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 -Quète- Accés de rage (Solo moyen)

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MessageSujet: -Quète- Accés de rage (Solo moyen)   -Quète- Accés de rage (Solo moyen) EmptyLun 9 Mai - 19:09

https://equestrianations.forumgratuit.be/t1651-fermee-acces-de-rage-solo-moyen

Soufflant par les naseaux, Dagger dépassa l'entrée de l’hôpital psychiatrique, les sourcils froncées. Des individus s'écrasaient sur lui en sortant. Avançant en grognant et en repoussant les plus paniqués. Le terrestre jouait des épaules et semblait d'une forte mauvaise humeur, évidement, dans cette atmosphère, trouver un responsable calme n'était qu'une tache plus compliqué encore. Des gens venu rendre visite à leur enfant terrible gémissait, dos au mur, certains membres du personnels avait d'évidence était blessé. Et poussaient des compresses contre leur crane pissant le sang, les naseaux retroussés. Dagger perdit encore de multpiles minutes à chercher « poliment » un interlocuteur capable de le renseigner, on ne l'avait pas dépêcher ici pour calmer la foule,mais bien pour régler la source du problème. Il n'allait pas perdre sa journée ici ! Pire encore : Un grand nombre de patient avaient été dépêcher hors de leur chambres, ou cage, nommer le comme vous le souhaiterez. Et ces crétins hurlaient, pour la plupart : Atteint par leur récurrents délire en profitant simplement du chaos pour assouvir leur petit vice de voir la peur creusé le visage des plus fragiles.

Dagger, finalement, aperçut ce qui d'évidence devait être la barricade destinée à stopper le massacre de l'individu qui s'était libéré de ces chaînes, et face à cette porte bardé de lit de patient. Un prêtre en blouse, une licorne sombre, au regard âpre et ennuyé. Calme. Jugeant au faciès, Dagger trouvât en lui un interlocuteur calme suffisamment calme pour clairement s'expliquer. En effet, l'individu fut l'un des seuls à ne pas hurler de panique en se retournant pour lui répondre.  Dagger ne portait pas son armure complète, mais sa Claymore et ses armes cliquetaient à chacun de ses pas et menaçaient, terribles, de faucher quiconque s'approchait trop d'elles. Cependant,malgré la réponse calme de la licorne aux cernes soulignés, Dagger n'entendit rien : Il y avait simplement trop de bruit. Après quelque vaines tentatives de se comprendre, l'échine plié pour coller son oreille aux lèvres de ce qui semblait être un infirmier, il en eut assez, et se redressa :

Son Catalyseur ce plaqua sur son poitrail, et scintilla violemment, exprimant le colère interne du terrestre : Empli d'une puissance étrange, sa voix résonnât terriblement entre les murs de l'endroit :

« -SILENCE ! UN PEU D'ORDRE, EST-CE CLAIR ? »

Comme si sa voix avait frappé tout ceux qui l'entendirent, un silence surnaturel envahi alors toute l'entrée de l’hôpital. Même les fous riaient à gorge déployés perdirent un instant leur voix, promptement muselé par les infirmiers les gardant. Dagger balaya du regard la populace présente, alors que se dispersait de son catalyseur l'énergie divine qu'il venait d'utiliser. Une méprisante grimace satisfaite couvrit son visage alors qu'il savourait l'attention soudaine et le calme qu'il venait de provoquer : « - Au nom de la loi, il est intimé à vous tous de vous taire ! Quiconque fera obstruction à mon intervention sera mis au fer sur le champ, ou passer au fil de mon épée ! Je réclame votre silence ! »

Se retournant sèchement, Dagger se pencha de nouveau sur la licorne :
« -Répétez, mon brave : J'écoute. »
« -La responsable se trouve en 10, Monsieur, elle vous attendait : On a un Batpony qui à péter les plomb la derrière : On pense qu'il a réussi à déchirer sa camisole avec ses dents : En tout cas, je sais qu'il à déjà fait deux victimes.. »

Enfin satisfait, Dagger se redressât et trotta lourdement dans la direction qu'on venait de lui désigner.Il ouvrit la porte pour apercevoir une chèvre à l'air usé mais dur. Sa voix chevrotante claqua comme un fouet :

