Ferrée par la peur (Pv Shadow Lie/ Shade) (Terminé)

La gorge rêche, elle continuait. Maintenir un déguisement changelin pouvait finir par être épuisant, alors encapuchonnée, Fuzzy progressait sur sa route en suivant une piste frêle et effacée. Achetant des renseignements par des menaces. Partie en catastrophe suite à des ordres précipités, ni argents, ni moyens de transport. Galoper lui suffisait. Affamée, peut-être, mais pas épuisée. Il ne lui échapperait pas ! Un espion c’était dissimulé parmi eux, un comble. Un être déguisé en changelin, au milieu d’une tribu de changeforme ! Ses ordres étaient clairs, pas de pitié dans la Ruche. Pas besoin de l’interroger, lui briser les jambes et le crane suffirait !

L’air était sec ici, il avait été mené par une caravane, une licorne apparemment. Aux couleurs sombres et au regard rouge, probablement un espion du Dark Pledge. D’un pas devenue mécanique tant il avait été répété. Elle arriva dans le petit village qui profitait de son commerce de sources thermales. Peut-être qu’en d’autres conditions, elle aurait peut-être pu penser à s’y relaxer, mais elle n’en caresser même pas l’envie. Et l’équidé qu’elle pourchassait y pensait surement la même chose. Il devait s’être rendu compte qu’il était poursuivi. Chacun des contacts qu’il avait eu dans les Terres Neutres avait vite vu Fuzzy déboulez chez eux quelques heures plus tard. Et elle gagnait du terrain, dur de semer un limier qui ne dors ni ne mange. Elle se nourrirait de son horreur quand elle le massacrera, se disait-elle. Malgré le fait qu’il s’agissait d’un sentiment indigeste, il lui sera bien suffisait.

Errant dans la ville d’un air aléatoire, effrayant les touristes dénudé qui s’y plaisait, Fuzzy semblait courir de ruelle aléatoirement. Mais une piste bien fraiche lui révélait ses traces. Sa peur avait un gout de charbon, traçable à des kilomètres. Il était terrorisé, surement pris dans un cycle paranoïaque. Il savait qu’elle sentirait ses sentiments, et le savoir l’empêchait de se calmer, faisant de sa piste un chemin constellé de feu de joie. Chaque pause qu’il prenait ne faisait que lui donner le temps de réfléchir. Ne lui donnait uniquement le temps de redoutait la possibilité d’échouer.

Et il échouait, oh…oui. Il échouait. à environ, trente mètres. Il se reposait, il devait dormir, ou manger. Et il n’y avait pas une caravane qui partait à cette heure. Il se cachait peut-être, mais tremblait de peur. Proche…il était proche… Forme grotesque courbé et encapuchonné, Fuzzy suivait la peur comme un chien difforme suivrait une piste de sang. Un air méconnaissable sur son visage exécré par la faim et l’attente. Elle ne vivait pas de violence, mais elle se prenait à rêver de mettre ses sabots autour de son cou. Elle avait une mission, elle voulait l’accomplir et rentrer dans sa chère ruche, susurrait-elle entre ses lèvres…

« -Trouver…le trouver… »

Une respiration de trop, ou une de moins. Forme sortie d’un cauchemar, la patte de Fuzzy fracturât une vitre, cherchant violemment à l’intérieur. Un cri y résonnant fit déraisonnablement sourire Fuzzy. « -C’est elle ! Aidez-moi ! » Ah ? Quelqu’un était avec lui ? Fuzzy n’avait n’y l’énergie n’y l’envie d’ réfléchir. Retirant suintement sa patte de la vitres brisée, qui avait parcellée son sabot de coupures légères, elle posa son épaule contre la porte. Il n’y avait pas de véritable force armée dans ce genre de village, mais une forme de police ne saurait tarder, au vu des hurlements que poussait le bois et les bruits qu’elle faisait résonner dans la rue.

Un, deux. La porte sauta hors de ses gonds comme une capsule subissant un soudain gain de pression. Quelque peu hors de ses gonds elle-même, Fuzzy déboula en travers de la cadrure de la porte en grognant, s’heurtant l’épaule dans cette l’entrée trop étroite. Trois, peut-être trop. Surement un de moins. Pensât-elle lointainement en se fracassant contre la licorne qui était sa cible depuis bien trop de jours. Quelque chose heurta son front, mais elle ne chercha pas à saisir de quoi il s’agissait, plongeant un de ses sabots dans la figure de l’espion. Faisant résonner son crane contre le bois du plancher alors qu’elle interrompait ses mots précipités, en faisant d’inappréciables hurlements. Cette fois-ci, elle sentit quelque chose s’enfoncer dans son flanc, et une magie la saisir. Mais elle commença à serrer la tête de l’espion entre ses sabots, dérapant elle-même contre le sol et cognant une table ou semblait se trouver divers papiers. Autant qu’elle devrait bruler. Un hurlement inquiétant commença à envahir l’étroite maison, sentir son crane se fissurer n’était surement en rien agréable. Et ses hurlements divaguait tandis que Fuzzy accroissait la pression, elle le releva presque, détournant son regard sur le autres inconnus, appréciant aussi ses plaies. On l’avait heurté au flanc, d’une épée, courte. Lequel d’entre ses deux ? Expellant des mots gorgé de violence, elle grommela entre ses mandibules, qui semblaient mâcher le vide :

«-Attendez une seconde que j’en finisse donc… avec lui ! » Serrant de plus en plus fort, grognant entres ses hurlements.
Les deux inconnus se précipitèrent sur elle.

Je jette un coup d’œil à la princesse. Assise à sa table, elle fait les différents exercices de Français. Une princesse se doit de savoir parler et écrire comme il faut, et ce de manière régulière. Je sais parfaitement que c'est barbant et techniquement, mais j'ai parfois besoin de me reposer un peu. Et puis c'est toujours drôle de la voir travailler a des choses ma foi bien peu utiles.
Tandis que Dame Shade continue ses exercices, je lève les yeux au plafond, goûtant à l'apaisant calme de l'endroit. Nous sommes dans une petite masure très simple, construite dans un minuscule village de Sunlight Hot Springs. Assis dans une pièce petite mais plutôt confortable, Shade, assise à son bureau, travaille pendant que je rêve doucement.

Pourquoi les Sunlight Hot Springs ? Je n'avais pas comme seule mission d'enseigner à la princesse ce jour là: un espion devait venir me faire son rapport cet après-midi, avant de retourner à son poste de surveillance à la Ruche. Chrysalis était partie en guerre, et il faut avouer que ça avait été assez inquiétant. J'avais pris la liberté d'envoyer quelques un de mes espions à sa capitale, souhaitant être informé si nous étions une cible prochaine. Bref.

Me levant de mon confortable fauteuil, je m'approche de la princesse et regarde ses travaux.

-Puis-je... ?

