Anachrone, la licorne steampunk~ [finie !]

▲ Bienvenue à ANACHRON DREAM ▲

• Informations de base •

NOM : Anachron Dream
Surnom : Anachrone
Âge : 20
Sexe : Femelle
Race : Licorne
Talent : Les mécanismes
Métier : Fondeur

Faction : Eternal Chaos
Classe : Forgeur
Armes : Une dague et une petite arbalète attachée à sa patte avant.
Alignement : Neutre Chaotique

• L'apparence est importante •

Le travail d'Anachrone peut parfois être rude, et la sécurité n'est pas vraiment garantie. C'est pourquoi elle préfère garder sa crinière et sa queue coupées courtes, parce que les longs crins c'est joli, mais peu pratique quand on manipule du métal en fusion ou quand on fouille les décharges à la recherche de ferraille.

Sa crinière et sa queue sont d'un or sombre, avec quelques mèches blondes comme le blé ondulant doucement. En raison de la coupe sauvage que leur fait régulièrement subir leur propriétaire, les crins partent dans tous les sens à leur bout, ce qui donne à cette licorne un air quelque peu négligé.

Sa robe cuivrée aborde une tâche blonde pâle sur l'œil droit, accentuant encore l'air enfantin de son visage : en effet, avec ses grand yeux ronds et ses iris de miel, on lui donnerait Celestia sans confession !

La plupart du temps, des goggles brunes sont vissées sur son front, plus pour le style que pour la protection qu'elles peuvent apporter, et les deux sacoches de cuir sur ses flancs sont toujours prêtes à accueillir toute babiole métallique qui croiserait le chemin de notre chère forgeuse.

Une chemise en lin, un peu trop grande et jaunie par le temps et la poussière, lui arrive à mi-jambes, et deux jambières de cuir vont de ses genoux jusqu'à ses sabots arrières.

De multiples montres à gousset, dont la plupart ne fonctionnent plus, s'entrechoquent dans l'ouverture de sa chemise en une symphonie dissonante à chacun de ses pas. Autrement dit, pour la discrétion c'est raté, mais elle compense par une bonne capacité de fuite.

Son talent est représenté par un engrenage doré ayant pour centre une fleur stylisée en métal, symbole de son amour des mécanismes.

• Un caractère unique •

"Ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent."

Anachrone, comme elle préfère être appelée, prend cette maxime très au sérieux : laissez-là tranquille, elle en fera de même pour vous.
Mais si vous l'énervez, vous pourrez vous cacher à l'autre bout d'Equestria, même en Tartarus, elle vous retrouvera pour vous le faire payer. En or ou bien en sang. Et toujours avec le sourire.

Oh, détrompez-vous, ce n'est pas une psychopathe meurtrière, loin de là. Elle n'en ai encore jamais venu à de telles extrémités, et l'idée d'avoir sa chemise trempée de sang ne lui plaît pas plus que ça.

C'est vrai quoi, ça part pas bien au lavage cette saloperie.

Mais que voulez-vous, dans cette époque troublée, elle se doute bien qu'elle devra un jour prendre des vies, pour sa propre survie. Et aussi parce-qu'elle n'acceptera pas de laisser vivre ceux qui toucheront à ses trésors, ses précccccccccieux.
Et tant qu'à se taper ce genre de besognes salissantes, autant le faire avec le sourire !

Car oui, Anachrone tient beaucoup, beaucoup à toutes les babioles qui, au fil des ans, ont envahi son atelier. En vérité, elle souffre de syllogomanie, en plus d'avoir l'habitude de ramasser compulsivement tout métal qui traîne.

"Des vis ? Cool, je vais pouvoir les fondre pour faire des engrenages."
"Un tuyau en cuivre ? Super, je vais pourvoir le fondre pour faire des engrenages."
"Oh tiens, un engrenage.
…
SWEET MOTHER OF DISCORD, IL EST A MOOOIIIII !!!"

Ahem. Vous avez compris l'idée.

Globalement, cette licorne est un électron libre : elle fuira une bataille qu'elle ne considère pas comme la sienne, guerre thermonucléaire globale y compris. Et si vous attendez quelque chose d'elle, il faudra la payer.

Assez réservée, il est difficile de lui soutirer quoi que ce soit sur ce qu'elle pense ou ressent vraiment. Sans oublier le fait que son recours régulier au sarcasme n'encourage pas vraiment à se lier d'amitié avec elle.
De toute manière, Anachrone n'a pas d'amis, juste des alliés quand ça l'arrange. Elle a du mal à s'attacher à qui que ce soit, sans doute à cause de son manque d’intérêt pour les autres.

