[RP Quête]Plan cafard et crème glacée pour un dragon!

Cette journée commença par ~~une belle matinée de...~~ WOW! Wow, wow, wow! C'est quoi cette débilité? Qui a écrit dans mon journal!? Qui a..ah non mais quand même quoi! Je suis le Roi d'Eternal Chaos et on ose écrire dans mon journal!? Aucun respect ma parole. Ce doit sûrement être Gladys qui a fait ça, j'en suis sur. Elle s'est certainement vengée de la fois ou j'avais transformé son bureau en araignée-vampire-tourtue des mers. La classe, vous auriez du voir. Maaaaaais, ma secrétaire personnelle ne semble pas avoir les mêmes goûts que moi. Ahhhlala, cette licorne m'étonnera toujours. Bon, j'en étais où moi sinon...Ah oui! Ma journée donc.

Alors, la journée avait commencé par une matinée pluvieuse, cornichonesque et vinaigrée. (Oui oui, j'avais eu la folle envie durant la veille de faire tomber une pluie de cornichons. Merveilleuse idée si vous voulez mon avis.). Je travaillais tranquillement dans mon bureau avec l'araignée-vampire-tortue des mers qui tamponnait tous les documents officiels à ma place. (Brillante cette brave bête, et très utile.). Gladys quant à elle, rangeait la paprasse ici et là, réorganisant une nouvelle fois les étagères – c'est compulsif chez elle, allez savoir pourquoi – dans le calme le plus total...

Ahhh vous savez ma chère Gladys, le calme est parfois agréable, dis-je en caressant la tête de l'araignée-vampire-tortue des mers, surprenant d'entendre ça de ma part, non?

Je gloussais comme une dinde et ma secrétaire se contenta de pousser l'un de ces « Hn » en guise de réponse. Charmante dame, je l'adore ma Gladys.

J'adoooooore discuter avec vous Gladys, vraiment. Nos échanges sont si passionnants! Je pourrais parler avec vous toute la journée si je le pouvais, seulement, mes responsabilités de Roi m'en empêchent!

Je posais ma patte de lion sur mon front, prenant un air dramatique tout en serrant l'araignée-vampire-tortue des mers contre moi (Ça devient ennuyant de répéter ça....Je vais l'appeler Bob.). Des fleur est des violions apparurent tout autour de ma personne, jouant un air triste pour en rajouter au drame. Quel enfer que d'être Roi! Toujours diriger, travailler, manger, dormir, respirer, penser.....tout cela est si stressant! Et....bon, ma crise de nerfs est passée. Je jetais Bob pardessus mon épaule, qui alla exploser plus loin. Les violons disparurent et les fleurs se décomposèrent à l'état de poussière. J'allais encore monologuer avec moi même quand un bruit répétitif cogna contre la porte.

Mais qu'est-ce que... GLADYS!? C'est quoi tout ce bruit!

La porte est là monsieur, vous n'avez qu'à l'ouvrir.

Ah oui tiens, pas mauvaise l'idée. Que ferais-je sans Gladys moi? J'ouvrais la porte à un poney stresser et en sueur, qui haletait comme un poule en hyperventilation. Il entra sans demander permission (Malotru va!) et s'assit sur mon fauteuil pour reprendre son souffle.... Il ne réalisait pas qu'il était en présence d'un R....Ha! Haha! Il venait de remarquer que j'étais là! Le pauvre petit poney rougis un peu et se remis vite sur ses sabots.

J'ai un message à passer au Roi Discord! beugla-t-il.

Oui....et bien transmettez.

Un dragon sévit à Drackenridge Mountains! Il doit être tué! il s'inclina, nous vous prions Roi Discord, de bien vouloir nous en débarrasser!

Et pourquoi ferais-je ça? Sombra ne peut pas gérer son royaume tout seul? Il n'y a pas d'habitants pour faire cette sale besogne?

Le Roi Sombra ne peut pas venir, ça prendrait trop de temps. Et les gens des alentours ont bien trop peur de ce dragon. C'est pourquoi nous nous tournons vers vous. Seul un fou tel que vous peut aller combattre ce dragon et...

Ça va, ça va! je le coupais dans sa phrase, je vais le faire(Le vil, il est allé touché ma corde sensible en me noyant de compliments!). Mais va falloir payer!

L'argent est de mise, soyez en sûr.

Bien, alors je ne perds pas plus de temps. GLADYS!!! Je pars dehors, occupez des affaires administratives, vous voulez?

Je reçu un « Hn » pour toute réponse. Je m'envolais aussitôt vers les terres du Roi Sombra.

.:: * ::.

Je volais aussi vite que je pouvais. J'avais vraiment hâte de voir ce dragon!
Après quelques heures de vol, j'atterris devant la grotte indiquée par le poney malpoli. Hum..il n'y a pas vraiment de dragon par ici... Peut être était-ce un piège? C'était bien le genre de Sombra ça! Un rugissement bestial me confirma le contraire. Le dragon sortit sa tête massive et me fixa d'un œil mauvais.

Eh salut toi! Faudrait que tu partes, vois-tu, tu dérange un pe...

Il rugit et cracha un jet de flamme vers moi. J'eus le temps de l'éviter de justesse. Mais il est malade ce saurien!? Attaqué des gens comme ça...ça ne se fait pas enfin! (Moi j'ai le droit bien sûr, mais pas lui!) Il ne me quittais pas des yeux, surveillant tous mes gestes. Zut, je ne pourrais pas l'attaqué si il me fixe tout le temps... Il fallait le distraire! Et pour ça, j'avais besoin d'un poney! Ou d'une chèvre, le premier que je trouverai ferait l'affaire. Je m'envolais donc encore, vers les terres Crystalines. Pendant plus d'une heure, je voletait en rond, cherchant mon appât sans le trouver. Tsss, c'est quand on a besoin d'eux qu'ils disparaissent ces poneys! Je vous jure, totalement inutile ces choses! Et...eh mais, c'est pas un poney que je vois là? Si,si! Ça en est bien un!