Prenant sa feuille, je vérifie les réponses. Bien. Je range la feuille dans un sac posé au pied du bureau et sort un livre de mon sac. Depuis peu, j'occupe le poste de précepteur de la princesse: je suis chargé de lui enseigner la danse, la musique, la langue, les mathématiques, mais aussi les arts militaires, comment régner, comment gérer son peuples ou la démocratie entre autre. A ma connaissance, Shade n'avais pas d'entraînement de combat, ce que je trouve regrettable mais ne suis pas en mesure de lui fournir. Apparemment ça lui va et elle semble entretenir sa forme physique par je ne sais franchement quel moyens. J'ouvre donc le livre et le pose sur la table avant d'entamer mon cours.

-Bien. Ma Dame, vous serez plus tard appelez a régner sur le Dark Pledge, entraînant certes son lot de pouvoirs mais aussi ses ennemis. Vous connaissez sans doutes les territoires du Dark Pledge, mais aujourd'hui nous allons aborder les territoires étrangers. Prenons un exemple: le peuple des poneys crystalins, dirigé par... ?

Si ça réponse est bonne, je la félicite. Dans le cas contraire, je la réprimande, mais c'est comme ça que je fais habituellement.

[color=#ffcc66]La capitale des Crystalins n'est autre que le Crystal Empire, citée de Crystal terriblement brillante qui brille terriblement fort en plein été. Si vous y aller n'oubliez pas de prendre vos lunettes de soleil. Ces poneys sont connus pour se baser sur la valeur de l'amour (normale, vu le domaine d'influence de leur Princesse), ce qui en fait une cible prioritaire pour les changelings. Gardez ça à l'esprit, c'est toujours utiles. Leur forteresse et capitale est nichée entre les monta...

Soudain, m’interrompant dans ma lancée, la porte s'ouvre avec fracas et une licorne essoufflée pénètre la masure. Sa robe est trempée de sueur, la peur écarquille ses yeux et fait trembler ses jambes, de la bave coule au coin de son museau. Après un temps de retard, je reconnaît mon espion. Je me tourne vers la princesse:

-Ne vous inquiétez pas, c'est un allié.

Puis je me retourne vers la licorne tremblante.

-Que s'est-il passé ? Que t'es-t-il arrivé Kirya ?

L'autre me regarde, la crainte dévorant ses yeux marines:

-C'est... La Ruche... Un poursuivant... Elle... Tuer... Veux... Protègez... A l'aide !

-Certes. Donne moi ton rapport, ce sera plus simple.

L'autre met un moment a comprendre ce que j'attends de lui, avant de me tendre une enveloppe cacheté de cirre sortie du tréfonds de ses vêtements. Je parcoure brièvement la missive des yeux, avant de relever les yeux en fronçant les sourcils.

-Tu as dis "poursuivant" ?

Au même moment, quelque chose brise une vitre. Je lève brusquement la tête tandis que mon espion pousse un cris étranglé. Surgissant soudain du pas de la porte, une silhouette encapuchonné se jette sur mon espion en marmonnant. Avant que la porte, que la violence de l'entrée a arraché de ses gonds, ne tombe au sol l'ennemie a déjà mis mon espion à terre et commence à lui perforer le crâne. Tandis que l'espion se débat, je tente d'intervenir en soulevant mon adversaire. Peine perdue. L'adversaire est grand, baraqué, en train de gronder sourdement. Sa puissante musculature joue sous sa... chitine ? Un changeling ? Je me ressaisit au hurlement interminable de mon espion, qui commence à atteindre le domaine du suraiguë. Le pauvre se tords au sol, hurlant la mort.

Brandissant mon catalyseur, je lance deux sorts. Le premier trait pourpre qui surgit de mon pommeau de canne à pour but de frapper mon espion et de le téléporter en lieu sûr. Chez moi, les domestiques prendront soin de lui. Le deuxième cependant, est une pure déflagration d'énergie ayant pour cible le changeling. Au cas où mon attaque n'aurait pas réussi, je lance une rafale de vent suffisamment puissante pour expulser l'ennemi hors de la maison. Ensuite, je me rapproche de la princesse. L'adversaire a l'air fort, mais aucun trace de magie en lui, ce qui peut-être un avantage. Du reste, je ne le laisserais pas toucher à Shade. En cas de situation critique, je pourrais toujours nous téléporter hors de danger

La vallée de Sunlight Hot Spring, un endroit idéal pour se détendre et se relaxer dans une source chaude, j'ai toujours voulu aller là-bas pour me ressourcer et prendre du bon temps avec un cocktail de fruit bien  frais, un ciel d'azur sans un nuage, une source chaude privée et des beaux garçons à séduire, mon rêve, malheureusement je suis venu ici avec mon précepteur, Shadow Lie, pour je ne sais quelle leçon.

Et pour l'instant je ne fais que des exercices de français sur un bureau bancal dans une petite masure moisie pour cet endroit idyllique, si c'est seulement pour cela on aurait très bien pu rester à Bad Lands, parce qu'en plus le bougre en profite pour se détendre vu son air décontracté. Jusqu'au moment où monsieur daigne venir voir mon travail, parfait bien évidemment, avant de commencer une nouvelle leçon via un énorme livre tout en disant :

-Bien. Ma Dame, vous serez plus tard appelez a régner sur le Dark Pledge, entraînant certes son lot de pouvoirs mais aussi ses ennemis. Vous connaissez sans doutes les territoires du Dark Pledge, mais aujourd'hui nous allons aborder les territoires étrangers. Prenons un exemple: le peuple des poneys crystalins, dirigé par... ?

Quel casse noix, je sais bien tout ça, tu me le répètes presque à chaque début de leçon. En plus quelle question bête, même un enfant sachant tout juste parler en connaît la réponse. D'autant plus si ce dernier habite notre royaume, mais je répondis quand même avec politesse qui est dû à un précepteur choisi par mon père.


Après ma réponse, ce dernier continua son cours sur cette maudite citée, quand tout à coup, une licorne au regard paniqué débarqua dans la masure sans aucune forme de politesse avec en plus les habits pleins de sueur, je le foudroyai du regard tout en commençant à prendre ma dague quand Shadow a eu la gentillesse et la bonne idée de me dire qu'il est avec nous, avant de commencer au questionnement, je remis alors mon museau dans le bouquin poser sur mon bureau en attendant la fin de leurs discutions. Mais je ne pus m’empêcher d'écouter des brides de la conversation que ne saisit pas le sens sur le moment.

Quand d'un coup la pauvre fenêtre de notre "habitation" de fortune vola en éclat sous la violence d'un poney encapuchonné, qui fit de même avec la porte, avant de rentrer par cette ouverture trop petite pour lui.

Après un bref coup d’œil sur nos personnes, la montagne se dirigea directement sur la pauvre licorne, arriver peu de temps avant, le fracturent contre le sol, un doux bruit d'os cassé résonna alors dans la masure, dommage qu'il provienne d'un allié. Mon précepteur tenta d'aider ce dernier en soulevant la montagne, mais peine perdue, cela a eu pour seul effet de faire déraper notre ennemi qui tomba sur le bureau qui vola en éclat et dispersa les papier que mon précepteur venait de poser dessus. Lors de sa chute je remarque un étrange détail, le monstre semblait porté une sorte de carapace comme les insectes, ce qui me fit pensé à une description que j'ai lue dans un livre, il s'agit surement d'un changeling, Shadow allait devoir me le confirmer une fois cela finit.

