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 [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot)

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Karl Tirecorde
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MessageSujet: Re: [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot)   [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot) - Page 1 EmptyLun 14 Sep - 8:43

Botterel de merle, où ai-je bien pu encore la fourrer ? Cette maudite épée encore planquée quelques part dans mon paquetage. Évidemment personne n’en a rien à foutre, crétin de dragon. Le réveil, ça jarte, la gamelle pareil ! Ce foutoir et merdier bordelique est tout sauf adapté à la situation, un fourbi de bric et de broc récupérés de-ci de-là  sans tri ni nettoyage. Mais toujours pas d’épée, j’abandonnai, elle ne se trouvait pas parmi mes affaires. Je tournai vivement la tête vers la gamine assise à côté d’un cake et les pattes dans le plat, m’approchant couvert de sueur et le stressé comme une dinde à l’approche des fêtes de fin d’année, j’aboyai à la figure de la petite.

« Ma lame, mon épée, ma mie, ne l’aurais-tu pas vu ? Je la cherche et ne la trouve alors qu’il me semblait bien l’avoir laissé ici près de mon sac ! Il me la faut, j’en ai besoin ! C’est une question de survie et de décence ou de bon sens enfin bref  le dragon n’est pas commode et ma poêle boussignollée ! Il me faut mon épée vite ! »

Brian me regarda la bouche pleine, immobile et les yeux ronds comme des billes. Elle avala sa bouché toute ronde et grimaça en sentant la boule de cake mastiqué descendre le long de sa trachée, une larme perla sous son œil droit avant de discrètement s’éclipser de la même manière dont elle était apparu. Le rossotte leva sa patte pleine de miette en direction d’un framboisier aux cornichons posé plus loin sur la nappe à carreaux de notre cher Discord. Un des deux autres imbéciles devait me l’avoir subtiliser pour s’en servir de couteau afin de découper des parts de gâteau. Le double avantage de cet emploi était qu’en même temps  d’avoir un fil bien aiguisé, le plat pouvait servir de pelle à tarte. Pratique non ?

J’enlaçai ma gamine de toutes mes forces avant de la lâcher et de la laisser retomber sur le cake à peine entamé. M’élançant sur le framboisier, je glissai en marchant sur une flaque de crème anglaise avant de buter contre un saucisson brioché et de rouler sur la nappe emportant avec moi le saucisson et une ouiche lorraine. Mais l’objet de mon acrobatie tomba au final bien entre mes pattes et malgré qu’il soit couvert de garniture poisseuse et collante au goût de crème pâtissière et de cornichons. Je me débarrassai de la ouiche lorraine collée sur mon dos et m’élançai en direction du dragon en proie avec le chef Discord et son orchestre de kazoos. Il me fallait contourner l’attaquer dans le dos ou contre son flanc, au final nous étions le dragon Discord et moi ensemble, la folle se trouvait un peu plus loin. C’était le tout pour le tout, il fallait profiter de sa distraction.

Alors que je m’apprêtais à bondir sur le bétian tout d’os et de de cristal, un hurlement strident transperça l’éther et atteint nos oreilles. Un son puissant et horrible, déchirant nos sens et pénétrant notre peau. Comment le décrire ? Une onde aigu, sur-aigu même, la plainte passionnelle d’une corde, un sanglot long de violon. Un crissement à la hauteur de celui d’une craie entra en résonance dans ma pauvre tête, comme si quelqu’un était en train de marteler mon crâne de l’intérieur avec insistance afin de pouvoir s’en extraire. Le dragon semblait lui très affecté par cette sonorité du chaos, il en avait la concentration coupé. Une larme perla sur mon visage, mes gestes devenaient lourds, lever une patte était insupportable mais à la vitesse à laquelle j’étais lancé, je ne pouvais plus m’arrêter, j’étais trop proche. Je saisis ma lame entre mes pattes avant et plongeai sur le lézard de crystal, avant l’impact je fermai mes yeux.

