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 Forêt Magique et Poulet Tragique [pv Karl]

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MessageSujet: Forêt Magique et Poulet Tragique [pv Karl]   Forêt Magique et Poulet Tragique [pv Karl] EmptyJeu 19 Nov - 22:52

Dire qu’il n’est pas plus tard que trois heures et pourtant, j’ai l’impression de me balader au crépuscule.  Cette forêt est vraiment lugubre. De part sa haute végétation dense, les jeunes végétaux ne bénéficient pas de l’énergie prodigué par l’astre solaire et meure ainsi les uns après les autres sans même avoir eu la possibilité de faire leurs premières feuilles. Ainsi, j’ai franchement l’impression de me balader dans une forêt maudite, où la mort pourrait se balader librement et rire au dessus des épaules des voyageurs…

*Frrrr*

Un bruit ! Mes oreilles se dressent, droites, sur le sommet de mon crâne. Mes yeux cherchent une explication. Virant à droite, puis à gauche.

*Frrrr*

Derrière ?! Je fais un bond pour me retourner. Mes poils s’hérissent malgré moi sur tout mon corps. Je suis à cran. Et je ne vois rien. Tendue, je reste sur place un long moment, attendant un nouveau bruit, un mouvement. Une minute passe, puis une deuxième. Rien. Lentement, je fais demi-tour pour reprendre mon chemin…

*Frrrr*

Cette fois je sais ! Ça vient d’en haut de l’arbre à ma droite ! Mon regard s’y pose en moins d’une demi seconde et repère la source de se bruissement. Une chauve souris. Une simple chauve souris collée au tronc de son arbre perchoir et bougeant dans son sommeil agité. Hm…
Stupide. Cette peur qui m’a bêtement envahie est stupide. Les fantômes n’existent pas ! Ce ne sont que des légendes, des créatures de conte pour enfants. Et ceux, peut importe la ressemblance frappante entre la description des lieux de cette histoire et cette forêt que je parcoure. C’est même évident qu’il y ait une ressemblance, puisque le lieu de la légende est tiré de cette forêt ! Et le fantôme n’est là que pour ceux qui veulent bien y croire. Car il est évident que les fantômes n’existent pas !

J’inspire un bon coup et me persuade de mon raisonnement. Plus déterminée que jamais, je continue à marcher droit devant moi afin de réussir à m’enfoncer au plus profond de la forêt. Car telle est ma destination.

Poussée par ma curiosité, je marche le plus sereinement qu’il m’est possible d’être dans un tel endroit, faisant pertinemment craquer branches, brindilles ou même feuilles mortes afin de m’assurer d’avoir le contrôle de ma peur qui se terre au fond de mon ventre. Et ceux, même si j’ai tenté de l’en chasser.

Et tandis que je marche en faisant en sorte que la forêt devient moins sinistre, fredonnant même un petit air, je me rends compte qu’elle est devenue encore plus silencieuse qu’avant à mon exception près. Plus un seul lapin secouant des brindilles, plus d’écureuil grimpant aux arbres, ni même d’oiseaux tissant leur nids. Non. Tout s’est arrêté autour de moi. La peur que je ressentais est devenue la peur une peur que j’inspire à ces petits habitants de la forêt.

Et si je leur fais peur à eux, quand sera-t-il de la Cocatrice ? Cette créature magique, mi serpent, mi poule, pour qui je me déplace exprès aura-t-elle peur de se montrer, elle aussi ? Je ne peux prendre ce risque. J’ai parcouru bien trop de chemin juste pour avoir la chance de l’observer dans son milieu naturel. Il est donc temps d’arrêter tout ce cinéma et de commencer à être un peu plus discrète, sinon, je vais ruiner toutes mes chances de pouvoir observer cette créature magique !