Je décide donc d'essayer d'attaquer le changeling, rien ne m'interdit d'essayer, je saisis alors ma dague que je lance sur le flanc du poney-insecte qui rebondit sur ce dernier, cela était prévisible avec une carapace pareille. Mais il sent quand même mon attaque, car il se tourna vers nous en disant :

-Attendez une seconde que j’en finisse donc… avec lui !

Son regard réussi à me faire peur, je me dois de réagir et se fut pendant ce laps de temps où le changeling fut distrait, mon précepteur usa de sa magie pour sauver la licorne et attaquer le changeling tout en se plaçant devant moi, pour me protéger d'une éventuelle attaque qui ne serait tardé, maintenant que sa victime actuelle n'est plus là, j'ai peur de sa réaction qui risque d'être plus que violente.
Je me prépare à me protéger en saisissant mon épée posée contre le mur derrière moi, heureusement que le port d'arme est obligatoire pour moi hors du château.

Machine infernale, Fuzzy redressa sèchement le corps quasi-mou de la licorne en travers du premier éclair magique. Mais celui-ci disparut de ses pattes aussitôt, ne lui laissant que du sang sur les sabots. Ignorant l’anormalité de la disparition soudaine de celui-ci, Fuzzy vit la licorne enchanter de nouveau. Putain d’élémentariste ! Elle allait lui ouvrir le crane!

Les tactiques face à ce genre de menaces étaient simples. L’usure, le contact. Fuzzy devait le saisir et briser sa corne en deux, ou son catalyseur, afin de l’affaiblir. Le malin avait un bâton, cible facile, puis il ne lui restait qu’à lui retirer sa corne. Plus facile à dire qu’à faire, le second sort fut émis, il pouvait avoir n’importe qu’elle effet, à Fuzzy de décider de sa réaction. La prudence est mère de sureté, sa corne de Changeling pétilla pendant un instant, s’aidant de sa magie alors que d’une patte, se détournant vers la nouvelle menace. Elle releva la table qu’elle avait renversée, la retournant comme une défense de basse main en s’abaissant derrière.

Explosion. Ah, un fin magicien, elle s’était fait berner par le chapeau. Même parmi les licornes, on pouvait apprécier différent niveau de raffinement. Mais celui-ci était trompeur, elle aurait parié sur un Illusionniste, rien qu’au chapeau. Mais la force de l’explosion la fit revenir sur la question. La table, brulé et partiellement fracassée, voltigea au-dessus de son crane alors que Fuzzy se laissait tomber au-ras du sol, repoussé en arrière par le souffle de la détonation. Ses oreilles sifflaient, mais elle y voyait clair. Aaaaah… La petite avait peur…Elle le sentait… Le mur de bois avait encaissé le choc, et Fuzzy était en pleine activité, elle bondit en travers de la salle en à peine un pas. Hurlant lourdement avec un petit quelque chose de violent. Sa rage résonnât comme autant de raclement contre la pierre, tandis que ses mandibules s’agitaient en tous sens, semblant affamées. Tendant ses sabots vers le magicien, frôlant son cou alors qu'elle serra déjà ses pattes? l'étranglant et le broyant d'avance dans son esprit.

La violence du souffle la surprit, trois sorts en si peu de temps ? Elle se sentit déraper sur le sol, repoussée vers l’extérieur de l’endroit par un tourbillon d’origine inconnu, dérapant sur le sol, elle leva un regard écarquillé sur le magicien. Qui, ne souffrant d’aucune bourrasque, reculait devant sa protégée. Soufflant entre ses dents « -Toi en premier, toi le premier ! ». Elle tendit une patte, faisant crisser ses sabots à l’aspect métallique contre le sol. « -Allez! Approche! ! »

Elle glissa contre le sol, incapable de prendre assez d’élan pour y encastrer sa patte avec une telle bourrasque. Hrm, il était bon, pour un magicien en civil ! C’était sa spécialité, le vent ? Peut-être était-ce un militaire ? Fuzzy heurta d’abord le mur, ce qui ne la fit que grogner, relevant aussitôt un regard incendiaire vers sa cible, qui d’un mot, la fit déraper sur ces mêmes murs et la propulsa à l’extérieur. Expulsée contre sa volonté avec un hurlement infernal alors qu’elle essaya de se saisir au mur. Fuzzy dérapa contre le sol, sa chitine dépassant par des aspects écailleux et tranchants de sa tenue frêle et fragile.

« -Allez ! Sors donc, affronte donc ta peur, jeune guerrière ! » Fuzzy, même fumante de rage. Gardait un esprit guerrier clair. Inciter grossièrement la plus jeune de ses deux adversaires à faire un pas de côté suffisamment gênant pour déranger ce magicien prudent, qui avait saisi rapidement l’importance d’éloigner le monstre du contact rapproché, était une tactique justement grossière, mais il ne fallait n’en n’ignorer aucune. Il ne suffisait à Fuzzy que d’un mètre de distance et de quelques secondes pour briser corne et os. Mais Shade pouvait lui fournir cette occasion en dérangeant légèrement Shadow Lie. Car la Montagne Changeline ne pourrait pas encaisser autant de sort aussi dédaigneusement. Elle allait devoir temporiser le temps d’avoir une occasion de se rapprocher réellement. Pestait-elle, elle ne manquait pas d’envie de se jeter en travers des sorts, mais il lui fallait parvenir à revenir à la Ruche !

Mais la faim, la rage d’avoir vu sa cible disparaître ! Elle avait encore son sang sur ses sabots, avait-il poussé son dernier souffle avant de disparaître ? Elle n’en n’était pas sure ! « -ET MERDE ! » Cracha-t-elle à l’encontre du sol. Le visage plein de poussière. En plein milieu de la rue, des gens commençait à s’approcher, tandis que les plus proche s »’éloignait au bruit de l’explosion. Ces vêtements l’entravaient ! Déchirant à la fois de ces dents et de sa patte cet encombrant tissu.

Son dos émergeât enfin à l’air libre, et Fuzzy releva son museau, craquant ces cervicales avec un sentiment de bien-être envahissant, contractant lentement ses muscles. Mettant la machine de guerre en marche. Elle s’avança, prudemment, vers l’intérieur de la maison D’un œil suspect. Négligeant les cris qu’elle entendait, quelques passants hurlant en voyant son corps monstrueux, sa Chitine semblait de métal et de pierre. Sèche et dure. Mais son aspect, son visage ! Elle était sortie d’un cauchemar, Yéti glabre ou Minotaure! Pattes à l'aspect de massues! Il ne lui manquait que les cornes pour la faire charger dans les murs! Sa bouche d’insectoide et ses ailes de libellules gigotaient dans le vide. Envahissant l’air de cliquetis, et elle clama lentement :

« -Par la Ruche ! D’où venez-vous, Maudits ? » Inutile de discuter, Fuzzy avait pour mission de les tuer, mais elle essayait de s’assurer de leur présence. De toute façon, elle était plus en danger qu’eux en ce moment… Bientôt, peut-être que de véritables soldats interviendraient, même si ce village devrait en être le désert. Nulle faction ne bataillant près de Terres Neutres. Elle ne pourrait pas rester longtemps… Et un changelin avait toujours moins de droit qu’une licorne, dans ces endroits éloignés de la menace de la Ruche…

