Sinister Haze † - Un masque blanc sur le visage pour cacher d'horribles bléssures.

†Sinister Haze†

       « Le vice, toujours sombre, aime l'obscurité. »

• L'apparence est importante •

Le physique n'est qu'une image donnée aux autres. Une image qui cache ce que nous sommes vraiment, un voile blanc qui ne montre pas notre intérieur, elle ne nous représente pas. Quelqu'un portant un physique plutôt désavantageux est vite mal vu, directement jugé par les autres, alors que personne ne sait ce qu'il y a derrière cette atrocité. Mais qui a dit que le physique reflétait la personne d’elle-même ? C'est faux. Le physique n'est qu'une simple image, il ne fait pas notre identité. L'identité n’est rien d'autre que ce que nous sommes réellement. Chaque personne est libre de changer, mais pas si facilement que l'on puisse dire. Et même la mort elle-même ne peut détruire l'intérieur. Il n'y a que ton pauvre corps qui ne puisse supporter le poids de la mort. Tu portes en toi le noir, couleur de la haine et du mal. Mais au début du cache existence, l'innocence n'est-elle pas véritable ? Non, à ta naissance tu étais loin d’être innocente, vue que ton existence était à elle seule un dangereux péché. Un péché comme des centaines d'autres. La joie que porte l'amour n'en est pas un. La colère si. La rage, la haine profonde qui entraine les âmes dans les abimes du monde des morts, dans les arcanes de la vérité. Une licorne noire reste donc noire. Même si quelque rayure plus claire couvre ton dos et tes jambes et que ta large tête dotée de deux grandes oreilles ravagée par les blessures due à une enfance difficile, tu restes noire de jais. Sur ton visage deux grands yeux, énormes encore plus noirs que ton sombre poil. Presque impossible, c'est dû à une malheureuse malformation, malgré ce fait étrange tu restes une licorne grande et élancée. Comme chaque personne existant en ce monde tu portes des cicatrices, des blessures justes refermées. Qu'elle se porte dans ton cœur ou sur ton pauvre corps. Je n'ai jamais vu autant de cicatrices sur un aussi petit corps. Surtout celui d'une fille. Surement dû à tes nombreux combats contre la mort et tes victimes qui perdaient la vie. Prouvant avec certitude que ton passé n’étais pas joyeux et qu’il ne la certes jamais été. Ta crinière elle est l'oppose, un blanc presque spectral que personne ne peut posséder. Sur ton visage ou tu porte la plus horrible de tes nombreuses blessures, un masque, un crane que tu porte poir éviter toute remarque et pour que l'on ne puisse te reconnaitre dans tes odieux actes. Mais un autre mystères résides en toi, ton étrange queue, ou les poils ne poussent qu'a la base; comme le roi de la savane, ce félin porteur de sa fière crinière dorée.

