Ya du soleil et des Juments [PV : Shade]

Ma première sortit en dehors des terres Lunaristes ! J'ose espérer qu'en ce nouveau jour, celui-ci ne finit point par la même débandade psychologique que la dernière. Assurément, mère à fort peu appréciée le rapport de nos braves gardes de ma dernière visite. Il est vrai que ce fut un cas fort particulier, mais tout de même. J'admire le calme de ma génitrice que j'aurais pensé avoir une poussée de colère à faire déguerpir le plus brave de nos vaillants héros. À la place, j'ose penser qu'elle sut comprendre que cela fut la convergence d'évènement fort impromptu et exceptionnel. Tout cela pour dire que j'ai enfin le droit, suite à dix-neuf révolutions complètes de notre chère planète, de sortir en contrer régit par la neutralité la plus absolue. D'ailleurs, je ne comprends point le principe de neutralité, elle est en elle-même un choix qui neutralise toute idée de non-choix, n'est-ce pas ?

Ainsi, avec une forte réserve de baume protecteur pour éviter les affres de l'astre solaire, une escorte à forte raison et des espoirs pleins mon esprit, je me dirige vers les terres de Sunlight Hot Springs. Ah ! Le paysage changeant, l'air chaud et... Le soleil. La lune m'en soit témoins, j'ai bien trop fortement sous-estimée la puissance dévastatrice et perverse de ces rayons ardents ! Ils percent ma vision comme autant d'épées de lumière ! Sans une paire de lorgnettes aux verres teintés comme les plus sombres des nuits, la cécité m'emporterait dans des tortures les plus atroces ! Sans vouloir être de mauvaise foi où critiquer ce qui ne peut l'être, que des créatures saines d'esprit puissent supporter telles températures m'impose un respect des plus absolu pour leur constitution et leurs sang-froid !

Non sans douter que l'habitude soit la réponse à la question, j'avance sous bonne garde vers ce lieu qui me permettra un repos mérité suite à une telle traversée. D'ici, j'ai déjà de doux relents d'une poésie certaine, parfum de paradis d'un tout autre genre que tout ce que je n'ai jamais pu côtoyer de ma courte existence. Oh joie ! Oh allégresse ! Si ce tableau de couleurs est légèrement gâché par la fumée imprégner dans mes protections oculaires, cela n'en reste pas moins merveilleux de contempler des paysages aussi exotiques par rapport à tout ce que j'ai pu connaitre.

Le bourreau qui me surveille au ciel et m'inflige une canicule ne saura me faire quitter une joie aussi intense que la température qui m'accable. Je suis persuadé que je vais être aussi desséchée que le cœur du terrible Sombra si je m'aventure encore trop longtemps en pleine lumière. Je lutte à contrecœur avec une migraine sauvage qui m'assaille maintenant et m'impose une halte à l'ombre. Repos bienvenu autant pour ma personne que pour mes accompagnateurs, nous échangeons nos avis autour d'un breuvage à base de fruit des plus rafraichissants.

C'est à cet instant que j'ai aperçu au milieu des vacanciers, une jument bien singulière. Est-ce qu'elle est isolée ? À moins qu'elle ait dû quitter son groupe, je n'ai point de certitude sur la réponse à cette interrogation. Enfin, ainsi soit-il, je me lève et use de ma puissance profane pour lui faire parvenir une de nos collations avec un grand sourire.

"Salutation, nous sommes Pandore de Concordia, peut-être seriez-vous intéressée de vous joindre à nous ?"

Bien évidemment, bien qu'il n'en pense pas moins, mon escorte évite sciemment d'afficher son avis qui est des plus tranché à l'idée d'inviter la première inconnue croisée à discutailler autour d'une boisson...

J'ai besoin de me retrouver, de me ressourcé après ma mésaventure et ma bêtise chez la princesse de la lune.
Mon père m'a fait un tel sermon, que j'en ai encore les oreilles qui sifflent, je dois vraiment aller dans un endroit calme, sans bruit, où je peux me détendre.

Mais où aller, certainement pas sur les terres de mon père, aucun endroit ne correspond à ce dont j'ai besoin, entre les dragons et les crapules que l'on adore, ici, chez nous.
Il n'y a vraiment aucun endroit pour se détendre, même pas au château, où les cris de tortures qui me bercent habituellement, sonne faux à mes oreilles en ce moment.

Je dois changer d'air, en évitant les territoires ennemis cette fois-ci, donc pas d'autre choix que les terres neutres, vu que ce sont les seules terres où je risque, techniquement rien, techniquement je dis, car la dernière fois, j'ai rencontré, avec mon précepteur, un changeling pas très commode, voulant plus que tout notre mort.

En repensant à cette aventure, il me semble que Sunlight Hot Spring, est une ville balnéaire avec diverses sources à la base, voilà l'endroit où je dois me rendre, les habitants du coin ne devraient pas être agressif envers moi, même si je ne suis pas accompagné du "héros" local.

Après avoir demandé et avertie, cette fois, mon père de ma prochaine sortie, je pars me préparer, correctement cette fois. Vu que j'ai l'intention de me détendre au maximum là-bas, hors de question de prendre mes armes, de toute façon le garde qui va m'accompagné pourra me défendre. Un fier et majestueux griffon répondant au nom de Léo, qui m'a été affecté par mon père il y a peu de temps.