Sans attendre, je fonçais sur elle, l'attrapait et l’emmenait vers les terres Sombres. Bien, sûr elle se débattit et je du resserrer mes pattes pour ne pas qu'elle tombe.

Cesse de gigoter bon sang! Tu devrais te sentir flattée poney! Je t'ai choisie (même pas vrai) toi, pour que tu puisse m'aider dans mon petit problème. Alors reste sage!

Je ne sais pas si elle m'obéit. J'étais trop concentré sur ma tactique de combat, qui se résumait pour le moment à crème glacée et cafard. Du génie ce plan, vous verrez. À mon étonnement, le temps fila plus vite que je ne le pensai et nous arrivâmes assez vite devant la grotte. Je posais la ponette et me plaça devant elle pour l’empêcher de fuir.

Écoute moi bien, tu vas servir d'appât pour cette bébête là! je pontai le dragon avec l'une de mes serres, distrait-le pour que je puisse l'attaquer et rien ne t'arrivera (plus ou moins) Compris? Alors c'est parti!

HRP:

___Pourquoi Melloré se trouvait dans les terres sombres à courir comme une dératée en hurlant ? C'est une bonne question, mêlant papillon et dragon, mais elle n'a pas son importance, je vous passerai donc tous ces détails. Comment ça ? Vous voulez absolument que je le raconte ? Je vous promets, ce n'est pas nécessaire ! ... Très bien ! Vous l'aurez voulu ! Après avoir pleuré toutes les larmes de son corps, après que ses petits yeux soient aussi sec que des speculos, la jeune fille se remis sur ses pattes. A en juger par le sourire qui s'affichait maintenant sur ses lèvres et la démarche qu'elle prit, il était aisé de deviné que la folie avait regagné son esprit embrumé. Réprimant un petit rire, elle dégagea d'un coup de patte un des cadavres qu'elle avait fait tomber du placard pour son poursuivant. D'un geste elle se saisit du vieil alto de sa mère. Ce violon en ébène, resplendissant et parfaitement entretenu que sa mère lui avait offert alors qu'elle avait 3 ans, le même violon que celui avec lequel elle avait joué le jour même de ses 10 ans, celui-là avec lequel elle joua sa première composition, dégageant de par la même une énergie magique telle qu'elle en devait folle. Riant à gorge déployée maintenant, elle le hissa sur son dos, l'accrochant à l'aide de la ceinture de sa mère. Gambadant telle une gazelle, la folle se mit à siffloter laissant sans remords cinq cadavres derrière elle, enfermés à clé dans le petit bout de paradis de sa mère, où ils se décomposeraient à feu lent, l'air de cet Eden s'emplissant avec les jours de l'odeur nauséabonde de la putréfaction, qui donnerait de plus en plus à ce paradis des airs d'enfers. La pouliche se déplaça ainsi jusqu'à chez elle. Personne ne s'était encore attrouper autour de la maison. Le meurtre de ses parents n'avait donc pas encore été découvert et il en était tout aussi bien. Entrant dans la demeure familiale sans honte, notre « héroïne » avança doucement dans le grand hall d'entrée une démarche titubante, alors que des grognements et autres bruits indescriptibles se dégageaient de ses cordes vocales. Finalement, elle se mit à genoux devant le cadavre de son père, un sourire malsain sur le museau alors qu'elle lui arrachait des pattes son fer à cheval, c'était un concept qu'il avait lui-même confectionné lorsqu'il était dans l'armée. Il avait fait forger un fer à cheval dans lequel pouvait se glisser une épée à une patte sans encombrer le déplacement et libérant le museau ne coupant donc pas la respiration. La cadette et seule survivante de cette maisonnée se mit en quête du fourreau dorénavant. Renversant par ci par là, quelques objets de grandes valeurs sans y prêter attention, elle finit par arriver dans la chambre de son père. Du moins, elle arriva dans la chambre de ses parents. Elle n'avait jamais eu le droit d'y mettre les pieds. Et là s'offrait à elle un spectacle auquel elle ne s'attendait pas, deux lits simples, séparés. Son père et sa mère ne dormaient pas ensemble ? Son père et sa mère ne s'aimaient-ils pas ? Toutes ces années où elle fut élevée dans l'amour était-ce une simple illusion ? Le bonheur peut il être fait d'illusion. Alors que l'envie de pleurer toutes les larmes de son corps alors que toute son enfance n'avait été que mensonge, la prit. Ce fut tout autre chose qui sortit de son corps, un rire. Un rire tonitruant, à gorge déployée, malsain, fou. Sur le lit de son père elle se saisit du fourreau et se détourna de la scène sans même s'arrêter de rire. Elle arracha alors des pattes du cadavre de son père l'épée qu'elle convoitait la rengaina. Regardant autour d'elle, son regard instable, ses yeux ne semblant pas regarder dans la même direction, elle vérifia si elle ne pouvait rien tirer d'autres de cette maison et décida que non. Lançant sa patte avant gauche en l'air avant de répéter le geste avec chacune de ses pattes une à une, elle se mit en route.

___À peine sortie d'Appleloosa, la demoiselle se laissa hypnotiser par un papillon. La petite bête virevoltait devant ses yeux émeraude et venait chatouiller son petit museau de ses ailes. Éternuant une première fois, elle ne quitta pas des yeux la créature, immobile au milieu du désert, elle éternua une seconde fois, provoquant la fuite de cet insecte sortant juste de la chrysalide. Une bouche ronde d'étonnement et des yeux grands ouvert, elle tendit sa patte vers la créature en fuite et d'une petite voix proche de celle de l'enfance elle lança un :

-Mais Attends !