• Un caractère unique •

Chaque personne ne ce monde, grâce à leurs actes aussi différents soit-il façonne leur destin. Et chaque acte, peu importe qu’il soit bon ou mauvais caractère suit une logique qui correspond à leurs caractères. Le caractère varie, tout comme la perception des différents sentiments qui hantent notre monde rempli de haine. Les gens sont uniques que ce soit dans leur logique ou dans leurs différences de caractère et de comportement. Perdre tout sens commun des sentiments que chaque personne est digne de ressentir. Ne ressentir ni remords, ni même ne serait-ce qu’une once de pitié. Mais la psychopathie est simplement le plus souvent représentée par le fait que les autres ne ressentent pas ce que des personnes « normales » peuvent ressentir. Mais la psychose dont tu souffres aussi leur fait perdre le contact avec la réalité. Ne plus savoir si notre monde est réel ou juste imaginaire. Ce qui fut ton cas, est le fait d'être... Fou ? Qui ne l'est pas dans ce monde indécent ? Non. Changer, passer d'un état de conscience lucide à une expression dénuée de tout sentiment et pitié envers autrui. Changer d'émotions, précipitamment et trop hâtivement pour que ce soit compréhensible, pour d’autres comprennent ce qu’ils se passent dans sa tête. Psychose et Psychopathie. Tellement de chance. Mais vient s'ajouter la peur, la haine, la rage froide qui consume tout esprit, mais la tristesse elle n’existe pas, non elle n’est plus présente. Les souvenirs devraient être effacés. En nous on se souvient plus de la douleur que de la joie, car celle-ci est tellement affligeante. Il fut un temps où tu vivais, dans un bulle, fermée par ta solitude. Tu vivais seule, loin des autres, contacts car malgré le fait que ce n’était sans doute pas voulue, ils t’ont fait mal. Mais tuas été toujours capable de te montrer aux autres. Bien que cette image que tu montrais n’était pas bien vue et si vite mal jugée par les autres. Tu ne voulais pas te faire passer pour ce que tu n’es pas, ce serait mentir envers soi-même. Pour qu'on te laisse tranquille, tu leur montrais juste ta facette dite monstrueuse, celle que tu caches et que tu ne montres que lorsque ton rôle commence. Certaines personnes peuvent te dire que ce tu fais c’est juste pour pouvoir gagner ta vie, ce qu’ils ne savent pas c’est que ça te plaît de voir les autres périr sous tes sabots, leurs yeux effroyablement écarté te priant de leur laisser la vie sauve et voilà le coup de grâce. D'autres diraient que tu es juste une folle qui mérite la mort. Les deux parties ont raison. La vie t’a quitté. Et t'as laissé te noyer non plus dans la quiétude des étoiles, mais dans l’abîme de la haine à l'état pur. Les arcanes des cauchemars. La raison est une chose que personne ne peut atteindre, car chaque être à sa propre raison. Tu es donc le pégase au visage sanglant, celle qui perd toute sa raison au fil des années qui passent sans que tu ne t’en rendes compte. Et tu te fonds tellement dans cette partie sinistre de ton être , que tu n'as bientôt plus d'identité dite à proprement normale. Mais la normalité existe-t-elle réellement ? Ce qui voudrait dire que chaque personne ne se trouvant pas dedans est considérée comme anormale aux yeux des autres ?