Bon maintenant que prendre pour un voyage d'agrément, l'endroit est très ensoleillé, donc les lunettes de soleil et la crème solaire sont obligatoire, je n'ai pas envie de devenir aussi rouge qu'une écrivisse une fois cuite. Ensuite, de l'argent bien sûr, je n'aurais rien gratuitement là-bas, pour eux je ne suis qu'une vacancière comme tant d'autre, hors de question de dire que je suis une princesse, un minimum de discrétion quand même.

Bon après, des serviettes et mon peignoir pour les sources chaudes, j'ai bien l’intention de m'y détendre via une bonne baignade. Maintenant, qu'ai-je bien pu oublier, j'oublie toujours quelque chose, dont je m'en rends compte une fois sur place bien sûr. J'ai beau me triturer les méninges, je n'arrive pas à m'être le point dessus, les vivres, pour le voyage, seront portés par mon garde, j'ai pris ce qu'il faut pour mon séjours sur place, passeport, vêtements, argent, produits d'hygiènes.
Non vraiment, je ne vois pas ce que j'aurais pu oublier.

Bah, cela ne doit pas être important, au pire, j'aviserai sur place avec les moyens du bord. Après tout, aucun voyage n'est parfait. Bon aller, en route et pour gagner du temps, je prends un char tiré par Léo, qui va nous emmener jusqu'à notre destination, je voudrais y arriver avant l'heure du déjeuner, car après il feras trop chaud pour voler.

Après quelques heures de voyage, notre destination est enfin en vue, mais pour éviter d'attirer l'attention, nous nous posons plusieurs mètres de la ville, chez un ancien garde de mon père ayant pris sa retraite ici, il garde mon père en estime et accepte de prendre soin de notre char le temps de mon séjour.

Pour que Léo puisse se reposer, nous restons sur place pour le déjeuner, l'ancien garde est un fameux cuisinier, cela fait longtemps que je n'ai pas mangé un repas pareil. Je m'en lèche encore les babines comme Léo d’ailleurs. Mais il est temps pour nous de repartir, les sources chaudes nous attendent !

Heureusement que nous avons qu'une petite heure de marche, car la température augmente fortement par un soleil pareil, je regrette déjà de ne pas être venu de nuit, mais bon, mon père m'a interdit de sortir la nuit même si je suis accompagné. J'ai déjà eu un mal de chien à le convaincre de me laisser venir ici.

J'ai soif, j'en peux plus de ce soleil agressif, la princesse Celestia veut cuire Equestria ou quoi, malheureusement nous n'avons plus rien à boire, suite à une maladresse de notre part, nous avons oublié de remplir nos gourdes avant de partir de chez notre ami. Surtout qu'il y a de plus en plus de monde autour de nous, tous Equestria c'est donné rendez-vous ici ou je me trompe. Je ne me rappelle pas qu'il y avait autant de monde la première fois que je suis venu.

Au bout de plusieurs minutes, je commence à me demander si j'ai bien fait de venir ici, avec tous ce monde, j'ai peur de ne pas pouvoir me reposer comme je l’espérai, j'ai envie de rentrer d'un coup, du moins jusqu'à ce qu'une voix féminine se fasse entendre :

-Salutation, nous sommes Pandore de Concordia, peut-être seriez-vous intéressée de vous joindre à nous ?

Je n'en crois pas mes oreilles, ni mes yeux, lorsque je regarde dans la direction d'où provient la voix, en plus de s'adresser directement à moi, il s'agit nul autre que la fille de la princesse Luna, la princesse Pandore, je ne la connais pas personnellement mais j'ai vu une photo d'elle dans un livre sur les différentes familles royales d'Equestria.

j'hésite sur le moment, elle n'a pas l'air de me connaitre, mais pourquoi se priver de cette invitation, cela seras une belle occasion de se connaitre, un bon dicton dit : "garde tes amies près de toi et tes ennemies encore plus près". Autant l’appliquer, en plus je suis en vacances et en terre neutre, ici tout le monde peut être amies, même si c'est pour une journée.

Je m'approche alors d'elle et de son escorte, sa mère ne fait pas dans la dentelle en ce qui concerne sa sécurité, à chacun son mode d'éducation, je suis très contente de celle que me donne mon père, ses gardes n'ont pas l'air d'accord avec le fait d'inviter une parfaite inconnue, ils risquent de l'être encore plus lors que je vais me présenter.

Toujours accompagné de Léo, je réponds alors à cette licorne à la robe couleur nuit, à la crinière aux couleurs des aurores boréales et aux grandes oreilles :


A peine ma présentation finie, les gardes qui l'accompagnent se lève pour se mettre entre moi et elle, prêt à la défendre au moindre geste suspect de ma part. Léo est sur le point de répondre à cette "agressivité", mais je l'en empêche, je ne suis pas là pour me battre, de plus nous sommes en terre neutre, ce genre de choses n'a pas lieu d'avoir ici.

Contournant les gardes, qui me regardent toujours d'un très mauvais œil, je m’assois devant mon comparse lunarienne, entre princesses, nous devons bien avoir des points communs, je pris une gorgée de la boisson sucrée et désaltérante à souhait, qu'elle m'a servi avant de continuer :


Je repris une gorgée, en m'en délectant, je dois lui demander de quoi il s'agit pour m'en procurer, c'est un vrai délice ce nectar, je fis en même temps signe à Léo de prendre aussi du repos, lui aussi à le droit de boire un peu, nous sommes tous dans le même bateau dans cette chaleur. J'attends la réponse de grandes oreilles pendant ce temps-là.