«  Vous n'avez pas perdu votre temps: approchez, je vais vous expliquer... »

Penchant l'échine, Dagger avançât et posa lourdement son postérieur devant le bureau de la directrice : Il avait quelque mots à lui dire, mais il attendrait qu'elle ai fini de s'expliquer. Elle l’invitât à se pencher sur quelques plans :

« - Regardez bien… Voilà ou nous sommes. Et ça, il s'agit de toue l'aile condamnée : Il ne devrait n'y avoir personne avec lui, mais nous somme justement entrain de faire l'appel... »
« - Il ne peut pas s'enfuir par une fenêtre ? »
« -Non, ce bâtiment est conçus pour retenir ce genre de tentatives d'évasion... »
« - Des infos sur lui ? je dois m'attendre à quelque chose? »
« - L'identité du patient n'est pas encore certaine… Mais on sait que c'est un Batpony, visiblement musclés, ou disposant d'une arme tranchante, vu les victimes qu'il a fait de ses sabots nus... C'est un BatPony, rendez-vous des zones sombres...»
« - Je sais de quoi un Bat est capable, gardez-vos conseils pour vous, quand à cette affaire, je vous en considère entièrement responsable, vous m’accompagneriez dés lors que j'aurai maîtrisé l'individu, suis-je clair ? »

Calme, elle relevait son regard, dépourvu de crainte, et ne répondit pas. Énervé par son flegme, Dagger se retourna et sortit de l'office. Alors qu'il s'approchait de la porte soigneusement gardé, on se présentât devant lui :

« - Vous n'allez pas y allez ainsi ?! Il risquerait de s'échapper! »
« -Alors ce serait un idiot en plus d'un fou, ce serait se jeter entre mes bras, poussez-vous ! »

Fermement, Dagger repoussa les quelques barricades et ouvrit la porte verrouillée. Le couloir qui s'ouvrit devant lui était complètement vide, évidemment, le fou ne s 'était pas pointé ici… Il s'engouffra, refermant la porte derrière lui et glissant les clés sous la porte : Si lui ne revenait pas, pas question de laisser ce malade profiter de son échec pour fuir et faire plus de victimes. En passant la clés sous, il dénota d'étrange traces sur la porte : Il avait essayé, évidemment. Il s'était fracassé à plusieurs reprises, mais la directrice n'avait pas menti : Ce bâtiments avait été conçus pour retenir les créatures de son espèces, il remarqua avec une pointe d'étonnement que sans arme, lui aussi ne pourrait pas enfoncer cette porte… Surtout avec les meubles derrières. Il se demandât alors avec crainte si ses armes pourrait aider le criminel à s'échapper si par hasard il échouait, mais il se doutait bien que même avec celle-ci,  il faudrait à l'inconnu une redoutable constitution pour y parvenir.

Ayant accordé assez de temps au doute, il se retourna, glissant son regard sur le début de cette aile condamné : Il rodait là-dedans un individu asse fort pour se libérer de ses chaînes et tuer deux infirmiers formé à les retenir… Dagger n'était pas du genre à être imprudent, mais il doutait qu'il dusse préparer une bénédiction pour cette affrontement. Ce sort vitalisant avait plutôt pour objectif de préparer à une bataille, pas un duel… Laissant la Claymore glisser depuis sous le bouclier, Dagger laissa l'essentiel de la lame reposer sur son dos tout en plaçant une patte sur le bout de la garde : Il ne portait pas son entière armure, en particulier le heaume, réserver aux situations de plus grandes échelles, mais presque tout le reste était là. On voyait que la zone avait été évacuée… Lit renversé, porte grandes ouvertes… Possiblement dans chaque pièce, ce fou, tapi entre les ombres. Un Traqueur aurait été bienvenu… Oh !

