La théorie de ... Butterfly Effect [Terminée]

« Les rumeurs ont toutes un fond de vérité. »

Il est dit sur elle : que son corps est fin, légèrement musclé lui offrant une souplesse optimale. Elle a été sculptée pour être une créature céleste. Sa robe soyeuse à la blancheur des sommets enneigés. Elle est parcourue d’étranges motifs formant des sortes de zébrures quand elle se met à galoper, ils se changent en de flamboyantes tornades sous l’effet du mouvement de ses muscles. Le bout de son nez et ses sabots aux contraires sont d’une couleur framboise solide. Son pied est petit et sûr ce qui est pratique pour les terrains accidentés pour le peu qu’elle les pratique à pied.

À l’instar de son corps, son visage est lui aussi fait de traits fins. Le profil concave, de petites oreilles rondes et la joue large. Ses yeux, en amandes sont étirés par de longs cils sombres, au centre une iris digne d’une pierre précieuse un rubis incandescent n’aurait pas de si beaux reflets. Son port de tête altier lui donne un côté insaisissable et noble. Sa crinière et sa queue, ont une coupe droite, le crin lisse et bicolore. La partie haute de sa queue est une étrangeté génétique, elle est dépourvue de crins. Et termine en une longue traîne rose et blanc qui touche le sol quand en de rare occasion, elle n’est pas panachée.

La cutie mark de la belle enfant est dés plus singulière, c'est une tâche d'encre comme celle que peut montrer un psycho-poney en vous demandant ce qu'elle représente. Sa marque tout de même bien dessiné ressemble à papillon fait de rose et de violet se fondant l'une à l'autre. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

« Les amis nous connaissent souvent mieux que l’on se connaît soi-même. »


De quel éloge la couvriraient-ils ? Elle est très à l’écoute, charismatique et volontaire. Il faut écouter pour mieux embobiner son monde. Le charisme lui donne les mots juste pour toucher sa cible et la changer en larve, mais aussi ce côté irréprochable qui fait qu’on a envie de lui faire confiance. Bien entendu, on lui offrirait le bon dieu sans confession au vu de son physique assez doux. C’est une excellente comédienne. Mentir est aussi aisé pour elle que de respirer. Elle est discrète, a très bonne mémoire et est intelligente. La discrétion est son corps de métier après tout, sa mémoire lui permet de ne pas se perdre dans ses mensonges. Elle entaille les cœurs pour mieux abattre ses ennemis. Les affaiblir mentalement avant de mener l’assaut voilà comment elle fonctionne. Après les combats au corps-à-corps ne sont pas pour elle, elle n’a pas beaucoup de dignité dirons-nous. Elle use de moyen très fourbe et bas pour arriver à ses fins, il faut dire qu’elle n’a pas les épaules pour encaisser des coups. Notre belle amie déteste les souffrances physiques. Si beaucoup de ses camarades préfèrent la force brute et la violence, la pégase apporte une note de subtilité et de violence autrement plus tortueuse. C’est une demoiselle sans rêve, donc difficilement impressionnable, elle a les sabots solidement ancrés sur terre pour un poney céleste comme dirait l’autre.

« Enfilez donc mes chaussures avant de me juger !»

Il y a dans la vie d’un poney un certain nombre d’embûches. Et à chaque problème ses solutions, chacune ayant des effets à courts ou longs termes parfois même les deux. Notre petit papillon est né à l’époque de l’alliance des six monarques. C’était dans un village assez commun, rien n’y sortait de l’ordinaire. Tes parents étaient eux aussi d’une banalité à mourir d’ennui. Et tous les étés, c’était la même rengaine, on te propulsait dans un camp de vol au milieu d’autres pégases dont une majorité étaient des frimeurs invétérés. Toi, tu n’avais rien, rien dont tu pouvais te vanter ! Alors les étés s’enchaînant et sachant pertinemment qu’il faudrait retourner au camp, tu adoptas le mensonge comme moyen de survie. Tu t’inventas une vie entière dans une grande ville, avec des parents géniaux, des serviteurs, c’est étrange plus c’est gros plus les poneys ont tendance à bien vouloir vous croire. Tu ne trouvais rien de mal à mentir et cela finit par devenir tout naturel. Tu y avais pris goût ce petit monde que tu t’étais créée, mais il fut soufflé par l’arrivée d’un jeune pégase de ton village à ce camp… Il dévoila tes plus noires secrets, mais au lieu de fuir à tire d’aile pour te cacher couverte de honte, tu retournes grâce à longue tirade calmée haut et fort.