C'est ainsi avec une joie dissimulée que je m'apprête à avoir ma première discussion avec une inconnue. Ce qui est exaltant avec l'aléatoire de ce genre de rencontre, ce sont les surprises que cela engendre. Mais, il me faut avouer que celle-ci est à la fois des plus particulière tout en étant captivante. Mes protecteurs se lèvent immédiatement à cette révélation et sans lever le ton, je me permets un commentaire.

"Gentlecolt, pensez-vous faire honneur à votre princesse, en faisant montre d'une si grande agressivité où la neutralité est loi ?"

Je garde une expression neutre à leurs égards. Quand on constate et observe mon faciès traditionnel, il s'agit sans le moindre doute d'un signe plus qu'évocateur d'une pointe d'agacement des plus prononcée. Néanmoins, cela ne semble point leur faire changer de comportement alors que notre invitée s'installe selon son bon droit.

"La raison aura-t-elle l'occasion de vous faire comprendre votre égarement messieurs ? Où allons-nous devoir prendre des dispositions appropriées à l'opposé de nos habitudes et de nos envies pour cela ?"

À cas exceptionnels mesures exceptionnelles. C'est la première fois de toute mon existence que je me vois contrainte d'user de telles menaces et celles-ci semblent immédiatement faire effet. Je suis fort contrit d'avoir eu l'obligation d'user d'un procédé aussi infâme. Néanmoins, j'imagine au plus profond de mon être que c'est la tournure la plus lucide à faire prendre à la discussion pour éviter que toute belligérance inutile n'éclate. De quelques signes discrets, je leur fais connaitre mes intentions, avec le pas lourd, ils s'éloignent tout en restant à une distance raisonnable.

"Veuillez excuser leur manque de discernement, nous ne pouvons en aucun cas leur reprocher un professionnalisme des plus poussé. Bien trop assurément."

Une courte révérence du haut de mon corps, faisant à leur place amende honorable pour leurs comportements acrimonieux. Maintenant, l'incident clos et il est bien plus sage pour eux qu'il le soit aussi dans leurs esprits, nous pouvons apprécier cet échange en toute quiétude. On me dit souvent jument de sérénité, mon aptitude à être empathe m'aide bien, puisque j'ai connaissance avec une bonne exactitude des personnes qui souhaite me nuire. Dans les circonstances présentes, ce n'est point le cas de lady Shade.

"Assurément, il est fort amusant que notre première excursion éloignée de Concordia créer une aussi exquise coïncidence."

Ma boisson finie, je lui offre mon sourire le plus empli de mes sentiments de sincérité et de sympathie. Les péchés du géniteur ne sauraient être témoignage de la forfaiture de sa progéniture. Prudence est mère de sûreté certes, mais de mon côté aucune animosité ne se dégage de ma personne.

"Pour répondre à votre interrogation, nous sommes également ici pour profiter d'une pause. Ainsi que pour apprécier un paysage fort différent de nos habitudes à la teinte de la nuit éternelle. Même s'il est fort probable que de tous les êtres présents, l'astre soleil soient le plus mordant. À croire que la grande Célestia dans un moment d'égarement, souhaite malgré elle drainer toute vie en ces terres, comme tout liquide dans nos corps."

Une tentative fort peu habile de faire un trait d'esprit. Je ne suis point persuadé qu'elle goûte à cette forme de propos. Que dire pour améliorer de manière significative l'atmosphère liée intimement à cette conversation des plus prenantes ?

"Nous n'avons également aucune intention hostile à votre égard. Nous ne sommes guidés par nulle fatalité et voulons profiter de celle-ci à sa plus juste valeur. La fortune qui a bien voulu permettre que l'on puisse faire connaissance en ce terrain neutre ne devrait en aucun cas être gâchée."

Je suis fortement décontenancée de prendre ainsi connaissance d'une réalité des plus amère, puisque je n'ai pas la plus petite des idées pouvant m'indiquer comment débuter une conversation amicale dans un cas aussi particulier assurément.

"Pouvons-nous avoir l'extravagance de vous inviter à usité à nos côtés des agréments de cet endroit des plus accueillant ?"

Durant mon installation, la jument dispute son escorte, leurs fessant comprendre que leurs comportements ne sont pas du tout approprié à l'endroit, qu'ils lui font limite honte. Je ne suis pas bien le reste des réprimandes, qui doit être dans le même goût, même si cela me réjouit de voir un tel spectacle.

Une fois ses réprimandes fini, Pändore se retourne vers moi, après avoir fait signe à ses gardes de s'éloigner, en s'excusant pour leurs comportements, même si elle les défends en citent le professionnalise de ses derniers. Même si ils leurs arrivent des faire des bourdes, lorsque je repense à mon arrivé sans problème, du moins au début.

Par contre, sa révérence me surprend, vu que notre position son commune, nul besoin de faire la révérence, bon après tout, se mère fait pareil avec n'importe quelle personne, sa doit être de famille.
Je suis sur le point de lui dire que cela n'est pas grave lorsqu'elle continue avec un :

Assurément, il est fort amusant que notre première excursion éloignée de Concordia créer une aussi exquise coïncidence.