C'est vrai qu'il n'était pas sur de la race de cette créature ! Plaçant son catalyseur contre son front sec, Dagger plissa les yeux et s’immobilisa : Ces lèvres psalmodièrent d'étranges mot, des préceptes de loi. Des serments :
« -Nul n'échappe à Loi, ces chevaux finissent toujours pas rattraper les gredins et les fuyard. Nul n'échappent à son regard, ni à son jugement ! »

Une larme perla aux yeux de Dagger alors que la magie s'y concentrait. Il avait d'abord penser à une détection de la magie, mais ce doutait qu'elle serait peu utile. Soudainement, presque autant à l'odorat qu'au regard, il sentit les aura alentours : Non pas les aura magique, mais l'alignement : Contrairement à la détection magique, celle-ci ne montrait pas de traces résiduelles de présence. Au moins Dagger verrait-il au moins si ce gredin avait le cœur envahi de vice ou n'était qu'un honnête citoyen, malheureusement terriblement malade.
Il ne perçut cependant rien : Il n'espérait pas déjà le ''voir'', cette aile de l’hôpital était grande… Il avait encore de long couloir à parcourir, mais au moins, il ne le surprendrais pas, espérait-il… Il risquait de devoir répéter le sort, mais au moins cela lui épargnait-il de regarder sous les lits comme un idiot. Il n'avait pas tant de temps à perdre, il n'était pas question d'attendre que la nuit tombe ou qu'il ne cède au sommeil.

Et ainsi il commença à roder… à marcher. Presque en garde. Les sons provenant de l'entrée s'estompèrent après quelques pas et quelques couloirs. Et pas de signes de vie pour le moment. C'était étrange, à part les signes de débandades, on pouvait avoir l'impression que tout allait bien… Une bifurcation… Tendant l'oreille, Dagger essayait d'entendre quelque chose… Mais rien ne semblait venir, ses naseaux ne sentait rien non plus. Pourtant, il sentit quelque chose glisser entre ses épaules, ou, il sentait la peur, l’anxiété. Pas la sienne, mais celle de… l'endroit. C'était très particulier à expliquer, il eu le fort sentiment de sentir et de voir la trace d'un événement qui c'était passé ici : Comme si un incroyable pic d'émotion avait été atteint ici.

Un peu comme s'il marchait dans un cimeterre.
Le temps commença à se dilater, Dagger ne pouvait pointer avec sûreté la durée depuis laquelle il cherchait : 30 minutes ? Deux heures ? Impossible de le dire.
Mais quelque chose changea : Une bifurcation, encore.

A droite, rien. A gauche, rien.
Mais au bout du couloir de gauche la lumière était moins forte.
Plissant les yeux, Dagger repoussa la Claymore profondément dans son fourreau, et se saisit du fléau d'arme, faisant lentement tourner les boules en avançant plus précautionneusement. Le spectacle qui l'attendait était déplaisant. Au bout de couloir, on pouvait deviner le jeu qu'avait jouer le malade, les néons étaient brisés, éclatés par des jets de meubles ou arrachés puis ouvert.

Dagger allait devoir s'enfoncer dans l'ombre, son Catalyseur rejoint son front, et Dagger répétât les mantras habituels. Prenant cette fois-là précaution de ne pas fermer les yeux, aux prix d'une douloureuse sensation de brûlure sur sa rétine : Mais il voyait. Il remarquât avec déplaisir que son premier sort s'était déjà dissipé à le récita à son tour :

Puis de nouveau, il s’avançât, les lèvres plissés. Équipant son bouclier. Il fracassât son fléau d'armes dessus, écoutant le son se répercuter dans les couloirs,s'immobilisant pour écouter une possible réponse. Mais rien ne vint…  Il ré-avança alors, l'esprit moins calme.ça commençait, se disait-il, la situation devenait plus palpable… Sa vision dans l'ombre était moins parfaite, d'environ dix mètres. Suffisamment pour ne pas se cogner, trop peu pour voir jusqu'au bout d'un couloir.

Son oreille capta immédiatement le son de verre brisé qui résonna soudain.
« -Aller ! » Pensât-il, entamant aussitôt un galop pour s'approcher du la source sonore: Ses pas résonnèrent soudain terriblement, sa lourdeur s'exprimait violemment. Son galop devenait rapidement terriblement menaçant quand Dagger ne se souciait pas de ralentir, le mur l'y aida quand il arriva à la première bifurcation, son épaule s'écrasant contre le mur alors qu'il regardait aussitôt dans la direction du noir profond :

«- … Tu as le droit de te rendre, mais aussi de garder le silence ! »
Rien ne lui répondit, Dagger tendit l'oreille, mais cette-fois ci, aucun bruit, et il se précipita de nouveau, la bouche entrouverte. Arrivant à une nouvelle double bifurcation, qui ressemblait à l'une de celle qu'il avait déjà prise, mais plongé dans les ténèbres, Dagger tourna violemment la tête dans les deux directions.
« - Toute résistance rencontrera la répression nécessaire ! »
Il se tétanisa lorsqu'il regarda à droite.
Il le voyait.