Seule la fumée émanant de la porte lui répondit. Et des flammes y crépitaient…le feu de l’explosion n’avait pas été entièrement soufflé par la bourrasque… Mais malgré l’odeur de cramé, Fuzzy sentait les traces de l’odeur de la peur de la gamine. La grande licorne n’émanait rien qu’elle ne puisse sentir. Ni crainte, ni sureté. Mais il la protégeait surement…

« -Alors ? » Lentement, Fuzzy avançât un sabot. S’approchant dans une position assez basse pour bondir en arrière en un instant, au moindre éclair magique. La corne de la changeline crépitât…

La maison brûle. Super, j'ai que ça a faire. Les sorts lancés précédemment ne m'ont pas fatigué à proprement parler, mais je n'ais pas fait usage aussi intensif de magie depuis mon aventure dans la crypte avec les zombies. Rassemblant encore un peu de magie, je soufflais les flammes. Je me comprends: si les contrôler parfaitement était trop exigé pour moi, je me contente de les faire sortir de la maison. Si ça ne blessait pas le Changeling, cela se voulait impressionnant. Je bondit en dehors de la petite masure, toisant le Changeling. Ce n'est pas forcement une bonne idée de l'attaquer de front. Autour de nous, quelques badauds s'étaient approchés, intrigués par les bruits. Voilà qui pourrait être utile.

-Sieurs et Dames ! Voyez ce Changeling ! C'est au nom de son royaume et sous la bannière de sa reine qu'il m'agresse. Ne sommes-nous pas dans un territoire neutre ? N'avons nous pas a préserver la neutralité de cet endroit ? Ce Changeling bafoue les préceptes les plus fondamentaux de cette ville. Je ne suis qu'un humble précepteur venue éduquer mon élève. Et voilà qu'il débarque, brisant les vœux de neutralité de ce village. Comptez vous le laisser faire ? Aider moi, amis, aider moi pour préserver votre tranquillité.

Si la plupart restent de marbre, deux poneys costauds s'approchent. Sans un mot, ils se rangent à mes côtés. Ils ne sont pas armés, mais suffisamment costauds pour pouvoir se battre sans armes. Je ne connais pas la puissance de ce Changeling, mais j'espère ne pas avoir à montrer de trop gros artifices pour le vaincre. Je fis scintiller mon catalyseur, préparant un sort pour plus tard. Un coup d’œil a la princesse pour m'assurer de son état, puis je reportait mon attention sur mon adversaire. Il me faudrait un peu de temps pour préparer mon sort, mais j'espère que les villageois sauront l'occuper. Je me met donc à préparer mon ensorcellement: a base de magie de givre, de froid et d'une touche d'Arcane, le sort est censé immobiliser mon adversaire aussi longtemps que je le souhaite et que j'ai du mana à mettre dans le sort. Seulement ce type d'artifice ne s'exécute pas en un clin d’œil. Aussi me met-je a marmonner des formules, oscillant légèrement de droite a gauche. Tenez mes amis, tenez et nous aurons un Changeling a caser dans les geôles du Dark Pledge.

La réaction du changeling face aux attaques magiques de mon précepteur ne se fait pas attendre, après s'être retourné face à nous, le monstre retourna mon bureau pour s'en servir comme bouclier, la déflagration alors causé par le sort brisa la table avant de prendre feux, dont les flammes dévore au passage mes devoirs si durement remplie. Dommage que cela n'occasionna pas de véritable dégâts à cette bête qui recule tout juste sous l'effet de l'explosion.

Toute suite après, la créature voulue bondir sur nous en hurlant, mais quel bonheur de voir mon précepteur exécutait un troisième sort qui a pour effet de créer un tourbillon de vent assourdissant et déstabilisant pour notre adversaire fumant de rage devant cela, tout en éteignant le feu occasionné peu de temps avant, il aurait dû éviter un tel gâchis d'énergie pour cela.

La tornade projeta plusieurs fois cette montagne contre le mur sans que ce dernier ne puisse y faire quelque chose et le changeling fini par expulsé dehors à travers une brèche dans le mur créer par sa personne. Le vent a eu aussi pour effet de finir de déchirer la cape qui servait de vêtement au monstre commencent à faire paraître la partie émergée de l'iceberg.

Peu de temps après, j'entendis un appel au défi de la part du changeling et je n'ai qu'une envie y répondre, mais à peine j'ai le temps de prendre bien en bouche mon arme, que mon précepteur sort à sa suite et commença un discours auprès de la populace qui s'est agglutiné devant la masure, un discours fort bien tourné qui fit passé le changeling pour un monstre sans foi ni loi comme sa reine, attaquant un simple professeur et son élève venu prendre des cours dans leur belle ville, bien que cela fit rester de glace la plupart des badauds, deux immense poneys terrestre viennent prêter main forte à Shadow.

Mais cela n'a pas l'air d'inquiéter notre adversaire qui c'est même débarrassé des restes de sa cape laissant apparaître de tout simplement plus que monstrueux, des muscles improbables, une chitine faite de pierre et de fer ainsi qu'un regard de tueur encore plus effrayant que tout à l'heure et nous demandas notre lieu d'origine.

Je me suis mise, entre temps, derrière shadow avec mon épée et ma dague prête à être utilisé contre cette chose qui ressemble même plus à un chageling, elle est indéfinissable, après une dernière provocation de la part de notre ennemi, mon précepteur prépare une incantation pendant que nos alliés temporaire avancer vers le monstre.

Je trépigne d'impatiente attendant une occasion de soulager ma frustration pour mes devoirs brûler et faire disparaître ce sentiments horrible qui me tient, la fille du roi Sombra ne doit pas posséder une telle émotion surtout lors des futurs combats contre les ennemis de mon père.

Ce changeling m'aiderais à le faire disparaître, après tout c'est lui qui la fait naître lors de son intrusion durant mon cours d'histoire. Je ne tiens plus, un seul geste favorable à une attaque de la part de mon précepteur ou un geste agressif envers moi par mon ennemi me suffira à me jeter dans la bataille sans autre forme de politesse.

hors rp:

hrp:

Spoiler:

On apprenait ce genre de choses aux changelins dès leur plus jeune age. Un constat, un fait essentiel que tous devait savoir. Une triste vérité qui faisait naître la haine des autres et le mépris. Une vérité qui a mené la Ruche à ce qu'elle était aujourd'hui.