Me voilà encore à terre, la tête dans la poussière et une horrible douleur au ventre, où était le dragon ? Je relevai la tête afin de mieux scruter l’endroit, mais aucune trace de la bête. Ou si, mais éparpillez en morceaux plus ou moins gros, comme un puzzle à reconstituer. Discord était un peu plus loin, j’ignorais quelle tête il tirait mais il avait l’air de scruter lui aussi la pagaille du petit plateau. Ma tête bourdonnait encore à cause de ce son cru et strident et la scène qui suivit était encore floue dans mon esprit, mon épée atteint la bestiole par l’estoc et se planta dans son corps trépidant et tremblant comme un verre de cristal. Je me souviens par la suite avoir été projeté à terre et criblé de projectiles. Je portai mon regard en direction de mon abdomen, je reposais dans une mare de sang. Ma cape était déchirée à de nombreux endroits et ma peau percée de nombreux petits orifices sanguinolents, mais le plus grave était ce morceau de cristal de la taille d’une patte d’équidé planté dans mon corps. Cette flèche minérale et coupante comme un rasoir était la pire chose à être venue pénétrée mon être physique. De cette plaie rouge sang et bouché par ce morceau de dragon, coulait un fin filet d’hémoglobine. La détresse me vint aussi rapidement que le voile noire couvrant petit à petit ma vision, dans un dernier geste engourdi je tentai d’appeler à l’aide à mes deux compagnons d’infortune.
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MessageSujet: Re: [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot)   [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot) - Page 1 EmptyMer 16 Sep - 22:41

Bon dieu. Je voulais galvaniser les foules, pas créer une calamité. Mais que voulez-vous ? Le talent était là. Etait-ce de ma faute si les deux pions savaient exploiter au mieux les bienfaits des paroles réconfortantes de leur bienfaiteur dirigeant. Non, bien sûr. J’étais fier de moi, fier de mes facultés, fier de mes vaillants soldats. Mais pour autant, malgré tout ce support, toute cette aide il y avait des moments où il fallait en faire plus, d’avantage pour protéger les siens, ses terres, sa population.

Bien que potentiellement relaxante de part ce doux pique-nique, voir amusante avec toute l’agitation festive autour du magnifique repas en plein air organisé de bric et de broc, le diner touchait à sa fin de la plus triste des manières. Une agression que voilà. Alors que nous étions tous quatre là à prendre du bon temps, voilà que le saurien y mettait du sien. Par chance, par chance pour moi surtout ce fut cette petite Madounette qui fut préférée à ma royauté. Après-tout, quoi de plus normal pour celle qui avait avenir de devenir mon illustre bras droit. Autant que cela commence par un bizutage en bon et due forme.

Du haut de mon rocher, orchestre à côté et fidèle maestro à proximité, j’attendais là que le destin se passe. Prise à parti, mise à mal, la petite jument d’un cri strident en vin à se libérer du carcan de son vil oppresseur lui brisant les fans. La surprise de taille, une surdité bien surprenant m’envahi, surpassant même les tonalités de mon orchestre personnel. Passablement étourdi, je voyais devant mes yeux engourdis se jouer une magnifique symphonie. Les notes de musiques étaient des couleurs, les couleurs dansantes avaient des odeurs de bonbons et les friandises pleuvaient du ciel en émettant de douces notes à mes oreilles. Un festival psychédélique où les sens n’étaient plus eux même. Un ballet plein de joie, d’amour et d’harmonie qui .. piouf … s’estompa au fil du temps.

C’est cet étrange laps de temps qu’il me fallait pour retrouver mes esprits et laisser au gros lézard le temps d’en finir avec sa pauvre petite vie sans grande importance. Quelle tristesse que de voir une telle bestiole si misérablement finir. Je suis certain qu’avec un peu d’amour et une bonne dose de dressage elle aurait fait une superbe monture. Mais le tragique destin en avait voulu autrement.

Enfin, surtout tragique pour ce funeste conseiller agonisant dans son sang. Un murmure s’échappait, inaudible, incompréhensible. Au chevet de mon valent, je buvais ses dernière volontés.

- Mon bon ami, que vois-tu dans ce voile brumeux qui te couvre les yeux ?