• De la naissance à aujourd'hui •

Mon existence commença dans la ville la plus ennuyeuse de tout Equestria, j'ai nommé Arcadia. Car rien n'est plus ennuyeux que la perfection incarnée, n'est-ce pas ?
Mes géniteurs, dont les noms m'importent peu désormais, espéraient avoir conçu une parfaite petite lady.

Et bien désolée pour eux, mais on les a trompé sur la marchandise ! ...Tout compte fait je ne suis PAS désolée pour ces bourges. Je sais pas ce qu'ils ont fait dans leur vie antérieure pour avoir une fille comme moi, mais j'ai toujours su qu'il fallait que je leur sorte ces balais de leur c-

Hum. Mais je m'égare.

Toujours est-il qu'à l'époque, quand je n'étais encore qu'une petite pouliche stupide et innocente, le cocon confortable et ordonné qui m'entourait me déplaisait pas tant que ça.

Bon, je m'ennuyais ferme, mais à part ça je me plaignais pas.

Sauf que les années passaient, et je n'obtenais toujours pas ma Cutie Mark. Étonnant me diriez-vous, étant donné que je passais mes journées à errer dans ce maudit manoir, sans possibilité de sortir.

Ah oui, ai-je précisé que mes parents étaient PARANOÏAQUES ? Ils me répétaient tout le temps que si je dépassais les limites du domaine, je me ferais fillynapper ou une connerie du genre. Une fois ils ont même invoquer une histoire de dragons qui crachaient de l'acide... c'étaient eux qui étaient sous acide ce jour-là oui !

Enfin bref. J'ai donc fait ce que toute jeune jument aurait fait afin de garder ne serait-ce qu'un semblant de santé mentale.

J'ai fugué.

Oh, ce n'était rien de sérieux au début, juste le temps d'arpenter les quartiers en bas de la ville, et hop, je serais rentrée !
Sauf qu'évidemment, les choses ne se passent jamais comme ont les a prévu. Ce serait pas drôle sinon, hein ?

Toujours est-il qu'en trottinant dans les ruelles pavées de pierre, je suis tombée sur une certaine gravure.
Elle n'était pas spécialement belle, ni symétrique, et semblait avoir été tracée à la va-vite par un amateur.

Et c'est justement cela qui me frappa. Tout ce que j'avais connu dans cette ville était parfait, bien ordonné, et avait un raison d'être.
Mais ça... c'était juste planté là, sans raison, son design hasardeux semblant se moquer de tout le reste de la ville.

Cette gravure qui, je l'apprendrai plus tard, représentait Discord. (bon je savais qui il était quand même, mais je ne l'avais encore jamais vu représenté. 'Fin bref.)

Dès cette seconde, j'ai su que c'était fini. J'avais enfin trouvé ce qui n'allait pas chez moi, ou plutôt ce qui n'allait pas avec cet endroit. Et j'ai décidé de ne pas rentrer chez moi.

Oui bon, je sais, c'était franchement expédiée comme décision. Mais hey, j'étais très jeune et très stupide. Et de toute façon mes parents ne se fatigueraient pas à me chercher, ma mère attendait un poulain qui leur conviendrai tout à fait.
J'ai donc volé un peu de nourriture et dépensé les bits que j'avais sur moi pour le premier train qui passerait en gare.

Je voulais être n'importe où, sauf ici.

Pendant le trajet... tiens d'ailleurs, parlons-en du trajet. Vous avez déjà vu un train devant CÉDER LE PASSAGE à un autre sur la MÊME VOIE et faire un CRÉNEAU ? Parce que moi oui. Et c'était pas banal. Au point d'abuser des majuscules.

Pendant le trajet disais-je, j'ai commencé à me rendre compte que j'avais... peut-être fait une petite grosse connerie un peu. En quelque sorte.

J'avais plus de bits, une sacoche vide, une pomme d'une couleur douteuse, et une bonne vieille crise de panique qui pointait le bout de son museau fourbe.
Mais le mal était fait. J'avais pris ma décision, et il fallait que je l'assume. Et si je finissais par crever de faim dans une ruelle humide pour servir de goûter aux rats, ben... la perspective me faisait frissonner, mais je l'aurais cherché.

Dans tout les cas, après quelques heures, le train a fini par s'arrêter. Et à partir de là...


*farfouille dans son atelier*


Je l'ai mis où ce fichu...


*bruit de ferraille qui s'entrechoque, miaulement*


Mais qu'est-ce qu'il fait là lui ?