« -Les enfants, écoutez bien. Nous, les changelins, contrairement aux autres espèces, nous nourrissons de sentiment. En particulier de l'amour. Et notre talent inné, notre capacité à prendre la forme d'un individu d'un autre espèce, nous sert avant tout à nous nourrir. »

« -La leçon à en retirer est donc : Si changer de forme nous permet d'être aimé. Ne pas en changer nous permet seulement d'être haï. Ne montre jamais votre vraie forme à quelqu'un si vous voulez qu'il vous aime. »

Les susurrements étaient insupportable. Peur. Mépris. Dégoût. C'était comme se nourrir d'excrément! Fuzzy crut vomir, son regard se leva, et elle trembla un instant. Elle sentait tant...tant d'Indignation. Sa voix, devenue aussi chitineuse quee sa peau, se glissa d'entre ses lèvres, serpentine et cliquetante. Se défendre était inutile, elle le savait, on leur avait longuement appris, mais son cœur n'était pas assez pragmatique pour ne pas essayer...

« -C'est faux ! Tu...es....un ennemi de la ruche. Profiteur, opportuniste! Tu as mené le conflit sur ces Terres Neutres. Tu es le seul qui enfreint le traité ! Un professeur capable de ce genre de magie ? Tu te moques d'eux !»

Ses yeux écarquillèrent alors. Il enfreignait le traité ! Ses yeux serpentins se redressèrent sur les siens comme des aimants, alors que deux courageux et épais Terrestres l'entouraient. Elle crut voir un sourire sur ses lèvres. ... Mais oui, il enfreignait le traité des Terres Neutres ! Ni Solariste, ni Lunariste, encore moins Cristallins n'oserait briser les termes du traité auquel ils tenaient tant! Peut-être le Chaotique, mais cette couleur de peau, ces yeux ! Les mandibules de Fuzzy se resserrèrent sur son visage.

« - Le Dark Pledge ! Tu es sbire de Sombra, Crevure ! »

L'esprit de Fuzzy se déchirât. Sa réflexion dura un instant. Les membres du Dark Pledge avait la foule de leur coté, du moins ces deux Terrestres. Et elle avait pour mission de les pousser à la retraite ou de les tuer. D'un autre coté, rapporte ces informations était important.

Cependant.

Fuzzy était peu fine tacticienne, on figurait la chose aussi rapidement sans elle. Et ne pas broyer cette immonde licorne l'attristerai, ainsi que la honte de revenir les sabots vides. Elle servait la Ruche, et elle la servirait bien. Plutôt mourir que d'être inutile ! Elle sembla se courbé, s'avachir au milieu des chuchotements, alors que les sentiments qu'émanait la foule faisait sentir à Fuzzy que sa défense ne serait d'aucune valeur ici. Depuis son air recroquevillé, elle souffla :

« - Je vais vous faire regretter de ne pas avoir detalé la queue entre les sabots, Ombres. »

Appuyée sur ses pattes arrière, Fuzzy chargeât d'un départ menaçant et rapide. Étrangement réactifs, alors qu'ils n'étaient sûrement que bûcherons ou déménageurs, les Terrestres parvinrent à réagir. L'un d'eux s'interposa même pleinement entre elle et la licorne, qui incantait. Evidemment pesta mentalement la changeline, sa corne crépitant, il gagnait du temps pour invoquer un sort plus puissant ! Elle devait le couper ! Quoiqu'il en soit, ce fut à la fois une mauvaise et bonne décision de la part du Terrestre.
En fait, dans les faits, pour ces extérieurs non-militaire, ce parti-tier. Il n'y avait pas de réelle solution à leur équation, ils allaient mourir ou tomber. Et ce seraient les premiers/ Celui qui c'était interposé devait peut-être être déménageurs, ou sportif. Mais entre une armoire, un tacle et une charge meurtrière. Il y avait des différences malheureusement fondamentales. Il était épais, moins grand que Fuzzy, mais sûrement aussi rude. Pourtant, lorsque le choc se fit, il se sentit non pas projeté en arrière, interrompant efficacement la charge, mais le sabot de Fuzzy avait littéralement sectionné son menton d'un crochet. Sa mâchoire était déboîté, et sa langue pendait tandis qu'il ne parvenait pas à fermer la bouche. Fuzzy le cogna, probablement trois fois, tempe, oreille, nez. Le choc se retransmit dans le cerveau, qui s'écrasa contre les parois de sa propre boite crânienne, trébuchant, poussé en arrière. Il failli tomber sur la licorne, mais celle-ci avait vu venir le coup, reculant. Puis il s'effondra, K.O net. Interrompu dans sa charge, Fuzzy avait le souffle coupé, et avant qu'elle ne puisse respirer et enjamber le corps évanoui, le second citoyen valeureux la tacla.

Son  destin fut moins clément, Fuzzy DEVAIT interrompre la licorne, poussé au sol par cette espèce de bûcheron, qui chuta avec elle. La changeline sembla serrer les dents, et lui fracassa le museau d'un coup de crane.  Avec sa peau de pierre, l'homme eut l'impression de sentir un arbre embrasser son nez. L'organe cité, une fois cassé, pisse le sang et, pourtant pas particulièrement douloureux, provoque systématiquement l'activité immédiate et innarétable des glandes lacrymales. Portant un museau à son nez en se redressant légèrement, le Terrestre fut alors aveugler par un flot de larme. Et avant qu'il ne puisse s'essuyer ou reprendre position, l'une des pattes de Fuzzy ceinturèrent son cou. Elle inspira de façon sonore, puis plaça son autre sabot dans une position étrange. Peut-être avait-il vu un film d'action un jour, car il cria en essayant de se dégager aussitôt, puis il sentit le cartilage de sa trachée être écrasée. D'abords, il s'étouffa, puis Fuzzy l'attira au sol, le dos de la changeline sembla se contracter un instant, et un craquement glauque résonna. Elle ne pouvait pas toujours épargner.

Quoi, trente secondes, une minute ? Fuzzy allait subir le sort ! elle pivota, se relever, lui péter la corne... Pas assez de temps, essayer était risqué, ne rien faire encore plus. Son esprit pétarada dans tout les sens. Le sort allait-il être direct, indirect ? Létal ? Illusoire ? De masse ? Assommant ?

Fuzzy, paniquée par l’énergie magique qu'elle sentait se déployer progressivement, essayat de se relever, tant pis, le tout pour tout !

Mais parfois, la solution vient d'elle-même.

Sûrement poussée à l'action par la mise en difficulté (et même la mort, même si elle n'était pas encore remarquée) de leurs concitoyens, la foule, de presque une trentaine de personne, entra en contact lourdement. Avec Fuzzy, certes, mais aussi avec le reste de l'échauffourée. Exceptée Shade, particulièrement à l'abri dans la maisonnée. Fuzzy se sentit écrasée par le poids, presque soulevée, tandis que sa cible disparition devant ses yeux, elle aussi compressée et soudainement bousculé par un trop plein de personne. Lame à double tranchant, son opportunisme. C'était une aubaine ! Bon, Fuzzy sentit bien qu'elle était cible avant-tout, et elle reçut coup sur coup au visage, mais elle agrippa une patte, puis roula au sol, elle était loin de faire tomber toute la foule par un improbable effet domino. Mais le Chaos fut soudain complet. Discord aurait été ravi, Fuzzy claqua de la langue et sa corne brilla. Il y eut des cris, puis plusieurs flashs, à répétition, de lumière verte et d'autres, les licornes dans la foule hésitaient à faire pétarader leur cornes, mais les premiers éclats déclenchèrent quelques tentatives de lévitation, essayant de démêler la foule trop concentrée.