___À la fois attendrissant et ridicule pour une personne de son âge. Elle se mit alors à courir derrière le papillon en riant à grand renfort de cris priant la bête de l'attendre. Courant, sautant, ramassant des bâtons pour essayer d'atteindre la créature qui la faisait tourner en bourrique et qui parfois semblait la narguer en virevoltant autour de la folle sans qu'elle n'arrive à lui poser la patte dessus. La créature semblait se jouer de Melloré comme si même un papillon avait plus d'esprit que cette Saddle Arabian. Ils furent nombres les moments ou la belle faillit y passer en suivant ce papillon. On peut prendre pour exemple la fois, ou toujours dans le désert, le museau en l'air, elle ne fit pas attention au ravin duquel elle s'approcha à grand pas. Ne s'arrêtant pas pour rien au monde, elle continua puis d'un coup sentit le sol se dérober sur ses pieds, cependant, elle ne tomba pas.

-I BELIEVE I CAN FLYYYYYY !!!

-Excusez moi, mais que faites vous ?

___La belle venait de tomber droit sur le dos d'un griffon qui passait par là. La chance souriant à la demoiselle, elle lui offrit le plus beau, mais aussi le plus effrayant de ses sourires :

-Bah je vole, tu vois pas ?

-Non effectivement, je ne vois, pas actuellement c'est moi qui vole.

-Mais nan mais nan, tu vois pas bien que je touche pas le sol. T'es bizarre quand même !

-C'est plutôt.... toi qui est bizarre.

___La griffonne semblait perplexe quant à l’énergumène qui était sur son dos et ne préférant pas lui poser plus de question la déposa de l'autre côté du ravin ou aussitôt Melloré se remis en route, gambadant en rigolant.

-Oh bah... Je vole plus... AUREVOIR PERSONNE BIZARRE ! PAPILLON REVIIIIIENTTT !!!

___La demoiselle se remit en route, le papillon semblant toujours autant se foutre de sa poire. Melloré courait, gambadait, traversants monts, vallées, manquant de mourir cinq ou six fois elle en vint finalement à traverser un royaume puis un deuxième, attirant l'attention qu'elle passe ici ou là ? Plusieurs voyageurs se frottant les yeux d'incrédulité, vérifiant si ce qu'ils avaient vu n'était pas juste une simple divagation de leurs esprits fatigués. Mais non, la Saddle Arabian était toujours là, passant, repassant puis disparaissant aussi vite qu'elle était apparu, ne persistant que son rire et ses cris. Autant vous dire ! Que pour ne pas être interpellé par cet événement il faut au moins être aussi fou que la demoiselle en question. Finalement, Melloré arriva sur les Terres Sombres, les terres du roi Sombra en personne. C'est à ce moment-là à quelque cent mètres d'une petite ville que la pouliche y parvint ! Elle attrapa le papillon ! Du moins pas exactement attrapé … Usant de son instrument pour augmenter la longueur des sauts qu'elle pouvait faire, elle bondit comme une forcenée fermant ses deux sabots comme un étau sur la pauvre créature qui se retrouva compressé entre les deux pattes de la demoiselle qui ne fit rien d'autres par cet acte que de l'écraser. Finalement à terre, elle regarda son sabot pour se rendre compte qu'il ne restait sur sa patte que de la bouillie de ce qu'elle avait poursuivi pendant tant de temps. Son grand sourire disparu alors qu'elle secoua son sabot pour se débarrasser de l'insecte, le regard blasé et son museau faisant une moue qu'on aurait pu trouver mignonne. Une fois débarrassée des restes d'insecte sur son sabot, la pouliche se mit à sautiller en direction de la ville qui pointait à l'horizon.

___Une fois arrivée en ville, la demoiselle se sentait intimidée, tout était si sombre, même les habitants ou autres passant qui se baladait dans les rues avaient un coté inquiétant. Le museau en l'air, obnubilée par les structures qui l'entouraient, Melloré finit par rentrer dans un poney. Le pelage noir, à n'en pas douter il s'agissait d'un terrestre possédant à titre de Cutie Mark, une dague et une fiole verte déversant son contenu sur l'arme. Il ne fallait pas être devin pour comprendre qu'il s'agissait là d'un assassin, ou tout autre homme de l'ombre. Enfin... Il ne fallait pas être devin ou s'appeler Mad Melloré, car cette dernière ne sentant pas le danger se mit à rire au nez et à la barbe du poney qu'elle venait de bousculer. Ce dernier fulminait ! On pouvait commencer à voir le pourpre qui perlait sur le museau du voleur à travers son pelage, presque aussitôt il dégaina une dague et tenta de la mettre sous la gorge de la pouliche qui était déjà parti en sens inverse en sautillant. Le premier sentiment d'intimidation était passé, elle ne s'inquiétait plus vraiment du contexte de la ville dans laquelle elle se trouvait. Mais le peu d'attention qu'elle porta à la personne qu'elle avait bousculée eut tendance à le mettre encore plus sur les nerfs, il bondit sur la trajectoire de celle qui l'avait injurié, mais manque de chance, elle avait dévié de sa route, attirée par un magasin d'arme ou toutes ces magnifiques machines à tuer en acier brillait. C'était l'éclat de l'une d'elles qui avait attiré l'attention de la demoiselle. Applaudissant devant la beauté de l'acier, elle finit par s'en détourner pour trouver devant elle un terrestre fulminant, les yeux exorbités, une veine sur son front prête à exploser.

-Ben quoi ?

-Ben quoi ? Ben quoi ? Tu m'es rentré dedans, tu m'as ignoré comme le pire des clébards. Pour qui tu te prends ?! Jamais quelqu'un ne m'avait manqué de respect à tel point !

-Ah, c'est juste ca ? Bonne journée alors ! La La La !!

___S'en allant en chantonnant, elle esquiva de peu une dague qui coupa une mèche de sa crinière bleue, alors qu'elle se retourna d'un coup, son œil attiré par un ballon qui virevoltait par là, ses yeux croisèrent le regard aguicheur d'une lame s'approchant dangereusement de sa gorge, qu'elle esquiva cette fois ci consciemment en se baissant :

-Nan mais ca va pas la tête ? T'es un grand malade en fait !