Il s'agit donc de sa première excursion hors de son château et de ville, je comprend mieux pourquoi elle n'est pas très discrète, même sous bonne garde, ou le fait quel invite un parfait inconnu à sa table. Sa mère doit vraiment la surprotéger, je la plaint en un sens, ne pas pouvoir découvrir le monde, même en temps de paix, quand sa l'était encore.

Je n'ai pas vraiment le temps de répondre, car elle continue la discutions, après avoir fini son verre et de me donner son plus beau sourire, en répondant à mon interrogation sur sa venu dans ses terres.
Comme ça, elle aussi est venu faire une pause, profiter du paysage au passage, Pandore est aussi d'accord avec moi pour le soleil, la princesse Celestia veut vraiment nous cuite sur place, cette pause, cette ombre et cette boisson sont vraiment le bien venu.

J'ai l'impression que grande oreille veut faire de l'humour, pardon mais cela ne m'attend pas, tu n'es pas du tout marrante, elle non plus, ne veut pas de conflit, rajoutant que le destin fait bien les choses de nous avoir faits se rencontré sur le terres neutre, permettant de facilité notre "copinage".

Les conversations ne sont pas son fort, Pandore me donne l'impression d'être complètement perdu dans notre conversation, de ne pas savoir sur quel pied danser, veut-elle surement une discutions sans chichi, décontracter et sans protocole. Pourquoi pas, après tout, nous sommes en vacances, l'une comme l'autre.

La preuve en est quel me demande de l'accompagné, pour profiter avec elle, des diverses installations que propose cette endroit. Et je ne vais pas refuser, cela me feras de la compagnie, surtout lorsque les endroits ne seront pas mixte, une protection supplémentaire, même indirect est toujours la bienvenue.
Avant tout je lui pose une question qui me trotte dans la tête.


Je me demande se quelle va me répondre, surement que sa mère est surprotectrice, en fin je verrais, après sa réponse, je continue avec ma réponse à propos de son invitation.


Je me demande si cela lui conviendra, plus je me rapproche d'elle, mieux sa sera. Je jette un coup d’œil à mon garde, installé non loin de là, à l'ombre, entrain lui aussi de se désaltérer, jetant régulièrement des regards dans ma direction et celle de l'escorte de Pandore. Je lui fit un signe discret, indiquant que tout va bien, qu'il peut continuer ses activités actuel.

Je fini de siroter mon verre en attendant la réponse de ma futur amie.

Il est fort probable que mon élocution soit bien trop importante, à moins que cela ne soit l'inverse ? Il est des plus véridique que l'inexpérience dont je partis me créer de grandes difficultés pour pouvoir converser avec autrui. Tout ce que j'ai jadis connu n'est en aucun point analogue au cas dont il est actuellement question. Est que cela est la douce pente menant à une compréhension commune ? À moins que cela ne sois une fort délicate situation ou toute bonne compréhension entre nous deux pourrait tomber dans un néant de mésentente ? Je ne saurais le dire est il s'agit bien là d'une malédiction qui m'impose un comportement certainement inapproprié.

Cette invitation sonne à ne point en douter tel le chant du cygne face à mon incapacité à persister sur un juste lancer amical ou qui s'y apparente. Amer désarroi qui me contrit, mais dont je vais devoir m'accommoder avant de puiser en cette rencontre de savoir qui me seront des plus utile dans un avenir plus ou moins éloigné. Un grand soulagement me submerge alors qu'elle l'accepte et elle semble également poser une autre interrogation à laquelle je réponds sans penser le moindre instant à mystifier la vérité.

"Nous imaginons que mère avait ses raisons d'agir ainsi, celles-ci ayant une ampleur nous dépassant."

Autant dire que je n'ai pas d'idées sur les raisons profondes de ce choix de la personne que je respecte le plus au monde. Mais aussi que cette interrogation n'a jamais germé dans mon esprit, comme la graine de doute qu'elle pourrait être qui germerais sur une interrogation profonde du sens de mon existence jusqu'à ce jour. À la place, je ne puis qu'élaborer cette réponse des plus sommaires sans avoir l'audace dit ajouter un quelconque élément. J'ai la confiance la plus absolut dans les décisions de ma mère, la princesse de la nuit à toujours agit dans le bien de son peuple, des siens et je n'oserai point penser qu'elle n'a pas murement réfléchie avant de m'astreindre à la vie que j'ai au château.

Si je plussoie l'abandon du protocole, nous ne sommes pas assez proches pour que cela soit le cas pour mon parlé au nous royal. Enfin alléger nos communications sera assurément un pas en avant d'en une entente mutuelle qui nous servira au mieux pour apprécier ce moment de plaisir. Un détail contrariera notre calme... Les soins prodiguaient étant proposé en salle ou étalons et juments sont séparé et mon escorte étant constituée que de mâle. Je perçois rapidement une certaine détresse s'éveiller sur leurs faciès en comprenant que je vais assurément devoir pénétrer sans escorte en ce lieu. À leurs paniques naissantes, je réponds d'un grand sourire qui ne satisfait pas leur paranoïa, mais ne m'enchaîne nullement au sol alors que je continue d'emprunter la direction précédente sans freiner mon parcours.

Enfin seule, enfin en partie, sans subir la lourde pression de sentinelle bien trop vaillante, je ressens un poids en moins sur mes frêles épaules. L'assortiment de soin y est tellement vaste et extravagant que cela m'estourbit mentalement. Devant la fort polie hôtesse qui nous accueille je suis fort gênée de n'avoir nulle illumination. Comme ci mon organe de réflexion avait subitement choisi la non-existence créant un silence qui m'embarrasse. J'observe alors mon invité, un regard qui ressemble au plus près à un appel de détresse.