Fuzzy n'était plus là.
Enfin, si, s'était tout le problème. Elle était quelque part.

« -Mais ou ? »
« -Aie ! »
« -Tenez-le !"
« -Mais-La-chez-moi, Damnit ! »
« -IL Y A UN CADAVRE, AAAAAAAAH, ELOIGNEZ MOI DE LUI, AAAAAH !»
« -Un CADAVRE ? »
« -Mais arrêtez cette lévitation, bon sang, lachez-moi ! »
« -Il a disparu ! Sous mes sabots ! »
« -Appelez l'armée ! »
« -Il à du se tranformer ! »
« -Hein ? »
« -J'y vois rien ! »
« -Alhahub Akbar ! »


Fuzzy inspira, hurlant à sous tour, appelant à l'aide d'une voix tout sauf aussi repérable que la voix épaisse et susurrante des changelings. Il était tristement facile de s'introduire dans ce genre de situation. Mais dans quelques secondes, ils comprendront tous qu'elle s'était transformé en l'un d'entre eux. Mais elle aura eu le temps de modifier les plus important détails d'ici là, et elle devait faire vite. Le faire en profitant de la dissimulation que lui procurait la foule, couleur de cheveux, tailles du menton. Vêtement... Vite ! Il suffisait de mélanger des élément de différent individus, sans verser dans le grotesque. Pouvait-elle en profiter pour attaquer la magicien ? Malheureusement non ! Elle avait presque réduit sa taille de moitié, et était désorienté, de plus, l'homme était acérée, et si sa concentration n'avait pas été rompue par la foule, son sort était sûrement prêt. Le sort devait par ailleurs être ciblé, car la foule ne fut as attaquée par un désastre magique.

L'homme connaissait les changelings, il se méfierait de qui s'approcherait trop de lui. Elle devait attendre soit une ouverture, qu'il gaspille son sort (prêt ou pas), ou qu'elle développe loin des regards un déguisement suffisamment habile pour le tromper.

Finir le sort... absolument... Le Changeling se rapproche. De plus en plus vite. Les mots constituant mon sort se déverse à toute vitesse de ma bouche, flot continu de magie. Le premier villageois tombe en arrière, manquant de me renverser. Sans cesser d'incanter, je fais un pas sur le côté, abandonnant le poney à son hémorragie. Crétin inutile, il t'aurais fallut tenir plus longtemps. L'énergie se rapproche, se tord, se distord, se rassemble. Mes mots continu leur course effrénée contre le Changeling pour le prendre de vitesse. Autour de moi, le monde perd de la couleur et de la consistance. Plus mon sort progresse, plus il accapare mon esprit: arrivera bientôt un stade où il sera dangereux de continuer, car je n'aurais même plus conscience de ce qui arrive autour de moi. Tandis que je continu d'incanter, devant moi s'écroule une silhouette, désormais grise et floue. Ou peut-être deux. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je progresse dans mon sort. Plus que quelques mots... mes murmures se font fiévreux, lancinant, mes traits se plissent, mais muscles se contractent. Le monde s'efface autour de moi, ne laissant à mes sens que le délicat contact de l'énergie magique.

-Frigus et gelu, nix et grando in ossibus eius quae fit in corpore florem glaciem hieme! Con...

Le monde me revient brutalement. Dans un tumulte de cris, de colère et de violence, je suis ramené sur terre et violemment jeté au sol. Un peu sonné, je tente de sauver mon sort en ramenant toute l'énergie amassée dans ma canne. Il me faut faire vite avant qu'elle ne soie détruite par l'énergie magique contenue dedans. Je relève les yeux pour voir un pure éclat de Chaos. Tellement pure que je me sens obliger de regarder aux environs pour m'assurer de l'absence de Discord. Mais que c'est-il donc passé ? Déclic. Devant l'assassinat violent de deux des leurs, la foule a dût réagir et attaquer n'importe qui. La princesse ! Je pivote sur moi-même, la cherchant du regard. Elle est toujours debout, a l'abris dans la maison. Je m'approche doucement d'elle.

-Vous allez bien, ma Dame ?

Ayant répondu a ses besoins, je jette un coup d’œil au gens qui s'affronte devant nous. Au milieu de ce nuage de pattes, de cris et d'étincelles magiques, aucun du Changeling. Damnit. Utilisant un sort mineur de vent, je m'adresse aux villageois:

-Mes amis ! Calmez vous ! Ceci, ce Chaos, n'est qu'une ruse du Changeling ! Il possède le pouvoir de prendre la forme de n'importe qui, et est certainement glissé parmi vous désormais !

Si le début de ma tirade a réussi à les calmer, les voilà repartis pour s'étriper. Dissimulant mon agacement, je reprends grâce à ma voie magiquement amplifiée:

-Amis ! Ecoutez moi. Ce que veux le Changeling c'est le Chaos. Prenez la situation avec calme et sagesse. Rassemblez vous. Le premier qui fuit est suspect. Le premier qui existe par deux fois est suspect. Le premier que personne ne connaît ni n'a jamais vu est suspect. Rappelez-vous: ce Changeling, au nom de toute sa patrie et de sa reine, a brisé la neutralité de l'endroit. Il m'a attaqué. Peut-être est-il le premier d'une longue liste ? Si lui a attaquer un tranquille village, qui sait combien d'autre changelings pourront venir briser votre tranquillité ? Envoyez leur un avertissement ! Montrez leur que vous n'êtes pas des poneys faibles qui se laisseront facilement envahir ! Mais surtout, et ceci est un conseil d'ami, n'accordez pas votre confiance au Changeling. Ne dit-on pas d'eux qu'ils sont les maîtres de la tromperie et que leur Reine est la Reine des Mensonges ?

-Ouais ! Tuons le traître !

-Abattons cette lopette incapable de se battre de lui-même ! A mort le pleutre !

Et les villageois se mirent au travail. Rassemblant tout le monde devant la masure, ils entreprirent un "tri", menés par un sentiment commun. Passant a côté d'elle, je murmurais à ma princesse:

-Tachez de faire profil bas. Nous n'appartenons pas de manière officielle au Dark Pledge. C'est une question de vie ou de mort.

Si personne ne pouvait m'avoir entendu, on pouvait m'avoir vu. Si tel est le cas, je trouverais une excuse. Pour le moment, il nous faut débusquer le Changeling, et le neutraliser. Au plus vite.

J'observe le "combat" entre les poneys terrestres et cette montagne depuis l'entrée de la masure, ou du moins ce qu'il en reste, qui auras comme fin la mort de ses derniers dans atroces souffrances, l'un a mâchoire fracturé et le crane enfoncer et l'autre la nuque brisée, heureusement qu'aucun des deux ne tombe sur mon précepteur toujours concentré sur son sort.

Peu de temps avant le massacre, j'ai remarqué que le changeling essayer de se défendre contre le discours de demande d'aide de Shadow qui, bien sûr, n'a pas été entendu, mais le problème est qu'il a compris de quelles factions nous sommes, j'espère surtout que cela n'ira pas plus loin, je n'ai pas envie d'être prise pour cible par cet insecte.