-J'VAIS TE CREVER

-Rolala, mais autant voler comme un Hamster quoi !

___L'assassin prit cette phrase pour l'affront de trop et se mit à attaquer en boucle, la pouliche n'eut d'autre choix que de reculer constamment pour esquiver les coups qui se faisaient de plus en plus dangereux. Finalement, elle fit un bon en arrière et sortit son violon. Elle commença à jouer une musique douce.

-ET MAINTENANT TU TE CALMES !!!!!

___La demoiselle s'égosilla, son aigu se perdant dans une note stridente qu'elle tira de son violon. L'infrason qui en sortit atteint directement l'oreille interne de toutes les personnes aux alentours d'elles qui se mirent à perdre l'équilibre, certain tombèrent, ou d'autres, comme son assaillant se stoppèrent juste quelques instants titubant avant de se remettre sur pied. Notre barde en profita pour s’éclipser.

___Courant comme une dératée, et surtout à la manière d'une folle à l'aide de mouvements désarticulés et peu orthodoxes. Elle finit par arriver devant une grotte. Une grotte ou elle pénétra, elle se disait en toute logique qu'en se cachant dans la seule grotte des environs, il ne viendrait pas la chercher ici, c'était clair comme de l'eau de roche, aussi clair que huit divisé par zéro fait ouz ! Oui oui j'ai bien dis ouz, vous ne connaissez pas ? C'est la réponse à l'univers pardi ! Enfin bref, je divague. Alors qu'elle jouait à la fois une musique pour améliorer sa vue dans les endroits sombres et une autre augmentant son agilité des fois qu'elle ait à escalader quelques choses, elle continua sa route avant de tomber nez à nez avec un dragon endormi. Les yeux de la folle se mirent à briller d'excitation. Un dragon ! Un vrai de vrai ! Pour mettre fin à la guerre, elle devait devenir forte. Et comment devenir plus forte sinon qu'en domptant et en montant un dragon ! Son plan était tout bonnement géniale ! Se frottant les pattes, elle voulut tapoter le bout du museau fumant du dragon pour lui parler, mais au même moment elle fut prise d'un tressaillement et de par ce fait enfonça profondément son sabot dans la narine du dragon, se brûlant un peu la patte qu'elle ressortit pleine de morve d'une chaleur incroyable. Secouant son sabot pour se débarrasser du liquide visqueux et brûlant elle tira la langue et cria :

-Beuuuaaahhh, C'est dégueulasse !

___Presque aussitôt le dragon s'éveilla et inspira. Melloré fut prise d'un hoquet tellement violent qu'elle fit un saut de côté, esquivant par chance un jet de flamme qui bruler quelques poils de sa queue... Enfin... De sa queue... Sa queue de derrière hein ! Puis Melloré est une fille ! Arrêtez de penser à mal ! Presque aussitôt elle réagit en galopant, fit quelques pattes murs avant de se propulser sur le flanc du dragon ou elle s'accrocha avant de grimper sur son dos !

-VOILA ! HUUU MON FIER DESTRIER ! ENSEMBLE NOUS ARRETERONS LA GUERRE !

___Cependant, le dragon ne semblait pas être de cet avis ! Et se mit en marche pour sortir de la caverne et avoir plus de marche de manœuvre pour se débarrasser de son parasite. Elle débarqua à l'extérieur sous le regard de deux nouveaux arrivant. La créature marchait vite, l'air plus qu'agacée et c'est à ce moment qu'apparu sur son dos une Saddle Arabian, l'air fière alors que la lumière de l'extérieur commençait à l'éclairer, montrant à présent la Saddle tenant fermement son chapeau dans une position peu glorieuse tentant tant bien que mal de rester accrocher au dos du dragon. Mais finalement quelque chose attira plus son attention. Se laissant glisser le long de la côte de la créature de feu et de destruction, elle utilisa son agilité augmentée pour zigzagué entre ses pattes et se planta devant l'amas bizarre de créature informe qu'elle ne reconnut pas.

-Ouahhhh T'es trop bizarre toi ! Alors c'est ca une abeille ? Dit t'es fort ? Tu veux pas devenir ma monture

La journée venait à peine de commencer que déjà un bruis de fracas provoqué par quelque chose dégringolant l'escalier réveilla tous ceux qui dormaient dans les locaux des soigneurs. Ce "quelque chose", c'était moi. Rien de grave ne m'était arrivé, j'avais juste manquer une marche, classique. Cela réveilla les quelques lève tard, comme chaque matin. En fait, tout le monde s'était à peu près habitué à certaines nouveautés que j'amenais bien malgré moi en ces lieux.

Il y avait ceux qui s'amusaient à faire des statistiques. En un mois, ils avaient calculés qu'en descendant les escaliers de bon matin juste après le réveil, je me plantais en moyenne toutes les 8,24 marches parcourues. de ce fait, chaque marche avait une probabilité de 12,14% (valeur arrondie) de provoquer une chute. 12,14% de chances de tomber à chacune des vingt-quatre marches qui la séparait du rez-de-chaussée. J'avais donc de très fortes chances de tomber chaque matin. Certains prenaient même le paris de ne plus enclencher de réveil, louant de mes vertus de réveil-matin infaillible.

D'autres s'amusaient à interpréter des prédictions en fonction du nombre de marches parcourues sans chutes, du nombre de rebonds lors de la dégringolade et du nombre et de la gravité de mes bleus une fois arrivée en bas. par exemple, si dès les premières marches je me mettait à dévaler l'escalier sur l'arrière-train, certains prédisaient une journée très mouvementé. Un point sur lequel ils s'accordaient tous était la réussite parfaite de ma descente, sans le moindre petit déséquilibre même rattrapé. C'était signe qu'il allait arriver des choses terribles et vraiment hors du commun. Bon, ou mauvais. Je n’accueillais évidement pas ce genre de comportement avec joie mais je dois tout de même avouer que l'un d'entre eux émettait des prédictions terriblement pertinentes... Le bougre avait trouvée sa voie.

