une chose : le mal. Ainsi, dans l’environnement violent dans lequel il a grandi, il n’aura aucun scrupule à éliminer quiconque s’en prend à plus faible que lui, surtout si cette personne n’a aucune bonne raison que son propre plaisir à faire du mal aux autres. Sans pitié et vouant une haine à ce « mal », on pourrait presque dire qu’une toute autre personnalité surgit dans ces moment-là, comme si il se transformait en un véritable monstre qui, se soumettant à la colère, oublie tous ses principes et idéaux, si ce n’est la raison elle-même. On pourrait justifier cela par le fait que, malgré son âge, Zoran a gardé une certaine forme d’innocence et de naïveté, rêvant d’un monde utopique ou le monde serait entièrement rose. Il ne supporte donc pas l’injustice et les personnes qui n’ont aucun savoir vivre. Un autre de ses défauts et qu'il peut parfois montrer un très mauvais caractère,agaçant avec qui ne lui plaît tout simplement pas, ronchon et même de mauvaise foi. (je le répète, ceci n'implique que le personnes qu'ils n'aiment pas. Bien que sage par habitude, il peut devenir un vrai casse-pied.)

Malgré cela, en tant que membre de l’armée du roi Sombra, Zoran est parfois lui-même obligé de commettre des actes allant à l’encontre de sa façon de vivre, ce qui se révèle très paradoxale quand on connait le personnage. Pourquoi fait-il donc cela alors ? Parce qu’en plus d’être quelqu’un de plutôt bienveillant, Zoran possède le sens du sacrifice. Il préfère faire de lui-même des choses horribles plutôt que quelqu’un le fasse à sa place (encore plus si cette personne aime ça.) Zoran est donc en quelque sorte quelqu’un qui se fiche de la gratitude ou de la reconnaissance de ses actes, et préfère passer pour un homme terrifiant si ça peut aider les autres plutôt que de ne rien faire pour personne et être aimé d’autrui. Il fait preuve d’une grande noblesse d’esprit, bien que la contradiction entre ses principes et ses actes ont pour effet qu’il se remet très souvent en question et que son jugement n’a de cesse d’évoluer rapidement, se trouvant à la frontière entre le bien et le mal, à la limite de basculer définitivement dans l’un des deux côtés…

Pour conclure, on peut dire qu'il s'agit presque d'un miracle de voir un aussi noble personnage en Zoran malgré ce qu'il a pu traversé dans sa vie. Gentil,humble, naïf, confiant en ses propres convictions et ne tolérant pas le mal, il est aussi un ridicule menteur (est-il donc vraiment quelqu'un d'honnête ou est-ce parce qu'il en est contraint ?). Il ne tient aussi pas du tout l'alcool, un ou deux verres suffisant à le faire tomber. Il adore également manger toute sortes de sucreries, bien qu'assez calme par habitude. Son sens de l'humour, tourné vers le sarcasme, l'ironie et le mépris des autres et sa flemmardise, pourrait en rebuter plus d'un, si bien qu'il ne se fait que très peu d'amis. (surtout qu'il est détesté dans l'armée étant donné sa gentillesse peu commune) Si en revanche, vous faites preuve devant lui d'une certaine dose de courage et de bravoure, il pourrait très vite, malgré sa timidité, vous porter de l'intérêt et devenir un fidèle ami, loyal, prêt à se mettre en danger pour vous et en qui vous pourrez faire confiance dans n'importe quelle épreuve. Autre manière de l'intéresser : Zoran n'est quasiment jamais sorti des Bad Lands et ne connait donc que très peu de choses sur le monde qui l'entoure mis à part ce qu'il a bien pu voir dans les livres. La moindre magie ou chose peu commune qu'il n'a pas l'habitude de voir pourrait l'émerveiller tel un enfant, voir lui faire provoquer des catastrophes...