Un souffle glacial émanait tout autour du blessé, une douce torpeur engourdissant les membres. Le froid anesthésie c’est bien connu et même si cela ne soigne en rien la gravité d’une blessure, cela dans une certaine limite permet de ralentir certains effet néfastes.

Quand à cette brume, que dire, hop, une vision de bonheur, des souvenirs heureux, des moments fugaces d’un avenir incertains et surtout monté de toute pièces, bref, une fumisterie, une mascarade pour simplet agonisant. Si ça ne fait pas de bien, au moins ça ne fait pas de mal et en attendant, il est toujours bon de s’entrainer à ce genre d’artifice.

Ne rester que la créature cristalline éparpillée. Petite agitation des doigts et moult auras arcaniques violacées en venaient à rassembler les morceaux de la bête. Concentration obligatoire, je concentrais ma magie sur le sort qui allait suivre, quelque chose de grandiose, de magnifique. Les pattes rougeoyantes, j’apposais mes appendices chargés de chaleurs sur le corps démembré. A peine en contact que le saurien, ce qu’il en restait s’évapora dans une vapeur cristalline, volant au vent, le soleil se réfléchissant sur cet étrange nuage. Perdu dans les méandres de l’air autour de nous, c’était comme si tout ceci n’avait jamais eu lieu. Nul trace du lézard, fini la bagarre.

- Et hop ! Sublimation ! De solide à gazeux et on en parle plus. Bon, par contre, je suis particulièrement fatigué de tout cela.
Et si on passait au dessert ?


Rassemblant mes dernières forces magiques, une nouvelle table était dressée, gâteaux, tartes et autres joyeusetés savamment posées devant mon ventre affamé. La sublimation est un sort sans aucune commune mesure, mais malheureusement la malchance voulait que cet art chaleureux soit également des plus gourmands en magie. En attendant de se ressourcer, autant passer au gouter.

Ah ? Mais mes amis seraient-ils de la partie ? Mad en état ? Karl et sa griffe dans le ventre ? Que sais-je. Au moins l'appendice du lézard nous ferait un bon souvenir.
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MessageSujet: Re: [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot)   [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot) - Page 1 EmptyMar 22 Sep - 1:52



___Elle était là, elle était morte cette guêpe n’était plus rien, plus rien qu’une masse informe, un corps infime, infâme et surtout infirme. Voici une grande victoire pour notre folle en titre. Toutefois quelque chose clochait dans son comportement alors qu’elle s’apprêtait à courir sur le roi des abeilles avant de lui enfoncer ses deux pattes arrière dans la colonne vertébrale. Elle se stoppa net, comme si elle n’avait plus le contrôle de son corps. Pour tout vous dire, ce n’est pas forcément faux, mais ce n’est pas forcément vrai. Puisque effectivement pendant un moment ni elle, ni sa folie n’avait le contrôle de son corps, parce que la vraie elle, essayait de reprendre le contrôle, elle essayait de mater ce matou miteux de son esprit. Mais rien n’y faisait, ce sourire obsédant qui dansait dans ses rêves éveillés. La belle était là immobile, souriante et y riant à s’en casser la voix. Son rire était sinistre, presque une complainte, presque un rire de banshee. Un faux rire, ce rire qui donne la chaire de poule.


___Montre leur la folie, ô rire, montre leur la folie qui les guette tous. Montre leur cette folie qui compte tant, cette douce et chaleureuse folie qui vous enveloppe. Continue, ô rire, ne te fane pas si tôt, alors que dans un tourbillon d’ivresse, la folie l’emporte sur l’esprit pendant un temps, tu raterais alors le meilleur. Car oui ô rire, tes tons amers et équivoque, écho de la douleur que subit ton hôte, tandis que la folie ne saurait que se délecter, l’enlaçant et l’entraînant dans un ballet arc en ciel lui montrant monts et merveilles, rire et pleurs ne font plus qu’un, bonheur et tristesse se muant alors en quelque chose de plus fort, en une véritable bombe au service de cette folie. Et tu le sais, ô rire, voilà pourquoi tu es si ironique, alors que la folie écorche ton âme, toi tu comprends la détresse de celle qui te porte. Comme un cri à l’aide, tu ne fais que porter un message, un message que jamais personne n’écoutera, car tu sais quoi, ô rire ? Personne ne t’écoute. Tu n’es rien, qu’un écho fugace dans le temps, aussi inutile que l’inutilité elle-même. Crie, demande de l’aide, tu le peux, redouble d’effort, tord toi à la faire vomir, tu peux le faire, car la folie y veille, personne jamais ne t’entendras.