Évidement, il y avait aussi ceux qui pariaient à ce sujet. Inutile de dire que celui qui gagna le jour où j'ai tout descendu sans encombre avait gagner un sacré petit pactole. La soirée qui suivit fut marquée par quelques tournées générales généreusement offertes par le vainqueur... C'est d'ailleurs ce qui entraîna les choses terribles et vraiment hors du commun prédit par l'absence de dégringolade... Ne buvant que très rarement je n'ai pas été impliquée et fort heureusement. Ils m'ont fait promettre de ne jamais en parler, ce que je fis lorsqu'ils me promirent de leur côté d'arrêter leur paris idiots. Je ne vous révélerais donc rien à ce propos. Si vous voulez essayer de deviner, croyez moi vous avez internet d'avoir une imagination très fructueuse...

Aujourd'hui c'était donc une chute dès la seconde marche et je fis la totalité de l'escalier sur les fesses. Si j'avais écoutées les prédictions, j'aurais su à quoi m'attendre : journée très mouvementée. Je me releva et après avoir soigné mon pauvre postérieur endoloris grâce à un sort mineur - choisir une vocation de soigneuse m'aura décidément été très utile - je m'en alla petit déjeuner. Ceci fait, je décidai d'aller me balader du côté d'un village voisin vu que j'avais quartiers libre.

Et c'est sur le chemin que ma journée de repos fut ruinée. Le soleil était dans mon dos et j’aperçus une ombre étrange filer au sol. Je n'eus le temps de découvrir l'origine de cette forme que je me sentis agrippée et tirée subitement dans les airs. Le paysage se défilait sous mes sabots et très vite je vis disparaître le village vers lequel je me dirigeait en premier temps. Me débattre était inutile, je ne parvenais pas à échapper à cette emprise. Je ne parvenais pas non plus à dégager mon bâton qui était coincé sur mon dos par la patte qui m'agrippait. Il me parla, me disant que je devais être flattée d'être choisie. Il me fallut un moment pour identifier la créature qui m'avait ainsi enlevée : un draconicus... Discord ! Inutile de dire que je n'avais pas vraiment l'envie d'être "choisie" par lui...

Vu que toute lutte était vaine, je laissa se passer le voyage non sans craintes vers une destination que je ne connaissait guère. Doucement, les terres devinrent rocailleuses. La verdure disparaissait pour laisser place à de la roche sombre. Les arbres devenaient maigres et difforme. Nous entrions en terre sombre...
Nous nous posâmes enfin, non loin d'une grotte au beau milieu des montagnes. Discord lui se plaça de manière à ce que je ne puisse m'écarter de la grotte. Il m'expliqua son plan auquel bien sûr je n'adhérais guère en pointant la grotte du doigt. Au même instant, la créature sortait à toutes vitesse de sa tanière, montée par un saddle arabian. La... "bêbête" était un dragon... Certes il ne faisais "que" un peu plus de deux fois ma taille, mais cela restait une créature de laquelle on ne s'approchait pas.

C'était la première fois que j'en voyais de mes propres yeux. Je la trouvait magnifique. Ses écailles jaune pâle sur son ventre se fondant dans les grises de son dos. Celles sur son cou, semblant très résistante, formaient des sortes de cornes dotant la créature d'une sorte de couronne impressionnante. Sous sa gorge, des écailles en forme de dent de requins qui feraient réfléchir n'importe-qui ayant dans l'idée de l'attaquer de face. Sa queue aussi était dotée de grosses épines. De cette masse jaune et grise ressortaient deux yeux de serpent violets hypnotisants et juste un peu au dessus de ces yeux, au centre du front ressortait une superbe gemme bleue claire, suivies plus haut sur le crâne de plusieurs exemplaires réduits. On pouvait aussi en retrouver sur ses épaules.

J'aurais aimer admirer cette créature plus longtemps. Mais vous savez, lorsqu'une bête pareille se met à vous foncer dessus, d'autres instincts ont tendance à guider vos actions. Je recula donc, mais très vite, je buta contre mon kidnappeur qui parlait avec l'inconsciente qui montait le dragon quelques instants auparavant. Le reptile qui fonçait sur nous s'arrêta à deux mètre à peine de nous. Il se mit à inspirer alors que sa tête reculait légèrement en arrière et nous fixait avec mépris. Il allait utiliser son souffle sur nous trois.

Ne pouvant reculer, je choisis la solution contraire. Je fonça droit vers le dragon, pour me retrouver hors de portée de ses flammes. Je le longea de près pour arriver derrière lui. A ce moment, sa puissante queue me fouetta et m'envoyer valser à plusieurs mètres de là.

-Enfin je peut profiter du silence sans qu'un habitant vienne me déranger.

Je but une gorgée de vin rouge dans ma coupe d'argent et je me laissa tomber sur mon trône. La paix, la tranquillité et le silence me faisait du bien. En ce moment, des gens viennent se plaindre à cause de la fumée qui flottait dans le ciel. Pour qu'ils se rassurent et qu'ils me fichent la paix, je leur dit que ce sont les usines de Forbiden City. Mais en réalité, elle provient des Drackenridges Mountains. Encore un satané de dragon qui s'installe ici. Je vais aller lui faire sa fête comme chaque années avec les autres dragons. La porte s'ouvrit et un poney gris et touffu avec un casque et une armure noire et rouge entra. Je but une gorgée de vin.

-Chef, un noble veut vous signaler un problème.

Je recracha mon vin et un serviteur vint nettoyer le sol.

-Oh lala, fait le rentrer je veut savoir ce qu'il veut!

Et un poney rouge avec une cape noire entra. La porte se referma.

-Que désire tu? Tu a un problème?

Je but une gorgée de vin et je soupira.

-En faite c'est pour heu... c'est a cause de la fumée elle m'inquiète beaucoup. Donc je voudrais qu'on s'en débarrasse...