Et là se fut un miracle, à la vue de la mise à mort des leurs par le colosse, les badauds présents se mirent à attaquer ce dernier, mais dans le tumulte, mon précepteur fut bousculé et mis à terre, j'espère que son sort n'a pas été annihiler par cette chute déconcentrant, la foule est tellement dense que je vois plus le monstre noyer dedans.

La fin de ce changeling est proche, personne ne peut résister à autant de monde. Mais tout un coup, la foule commence à être moins dense, surtout moins grouper sur une même personne, je ne comprends plus rien à tout cela, ils s'attaquent les uns aux autres, jusqu'à ce que j'entende un citoyen dire le mot "transformé".
Mince, c'est vrai que les changelings ont le pouvoir de prendre n'importe quelle apparence.

Frénétiquement, je me mis à regarder autour de moi, cherchant l'insecte monstrueux, ce que je déteste le plus après un ennemi monstrueux, c'est un ennemi monstrueux invisible ou non reconnaissable.
Je pris prépare ma dague pour me défendre au cas où, je plante la première personne qui s'approche de moi alors que je ne connais pas.

J'entendis alors mon précepteur commencé un nouveau discours:

-Mes amis ! Calmez vous ! Ceci, ce Chaos, n'est qu'une ruse du Changeling ! Il possède le pouvoir de prendre la forme de n'importe qui, et est certainement glissé parmi vous désormais !

La foule commence, quasi immédiatement, à se calmer, Shadow continue alors avec :

-Amis ! Ecoutez moi. Ce que veux le Changeling c'est le Chaos. Prenez la situation avec calme et sagesse. Rassemblez vous. Le premier qui fuit est suspect. Le premier qui existe par deux fois est suspect. Le premier que personne ne connaît ni n'a jamais vu est suspect. Rappelez-vous: ce Changeling, au nom de toute sa patrie et de sa reine, a brisé la neutralité de l'endroit. Il m'a attaqué. Peut-être est-il le premier d'une longue liste ? Si lui a attaquer un tranquille village, qui sait combien d'autre changelings pourront venir briser votre tranquillité ? Envoyez leur un avertissement ! Montrez leur que vous n'êtes pas des poneys faibles qui se laisseront facilement envahir ! Mais surtout, et ceci est un conseil d'ami, n'accordez pas votre confiance au Changeling. Ne dit-on pas d'eux qu'ils sont les maîtres de la tromperie et que leur Reine est la Reine des Mensonges ?

Après de telles paroles, la populace se rassemble en rangs d'oignons suivie d'une inspection minutieuse de chaque personne, le changeling est fait comme un rat, car le moindre geste suspect mènera à sa mise à mort par la foule.
Pendant ce temps, mon précepteur glissa vers moi pour me conseiller de faire profil bas tant que la foule est survoltée, car si notre affiliation à Dark Pledge est découverte, il ne donne pas chère de notre peau, heureusement que personne n'a fait attention au propos du monstre plutôt dans la bagarre.

Suivant son conseil, je range mes armes à la vue des badauds, je n'aime pas ça, je sens encore son regard sur moi, surtout depuis que mon précepteur m'a rejoint.
Je dois repérer l'ennemi, ou du moins un individu nous fixant, essayant de partir ou de se rapprocher de nous.

Les minutes semblent interminables, du coin de l’œil, je vois que mon précepteur observe le "triage" des badauds, tout en restant concentré sur son sort.
Je commence à perdre patience, j'ai bien envie de faire quelque chose pour forcer le changeling à se démasquer, mais quoi ? Je réfléchie à toutes vitesses quand des mots prononcés par la brute me reviennent en mémoire, il parle sans arrêt de "la ruche", si je me souviens, c'est comme cela que les changelings nomme leur patrie, de belles insultes sur cette dernière devrais le faire sortir de sa cachette.



Tout le monde se tourna vers moi, comme si on me remarquait pour la première fois, avec des regards surpris, bon bah pour le profil bas, il faudra repasser, j'espère seulement avoir réussi l'effet voulu, c'est-à-dire provoquer le monstre et que mon précepteur approuvera mon initiative.

HRP: Désolé du temps de réponse, j'étais pas passé sur le forum depuis un moment. J'arrête de colorer mes mots par ailleurs, je trouve ça dérangeant. Finissons dans les prochains post, je vous prie, je me propose de conclure après votre réaction.

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Ah ?
Bon, l’insulte était un peu vulgaire. Un peu enfantine peut-être, même.
Mais comme on dit, c’est souvent le plus improbable qui a un effet.
Fuzzy tressaillant à l’insulte, être discret ou intégré à une foule, c’était le genre de chose à quoi un changeling et apte dès sa sortie de l’œuf, c’était dans sa nature même. Mais cette petite contraction… Ces sursauts de colère, alors qu’il quadrillait leur rang, cela eut un effet. Quelqu’un leva son regard sur elle, ou le baissa, sur ce jeune poulain au pelage jaune. Fuzzy savait s’effacer, mais elle ne réagit pas à ce regard curieux, ou avec un retard trop significatif.

Le doute est insidieux, l’homme se détourna pour fixer quelqu’un d’autre, puis revint sur lui. Hésitant, instinctivement poli envers ses congénères alors qu’il cherchait un « monstre » parmi les plus louches d’entre eux.

« -Hum, excuse-moi, mais tu pourrais me dire ton nom, et ceux de tes par/ BLOURF »

La transformation surprend toujours pas sa rapidité, mais se faire étrangler surprend toujours bien plus. Le bâton du chapelier malsain et malin brillait. Sa magie était prête. Fuzzy savait qui ciblait, la question serait le temps. Le sort.  
Il y eu un instant de vide, le même genre qu’instant de vide qu’il y a quand un gamin se transforme en monstre musclé à votre gauche. Un petit mouvement de recul pris la foule, sans un bruit, un délicieux manque de bruit. Puis l’horreur germa dans les gorges des plus réactifs ou des plus violents. Machinal et attentif, le sorcier, qui fixait alors son étudiante, étonné par son discours spontané, tendit son bâton vers elle en un instant, comme pour la pointer d’une arbalête, avant même de se retourner pour la fixer dans les yeux.

« -‘Sont même pas morts, ces deux cons. » Pesta-t-elle entre ses lèvres en ayant une pensée pour ceux qu’elle avait précédemment fracassé et dont on lui accusait déjà le meurtre, il n’y en avait qu’un qu’était vraiment mal ! Etranglant soigneusement le dernier idiot sous sa patte droite, qui avait comme seul défaut d’être un peu trop maniaque dans son travail. Fuzzy le repoussa en travers de la route du bâton, puis avançât, d’une démarche d’abords mesurée. La foule allait bientôt l’écraser. Alors le premier pas fut lent, le second en fit deux fois la distance. Le troisième était une dernière charge. Prie pour que ton sort m’abattes, sorcier, ou je te brise, toi, tes bras, ta corne, ton bâton, et un peu du mur derrière toi.