Il ne voyait pas son corps ni son visage, sa vision nocturne n'allait pas jusque là, mais la détection de l'alignement voyait plus loin, elle ne ''voyait'' pas, la détection de l'alignement ''percevait''.

Et Dagger percevait la couleur de son âme.
La couleur voulait beaucoup dire : Il était dure de nommer la ''couleur'' d'un alignement,mais Dagger avait personnellement tendance à dire que le rouge était mauvais et le bleu positif. Mais Dagger s'exprimait très mal, ce qu'il voulait dire, c'était que le rouge décrivait des individus sanguin, bouillant de quelque chose de délétère. Tandis que le bleu décrivait des individus plus posé, dont les sentiments faisaient de moins intenses vagues. En réalité, on ne pouvait pas vraiment poser de description exacte, Dagger percevait juste avec exactitude l'alignement d'une personne, sans forcément pouvoir le décrire.

Mais y avait-il un nom pour une telle couleur? Une couleur si...noire?
Comment une telle couleur pouvait-elle lui apparaître malgré l'obscurité? C'était comme si elle… absorbait ce qu'il y avait autour, et se dessinais parfaitement dans son champ de vision.
Il ne bougeait pas dans un  premier temps. Il devait savoir qu'un Terrestre ne verrait pas si loin dans le noir. Puis il remarqua que leur regard se fixait cependant : lentement, la voix de Dagger perçât l'obscurité.

« - Je te vois. »

la forme se précipita vivement en dehors de son champs de vue, les jambes de Dagger ne répondirent pas immédiatement : Que venait-il de voir ? Le mal ? Qu'était-ce que cela ? Ce n'était pas colérique, ce n'était pas… pas cruel !? C'était… si… si malsain ! Les muscles de Dagger se contractèrent soudainement avec une incroyable violence et il fendit la distance entre lui et l'ancienne position de cette… chose, en un instant.

« -... » Dagger avait ouvert la bouche, mais n'avait finalement rien dit : Ça ne servait à rien de parler à cette chose, ses droits ne l'intéresserait pas, visiblement. Soudain, ce qu'il voyait autour de lui devint bien plus cauchemardesque, ce fut bien plus que quelques chaise renversé, bien plus qu'un peu de verre brisé. Du sang, en abondance, l'odeur perçât ses naseaux et il retint un frémissement de dégoût.

« -La loi punit, la Loi châtie, et la Loi fait connaître la souffrance, non pas car la Loi est cruelle, mais car elle est Juste. Si son image sur le bûcher doit être sacrifiée, alors qu'elle brûle ! Mais brûlerons aussi les félons et les gredins !»

Le mantra achevé, les extrémités du fléau d'arme et des chaînes se mirent à ''bruler''. D'intense flamme s’élevaient de leur surfaces et s'évanouissait dans les airs aussitôt. Sans que la moindre matière ne tourne en cendre. Dagger  reprit sa lente avancer, n'apercevant pas la créature… Il n'avait pas vu ses contours, probablement en effet un Bat Pony vu ce qu'il avait fait des lumières, mais sa constitution restait à déterminer. Dagger avançait lentement, frappant son bouclier de son fléau en dispersant des étincelles.Il inspira lourdement et hurla:

« - J'AI LES CLÉS, MALADE ! ELLES SEULES T'OUVRIRONS TOUTES LES PORTES ICI !»

L'invitation faisait peu de sens, puisque de toute manière, même s'il pouvait ouvrir les portes, cela ne briserait pas la barricade derrière. Cela dit, Dagger remettait sans crainte en question le jugement de cet individu : Il s'agissait de l'attirer, même si pour ça il devait débiter des inepties. Mais le malade ne répondit pas, probablement paranoïaque entre autre. Agitant son arme, un cercle de feu commençât à le suivre.