- Je ne connais guère ce poney de bas étage, puis chers amis qu’ai-je donc à gagner en mentant, je vous le demande !? Vous ai-je déjà fait de fausses promesses ? Jamais ! Je vous connais depuis quelques années maintenant et vous préférez croire un petit nouveau sortit de nul part !? Une personne qui casse du sucre sur le dos d’une parfaite inconnue, c’est donc cela que vous voulez comme ami ? Soit !

Tu avais alors talons et des murmures suspicieux s’élevèrent dans l’assistance, tu gardais tant bien que mal la tête haute, bouillant de rage contre ce maudit poney. Ton petit speech lui avait néanmoins cloué le bec. Les autres finirent par te suivre, après tout, ils ne le connaissaient pas comme tu l’avais si justement dit. Pour que jamais on ne vienne à douter de tes mensonges, tu t’évertuas à isoler le jeune poney, qui passa tout un été seul et rejeté. Et pour ajouter à ta « victoire » tu reçu ce jour ta marque de beauté.
Ce fut selon toi ton premier mauvais « choix ». À l’époque, tu aurais voulu que tes mensonges soient une réalité, tu en rêvais de cette vie et tu vendais du rêve aux autres poneys alors qui avait de mal à ça ? Tu te sentais comme une actrice sur scène ou encore comme une conteuse.

Un jour, tu deviens trop grande pour les camps de vol ce qui fut un total soulagement. Mais ta vie n’en restait pas moins ennuyeuse à mourir. Tu te souviens alors de ton cœur battant la chamade le jour de ta dénonciation, ça avait été grisant de sentir suivit par tous. Alors tu décidas de mettre un peu de piment dans ton petit village. Tu lanças quelques rumeurs, mentis à quelques poneys assez naïf et lança une ou deux piques ici et là, créant ainsi une énorme dispute entre les ados du village. Ton petit stratagème te fit bien rire. Et tu continuas ainsi tout le long de ton adolescence, te faisant tout de même assez discrète, il ne faudrait pas qu’on te débusque. Puis c’est plus amusant de tirer les ficelles dans l’ombre.
Tu continuas ainsi ton bonhomme de chemin semant la zizanie autour de toi. Une fois adulte tu compris que ta place n’était pas dans ce petit village, tu pris donc ton envole sans aucun regret. Tu as vagabondé pas mal de lune dans Equestria pour trouver un endroit qui te convient et ce ne fut pas une mince affaire étant donné ton penchant pour le mensonge et la manipulation.

Quand la guerre a éclaté, tu avais depuis peu rejoint les terres sombres, il te fallut donc promptement trouver ta place là-bas. Il y avait beaucoup de fier-à-bras et tu ne te sentais pas de jouer ce genre de rôle. Tu es du genre à te reconnaître quelques talents comme celui de passer souvent inaperçu en plus d'être bonne manipulatrice. Tu pris donc part à la guerre en tant qu'espionne ce qui t'offre une relative liberté de mouvement que tu apprécies. Tu aimes les terres sombre car les poneys y sont moins dupe, tu peux donc difficilement ne pas être toi-même avec eux. Tu as fait ton petit trou depuis le début de la castagne, tu n'as pas le temps de t'ennuyer, tu prends ton travail très au sérieux. Tu étais d'ailleurs en mission quand le volcan est entré en éruption, les projections de lave avaient des airs de feu d'artifice improvisé mortel. Tu fus la première espionne à ramener l'information, bien que celle-ci fût ressentit dans tout Equestria.