___Mais alors qu’elle se battait seule, le sang lui battant aux tempes, quelque chose sembla renverser la balance. Elle ne voulait plus. Elle ne voulait plus être esclave, prisonnière de son propre corps, personne ne la tiendrait en laisse. Mad tressaillit un instant, alors qu’à l’intérieur, le tourbillon de non sens, cette tempête incessante se transformait en une bruine. La triste bruine qui recouvre l’esprit. Un chat assis sous la pluie guettait, disparaissant, ne laissant un sourire qui après quelques instants disparu à sa suite. La tristesse avait succédé à la folie, toutefois persistante. La folie ne disparait jamais, elle se mue, se cache avant de n’en revenir que sublimée, ceci elle le savait, mais pour aujourd’hui, la démence avait déjà causé bien assez de vacarme, bien assez de pertes. Elle ne pouvait se permettre de continuer ainsi. Le rire s’arrêta alors que la jument secouait la tête dans tous les sens en hurlant. Hurlant à l’agonie, le hurlement perçant de la douleur car elle souffrait. Elle souffrait le martyr alors que la folie essayait de reprendre le contrôle. Tout son corps convulsait, un tintamarre venait lui détruire les oreilles alors qu’une main invisible compressait son cœur, enfonçait lentement un mixeur dans son estomac et lui plantait un millier d’aiguille sous la peau. Tous ses sens étaient en émois, la folie qui inhibait ses sens, les transformaient, pouvait aussi leur faire imaginer cette douleur, cette atroce douleur qui la faisait se plier en deux, en se tenant la tête à deux pattes, hurlant, secouant, tapant. Rien n’y faisait, mais elle devait rester forte.










___La douleur n’était que mentale, elle le savait. Elle ne souffrait pas, elle ne souffrait pas ! Elle se le répéta dans sa tête fiévreuse et envahit par les informations de son cerveau en délire. C’est ainsi qu’après quelques minutes la douleur laissa peu à peu sa place à la rage. La rage qui bout dans ses veines, la rage qu’elle porte à sa propre condition, cette fois ce n’était la folie qui gouvernait sa rage mais elle-même. Elle avait réussit à se sortir de cette torpeur, de cette folie qui l’avait envahit.  Elle l’avait vaincu, non sans mal. Toutefois maintenant sa rage était révélé au grand jour. Elle abattit avec force et fureur ses deux sabots sur le sol, soulevant une gerbe de poussière. Elle martela ainsi le sol, pleurant, hurlant contre elle-même. Elle en avait besoin, elle avait besoin de relâcher enfin toutes cette colère qui s’accumulait en elle. Elle était enfin elle-même. Plus une autre, pas un simagrée.


___Se relevant avec peine. Essuyant ses larmes, la belle remarqua alors l’étendu des dégâts. A terre était un étalon, en mauvais état en train d’être stabiliser par un patchwork de créature. Bien que sortant des brumes de la folie, la demoiselle fit un effort pour se souvenir de ce qui avait eut lieu pendant ces dernières minutes, de comment elle avait agit, et comprit que si cet homme était dans cet état, il s’agissait de sa faute. D’un bond, la folle qui n’en était plus une se rapprocha du chevalier afin de voir au niveau de son ventre un trou assez impressionnant, ne nourrissant que plus son angoisse. D’un geste, la barde saisit son violon, mais elle hésita un instant et si elle en profitait ? Si la folie en profitait pour revenir, pour reprendre le contrôle. Elle en avait peur, les ténèbres de son cœur et de son esprit, la terrorisait, mais avait elle vraiment le choix ? Si elle ne le faisait pas, qu’adviendrait-il de ce pauvre étalon barbu ? Il mourrait sur des terres détruites sous un ciel de cendres. Elle ne pouvait laissez faire ca. La vie d’un homme était plus important que sa démence. Abandonnant tous ses efforts précédents, et fermants les yeux, pour ne pas assister à sa propre déchéance.