La forme de la changeling était étrange, déployé ainsi. Son visage était plus exposé qu'avant. Plus visible, poursuivant sa charge comme des mouches poursuivent un pestiférés, la foule se refermait derrière ses pas. Ils se reprenaient, se remémorant qu'ils n'étaient pas les chassés ici, mais les chasseurs.

Les villageois commence leur investigation. Merveilleux, mais j'ai d'autres chats à fouetter. Ma canne vibre, scintille. J'ai toute les peines du monde à maintenir le sort à l'intérieur. Durant mon discours, je faisais le fier mais n'en menait pas large. Dans le manche de bois, une légère fissure apparaît, laissant échapper quelques volutes de givres. Je ne tiendrais pas bien plus longtemps. Autour de moi, le monde devient flou tandis que je fais tout mon possible pour garder mon sort concentré.

Je vais craquer. Je le sens. Du mouvement, là, devant moi. J'aimerais crier qu'il leur faut s'écarter. Impossible. Le mot final de mon sort veut sortir, absolument. Tant pis pour l'imbécile qui me fonce dessus.

-Congelatus !

Un vent glacé jaillit de la pierre. En un instant, un cône inversé de taille moyenne et constitué de brouillard blanc se forme devant moi et part en ligne droite, laissant sur son passage une empreinte glacée à la surface du sol. Je sens la magie qui vibre tandis qu'elle jaillit de mon catalyseur. A défaut d'avoir visé la bonne personne, au moins mon sort est-il spectaculaire. Cependant, au milieu de cette ouragan de magie polaire, je discerne une silhouette. Le Changeling ? Aurait-il été assez stupide pour me charger directement ? Je reste sur mes gardes, cependant. Qui sait quel tours mon adversaire me réserve ? Je prépare mentalement un sort. Rapide, une déflagration magique, si jamais mon sort de givre ne l'atteint pas. C'est hors de question qu'il touche à Dame Shade, j'en perdrais mon emploi, ce qui est ma foi problématique pour gagner de l'argent.

HORS RP : Pardon pour mon retard, je me suis trop concentré sur mon rp-cross avec luna et les autres. Fuzzy, je me permet de te mettre KO via le sort de Shadow, si jamais cela ne te convient pas (ou même à toi Shadow), je changerais mon poste.


Mon précepteur ne dit rien sur mon action, il est surement trop occupé à rester concentré sur son sort, qui ne souhaite qu'une chose, être libéré et faire son action. Je pense sur le moment que mes mots n'ont pas atteint le changeling, soit parce qu'il est déjà loin, soit parce qu'il est resté de marbre à mes dires.

Mais tout un coups, des cries sont à nouveau poussé, le monstre est réapparu au milieu de la populace, étranglant un pauvre malheureux qui le questionné à se moment là, avant de chargé dans notre direction bousculant sans ménagement, les rares poneys voulant lui barré le passage.

L'insecte est impressionnant lorsqu'il charge, il fait peur surtout, malheureusement pour lui, mon précepteur se tourne vers lui et libère son sort, ce qui soulagent Shadow et son bâton, pour l’atteindre de plein fouet. Cela a pour conséquence de faire chuté l'horreur, étant donné qu'il est en plein course, le colosse fait plusieurs roulé boulé avant de s'immobiliser dans un mur qu'il rencontre.

Tout le monde retient son souffle, par prudence, mon précepteur se remis devant moi, prêt à lancer à nouveau sort à chaque instant, au bout de plusieurs minutes, un pégase s'approche du changeling, tout doucement, en volant, surement pour pouvoir s'enfuir plus rapidement, si jamais la bête bouge, il avance tellement lentement, j'ai l'impression que le temps c'est figé.


Lui fessant les yeux doux pour le motiver, le pégase s'en hardi et alla droit sur le changeling, avant de nous crier haut et fort.


Le silence continue malgré cette annonce, avant qu'une explosion de joie retentit dans toute la rue, se félicitant, pleurant les morts qui sont alors emporté, pendant que certain ligote fermement le changeling inconscient.

Shadow est alors complimenter, féliciter, aduler par les gens, on lui remet même des présents. Moi pendant se temps, je vais réunir nos affaires intacts, qui sont rester dans la masure maintenant inutilisable, de toute façon, je pense que nous allons partir maintenant, étant donner que la raison de notre venu en ses lieux n'a plus lieu d’être, en emportant au passage, notre proie, maintenant ficeler comme un rôti.

Il a prit un bon coups sur la tête, je ne pense pas que le monstre reprendra conscience avant un certain temps.
Je vais pouvoir étudier de près un changeling, voilà un trophée de choix pour le royaume et surtout pour mon précepteur qui peux se faire mousser par ses compatriotes et mon père, sauf que se dernier risque de lui reprocher de m'avoir embarqué dans cette histoire.

Ayant récupérai mes affaires, j'attend que mon précepteur soit enfin libre de ses fans, pour savoir ce que l'on fait vraiment, même si j'ai déjà mon idée.

Le froid l'étrangla. Un sort de givre ! Non, de paralysie !?
A mi-chemin, la gorge de Fuzzy se bloqua, les orifices parcourant des pattes se remplirent d'un gel entravant ses mouvement, une pellicule de glace aveuglât ses yeux. La température ne chuta pas autour d'elle, mais EN elle. Elle en devint sourde, aveugle, et son cerveau cessa alors de fonctionner, mis à mal par cette température glaciale.

Emporté pas son élan, elle ne chuta pas, mais acheva de galoper sans but précis, trébuchant et roulant au sol, se fracassant contre le mur dans le dos de ces cibles.

Paniquée, Fuzzy essaya de respirer, elle sentait avec horreur sa conscience lui échapper, persuadée que s'évanouir ici allait la mener à être écartelée, ouverte et massacrée par la foule. Réduite en bouillie dans un village neutre, loin d'un champs de bataille et surtout loin de sa Ruche. Loin de sa patrie adorée.

Mais même la douleur était étouffée par le froid qui envahissait ses pattes. Sa vison perturbée, Fuzzy lâcha la bride, s'évanouissant finalement sans un bruit, plus par l'absence d'oxygène dans ses poumons que par un réel choc. Perdant conscience au milieu de cet océan de sentiment douteux de ressentiment et de peur... Ces visages hurlants, tout autour d'elle...

Elle se sentit touché, porté peut-être... Loin d'ici ? Peu importe ou.... Elle avait échoué, elle n'était plus digne de la Ruche... Un dernier remous de colère qui sursauter son cœur, l'image de ces Sombres...Ces serviteurs de Sombra. Ils ne seront pas...pardonnés.

Lentement, la peau de la Changeline sembla s'adoucir, s'agissant simplement des muscles sous sa chitine qui se décontractaient, relaxés dans le sommeil forcé de leur propriétaire... Elle en était réduite à cligner des yeux, chaque battement ouvrant son regard dur un monde un peu plus sombre, un peu plus dépourvu de couleur...

On l'emmenait loin de chez elle, lentement. La Peur et la Tristesse l'étreignirent. Paralysant la Changeline,poursuivi jusqu’à dans ses songes aux allures de cauchemar par des images d'horreur difforme qui envahissait la Ruche.