-Oh non tait toi...

-Mais...

-NON TAIT TOI OU TU VA VOLER PAR LA FENÊTRE!!!!!!

L'echo de ma voix résonna pendant quelques secondes.

-Heu... Bonne journée!

Le poney prit les jambes à son cou. Je devrait régler ce problème, et vite! Sinon c'est ma tranquillité qui va périr. Je sortit par la porte et je marcha jusqu'à une porte entièrement noire avec un cadenas. Je sortit de ma cape une clé en argent et j'ouvrit la porte en la refermant avec beaucoup de fracas. Je regarda un instant les armes en réfléchissant puis je prit un arc avec des flèches de cristal rouge. De plus que j'ai une épée et ma magie, un arc suffira pour l'attaquer de loin. Je me rendit dans mon jardin avec des arbres morts et des herbes sèches. J'arrive devant un grand chariot avec deux gardes dont un noir et un gris avec les mêmes armures que le garde touffu. Je m'installe dans le chariot et je dit:

-Drackenridge Mountain, mes gardes.

Ils hochèrent la tête et ils s'élevèrent dans les airs. Ils prirent de l'altitude et ils se mirent à avancer. Cette sensation de voler dans les airs me donne l'impression de surfer sur l'air. Je ferma les yeux pour réfléchir, oui réfléchir. Il fallait bien trouver une stratégie pour combattre ce dragon. Le contourner, lui planter des flèches sur les pattes pour l'immobiliser, monter sur son poitrail, lui donner des coups d'épées et il déguerpira. Par contre, oui, je vais tomber. Et l’atterrissage ne sera pas agréable.

Après deux heures de trajet, la chaleur de la lave commença a monter. Mais les gardes descendaient. On atterrit sur une petite montagne. Je posa le sabot au sol et je marcha en regardant ver le haut. Je suivait le trajet de la fumée qui n’emmena devant un énorme dragon et... deux poneys! Un blanc tacheté de noir et une bleu claire. La jument bleue courut vers le dragon mais celui ci l'envoya valser avec son énorme queue et la ponette atterrit sur moi ce qui me fit tomber.

Je ne pus qu'être surpris en voyant le dragon sortir de sa grotte, montée par une drôle de Saddle Arabian. Je haussais les sourcils alors qu'elle se rapprochait de moi.

Ouahhhh T'es trop bizarre toi ! Alors c'est ca une abeille ? Dit t'es fort ? Tu veux pas devenir ma monture

Après une courte absence, j'éclatais de rire. Un rire totalement fou et dément qui me fit presque étouffer. Une abeille! C'était bien la première fois que l'on me prenait pour une abeille. Cette ponette me plaisait bien... Elle n'avait pas du tout l'air saine d'esprit! Et j'adooooooorais ça!

Haha! Non jeune Saddle, je ne suis pas une abeille. Je suis un Draconequus, LE seul et unique Draconequus de toooooooooout Equestria! Je suis le roi Discord! Donc je ne suis pas une monture à poney, mais certes, je suis fort, très très fort. Tu veux voir?

Mes doigts claquèrent et firent apparaître mes célèbres nuages de barbe à papa. Avec un autre claquement, la pluie de lait au chocolat se mit à tomber. Le dragon à côté ne semblait parfaitement comprendre ce qui se passait. Et c'était hilarant!

Ohhh regarde ça! Regarde ça!

Des guimauves marchantes apparurent de tous les côtés. Le saurien parut d’abord surpris, puis il reprit contenance et commença à cracher des jets de flammes sur les friandises vivantes. Moi je me tordais de rire, me roulant par terre comme un chat plein de glue. L'idiot de dragon avait bien évidement fait fondre les guimauves, qui devenues toutes visqueuses et collantes. Et que pensez-vous qu'il a fait dans toute sa grandeur majestueuse? Il s'était pris les pattes dedans. Et il ne pouvait plus bouger maintenant! Trop drôle!

Dans mon élan d'hilarité, je ne remarquai pas tout de suite qu'il s’apprêtait à refaire feu. La pouliche bleue que j'avais capturée, elle, si. Et l'idiote ne trouva comme seule idée de lui foncer dessus! Je claquai ma langue d'agacement.

Sale poney ingrat! Tu cours à ta mort.

Non pas que je m'inquiétait de son sort. C'était juste que si elle mourrait, elle ne pourrais plus faire l’appât! Elle se fit alors catapultée par l’immense queue du dragon, pour atterrir sur.. ha...haha, HAHAHAHAHAHA SUR SOMBRA, HAHAHAHAHAHA! De nouveau j'éclatais de rire.

Haha! Eh bien, il sait viser le petit dragounet! Comment vas-tu cher Sombra? Occuper je suppose, étant donné que l'un de tes stupides et mal élevé de serviteur est venu me chercher pour que je me charge de la bébète là. Mais puisque que tu te réveilles un peu, et que tu décides enfin de t'occuper de ton territoire comme un grand, je te laisse! J'ai d'autre choses à faire moi! j'allais m'envoler pour partir, mais je me retournais avant vers la Saddle, et toi, très chère, je t'invite à venir habiter mon territoire. Je me fiche de l'endroit d'où tu viens, je te veux chez moi. Tiens, je fis apparaître un parchemin roulé, présente ça au château royal à Arcadia, les gardes te laisseront passer et je m'occuperais de toi.

Sur ce, je m'envolais vers mes terres, laissant les autres poneys à leur occupations. Et..oh, serait-ce les terres de Célestia que je vois là? Humm j'ai un peu de temps pour aller semer le chaos! Je virai donc vers les terres solaristes, avec plein de belles idées en tête!