___L’archet frotta l’instrument, le crin vint chauffer les cordes, et une douce musique envahissaient les montagnes. Apaisante, calme. Toutefois à l’intérieur, la musicienne sentait son sang bouillonner, cette bête qui était en elle revenait et telle une véritable descente aux enfers, elle fut traîner, happer vers les tréfonds de son âme, ou la folie la dévora. En un instant elle parcourut le chemin inverse. La colère se lu dans son regard, puis la tristesse et petit à petit alors que les dernières notes s’échappaient, se volatilisaient à la faveur du grognement des volcans, le silence fut accompagné d’un petit rire, assez faible. La folie n’était pas aussi forte que tout à l’heure, pas aussi dangereuse, mais elle était de retour. Alors qu’un sourire flottait devant elle, lui demandant


-Pensais-tu vraiment pouvoir échapper à ta propre personne ?


___Le néant de la folie reprit son cours, reprit ses droits, alors que la blessure de Karl était presque entièrement rétablie grâce à ses facultés de soins. Affamé par ce petit exercice, la Saddle Arabian gambada jusqu’à la table de pique nique ou elle s’accouda.


-J’espère qu’on mange pas nos mains, parce que moi j’ai pas envie de garder la mienne pour demain, de toutes façon, je sais même pas ce que c’est une main.


___Elle se mit alors à rire. Franchement, n’était-elle pas plus heureuse ainsi ?
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Karl Tirecorde
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MessageSujet: Re: [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot)   [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot) - Page 1 EmptyMer 23 Sep - 14:38

Les étoiles, elles brillent de mille feux, beaux et étincelants, transperçant la nuit noire de leurs lueurs blanches et paisibles. Elles dansent, elles dansent autour de moi, un ballet de points blancs, tantôt rouges, tantôt jaunes, tantôt bleus. Ils étaient les seuls entités que je percevais dans l’ombre qui couvrait mon regard. Je ne sentais plus la douleur, ni mon corps se vider de son sang, ni même le pic de cristal incrusté dans mon ventre. Encore une fois, j’étais seul au milieu de nulle part, comme à Gryphus, je n’attendais plus rien, plus rien. Le monde était froid et vide, seul l’écho l’habillait, des sons brouillés et indéchiffrables, rien d’autre. Avais-je des regrets ? Je ne sais pas… Peut-être deux-trois choses par-ci par-là, une bêtise ou deux que j’aurais pu m’abstenir de faire, rien de bien important.

Mais le boucan en dehors ne cessait de croître, il devenait de plus en plus proche, on hurlait à mes côté alors que je ne cherchais que le repos. Qu’était-ce donc ce remue méninge ? Les brides de paroles et de sons se muèrent en une longue mélodie, ce n’était des mots que j’entendais, mais des notes. On me jouait une douce musique que petit à petit devenait de plus en plus claire, nette. Les notes boisées me parvenaient plus en plus proche de mon être, une lumière apparu ainsi qu’une insupportable douleur à l’estomac. Il me fallut un peu de temps pour comprendre qu’on était en train de me soigner, la griffe de cristal avait disparu de mon corps et à la place du trou béant la chair se restaurait. Le sang s’était arrêté de couler à cet endroit ne laissant à la place une nouvelle enveloppe charnelle fraîche et rose comme de la peau de bébé. La guérisseuse au violon éteignit les maux qui me transperçaient au son des cordes frottées par un archet.