Le regard sérieux, je refoule mes instincts et garde ma motivation en tête. A partir de maintenant, j’ignore l’ambiance sinistre, j’oublie les histoires de fantôme et ne pense plus qu’à la Cocatrice qui doit roder quelque par dans ses lieux. Que je dois voir sans me faire voir, au risque de me faire transformer en pierre…
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Karl Tirecorde
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Eternal Chaos

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MessageSujet: Re: Forêt Magique et Poulet Tragique [pv Karl]   Forêt Magique et Poulet Tragique [pv Karl] EmptyMar 24 Nov - 21:58



À la recherche

des nudistes nécrophiles


La végétation glauque de Lost Wood Forest couvrait de ses branchages décrépis l’humus froid nourri de brume et d’un vent sifflant tel une rengaine d’une âme en peine dans ce recoin lugubre et soit disant hanté. On raconte qu’un guerrier autrefois grand et puissant, aurait par la suite succombé à ses démons, devenant de plus en plus avide de richesse et des massacre, le bon souverain qu’il était se transforma petit à petit en une bête pleine de rage. Son âme autrefois bonne était devenu celle d’un démon. Les peuples dans l’attente d’une mort prochaine se réunirent pour livrer une ultime bataille face à ce monstre. L’assaut fut donné dans les Suffering Lands, terres désolés, mais l’avantage tourna en faveur du guerrier. Pour éviter un désastre imminent, une audacieuse équipe fut formée et envoyée pour attirer la bête dans un bois obscur qui bordait celui des ronces infâmes du roi Sombra du temps où il faisait régner la terreur dans ses terres. Une vingtaine de valeureux guerrier aux origines divers galopèrent nuit et jour afin d’attirer le démon, lorsqu’ils pénétrèrent dans la forêt, tous savaient qu’aucun d’entre ne reviendraient.

La poursuite cessa lorsqu’ils atteignirent un ancien cairn dont l’origine reste inconnue. La lutte fut courte et vaine, tous furent massacrés par le sordide guerrier. Mais perdu à jamais dans ces bois, il finit par mourir de faim. C’est alors que son âme s’extrada, le démon qui le rongeait rejoignit les siens dans les profondeurs de la terre, mais la partie bonne et bienveillante gangréné par le maléfique fut condamnée à errer éternellement dans le monde des vivants, dans le lieu qui l’a vu mourir. C’est entre désarrois et rancune que le fantôme de ce noble guerrier navigue dans la brume et s’en prend à ceux qui ont la maladresse de croiser sa route funeste. Voici la version qui avait été conté au petit Karl lorsqu’il  était encore un mignon petit poulain assis au coin du poêle avec sa petite peluche de tigre qu’il appelle Pupuce.

Deux créatures traversaient le bois fantôme, deux êtres que toute génétique séparait avançait mollement dans entre les sombre amas d’arbre décrépis dont le feuillage mort ne voulait se détacher du vaisseau mère, comme si les feuilles tremblaient elles même à l’idée de sentir leur légèreté toucher l’humus froid de ce lieu hanté. L’équidé en tête marchait d’un pas averti, il regardait à droite à gauche comme s’il recherchait quelque chose de précis entre les arbres. De temps à autre il s’arrêtait pour faire le point et sortait une vieille carte jaunie par le temps mais encore en bonne état. À la manière dont il lorgnait dessus, il devait s’agir d’un relevé de la région dessiné par quelques courageux cartographes qui bravèrent les on-dit et les croyances à l’aide de leurs crayons. Sur un calepin, le mâle notait méthodiquement ses lieux de passages et autres points de repère.

Quelques pas derrière, la bête démesurée suivait d’un pas distant et blasé son compagnon agacé par les détours inutiles que sa quête le menait à faire. Le félin enchainait les pas lents et silencieux, sa couleur se confondait dans la noirceur de l’endroit, ses yeux luisant et  formait deux petites sphères brillantes en apesanteurs. Parfois le terrestre se retournait mais n’apercevait pas son animal alors qu’il était à côté de lui. Pupuce se déplaçait lentement, les sens tout aussi averti que ceux du poney mais bien plus aiguisés. La forêt est son domaine de prédilection, sombre, bourrée de cachettes divers et variées. Il pouvait se confondre dans un recoin et attendre que sa victime passe sans qu’elle ne se doute que des griffes acérées peuvent s’abattre à n’importe quel moment pourvu qu’elle soit suffisamment proche et l’attention détournée. S’il voulait, il pouvait se débarrasser du poney gris et antipathique, même dans d’autres conditions et à découvert, il aurait pu l’occire. Mais il se retenait, il s’en empêchait lui-même, étrange paradoxe qu’est la loyauté envers un être détestable mais à qui pourtant on éprouve une certaine affection. Il se contentait de le suivre dans ses déboires et autres plans voués à l’échec, riant de lui et de ses maladresses, le terrestre était devenu en partie son jouet.