Le temps paraissait long, certes. Mais cette fois-ci, Dagger comptait les secondes. Son regard plus alerte. Pourtant, il ne vit pas la première ''attaque'' venir. Dagger entendit le bruit… mais ne put réagir. Quelque chose dépassa son bouclier et se fracassât contre son épaule, traversé par un terrible sursaut, Dagger releva son arme en grognant, la mâchoire serrée. La première surprise qui le touchât était celle de ne sentir aucune douleur, un faible engourdissement, tout au plus. Qu'est-ce qui l'avait touché ? Dagger avait simplement vu une forme lui fondre dessus, une arme de jet ? Mais… comment ce crétin en aurait-il eu une ? Ou quelque chose d'artisanal ? Non, impossible, le pire qu'il puisse avoir serait une assiette en papier, même les chaises étaient faite d'un plastique léger, à peine tranchant.

« -MENTEUUUUUUUUUUUUUR ! »


Le son perçât les oreilles de Dagger, mais cette fois-ci, aucun sursaut ne le le prit. Au contraire, ses dents se serrèrent terriblement alors qu'il entendait un rire grotesque succéder à cet hurlement. Ses nerfs faillirent faire sauter son cœur : Il aurait voulu écraser la bouche d’où émergeait ce rire à coup de fer !  Mais il reprit rapidement sa réflexion : Il n'avait pas vu son aura d'alignement...Il avait lancé de plus de vignt mètres ? Impossible, ce devait être un piège, un mécanisme qu'il n'avait pas aperçu… Non, ce devait être un lancer, ce n'était pas comme s'il pouvait forger un piège ici… était-il entraîné ? Dagger aurait du se précipiter dans les ténèbres dans la direction d’où provenait le lancer, mais quelque chose le retint :

L'odeur était forte. Ce qui l'avait touché avait laissé une trace… poisseuse, qui coulait entre les plaques de son armure...  Dagger pesta en comprenant ce qu'il avait heurté, ce retournant légèrement et dressant les sphères métalliques ignées au-dessus de ce qui l'avait heurté : Il n'avait pas besoin de la lumière des flammes pour le voir, mais le besoin irrésistible d'illuminer cela sous une vraie lumière. C'était là un moignon, dur de designer quel appendice...Sûrement une patte… Un morceau de corps… L'une des deux victimes. Étrangement, les veines qui grimpaient sur le visage du terrestre se révulsèrent, et il commença à murmurer… Ces lèvres à psalmodier… Et il se détourna.

« -Le prendre… en vie. En vie, apte à se réhabiliter... »

De combien de dents aurait-il besoinpour être ''réhabilité'' ? De combien de d'os ? De quantité de sang ?

La Justice ne lui en laisserait que le minimum. Lentement, dressant de nouveau son bouclier, il reprit la marche. Il croisa presque immédiatement un message, peint d'hémoglobine et d'éraflure, de traces et de balafres : Tu ne vois rien, crétin !

Voilà ce que ce malade avait tester en lui lançant se moignon : Les limites de sa vision. Voilà le mensonge qu'il avait décrié : Dagger avait proféré qu'il le voyait, et ce Bat ne l'avait pas cru, mais avait douté ; sûrement surpris que ce mastodonte idiot fixait son emplacement avec une telle exactitude. Voilà un précieux renseignement pour eux deux : Le Terrestre ne le voyait pas, et le Malade avait encore assez d'esprit pour s'en assurer.  La patte de Dagger glissa sur le message, son fer s’imprégnant du sang encore frais : Il commença à sourire, de ce sourire sans joie aucune, de ce sourire de menace que porte les brutes et les enragés. Un sourire sans dents, aux lèvres pincées et aux yeux écarquillés : violemment, son museau se dressa, sa voix aux sons grave devint presque rauque, et résonna de couloir en couloir : Avec un son plus étrange encore que le rire qu'il avait entendu.