___Un souffle de feu, et la magie musicale qu'elle avait utilisée précédemment, lui permit de faire une roulade de côté, sans bien s'en rendre compte. L'avantage lorsqu'on est folle c'est que l'on ne voit pas forcément le problème et le danger lorsqu'on l'a juste devant notre nez. Que ce soit un dragon furibond après qu'il ait été monté par une demoiselle n'ayant plus toute sa tête, un dirigeant de nation que l'on prend pour une abeille, ou un autre dirigeant de nation s'étant recu le home run d'une petite ponette en pleine face. Non, malgré tout, malgré les dangers imminents qui s'apprêtent à lui sauter sur le coin du nez, Melloré ne s'en faisait pas le moins du monde. À vrai dire elle n'en avait même complètement rien à carrer, ou plutôt, c'est pas qu'elle s'en foutait royalement, comme d'une pomme au milieu d'un champs d’ananas, mais plutôt qu'elle ne réalisait pas et ne comprenait pas le problème, pour elle tout était normal et ce passait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

___Qui était ce Draconequus ? Pas la moindre idée. Et cette licorne aux goûts esthétiques ma foi, douteux, elle ne l'avait jamais vu, et encore moins entendu parler d'elle, en tout cas elle faisait peur, et elle était pas belle. Bref à ce moment alors qu'elle venait de porter atteinte en toute impunité à Discord, le grand maître incontesté du chaos, elle restait, l'air béat et le regard vide, un sourire niais et lui donnant un air franchement débile, illuminant son museau elle resta ainsi un petit moment. Ne prenant pas vraiment en compte ce qui se passait autour d'elle. Après tout ce n'était qu'un dragon, un gros lézard qui crache du feu... Rien de bien grave, une petite tape sur le bout du museau et ca devrait le calmer, c'est comme ca qu'on fait avec les méchants chiens ! À ce moment précis, si je devais vous résumer ce qui s'agite dans son cogito, on va dire... Pas grand-chose. Un blanc, ou plutôt un noir totale, vous savez ce genre de moment d'absence ou votre regard se trouble et vous êtes un peu absent, que votre cerveau vous envoie cordialement vous faire cuire un œuf et se barre en RTT. Et bien la voilà, le facies légèrement de côté, un bout de langue dépassant alors que ses yeux semblent regarder dans le vide. Présente sans l'être. On aurait pu la prendre pour une statue de cire, elle ne cillait pas, et seul le Zéphyr qui soufflait sur les Drackenridge Mountains agitaient sa crinière paisiblement nichée dans sa casquette rouge. Finalement, comme une étincelle, après quelques minutes, sans avoir écouté un mot de ce que l'étrange créature venait de lui raconter, son esprit semblait s'être reconnecter, comme lorsque l'on remet le courant dans une vieille maison. Comme l'illumination divine qu'on lui avait retiré. Elle semblait revenir d'entre les morts. Sur son visage se dessinant un grand sourire, suffisant de démence. Alors, personne ne pouvant savoir pourquoi, elle se mit à rire à gorge déployée.

___L'hystérie dura une bonne trentaine de seconde avant qu'elle revienne à elle, un simple sourire sur ses lèvres, ca y est, elle s'ouvrait de nouveau au monde. En fait elle venait simplement de se raconter une blague à elle même. Vous voulez la connaître ? Et bien à vrai dire elle s'imaginait entrer à un endroit tout en criant « COUCOU C'EST MOI !!! » alors qu'en fait... C'était pas elle. Hilarant n'est-ce pas ? Non ? Pathétique plutôt... Exaspérant même. En y repensant à deux fois... Il est vrai que Mad est un cas désespéré, mais on fait avec ce qu'on a, malheureusement. Reprenons donc notre récit là, ou nous l'avions laissé. Toujours devant l'étrange Draconequus qu'elle prenait pour une abeille ce dernier venait de faire tomber une pluie de guimauve pendant le moment d'absence de la Saddle il avait aussi sortit tout une tirade, et s'était mise à rire juste au moment ou il lui proposait de la rejoindre ou je ne sais quoi. Elle leva la tête vers l'abeille qui était en train de s'envoler, des étoiles dans les yeux :

-Owh, mais j'ai plus de chez moi ! Parce que... - les souvenirs douloureux, même pour une folle commencèrent à lui faire monter les larmes aux yeux. Son sourire s'évapora un instant alors qu'elle baissait la tête. Puis finalement, radieuse elle se reprit en secouant la tête, comme pour chasser de sale penser de son esprit : - Oui, je veux bien habiter chez vous Madame l'abeille !

___Alors que le dragon prit dans la guimauve était en train de s'énerver, la demoiselle fit un coucou attristé de la main en voyant partir la monture qu'elle convoitait en la personne de l'abeille. Elle essaierait une prochaine fois tant pis.

___Finalement tout son esprit de nouveau utilisable... Ou du moins une partie plus conséquente que la majorité du temps. La Saddle prit un air plus posé qu'à l'accoutumée. Elle ne savait pourquoi, mais le souvenir du meurtre de ses parents l'avait extirpé un peu de son état de folie. Se tenant normalement, son regard ne transpirant plus l’aliénation dont elle était atteinte, elle surplombait les deux autres acteurs de ce combat. L'air plus fier et plus dur qu'à l'accoutumée, son écharpe rouge et sa crinière voletait avec grâce. On aurait dit une tout autre personne. Mais pour une fois qu'elle avait récupérée une bonne partie de ses facultés, elle n'avait pas de temps à gaspiller. Le choc émotionnel ne durerait sûrement pas bien longtemps. D'une voix mélodieuse, digne d'une prodige musicale comme elle.

-Bien, je n'ai aucune idée de qui vous êtes, ni l'un, ni l'autre. Mais je n'ai pas de temps à gaspiller en parole intelligente. Alors pendant que je le peux encore, tout ce que j'ai à vous dire, c'est que vous n'avez pas intérêt à me mettre dans une situation dangereuse. J'ai une guerre à arrêter.