*farfouille, farfouille*


Ah ! Je me demande ce qu'il faisait avec les tournevis... enfin. *ouvre le carnet*



"Le train s'arrêta dans un grincement métallique. Je pointai le bout de mon museau par la fenêtre, et fus immédiatement aveuglée par un nuage de vapeur.

- Gallopfrey, dix minutes d'arrêt ! lança quelqu'un à la cantonade.

Dix minutes, hein ? Ça me laissait le temps de faire le tour du proprio.

Je me dirigeai vers la porte du train et descendis sur le quai. Mais dès la seconde où mes quatre sabots furent sur le plancher, un claquement sec retenti derrière moi.
Je me retournai, surprise, pour constater que le... contrôleur je suppose, avait refermé la portière.

- Hey ! lui criai-je au travers de la fenêtre, espérant me faire entendre malgré le brouhaha ambiant. Qu'est-ce que vous faîtes ?
Il me lança une œillade torve, avant de sortir une montre de sa poche et de l'agiter devant mon museau.

...Ah. Je vois.

Les aiguilles de la montre tournaient à une vitesse folle. Donc pour lui, dix minutes correspondait à... quoi, dix secondes ? Est-ce que ce type avait ne serait-ce qu'un gramme de bon sens et pouvait, je ne sais pas, aller faire réparer sa montre ?

Je soupirai, tandis que le train redémarrait lentement. Bien sûr que non, quelle question stupide. Je n'étais plus dans ma ville natale, j'étais dans les Terres Chaotiques, les vraies.

Bon. Avec une bourse vide, il ne me restait plus qu'à tenter de survivre où j'avais atterri."



Haha, ce que j'étais naïve à l'époque. Un journal, rien que ça ! Enfin, je devais pas l'être tant que ça vu que je suis pas morte dès mon premier jour loin d'Arcadia.



"Je me retournai vers cette citée inconnue, maintenant visible sans l'épaisse vapeur qu'avait dégagé le train, et mes yeux s’écarquillèrent sous le choc.

Cette ville... était l'incarnation même du chaos.

Partout d'étranges machineries servant je-ne-sais quel but crachotant des fumerolles blanches, des bâtiments de tous les styles possibles et imaginables (et parfois même inimaginables). Des engins volants dont je n'aurais jamais soupçonné l'existence traversaient le ciel rougi par le crépuscule, accompagnés de pégases qui...

Non. Pas des pégases. Leurs ailes étaient totalement mécaniques.

Je fus tirée de ma rêverie par une désagréable collision avec un étalon gris.

- Dégage de là, gamine ! me cria-t-il.
Je clignai des yeux, quelque peu désorientée, et senti une colère sourde me monter à la tête. Quoi ? Ce type me fonçait dessus, manquait de me faire tomber, et avait le culot de me dire de virer de là ?! Non !

Sans prendre le temps de réfléchir, je galopai jusqu'à lui et, d'une bonne ruade, le fis tomber droit dans un stand de chou tenu par une veille jument acariâtre.
Ceci fait, je sprintai vers la ville en riant. Bon sang, ça faisait du bien.

Après quelques minutes de course (qui m'attirèrent quelques insultes de la part des passants) à travers les rues tortueuses de la ville, je m'arrêtai, à bout de souffle. Quelques secondes plus tard, je repris mon chemin lentement, prenant le temps d'admirer la merveille de créativité et de bazar que Gallopfrey était, quand un certain stand attira mon attention."



Et voilà, le moment le plus intéressant de l'histoire... si vous ne vous êtes pas fossilisé d'ennui, accrochez-vous à vos fers !



"Ce n'était qu'un petit stand, pourtant pas mal de poneys semblaient y porter un certain interêt. Je m'en approchai en trottinant, et me hissa sur la pointe des sabots pour jeter un oeil à ce qui y était exposé.
Je fus surprise de n'y trouver qu'un étrange plateau en bois, hérissé de fines et courtes tiges en métal, avec à côté une boîte remplie de mystérieux cercles crantelés.
La jument devant moi semblait essayer de... placer ces cercles autour des tiges sur le plateau, sous les encouragements de son compagnon et du vieil étalon qui tenait le stand.
Soudain, ce dernier désigna un sablier posé sur la table et déclara que le temps était écoulé, au grand déplaisir du couple.

Un temps limité... Je vois, c'était une sorte de jeu !

Le couple s'en alla d'un air dépité, et je fis un pas vers la table, mon regard fixé sur les pièces de métal que l'ancien remettait dans la boîte.
Il m'aperçu et me gratifia d'un sourire... qui aurait pu être avenant sans ces dents noircies.

- Bien le bonjour, jeune pouliche ! Une petite partie ?