Il voulait parler ? Il allait parler, s'insulter, s'écharper ! Ils ne jouaient pas le même jeu : l'un savait ou se trouver l'autre. Mais l'un ne voulait pas que l'autre ne le trouve, du moins, pas sans pouvoir le surprendre. Dagger avait une foi sans faille en sa capacité à immédiatement l'abattre : Ironiquement, le fou n'était pas l'animal le plus dangereux dans ces couloirs. S'il commettait l'erreur de répondre aux mots du terrestre, il risquait de le guider sur ses traces… D'un autre coté, il avait l'avantage de pouvoir soigneusement préparer son embuscade : Mais quel piège pourrait amener le Terrestre à poser son genou à terre ? Sa voix retentit :

« - IL N'Y A PAS D'AUTRE CLÉ, CRÉTIN ! QU'EST-CE QUE TU VAS FAIRE ? RONGER LES CADAVRES ET MOURIR COMME UN RAT DANS SES COULOIR, AFFAMÉ ? »

Aucune réponse, mais Dagger aimait le son de sa voix, aimer entendre ses insultes : Les mots ont un pouvoir dont personne ne peu se prétendre à l'abri : Ils finissent toujours par creuser en travers des plus dures carapaces. Les mots résonnaient entre les parois du crane, l'écho des mots se propageait dans les moindres pensées, les moindres idées. Si ce fou avait suffisamment de verve pour lui laisser des messages, sûrement ne résisterait-il pas au torrent d'insultes du Terrestre.

« - QUE TE FAUT-IL DE PLUS ? TU SAIS QUE JE NE TE VOIS PAS , MAINTENANT ! TU ES LÂCHÉ EN PLUS D’ÊTRE FOU ? »

Pas de réponse.

« -PENSE AU SORT QUI T'ATTENDS ENTRE SES COULOIRS ! UNE BONN TOMBE POUR UNE CRÉATURE DE TON ESPÈCE ! SUCEUR DE SANG !»

Pas de réponse.

« -VAMPIRE! RAT ! LÂCHE ! ATTARDÉ ! »

Pas de réponse.

« -IMAGINE LES PROCHAINS JOURS: NON ! IMAGINE LES DERNIERS !: A RONGER LES OS ET A PARLER AUX CRANES LIVIDES ET MUETS ! DÉJÀ LE SANG AURA POURRI, TU AURAS LA GORGE SÈCHE, ET TU MOURRAS DE SOIF ! »
« - JE TIENDRAI SÛREMENT DES MOIS AVEC UNE CARCASSE COMME LA TIENNE ! »

Dagger décolla : La vision de l’alignement était plus efficace que celle dans le noir: S'il apercevait ce malade, il ne le lâcherai plus, suivre les sons était ardu, mais Dagger avait réussi à initier un ''dialogue''. Enfin, sûrement le dialogue le plus inamical que l'on puisse imaginer, mais un dialogue malgré tout : Ce Bat avait des ailes, mais les couloirs étaient étroits, pas suffisamment large pour vol rapide : Un bat restait tout de même plus vif qu'un Terrestre, capable de meilleur pointes d'accélération. D'un autre coté, Dagger pourrait galoper à pleine vitesse durant des heures, lui, non. Et la vitesse qu'il accumulait diminuerait peu.

« - ET COMMENT, SI TU REFUSES DE TE MONTRER ? »

Des sons de course, des sons de fracas et de précipitation résonnèrent, il l'entendait s'approcher, et Dagger l'entendait s'enfuir. Il le voyait ! Dagger voyait son aura ! Obscure et Chaotique, tremblante et poisseuse : D'un noir si profond qu'il se dessinait sans problème dans l'obscurité pourtant profonde. Dagger gagnait du terrait, l'aile, certes énorme, ne faisait pas non plus la taille d'un immeuble, et il jouait au chat et à la souris, dans un espace dans lequel Dagger se déplaçait de plus en plus facilement. Dans l'incroyable silence de cet endroit, le terrestre entendait maintenant presque tout les sons de la course effréné qui se déroulait. Les sons des pas, les fers contre la carrelage, les fracas quand il rentrait dans une chaise qu'il n'avait pas le temps d'éviter. Et les sons de la respiration écourté du criminel, le son de ses ailes qui battait faiblement pour le porter dans cet endroit trop étroit pour réellement lui permettre de décoller. Dagger croisa les corps, traîner sur de courtes distance par le malade, qui les avait entasser pour mieux les lacérer selon ses délires : Deux victimes que Dagger allait bientôt venger.