« Ça ne rime à rien ton idée, le discours du poivrot t’es monté à la tête. Va assouvir tes fantasmes ailleurs. »
Râla le félin à côté du mâle assis en train de faire le point.
« Tu déconnes, un camps de nudistes nécrophiles ça vaut le détour ! » Objecta le terrestre. « Il y’a moyen de bien faire des choses sympas et de piller quelques cadavres. Les cultistes chtarbés ont toujours un tas de bricoles sur eux pendant leurs cérémonies à la con. »

« Mais bien sûr, dit tout de suite que tu veux juste mater leurs débauches derrière un arbre la patte sur…»

« Ta gueule Pupuce ! » Stoppa net le chevalier.  « Je fais ça pour le fric et rien d’autre, je m’en contrefous qu’ils soient excité par le fait d’embrocher ou de se faire embrocher par un macchabé. »

« Aller, dit le que tu as envie d’essayer. » Persiffla la bête.

« Maaais pas du tout ! » Répondit le gris.

Un bruissement mit court à leur passionnant échange de sourd, il n’avait croisé qu’un infime nombre de bestiole durant leur périple et la plupart concentré sur dans la lisière de la forêt. Les botanistes racontent que ces bois contiennent une grande variété d’espèces animales toutes plus sympathiques les unes que les autres. Les deux compagnons se mirent sur la défensives, le terrestre dégaina et la bête dressa ses tentacules en avant. Une lignée de fourrés se dressait à 11h, la source du bruit provenait de l’autre côté. Ils s’approchèrent lentement, côte à côte, lentement. D’une même idée, ils utilisèrent les buissons pour de cacher derrière et à travers une fenêtre ouvertes entre les branches observer discrètement l’autre côté. D’un œil averti et camouflé, ils reluquèrent les environ, une sorte de petite ouverture vers le ciel, l’endroit était un peu plus clair. Karl pensait d’abord à un petit animal cherchant nourriture pour se sustenter, ou une proie à tuer. Mais c’est une tout autre créature qui se mouvait devant leurs yeux. Elle était rouge comme le feu, un cramoisi même, aucune comparaison avec celui du sang ou du Bordeaux. Sa crinière était semblable à la couleur de son corps, mais tirés par des mèches jaunes, comme des flammes sur une braise vivante. Son regard semblait confiant, mais une confiance faussée, étrangement la pégase semblait plutôt heureuse dans cet entourage. Elle ne portait rien, elle n’avait aucun habit sur la peau, pas même un sac ou une besace sur le côté. Seuls ses bracelets habillaient une de ses pattes, rien d’autre, même pas une arme, elle n’avait pourtant pas l’air plus naïve qu’une autre, elle devait avoir une affiliation avec la magie pour se balader à poil dans la forêt.

Le terrestre observa durant environ une minute le manège de la pégase de feu, elle n’avait pas l’air de les avoir repérée mais ne se déplaçait pas non plus. Elle avait l’air d’attendre quelque chose, mais que ce soit la chose qui la trouve et non elle pour se mettre à découvert de cette  manière. Faisait-elle partie des nudistes nécrophiles ? Non, elle ne portait pas d’oripeaux, ou bien était-ce un jeu de rôle, allez savoir. Le terrestre renfrogna et rengaina sa lame, sous les yeux de son animal suivant son manque de discrétion. Karl sortit de sa cachette bruyamment, se mettant lui-même à découvert, cherchant à se faire voir afin d’éviter un réflexe magique comme une boule de feu dans la margoulette, même s’il ne les craignait plus vraiment. La pégase apercevant soudainement une ombre se levé dans les fourrés tourna subitement la tête en direction du terrestre et de sa bête. Pupuce suivit le mouvement et se dressa  de toute sa stature telle une longue ombre mouvante. Le mâle de l’inconnue ébahie par ses deux individus sortis de nulle part et apparaissant comme dans un vulgaire gag anglais.

« Faut pas avoir peur, on ne pensait pas tomber sur quelqu’un par ici. On ne fait que passer. » Annonça le terrestre.


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