J’ouvris les yeux, constatant que les restes du dragon avaient disparu, le plateau avait été nettoyé par nos soins, il n’embêterait désormais plus personne. Mes plaies s’étaient refermées laissant place à quelques cicatrices plus ou moins grosse, celle au ventre était la plus imposante. La violoniste termina son concerto et me regarda avec son grand sourire habituelle, la folie l’avait-elle à ce point transformé en une bête lunatique et imprévisible ? Je me relevai sur mes quatre pattes, après un essai infructueux, je pus enfin me tenir debout bien que tremblant. L’importance du soin donné m’avait fatigué mais au moins remis sur pieds. Cherchant du regard ce qui m’était familier, je retrouvai ma lame à l’endroit où je l’avais lâché. La mise à mort de l’animal l’avait projeté un peu plus loin, je la récupérai et rejoignis les autres à la table nouvellement dressée. Boitant jusqu’à une chaise, je m’assieds face à un couvert en forme de tête de hibou et aux couvert en métal orangé.

Brian n’avait pas l’air dans son assiette, durant notre combat et à force de s’empiffrer de cochonnerie, la nausée semblait l’avoir pris. Verte pâle elle était, comme une sorte d’insecte. Discord quant à lui engloutissait ses mets sans aucune gêne quelconque, Mad la barde l’imitait. Mâchant une part de ouiche, je me demandai comment toute cette histoire avait bien pu arriver. Le dragon était assez féroce malgré que nous nous n’occupions pas vraiment de lui. Brian descendit de sa chaise pour aller vomir plus loin, ça lui apprendra à avoir les yeux plus gros que le ventre, d’ailleurs je n’avais plus très faim moi non plus. Un contre coup du soin peut-être. La barde fut prise alors d’une franche rigolade, elle avait peut-être dit quelque chose d’amusant mais qu’hélas je n’avais pas entendu faute d’attention.

Le dragon mort, nous pouvions tranquillement festoyer sous un chaud soleil et une petite brise rafraîchissante. J’ignore s’il y’avait quelque chose à gagner avec ce dragon, son corps avait explosé et il n’y avait plus rien tirer. Peut-être était l’objet d’une quête donnée dans la ville la plus proche, Pretuskria je pense. Dire que nous avions battu un dragon et que personne ne le saurait. Je vois déjà le commanditaire se frotter les pattes, en plus de s’être débarrassé du dragon il avait gardé la paye pour lui, quelle affaire. La nouvelle parvenu, il n’aurait plus qu’à se déboucher une bonne bouteille et de porter un toast aux trois abrutis qui s’étaient farcis la bestiole pour des clous. Pitoyable non ? Digne d’un ratiche comme moi. Ma bourse est toujours à moitié vide, dommage que les marchands ambulants se fassent plus rare, on dirait qu’ils ne se sentent plus en sécurité.
Pris subitement d’une grosse soif, je saisis la première bouteille devant mon nez et remplis le contenu d’un verre à pied de poule. Reposant la bouteille bruyamment, je levai mon verre et clama d’une voix fatiguée.

« À la vôtre ! »

Avant de m’enquiller le gobelet et de me rasseoir.
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MessageSujet: Re: [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot)   [RP Quête] Plan cafard et crême glacée pour un dragon (reboot) - Page 1 EmptyMer 30 Sep - 23:07

C’était l’heure du gouter. C’était notre « Grand Gouter ». Tout était réuni pour que cette entrefaite finale destinée à nous rassasier, à nous ressourcer, à nous revitaliser et à nous complaire dans une complicité chaotique soit de la plus haute et de la plus fine des réussites. La finesse n’était peut-être pas le terme à employer. J’aimais faire dans la démesure et une fois n’est pas coutume je m’étais appliqué comme il se doit à tout organiser pour que ce frugal moment festif entre ami soit grandiose. Même si tout se déroulait dans l’intimité d’un coin reculé, paumé pour ainsi dire au beau milieu des montages du royaume de ce cher Sombra, je mettais les petits plats dans les grands – ce qui était au passage étrangement con étant donné que cela écrasait tout ; mes boulettes n’étaient plus que du hachis.

Le temps que cette étrange fouliche, comprenez un mélange désacralisé de folle et de pouliche s’attarde à remettre d’aplomb ce cher Karlounet ayant développé une technique bien à lui consistant à arrêter les coups, notamment les coups de griffe, avec son corps. L’inconvénient c’était ce besoin soudain de méditation par la suite.