Un couloir déjà connu, la zone lumineuse étant évitée par le bat, il devenait plus simple de le diriger dans sa fuite. Le fou allait comprendre d'un moment à l'autre qu'une course d'endurance était vouée à l 'échec, et la fuite dénuée de sens dans sa situation. Mais Dagger ne réfléchissait pas si loin, il n'attendait donc pas sa réaction logique, formé dans l'esprit de prédateur du malade : L'embuscade. Malgré sa préparation, Dagger n'était pas assez réactif pour passer du galop à une position défensive correcte, et le piège n'était pas complexe : Un croche-patte : Le plus simple est souvent le plus efficace. Et le Terrestre faillit se fracasser le crane dans sa chute, le sol lui explosa à la tempe et il dérapât légèrement. Des étoiles explosaient devant ses yeux et il n'entendait rien : pourtant, aucune panique ne l'envahit : Sûrement l’adrénaline combinée au pragmatisme.  Pour le patient de l’hôpital psychiatrique, c'était là sa meilleure chance jusqu'ici : Le pégase plongeât sur lui.

Par habitude, Dagger tandis violemment sa patte armé du bouclier dans la direction générale du Bat Pony. Il le sentit s'écraser sur le bois, et chercher frénétiquement à l'atteindre, essayant de repousser la solide protection. Son cirque dura un instant, puis les yeux du BatPony s'écarquilèrent : Dagger le voyait bien maintenant qu'ils étaient proche : Il avait un pelage bleuté, nocturne, propre à sa race ; Et d'étrange pupilles, aux iris rosâtre. Toute sa bouche  et sa mâchoire était couverte d'un sang séché répugnant : Son expression dévoilait ses habitudes alimentaires des plus glauques.

Pourtant, être fou ne devait pas éroder ses réflexes, car le BatPony décolla souplement de sa position presque stationnaire sur le bouclier du terrestre pour éviter le violent revers de celui-ci. Le sabot portant le fléau d'arme remontât comme une lame de fond et faucha le vide, Dagger n'était pas un combattant au sens duelliste du terme : Il était habitué à se battre contre plus nombreux que lui, dans des situations ou la retenue, la perception, et l'anticipation avaient peu d'importance. Les têtes du appendices du fléau massacrèrent le mur fragile. Dagger pesta : Non pas car il l'avait manqué, mais car il avait bel et bien paniqué : un tel coup aurait tué sur le coup ce pégase nocturne, pas si costaud maintenant qu'il l'avait enfin aperçu :

Secouant la tête et reprenant ses esprits, Dagger toisa l'être en se redressant : Il était fou, nul doute, sa position était basse, animale, étrange. Le Terrestre connaissait quelques postures qui intimait des positions au centre de gravité très bas : Mais celle-ci était clairement celle d'un animale, une parodie de prédateur.Pourtant, il ne bondissait pas, curieux de son étrange attitude, Dagger reprit position.. ; Et comprit : Il riait, ses épaules secoués, presque à gorge déployée :
Le fou avait compris : Il lui aurait fallu une arme, des heures, et une chance de cocu pour l'abattre : Dagger était simplement trop grand, trop puissant. La situation était cocasse : Lentement, Dagger sentait la commissure de ses lèvres se relever. Le mouvement circulaire de son fléau d'armes commençât : Avec la vivacité propre à son physique, le fou fusa sur lui. De nouveau, le bouclier lui fit obstacle, son corps était stupidement leste. En un instant, il bondissait au-dessus du terrestre, et, aider de ses ailes, inversait sa position pour parvenir à esquiver les têtes du fléau, qui fendirent l'air en traçant une trace lumineuse dans l'ombre. Les flammes effleurant le BatPony. Emporter par son élan, il dérapa derrière le terrestre, qui pivotait pour le suivre. Dressant systématiquement son bouclier entre eux : Dagger commençât à entamer ce qu'il devait dire :

« - Au nom de la loi, il vous est intimé de rester face contre terre et pattes derrière la nuque. Si vous résistez, je ferai usage de force létale, à/ »
« - Et c'est moi, le malade? Mais crève ! »