• De la naissance à aujourd'hui •

Tout ce l’on peut dire de moi, c’est que je n'ai pas eût une enfance des plus faciles. Née dans les quartiers les plus sombres des Bad Lands , je suis l'aîné d’une petite famille de griffons dont le père était inconnu. Ma mère, jeune, forte et belle, au plumage azur étincelant qui pourrait rendre jaloux plus d’un, dût alors se battre pour parvenir à nous protéger, nous, ses enfants, ainsi que toutes ces ordures qui essayaient de profiter d’elle dans cette ville où le crime régnait. Malheureusement, toutes ces bagarres eurent un prix, et notre magnifique mère devenait de jour en jour de plus en plus affaibli, blessée au point qu’elle ne pouvait même plus voler. Alors que j’entrais à peine dans l’adolescence, c’est donc moi qui eût la lourde charge de protéger ma mère, mes frères et mes sœurs, bien que tous se faisaient du soucis pour moi. Malgré cela, j’étais déjà assez grand et fort pour tenir tête à la plupart des petites frappes de ces quartiers, tandis que mes frères qui, bien que moins robustes, n’étant pas pour le moins dépourvu d’intelligence, volaient aux abrutis du coin afin de subvenir à nos besoins. Mais cette situation ne pouvait pas durer…. Avec une mère qui peinait à se déplacer et la criminalité qui augmentait de jour en jour, il était certain qu’un jour, la chance finirait par nous échapper.

Ce jour arriva lorsque mes sœurs se firent attaqué par deux-trois types non loin du refuge qui nous servait de maison. Accourant et percutant l’un de leurs agresseurs, je leur permis de s’échapper tandis que j’affrontais seul les trois gus. Je ne vous raconte même pas la raclée que je m’étais prise ! Tandis que deux d’entre eux me tenaient par les serres, le dernier me ruait de coups sans même que je puisse me défendre. Ma conscience commençait alors à s’échapper lorsque je vis une lumière apparaître, faisant voltiger l’homme qui s’acharnait sur moi à des mètres de notre position, et fuir par la même occasion ses camarades qui me lâchèrent dans une flaque de pluie. Mon sauveur s’approcha et, posant sa main sur mon dos, fit apparaître une magie qui n’était pas très courante dans les environs : la magie de soin. Peu à peu, ma douleur s’envola et, fondant en larme, je me laissai tomber dans les bras de cette personne qui n’était d’autre qu’un griffon en plein voyage. Je l’invitais donc à séjourner chez moi pour se reposer, le mage n’étant que plus attristé de voir qu’une famille aussi nombreuse vivait dans un taudis pareil.

Les jours passèrent tandis que le mage continuait à vivre chez nous, assurant notre protection comme jamais je n’aurais pu aussi bien le faire. Peut-être même qu'il avait le béguin pour ma mère, étant le seul qui, depuis longtemps, réussissait à la faire sourire. Cela ne me déplaisait pas, au contraire, mais il ne se passa jamais rien de bien sérieux entre eux et la respecta jusqu'au jour de son départ sans jamais partager une nuit avec elle ! Un jour, je le suppliai alors à genoux de m’enseigner cette magie qui le rendait si fort, ce qu’il accepta. Après tout, il ne pourrait rester auprès de nous toute la vie, mais il ne pouvait pas non plus nous laisser livré à notre sort, sans aucun moyen de survivre dans ce monde aussi hostile. Je progressais alors petit à petit, tandis que nos rapports, qui étaient au départ simplement une relation élève et maître, devenaient de plus en plus amicaux. Enfin, même si l’on était devenu amis, je ne savais que très peu de choses sur cette personne. Pourquoi il voyageait ? D'où venait-il ? Qui était-il ? Rien de tout cela. Jusqu'au bout, il était resté très mystérieux et ne ressenti jamais le besoin de nous parler de lui, choix que je respectais totalement, tant il avait été bon envers nous. En revanche, moi, je vous avouerai que je m’étais beaucoup confié à lui, vis-à-vis de certaines choses que je ne pouvais en aucun cas raconter à ma famille.

Ainsi, lorsqu'il me demanda où était mon père, je lui répondis qu’il nous avait abandonné alors que nous étions encore tout petit et que je n’avais presque pas de souvenir de lui, mis à part ce plumage noir qui expliquait pourquoi je jalousais ma mère et son corps azur. Le peu de fois où notre mère nous parlait de lui, elle disait qu’il était le griffon le plus fort et le plus fière qu’elle avait connu, et qu’il avait sans doute ses raisons d’être parti sans jamais revenir. Elle ne lui en voulait même pas, après toutes les souffrances que l’on avait connues… Moi, je le détestais. C’est à cause de lui que j’étais devenu l’un de ces garçons des rues qui passent son temps à se battre. Ainsi, je m’étais juré qu’un jour, j’emmènerais ma famille loin d’ici, dans un endroit où ils n’auront besoin de rien et loin de toute cette violence. Mon ambition ne s’arrêtait d’ailleurs pas ici. Si ma priorité était de protéger ma famille, mon but ultime serait... de tuer le roi Sombra lui-même ! Afin que toute la violence qui émane de cette nation ne disparaisse, et que plus personne ne connaisse la même vie que la mienne !