J'allais répondre par l'affirmative, lorsque je réalisai que ce type de jeu était sans doute payant. Et je n'avais plus un bit en poche.

- Euh... j'aimerais beaucoup, mais je n'ai pas d'argent pour...
Je ne pus finir ma phrase car le vieillard éclata d'un rire tonitruant.

- Ha ! Balivernes petite ! Nul besoin de payer, ce ne sont que des engrenages, ça ne me coûte rien. De plus, même si c'était payant, je ne demanderais pas de bits à une si charmante demoiselle.

Il ponctua sa tirade par un clin d'oeil.
Je fronçai les sourcils. Je rêvait où ce veil hibou me draguait ? Flippant.
Mais j'oubliai bien vite ce détail car un autre avait soulevé ma curiosité.

- Des... engrenages ? demandai-je.

Il opina, et piocha quelques cercles crantelés de leur boîte. Ah, alors c'était ça des engrenages.

- Le jeu est très simple ! commença-t-il. Mouais, pas si facile que ça d'après la tête que tirait l'autre jument, mis je décidai de garder cette réflexion pour moi.

- Il faut placer des engrenages sur le plateau en les faisait glisser sur les tiges, afin que faire tourner celui-ci...
Il désigna un petit engrenage gris dans un coin du plateau.
- ...fasse tourner celui-là !
Il en montra un autre, plus grand et cuivré, au coin opposé du plateau. Tiens, les tiges étaient placées de manière irrégulière. Ça rajoutait de la difficulté, je supposai.

- Tu as trois minutes et des engrenages de toutes tailles pour réussir, et souviens-toi que le chemin le plus court n'est pas forcément le bon.

- Et qu'est-ce que je gagne ? demandai-je, les yeux brillant. Ce jeu était intéressant.

Le vieux souri.

- Jusqu'ici, je n'ai connu personne capable de réussir en moins de deux minutes trente. Voilà ce que je te propose : si tu réussi, je te donne l'engrenage de ton choix. Et je parie ma dent en or que tu ne réussira pas en moins de deux minutes trente !

- D'accord ! je répondis. Le vieux retourna le sablier, et la partie commença.

Au début, j'eu beaucoup de mal à voir comment agencer les engrenage pour parfaitement relier ceux déjà présents sur le plateau. J'essayai plusieurs chemins en quelques dizaines de secondes, sans succès. Les tiges étaient trop loins ou trop proches, les engrenages se chevauchaient ou se manquaient de peu.

Mais petit à petit, le plan parfait pris place devant mes yeux. Je pouvais voir quelles pièces allaient où, comment elles s'actionnaient les unes les autres, et bientôt je vis le chemin d'engrenages tourner doucement sur le plateau. Oui, c'était ça.
Alors une à une, je fis glisser les pièces de métal le long des tiges, et elles s'emboîtèrent parfaitement.

Emplie d'un incroyable sentiment de complétion, je fis tourner le premier engrenage avec mon sabot, et tout les autres suivirent.

Oui, c'était bien ça. Ma destinée.
Dans une douce chaleur et une lumière cuivrée, ma marque apparu. Et je me sentis heureuse.

C'est à ce moment que je me rendis compte que je retenais ma respiration. J'aspirai goulûment l'air frais, et relevai la tête.

- Une minute quarante... Souffla le vieil étalon, incrédule.

Je souris. Parce que c'était tout ce que je pouvais faire.



*ferme le journal* Et voilà ! L'histoire de ma vie ! Plutôt court, hein ? Il ne s'est pas passé grand-chose d'autre depuis, j'ai réussi à décrocher un poste de fondeur dans une forge... Oui, les licornes ne sont pas monnaies courantes dans ces métiers, mais que voulez-vous, le bon métal y'a que ça de vrai.

J'ai acheté une minuscule maison-atelier dans les hauteurs de la ville pour regarder ces ailes mécaniques de plus près, à l'aide de la dent du vieux... ben oui, c'était pas une blague, il me l'a vraiment donné, et de bon coeur ! Vous auriez vu sa tête quand j'ai fini son p'tit puzzle en un rien de temps, tout en obtenant ma Cutie Mark ! Un grand moment.

Enfin... Il est tard, et j'ai du boulot, faut que j'améliore le système de cette arbalète... Fermez la porte quand vous partez ! Y'a de sacrés courants d'air par ici.

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▲ Derrière l'écran ▲

Prénom ou pseudo : Caori
Âge du joueur : 17

Comment trouvez-vous Equestria Nations : Super beau *o*
Des améliorations à apporter : Hmmm... I got nothin'.
Code du règlement : Code mangé par Chryssi ~