___Elle tendit une patte en direction des deux poneys à terre pour les aider à se relever alors que le dragon se débarrassait de la guimauve qui l'immobilisait. Quand tout à coup comme un éclair vint frapper son corps. Elle se raidit un instant , et sans savoir si quelqu'un s'était saisit de sa patte, elle l'enleva et éclata de rire, la démence était de retour.

-Pouahahaha !!! Qu'est ce que vous avez l'air bête comme ca ? Faut vous voir ! C'est génial, en même temps faut pas être bien intelligent pour se prendre un drafffffffffffffffffffffoooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!

___Alors qu'elle se foutait impunément de la gueule du roi Sombra et de Feather Swiftless, le dragon, apparemment bien conscient de ce qui se passait était arrivé derrière Melloré, la surplombant de deux ou trois têtes, il lui asséna un coup de patte droit dans le flanc l'envoyant voler plus loin, ses griffes pénétrant la peau de la pouliche, son pelage se teintant de sang. Heureusement pour elle, la blessure n'était pas bien profonde, mais assez pour lui arracher un cri de douleur. Cependant la douleur ne la préocupa pas bien longtemps, bien que présente, car elle fut vite attiré par quelque chose d'autre, une magnifique petite coccinelle venait de se poser sur le bout de son museau. Un sourire proche de celui d'un gamin heureux se dessina sur ses lèvres, alors qu'elle tenta de l'attraper sans grande réussite. La coccinelle s'envola, et l'aliénée se mit à lui courir après, sautant sur des pans de falaises, s'éloignant de plus en plus du dragon, lorsque finalement, un saut l'immobilisa, son flanc lui faisait trop mal et refusait de bouger, alors que du sang gicla un peu de la blessure. La demoiselle hurla, mais ne se débinant pas, alors que le dragon se rapprochait d'elle. Elle saisit le violon qu'elle portait dans l'étui sur son dos et joua une musique, entêtante, hypnotisante, mais aussi oppressante, la douleur s'évapora, et le sang commença presque immédiatement à coaguler sur sa côte. C'était un soin minime, il ne faudrait pas grand chose pour rouvrir la plaie, mais c'était déjà ca. La pouliche se redressa, tant bien que mal alors que le dragon lui s'approchait dangereusement. Pendant un instant elle resta là immobile. Mais que faisait-elle ?

___Il était trop tard pour bouger, et le visage de Mad cacher sous sa casquette et ombrée par sa crinière prenait les traits d'une folle. Mais cette fois ci, pas juste d'une folle, mais bien d'une réelle psychopathe, son sourire carnassier avait un quelque chose de dérangeant, et son regard, quelque chose d'à la fois hypnotisant et apeurant. Le dragon se rua sur sa proie pour lancer un jet de flamme, prestement et dans les derniers effets de la première musique qu'elle avait joué, augmentant son agilité, elle se jeta sur le coté, sacrifiant une mèche de sa si magnifique crinière mais surtout, faisant roussir un bout de sa casquette et de son écharpe. Deux choses auxquelles il ne fallait absolument pas toucher. Elles appartenaient à Nice Heart, à son Nice Heart. Le choc émotionnel amplifia encore plus son état. Elle était tanguante, comme ne tenant pas sur ses pattes, et riait, sans s'arrêter, un rire faible, presque un murmure lui soulevant légèrement le torse à chaque inspiration. Finalement elle porta son regard sur la chimère. Son regard était à la fois haineux et différent. Elle joua une autre musique de son violon. Dans le même style, l’enfonçant un peu plus dans la folie furieuse dans laquelle elle se trouvait. Tout autour d'elle semblait si sombre, le monde semblait s'engouffrer dans un bain de sang, des poneys sans visage la fixait. Des bras intangibles la tenait. Des oreilles sourdes l'écoutaient. Tout tournait dans une ronde funeste, tout était flou. Elle s’enfonçait , elle s’enfonçait encore un peu plus. Une marche, puis une seconde, la folie n'est qu'un grand escalier qu'on ne cesse de descendre.

___Le tourbillon incessant la portait pourtant paisiblement, elle n'en était pas la proie, bien au contraire, elle était le tourbillon, elle était avec lui, elle le suivait. Elle était la folie, la folie, si belle, si hypnotisante, elle la contemplait et l'embrassait comme une mère embrasserait son enfant. Alors que la musique la portait dans cet état second, le véritable effet et la véritable magie de ce dernier se déclara, un bruit strident fut arraché au violon, amplifiée par sa magie et par la barrette à cheveux qui lui servait de catalyseur. Tous les gens autours d'elles durent être déséquilibré, alliés comme ennemis. La demoiselle en profita pour enchaîner avec fureur, le rire tout en murmure se transforma en un rire malsain et apeurant qu'elle criait à plein poumon alors qu'elle sautait sur le dragon désorienté, sa tête arrivant à peu prêt au niveau de la poitrine du saurien, la psychopathe ne prit pas la peine de dégainer son épée, et se servit du fait que le dragon soit déséquilibré pour frapper de toutes ses forces dans le torse du dragon avec le pommeau de l'épée pour l'emporter à terre. Elle se servit à la fois de sa force et de la vitesse de course qu'elle avait emmagasiné. Le coup toucha. Mais elle fut aussi emporté par le coup et fut emportée par la force de ce dernier, se retrouvant à terre, un plus loin que le dragon, tout en roulant. Elle murmurait quelque chose en boucle depuis qu'elle avait frappé.

-Tu ne feras pas de mal à mon cœur, tu ne feras pas de mal à mon cœur. Tu ne feras pas de mal à mon cœur.

___Des larmes roulait le long des joues de la Saddle Arabian, la folie avait prit le dessus, mais Melloré souffrait d'avoir abîmé les accessoires de la personne qu'elle aimait le plus au monde. Son flanc la faisant souffrir, elle aurait du mal à se relever. Elle avait deux choix. Soit le dragon se relevait, et elle était littéralement « cuite » ou les deux autres profiter que le dragon ait été mis à terre pour attaquer. Dans tous les cas. Elle n’espérait pas finir en brochette cuite à point.

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