Lorsque mon mètre entendit cela, il ne pût se permettre de me gifler. Le royaume qu’avait bâti le roi Sombra était sûrement le plus terrible de ce monde actuellement. Si je voulais atteindre mon objectif, ce n’était pas seulement le roi, mon ennemi, mais toute son armée et ces criminelles qui se plaisent à cet endroit. En d’autres termes, c’était de la folie, et la magie qu’il m’avait enseignée ne devait absolument pas servir à réaliser ce rêve ridicule et qui n’avait absolument aucune chance d’aboutir. Soudain même, il se mit à regretter de m’avoir enseigné la magie, craignant que je ne fusse pas assez mature pour l’utiliser à bon escient. Comprenant ses mots, je me résignais à abandonner cette idée, du moins, pour le moment…

Le jour où mon maître partit ne se fit pas sans déchirants adieux. Ses derniers conseils à mon égard furent d’apprendre également tout ce qu’il m’avait enseigné à mes frères et sœurs, afin qu’un jour, leur sécurité ne dépendent plus entièrement de moi. Avec les quelques livres qu'il m'avait laissé, je devais aussi continuer mon apprentissage tout seul afin de devenir toujours plus fort de me responsabiliser, chose que je ne cessa jamais de faire les années qui suivirent. Aussi, il me conseilla que, lorsque j’aurais le sentiment que ma famille n’aurait plus besoin que je veille sur eux, de ne pas oublier mon rêve de les emmener dans un endroit où ils pourront vivre paisiblement, et de partir travailler et voyager afin d’y parvenir, me révélant par ailleurs un endroit appelé gryphus, l’endroit où habitait la plupart des griffons qui ne désiraient pas se mêler aux conflits de ce monde. Peut-être même, qu’avec un peu de chance, j’y croiserais mon père et que l’on pourrait enfin s’expliquer. J’acquiesçais d’un grand sourire, rien qu'à l'idée que loin d'ici, se trouvait d'autre griffons qui vivaient sans se soucier des problèmes du monde qui les entourent ! C'était là-bas que j'aurais du naître, et c'est la-bas que je dois finir ma vie avec mes proches, j'en étais désormais sur. Ainsi, je pensais que mon destin était tout tracé, mais la vérité était qu’après son départ, la situation continuait à se dégrader aux Bad  Lands, et que même avec l’aide de mes frères et sœurs, nous ne pourrions bientôt plus protéger notre mère dont la santé se dégradait au fil du temps. Il était peut-être maintenant temps de partir ? Non.  Impossible. Avec ma mère qui ne pouvait plus voler, nous serions des cibles faciles durant notre voyage. Quelles étaient alors les solutions ? Je n’en voyais alors qu’une seule. Une seule qui me permettrait à la fois de protéger ma famille tout en gagnant assez d’argent pour leur faire quitter cet endroit. Jamais je n'aurais pensé que je ferais ce choix, mais étant donné mes compétences rares dans les environs et de mes aptitudes au combat, c'était le meilleur moyen pour gagner ma vie : intégrer l’armée de Sombra !

Dieu sait qu’une fois dans l’armée, je n’étais pas tous les jours fier de ce que je faisais. Certaines fois, tout allait pour le mieux, en intervenant pour stopper la pagaille en ville. D'autrefois, les punitions, les tortures et les tueries que subissaient les criminelles ou les personnes qui refusaient de prêter allégeance au roi Sombra, étaient si horribles que les remords m’accablaient et me faisaient douter du choix que j’avais prît afin de « protéger ma famille ». Bientôt, je devenais la risée de l'armée, étant méprisée de tous de part mon indulgence et ma volonté "d'aider les plus faibles". Je ne vous cache pas qu'il y eût également de nombreux règlements de comptes, et que je méritais ma place ici plus que la plupart. Heureusement pour moi, au fil du temps, même malgré mes manières de bon enfant et "mon soit-disant sens de la justice", comme se moquait souvent plus d'un, j'avais fini par me faire respecter grâce à mon talent au combat qui n'était plus à prouver. Ce n'était pas facile tous les jours, et j'aurais sans doute à l'avenir d'autres complications afin de garder ma place, mais après tout, si c’était pour leur bien, à eux, ceux que j'aimais, je me savais capable de supporter le pire, afin qu’un jour, mon rêve d’une vie paisible devienne enfin réalité, et peut-être même une plus grande ambition encore…