• De la naissance à aujourd'hui •

Chaque pas nous rapproche un peu plus de la mort. Et pourtant on continue d'avancer. Que de mystères dans ce monde sans paix. Tu n’es qu'une ombre parmi tant d'autres, mais tu te demandes si un jour tu seras libre. Libre de ce que tu as pu faire dans le peu d’existence que tu as déjà consumée. Même si tu ne regrettes en aucun cas ce que tu as pu faire aux autres, aux poneys que tu as pu achever, à leurs familles blessées. Ton enfance quelque chose que tu as oublié tant elle était monstrueuse. Mais moi je m’en souviens, tes parents tous deux jeunes mariés en espoir d’enfant. Ils voulaient plus que tout un petit garçon, mais tu as comme brisé leur rêve lorsqu’ils ont appris que tu étais qu’une fille. Alors que doucement la nourrice allait te mettre dans les bras de ta mère, elle reculait criant « emmenez ce monstre loin de moi, que quelqu’un la tue ». Les infirmières te mirent alors en couveuse attendant le verdict. Tes parents allaient-ils te faire adopter ? Non ils viennent te chercher. Tu grandis avec seulement à manger que le strict minimum. Ils ne voulaient pas te faire mourir, pourquoi ? Ta mère disait qu’elle n’a pas à avoir souffert pour rien. Mais un jour ta mère retombe enceinte et grande joie, c’est un garçon. Tu te retrouves maintenant avec l’enfant adoré de tes parents. Ton petit frère certes, mais une véritable pourriture. Il savait que si tu lui faisais quelque chose tes parents te feraient encore mal. Oui je dis encore car ces horribles qui te couvrent les visages aujourd’hui elles ont été faites par eux, tes propres géniteurs. Il te martyrisait sans cesse, te demandant presque l’impossible. Tu le détestais du plus profond de ton être. Quinze années passèrent tu grandir avec cette haine inconsolable dans ton cœur. Sans bonne éducation tu avais grandi avec les mauvaises personnes et te voilà maintenant une tueuse sans ressentir ni pitié pour les pauvres poneys qui croisaient ton chemin. Alors que tu te trouvais dans le cabanon qui te sert de chambre, tu regardais un livre sur les mannequins. Tes yeux en regardant ces ponettes si belles et gracieuses s’illuminèrent. Tu espérais être aussi belle qu’elle, tu te regardes alors vaguement dans le miroir. Mais tout ce que tu voyais c’est une licorne noire au poil négligé, la crinière en désordre, un corps décharné et des cicatrices te couturant le corps de part en part. Tu baisse les yeux blessée par ta propre image, tu es effrayée par toi-même. Maintenant tu sais que jamais tu ne pourras plaire, que personne jamais ne posera ne serait-ce qu’un regard amical envers toi. Le seul à l’avoir fait ne se trouve plus vers ici. Parti loin d’ici et tu le regrettes amèrement. Il se nommait Soûl Slayer. Ton unique ami d’enfance et le seul qui comptait, celui qui acceptait de rigoler avec toi, même en ayant connaissance des rumeurs sordides que mon frère racontait partout ou il allait. Tu lui racontais tout ce qui pouvait te peser sur le cœur. Mais un seul secret tenait, celui du « Je suis une tueuse à gages » ça jamais il ne le saura. Pour toi être à ses côtés te soulageais de toute la pression que tu ressentais en rentrant et du regard mauvais de ta propre famille. Mais un jour il disparut. Ou est-il parti ? T’évite-t-il ? Sans ce réconfort quotidien tu commençais alors à devenir dépressive. Tu te fixes encore dans le miroir. Tu te trouves encore plus laide, tu cherches quelque chose pour te cacher. Tu te diriges avec hâte chez me marchand de masque et pris celui qui te paraissait le plus sordide voir effrayant. Maintenant que tu le portes, la nuit est tombée, tu croises alors quelques rares poneys, se perdant dans la froideur de cette nuit hivernale, ils te regardent, une lueur terrifiée dans le regard. Tu n’y prête pas attention. Tu avances vers ton prochain lieu de meurtre. Et ce lieu n’est autre que la maison ou tes années d’enfance furent gâchées. Tu avances ta faux trainant sur le sol dans un bruit sinistre. Laissant une vague trainée sur le sol. Un grand sourire sur tes lèvres. Les yeux brillant d’une lueur inquiétante. Ton masque d’un blanc pur sur ton visage. Une cape sur le dos est la tête, telle la mort venant chercher son précieux colis. Tu y arrives enfin. Tu rentres sans faire aucun bruit. Tout le monde dort. Le temps s’écoule et un cri strident retentir suivi aussi par le bruit de chaire tranchée. Les murs autrefois tapissés d’un beau papier blanc se retrouvent tachés de rouge. Et tu es là près des deux corps salement amochés, tranchés en deux, plus aucun mouvement. Sur toi-même le sang de tes géniteurs. Tu attrapes alors une petite goutte de sang avec le bout de ta langue. Puis tu t’approches silencieusement de la chambre de ton frère. Il dort lui aussi, si paisiblement. Lui le gentil pégase que tout le monde adore. Mais alors que tu te penches tranquillement vers lui, ses yeux s’ouvrent grands et il te fixe méchamment. Il appelle tes parents, mais personne ne vient. Tu lui murmures alors d’une voix robotique « jamais plus tu ne les reverras. ». Tu lèves alors ta faux vers lui, mais une douleur aiguë te traverse la queue. Tu te retournes et fixes alors le poney qui armée d’une hache de combat vient de te sectionner la queue. Et ce poney n’est autre que Soul Slayer. Tu restes là ébahie par le chagrin mais aussi une haine monstrueuse. Tu t’engages alors dans un combat sans merci t’opposant à ta moitié. Tu t’épuises bien plus vite que lui, toi blessée gravement luttant pour une survie sans raison. Ton masque tombe alors devant lui et c’est un choc. Il ne bouge plus et te regarde en frémissant. Tu t’inclies devant lui, prête à recevoir le châtiment divin. Mais rien n’est fait, il attrape ton frère et s’enfuit dans la nuit. Tu restes là, tu n’arrives plus à bouger, déséquilibrée par ta queue, enfin ce qui en restait. Tu te traines alors jusque dans la salle de bain. Stoppant l’hémorragie, mais il fallait arriver au plus vite à l’hôpital. Maintenant te voilà équipée d’une queue métallique. Tu es âgée de 21 ans maintenant, mais depuis cette soirée tu continues de tuer, de faire mourir de nombreuses personnes. Mais une seule question te ronge l’esprit. Pourquoi ne t’a-t-il pas tuer ?