Mais l’heure n’était pas au yoga pour moi. Pendant que l’un s’afférait sur l’autre, comme deux larrons en foire, moi je m’occupais des lardons au hachoir. Cuisine toute équipée, four en bois, non pas « à bois », four « en bois ». C’est prouvé, cela donne un certain gout fumé aux aliments. M’afférant aux fourneaux, ma première tournée de gâteaux et tartes en tout genre étaient du plus bel effet.

La tablée était mise, une nappe rose avec des petits cœurs, de la vaisselle fine et des verres en cristal. Comme par enchantement, la table semblait s’allonger d’elle-même au fur et à mesure que les petites mains invisibles, des plats animés de leurs petites jambes amenaient tous seuls leurs denrées sur la table.

Alors là, y’en avait pour tous les gouts. Du sucré, du salé, de l’acide, du trop cuit, du cru, du mou et tout le tralala. Une purée banane & chou-fleur ? Y’avait. Une tarte poire & saumon à la sauce barbecue ? Y’avait. Suffisait de demander. Le cuistot en chef savait tout faire et avait tout.

Quant à moi, tel un nabab dans son fauteuil fétiche je sirotais des jus tous plus colorés les uns que les autres entre deux plats goûtus à souhait. Et bien sûr, plus je mangeais et plus j’engrossais. Le plaisir des papilles allié au plaisir de devenir flasque et de voir des formes toutes nouvelles s’agiter à la lueur des ombres chinoises. Ne dirait-on pas un aigle royal et majestueux ce bourrelet à côté de mes ailes ?

L’ambiance était festive, la musique emplissait les montagnes, les décorations dans les arbres et sur les rocher accentuaient cet air de fête. Tel un ballet enchanteur tout s’animait au son de la cornemuse et du clavecin, au son du triangle et de la viole le tout orchestré par mon fidèle maestro minotaure nain dans son costume trois pièces rose. Mais toute fête qui soit se devait d’avoir une fin grandiose, quelque chose qui se termine en une apothéose magistrale, quelque chose que les invités dans un futur lointain pourraient dire « oui mon fils, moi j’y étais »

Ouvrant mon sac fourre-tout, une espèce de sac sans fond mais avec d’avantage de place j’en sortais tout un bazar technologiquement steampunk. Casquette de conducteur de train sur la tête, salopette de mécano, grosses lunettes, clef à molette et graisse en cadeau je m’afférais sur un truc, un bidule qui clignotait et qui faisait des bips.

- En route Germaine ! Accrochez-vous à vos slips, on va décoller !

Tout était prêt. Petit wagon tout collé-serré assurant une douce promiscuité entre tout ce beau monde que nous étions et hop, cette fusée sur roulette était calée sur les rails. Direction ? Vers l’infini et au-delà.

- N’appuyez surtout pas sur le petit bouton rouge. Et pour que ce soit clair pour tous, je vous montre pourquoi !

KABOOM !

Départ canon et d’un clic sur ma télécommande universelle, mon bouzin mécanique se mit en branle, mélange de cliquetis, de grésillements, de trucs qui brulent, de machins qui ronronnent mal et hop une espèce de portail tout bleu luminescent venait de s’ouvrir devant nos yeux ébahis.

La « Puissance » à l’état brut. Une aspiration au-delà de tout par mes ingénieux de génie Dy&Son. La table, le gouter, les musiciens, la vachette et au final zou, la fusée. Un tourbillon psychédélique arc en ciel à l’odeur acidulé de tabac et de glace vanille venait de nous transporter.

Autour de nous, une plaine immense. Quelques arbres épars, un ciel à peine voilé par quelques nuages, un soleil radieux et une petite brise fraiche.

- Et voilà ! Le premier voyage en « Portail Digesti-mentionnel ». C’est comme un portail dimensionnel mais en plus il vous fait digérer. Bon par contre, je sais pas où nous sommes, faudra revoir quelques réglages. Des bricoles. Bon c’est pas tout, j’ai autre chose à rien faire moi.

Salutation de la patte, sourire narquois et « pop », disparu. Tombé de rideau, c’était la dernière séance.
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