"Force est de constater que le choix est... Considérable."

Je laisse la responsabilité de la sélection de nos activités à l'invitée à moins qu'elle réussisse à me guider dans cette jungle de termes alambiquée et qui ne m'évoque pas la moindre idée.

Pandore réfléchie un seconde à mes paroles, avant de me dire, en gros, qu'elle n'en sait rien, je présume que grande oreille ne sait jamais poser la question, en bonne fille digne de sa mère. Je ne vais pas lui jeter la pierre, mon père a fait mon éducation sans que je lui pose vraiment de questions sur le pourquoi du comment.

Maintenant se sujet de discutions clos, nous nous levons de notre petit camps, qui est ranger rapidement par l'escorte de mon hôte, avant de se diriger par un des établissements de détente de la ville. Avant de venir, j'ai fait quelques recherches sur les différentes entreprises de SPA. L'un d'entre eux m'a taper dans l’œil durant ma documentation, après avoir un signe à Léo, se dernier me donna la brochure que l'on avait emporté.

Le SPA a pour nom : "Les milles et une nuit", ce qui m'a plus dans cette endroit, c'est l'ambiance oriental, avec sa décoration digne d'un conte de fées, ses sources chaudes naturel et parfumée, ses différents massages et soins, le must est que les hommes et les femmes sont séparer, permettant une certaine intimité, ainsi que de me défaire temporairement de mon garde et donc de mon statut de princesse avec toutes ses responsabilités.

J'espère que cela ne dérange pas mon hôte si je nous oriente sur cette endroit, de toute façon, nous y sommes déjà, avec sa magnifique façade ocre façon tajmal, ses colonnes et son enseigne écrite tout en arabesque. L’intérieur n'a rien à envier à l'extérieur, un sol en marbre, ses murs décoraient de dorure et de tapisseries, ainsi que son comptoir d’accueil en pierre blanche, où un poney terrestre nous attend.


Cette annonce ne plaît pas à l'escorte de Pandore, qui lui jette des regards inquiet, espérant peut être quelque chose, ce que Pandore ne fait pas, en dehors d'un sourire pour les rassuré, en prenant la direction des vestiaires pour les juments.

Comme Léo et moi nous nous étions déjà entendu, je n'ai eu qu'à prendre mes affaires, avant de suivre Pandore, pendant qu'il se dirige dans les vestiaires pour étalons, autant que mon garde en profite aussi, à défaut de pouvoir rester avec moi.
Pandore est déjà entrain de regardé la carte des services proposé lorsque j'arrive, pendant ce temps là, je sort mes affaires que je range dans un casier, avant d'enfiler mon peignoir et de rejoindre Pandore.

Dès mon arrivé, grande oreille me regard avec un air désespéré, la pauvre est complètement perdu dans tous les services que l'on propose ici, me suppliant limite de choisir notre captivité.
Après avoir dit bonjour à l'hôtesse qui va prendre soin de nous, je regarde à mon tour la carte, comme attendu, les services sont variés et pour tous les goûts. Après quelques instant de réflexion, je propose à Pandore :



Pandore a l'air d'accord avec mes choix, au pire, elle pourra choisir la suite de notre programme, avant de continuer, je lui donne un de mes peignoirs, je ne suis pas confiante dans ceux des instituts, on ne sait jamais. Maintenant cela fait, je parle à notre hôtesse pour lui confirmé nos activités du moment, en précisant à être seule durant ses dernières, ajoutant que nous allons surement en faire d'autre.


De mieux en mieux, nous pouvons personnalisé les services, je vais prendre à la rose pour le gommage, un de mes parfums préférer, je me demande ce que va choisir Pandore. En attendant, je me dirige dans la cabine que me désigne Aurore, suivie de près par cette dernière et grande oreille.

C'est partie pour un long et exquis moment de détente, loin de tout stress et obligation royal. Les vacances idéal.

Pourquoi m'attarder aussi longuement sur des interrogations qui ne trouveront aucune réponse sans une aide extérieure qui serait réellement bienvenue dans le cas présent ? Ainsi, c'est bien volontiers que je laisse le bon soin à mon invitée de choisir nos activités de la journée. Il aurait fortement plus profitable que je m'attarde plus en avant sur une quelconque préparation, on ne me reprendra pas une autre fois à faire une telle bévue qui sans avoir une immense gravité, aurait pu être des plus gênantes. Je ne doute pas un seul instant que nous serons traités comme des princesses d'Arabia aux termes de l'hôtesse d'accueil, mais j'aurais espéré que leurs brochures ne me donnent point l'impression qu'elle est formulée dans un langage tout aussi exotique et bien malheureusement tout à fait étranger pour ma personne.

Cette contrariété des plus menus est bien vite oubliée au vu des tenues portées par les membres de ce bien bel institut. Vives, exotiques et avec des teintes si vives qu'elle m'en ferait presque tourner la tête, autant que les milles effluves de parfums merveilleux caressant nos sens. Mille et une raison d'être des plus détendus et d'attendre avec forte impatience que la suite révèle ses mystères et ses bienfaits des plus attrayants.