Le pégase fondit de nouveau sur lui, du moins Dagger le crut-il, dressant son bouclier et agitant les têtes du fléau pour donner plus d'élan à son prochain coup. Les chaînes fendirent le vide : Une feinte ! Ayant mimé sa charge, le pégase attaqua réellement et bondit, agrippant sa patte armé du fléau. Possédé par la force de la démence : Il le mordit, des ses canines acérés de vampire ! Le visage de Dagger grimaçât alors que la pégase se cabrait en arrière, essayant d'arracher la chair de toute ses forces. Un son lourd fut émit et le terrestre se fendit sur le coté: Acharné, le pégase nocturne ne lâchât pas prise à tant et servit de marteau improvisé, ni le sol ni le crane du BatPony ne se fendirent. Mais le choc fut-elle qu'il écartât les dents et relâcha un hurlement étouffé : La concussion aurait put le tuer, mais il se cabra de douleur, dos au sol, ses pattes cherchant à atteindre le point derrière le crane ou il avait été heurter avec une vitesse démentielle : Ca pissait le sang :

« -Rends toi ! » Grognât le Terrestre, s’avançât sur lui en agitant négligemment sa patte, observant la plaie immonde que lui avait infligé ce malade ! Son fléau lui avait échappé, et ses flammes magiques s'estompait, hors de la portée de son propriétaire.

Pour seul réponse, le fou continuât de rire, recommençant à jacasser malgré les larmes de douleur qui lui coulait sur le visage. Il roula au sol et se redressa du même élan, esquivant la frappe sans pitié du Terrestre, qui le poursuivait au sol. Redressant son fer, ayant aisément marqué le sol. Dagger roula des épaules, ses muscles se contractant : Le fou avait perdu, ce n'était qu'une question de minutes maintenant : Persistant, la BatPony essaya de nouveau de décoller, cherchant à atteindre ses yeux ou sa carotide : Mais ses mouvement étaient déjà bien moins rapide et plus chancelant : Folie. A mi-chemin de son bond, le sabot du terrestre le cueillit sous la mâchoire : le son fut affreux, la tête du malade se balançât d'avant en arrière et, conplétment dans les vapes, s'écrasa à moitié sur le Terrestre, qui le repoussa d'un bourrade : La tête du BatPony semblait s'être envolée de son corps  pendant un instant, y restant attaché par on ne sait quel prodige d'endurance. Les dents serré, Dagger le poursuivit. L'agrippant par la crinière et le redressant : Son regard n'était plus là, mais il continuait faiblement d'agiter les pattes, répétant les bribes ordres que son cerveau bousculer lui faisait parvenir. Renâclant avec mépris, Dagger le relâchât, le laissant faillir à même le sol, hoquetant. Et allât récupérer son arme, le surveillant d'un œil suspect : Quelle honte d'épargner une créature pareille ! Il avait pourtant fait deux victimes ! Y avait-il la moindre raison de le sauver ?

Soupirant, il acceptât cependant son devoir. Le malade reprenait faiblement conscience, et déjà, se riait de son bourreau muselé. L'expression dévorée par une rage intense, Dagger rangeait ses armes, et quand il arrivât à son niveau. L'agrippa sans le moindre ménagement par la partie basse de la mâchoire : Il jouait à cela, hein ? Quand il se débattit, Dagger appuyât sur sa cage thoracique, menaçant de la briser s'il déportait son poids sur lui.

« -...Attaqué dans l'exercice de mes fonctions… Mes actions doivent rester justes... »

Sûrement le fou saisissait-il ce que Dagger 'apprêtait à faire, car il ne ricanât que de plus belle, articulant difficilement à cause du sabot sur sa mâchoire. « -...Ej...e...avais... »
Quelques instant plus tard, d'humeur massacrante et peu satisfaire, Dagger toquait lourdement à la porte. La dépassant finalement avec sur le dos le corps affalée et soigneusement camisole du malade. Qui avait le visage en sang, mais riait. Se contorsionnât faiblement en promettant de future escapades, Dagger le muselant d'une patte, le repoussa loin de lui. Et s’avançât vers le bureau de la Directrice. Il était l'heure pour chacun d'affronter leurs responsabilités. De celle qui avait laisser un fou courir dans son hôpital à ce même malade qui finirait sûrement ses jours, rendus complètement débile par son traitement. Dagger, lui,récoltait la note.
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-Quète- Accés de rage (Solo moyen)
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