, une charmante et délicate jument aux formes rappelant un rêve éveillé sera à notre service. Hé bien, j'imagine également que pouvoir rester en toute intimité est également un service commun pour des instituts laissant sans défense d'innocentes juments comme nous le sommes. J'espère également et à raison ne pas avoir l'indélicatesse de montrer de réaction inconditionnée ou extrême aux traitements qui vont nous être appliqués. Je serais gênée de m'endormir de bien-être ou d'exprimer malencontreusement des émotions tendancieuses au travers de sons trop évocateurs comme un rire déplacé ou bien pire.

"Des intentions fort délicates. Des essences de rose semblent effectivement des plus appréciables et pour le questionnement des coloris... La douceur agréable d'une nuit protectrice : Bleu de minuit. La majestueuse dominance de l'astre solaire nous observant des cieux : Jaune d'or et... Les prémisses d'une amitié encore timide, mais aux promesses des plus merveilleuses. Éclairé par deux joyaux d'un bleu azur aussi pur que l'océan."

Il est évident que pour la troisième teinte, j'ai observé un instant mon accompagnatrice dans les yeux pour choisir celle-ci. Bien qu'elle n'approche pas l'outremer, elle a deux joyeux, tel du lapis-lazuli éclatant et empli d'éclat doré. Bon contrairement à cette noble matière, elle serait plus constituée d'un noble métal plutôt que de pyrite à mon sens, bien qu'elle ne m'ait pas encore prouvé qu'elle ne créer pas de manière figurative des étincelles lorsque une personne l'agace ou la taquine de manière trop abrupte.

Enfin soit, une fois nos choix exprimés, on nous conduit dans une pièce pour effectuer notre gommage. Nous sommes rejointes par une collègue d'Aurore tout aussi resplendissante et d'une beauté tout aussi remarquable. Je pourrais presque en être jalouse si mon esprit était superficiel ou avoir des doutes sur certaines de mes préférences vues qu'elles titillent bien des questionnements fondamentaux et créer en mon être des réactions internes des plus subjectives. Si cela n'était pas assez pour m'inquiéter sur mes potentiels écarts grotesques de comportement à leurs soins, la douceur de ceux-ci alors qu'ils commencent m'inonde de bien-être et m'attire dans un monde de volupté des plus reposante. Le tout dans un silence des plus absolu pour ne point déranger Shade, évidemment si elle engage une quelconque conversation je lui répondrai en essayant de retenir tout son lascif exacerbant une impression indécente et obscène que je ne souhaite pas laisser poindre hors de moi. Je suis des plus certaine que si ma noble mère venait à apprendre, qu'a tort, des témoins m'attribue des airs méprisants envers le peuple ou encore pires, des penchants saphiques, je serais assurément enfermée à double tour et à vie dans une cage dorée jusqu'à être marié à un illustre inconnu. Je ne méprise en aucun cas les personnes qui le sont, toutes les formes d'amours sont dignes et pur. Par contre, je n'ose imaginer les ragots et viles conversations qui pourraient ressortir de cela.

Le gommage fini, le massage aux huiles sera qu'en à lui bien plus une épreuve que ne le fut le gommage tout de même énergique. Mes muscles mis à dure épreuve de la plus agréable des façons dont j'ai expérimenté jusqu'à ce jour sont encore plus réceptifs aux huiles et aux sabots thérapeutiques et aux massages chaleureux. Enveloppée de plaisir, je me suis perdue et je ne saurais dire ce qui en est ressortie, mon corps entier accaparé par ces soins fut à la merci de l'honnêteté de mes instincts. Quand votre être est embrumé par une atmosphère parfumée, rassurant et écartant d'un revers ferme toute notion de paranoïa. Ainsi petit rire et son dégoutant pourraient s'être échappé par mégarde, mais j'ose espérer que ce ne fut pas le cas et si par malheur cette peur est véridique, alors que je n'en ai point conscience, que les personnes présentes sauront être particulièrement discrète sur ce fait.

Mon âme enchantée par tant de soins reviens en moi alors que le masque à l'argile refroidit mon vissage et mes ardeurs, retrouvant un calme que je n'aurais jamais, au grand jamais dut quitter. Je n'ose point dire mot sur mes doutes lors du bain aux vapeurs fort agressives à mon goût, jusqu’à notre passage aux sources. Rouge ? Assurément, ma crainte et la gêne peigner de milles facettent mon visage pourtant à la robe bien sombre.

"Cela fut fortement... Agréable."

J'écoute d'une oreille les choix de parfum et de couleurs de Pandore, me sentant flatté lorsqu'elle choisi la couleur de mes yeux, elle choisi aussi la rose pour la gommage, voilà un point en commun supplémentaire que nous avons, pour ma part, je n'ai pas encore arrêter mes choix pour les huiles, je les donnerais au dernier moment.

Nous nous dirigeons dans la première salle pour la gommage, une pièce fort agréable, avec sa lumière et ses couleurs chaleureuses, les doux sons, d'un accord venu des cieux, qui nous détende et les odeurs enivrante des bougies. Je m'installe sur la table, ventre contre face, suivie de près par Pandore et Aurore accompagné d'une assistante.

Je ferme les yeux, profitant uniquement des sons et des senteurs, avant que le gommage commence, qui me régale de sensations positives. On me dit doucement à l'oreille, que le gommage va commencé, sentant au même moment le produit être étalé sur mon dos.

Un délice, l'odeur de la rose se marie à merveille avec les odeurs ambiantes, mes sens sont affolé au niveau de ma peau, j'ai l'impression de m'enflammée de plaisir, poussant des soupirs de soulagement, j'ai doit avoir le sourire jusqu'aux oreilles, un tel n'est pas permis. Je n'imagine pas les sensations que vont nous donné le reste des activités.

Je ne pensais pas que cela était possible de ressentir autant de choses avec un simple gommage, j'entend que l'on me demande de ma retourné pour que l'on puisse me faire le ventre, j’obéis avec plaisir, tellement mon esprit est sur un nuage, au passage j'ouvre un œil pour observé ma compagne de SPA, qui est dans le même état que moi, voir même encore plus béate.

Le gommage continue pendant encore cinq bonne minutes avant que l'on nous rince, à grâce à une douche massant, placé juste au dessus de nous, d'abord le ventre suivie du dos, les sensation exquise sont toujours aux rendez-vous. Je ne sent plus mon corps, mon esprit et mes sens sont complètement détendu. Si je suis dans un tel état rien qu'avec le gommage, j'ai hâte de voir ce que va avoir sur moi le massage.

Avant de commencé le massage, on me demande les couleurs que je souhaite utilisé pour le choix des huiles, c'est vrai que je n'ai toujours pas dit mes choix, je jette un regard sur Pandore, qui est, elle aussi, sur un nuage et je répond :


Mon premier choix est un clin d’œil à la couleur des yeux de Pandore et d'une des mes fleurs préféré, la deuxième est pour mon père et la troisième est pour la Princesse Luna qui me fait rêver cette astre majestueux. Je ne sais pas trop si elle m'a écouté, mais je m'en fiche un peu, après tout Pandore doit être dans sa bulle comme moi.

Maintenant mes choix sont donné, je m'installe confortablement sur le ventre attendant mon massage, mes sens toujours en alerte, lorsque ce dernier commence, je suis d'abord surpris par la tonicité du massage avant de me laisser sombré dans une tornade de sensation qu'il me procure, appréciant chaque pression, chaque toucher, tout en humant le parfum des huiles que l'on a étalé sur moi.

Toutes mes pressions, mes angoisses, mes responsabilités s'envolent, le centre de la terre de me retient plus, je suis au paradis, laissant mes sens me guidé dans ce tourbillon de bonheur, j'arrive quand même à ouvrir un œil pour observé Pandore, qui n'a rien à m'envier, son corps répond au massage de façon très explicite, en poussant des soupirs de bonheurs et s'étirant à chaque pression, comme moi en gros.

Je commence vraiment à penser que, Pandore et moi, on peut devenir de vrai amie, les meilleurs amies possible pour nous, au diable la guerre, tous ce que je veux pour l'instant c'est d'apprendre à la connaitre, devenir son amie et quelle devienne la mienne. Mon esprit est vraiment en paix, ce SPA est vraiment une bonne idée.

Le massage semble durait une éternité à mon grand bonheur, malheureusement, quand ce dernier prend fin, je suis déçu, j'aurai aimer qu'il ne finisse jamais, Pandore, elle n'a même pas remarqué que le soin est fini. On nous dirige vers les sources chaudes, ce n'est que lorsque l'on nous applique le masque d'argile frais que grande oreille revient à elle, je suis prête à parier que son visage est rouge de plaisir sous son masque, comme moi d'ailleurs.

Et ses quelques mots, que Pandore prononce alors, me le confirme, la pauvre est toute gênée d'avoir éprouver autant de sensations, il faut dire, que moi non plus, je ne m'attendais pas à ressentir autant de sensations et de bien être, limite le calme que les sources nous procurent, sont le bien venu. La regardant dans les yeux, je lui dit :

- Je ne te le fais pas dire, on m'a dit que les soins que l'on procure dans les SPA sont divins, mais à ce point, je suis contente de mon choix, il faut que l'on se décide sur la suite du programme pendant ce petit moment de calme dans nos sens, car je ne sais pas pour toi, mais tout mon corps n'est que sensation, je no'se plus bougé.

M'installant confortablement, pour ne pas à avoir besoin de bouger, je demande à Aurore de nous servir à boire, la chaleur bienfaitrice des sources mon donné soif. Cette dernière nous sert deux tasses de thé glacé aromatisé à la menthe, je la remercie d'un hochement de tête avant de boire une gorgée du breuvage, un délice, malgré que je ne soit pas fan de la menthe. Je repris alors :


J'attend sa réponse, j'espère quelle pense comme moi, je veux vraiment que l'on devienne amie, je veux la connaitre, en attendant je reprend un gorgée de thé.

Je ne puis assurer que cela soit le cas, mais je suis intimement persuadé que la compréhension profonde de l'expression populaire qui exprime le fait d'être "sur un petit nuage" est assurément à appliquer au moment que nous vivons et partageons toutes les deux. Dans un autre sens, cela remet intimement en question ma place dans cet univers dont nous ne connaissant au final que si peu de chose. Aussi modeste et serviable cette paire de juments puisse être, il est assuré qu'elles apportent un élan de douceur, qu'elles contribuent au bien des uns et des autres par leur profession. Si mon esprit n'était pas à ce point subjugué et envahi de pensée aussi frivole je m'en rendrais assurément compte, cela atteindrait ma psyché que malgré la rudesse et la répétition de mes efforts, je n'apporte rien au peuple qui en attend bien plus de la fille de leur vénérer dirigeante. À la place, je ne suis que figuration, pale bibelot caché dans une cage dorée qui lui suffit tant qu'elle peut recevoir l'amour et le sourire de sa mère.

À la place de me remettre en question, d'avoir une approche approfondie de ma place dans notre nation, le monde même... Je suis occupée inutilement à me détendre, comme si j'avais quoi que ce soit pour me fatiguer ou me stresser outre mesure au quotidien. J'apprécie le clin d'œil en retour de ma partenaire de soin, alors qu'elle choisit ses huiles et dans l'inconscience la plus totale profite de chose qui aurait était bien plus utile à bien d'autres. Je ne pense pas plus à mon escorte qui ne fait que son travail et qui doit attendre en espérant qu'ils ne seront pas renvoyés une fois leur rapport rendu. Souhaitant sans la moindre ombre dans leurs cœurs, qu'il ne m'arrive aucun danger où maléfice en dehors de leur juste surveillance. Une pouliche dans le corps d'une jeune jument qui mérite certainement le fait d'être mise à l'écart par sa mère, mais comme je le pense maintenant, aucune de ses idées n'est présentement là où elle devrait l'être.

Ce manque d'expérience n'assombrit en rien mon bon cœur, il voile simplement mes actions par la sottise inconsciente et innocente qui ne saurait pardonnée mes exactions si je continue à ne point assez penser aux autres. Ma personne... Suis-je réellement bonne alors que je profite d'un repos non mérité pendant que les nôtres souffrent la lame au clair sur des lointains champs de bataille dont je ne verrai certainement jamais la couleur ocre, d'un liquide vital qui n'aurais jamais dû quitté son hôte ? Suis-je... Certes, assoupis ce qui n'est pas réellement l'attitude la plus correcte avec une invitée. Je sursaute dans cette eau chaude qui aura eu raison de mes forces.

"Pardon ! Chaleur... Confort. Il est assurément indélicat de notre part de ne point répondre et avoir la fatuité de nous assoupir ainsi..."

Un long silence à du malheureusement suivre les paroles de la pauvre Shade, néanmoins il y a fort à pariée qu'elle fut à même de comprendre que cela ne fut point une insulte quand emporté par le marchand de sable je me suis retrouver la joue sur son épaule... Me réveillant à cet instant même suite à cet égarement ridicule.

"Cet établissement provoque a fortiori un effet des plus dévastateur sur nos corps mortels. Au point de ressembler plus à une poupée de porcelaine plus qu'un être vivant qui se respecte..."

Il est bien insolite et pittoresque de remarquer que je n'ai point reculé, me retrouvant sans réellement en tenir compte un instant ou réussir à apercevoir dans un brouillard mental intense à quel point cette situation et cette proximité sont à proscrire.

"Les guerres ne sont jamais bonnes, mais... Une amie... Cela serait tellement agréable de te voir ainsi."

Alors que mon esprit divague assurément, la réalité et mon bon sens reviennent comme un étalon chevalier au pas de charge. Je suis la joue avachie sur son épaule et j'ai eu la plus extraordinaire des arrogances d'employer avec sa personne le tutoiement ! Alors que je me suis reculée, je semble des plus confuse et cela est un euphémisme par rapport à la tempête d'idée qui broie et intensifie mon imagination à cet instant précis. Cela frise l'incident diplomatique, non ! Il s'agit du genre de situation qui pourrait déclencher une guerre si celle-ci n'était pas déjà entamée.

Les joues écarlate, légèrement éloignées et une panique intense contraignant mon cœur à un rythme endiablé qui pourrait presque créer des vagues cauchemardesques dans ce bassin alors que mille et un scénario tous plus abominable les uns que les autres parcourent mes idées et les chasses avec l'agilité d'un prédateur. Je ne puis qu'attendre la réaction de mon interlocutrice, si mon empathie fut fausse, alors cela serait assurément le moment le plus propice pour me détruire avec une simplicité déconcertante, aussi simplement que ces gouttes d'eau quitte mon corps et parcours mon museau... Dans un autre sens, elle pourrait très bien s'approcher et être plus proche de ma personne que personne ne le saura jamais si l'on fait exception de ma très chère mère et un potentiel futur grand amour. Me briser d'une remarque bien sentie, ou créer un puissant lien avec une accolade amicale et des paroles réconfortantes. La suite des évènements ne pourra être dictée que son jugement et son éventuelle compassion. Suis-je à ses yeux une ennemie vulnérable qu'elle pourrait manipuler, où une amie en devenir suppliant a l'appui d'un sanglot naissant sa miséricorde ?

J'attend, j'attend, pas de réponse de mon interlocutrice, jusqu'à ce que je sente le poids de sa tête sur mon épaule, à ce moment, j'ai peur quel fasse un malaise, dû à l'eau chaude, mais à peine quelques secondes sur mon épaules, Pandore sursaute en se pourfendant en excuse, essayant de chassé les brumes de sommeil sans pour autant se redressé, cela n'est pas pour me déplaire, cela veut dire quel me fait confiance, un minimum.

Je la regarde en lui souriant, pendant ses quelques secondes, j'ai pu entrevoir une pandore au naturel. Avant de continuer ses excuses, me confirmant que les soins qu'on nous a fait, a eu les même effets sur elle que sur moi, bien quelle se soit assoupie avant moi, surement grâce au thé que je viens de boire.

Après avoir fini ses excuses, ma nouvelle amie, répond à mes paroles, qui ont le même sons de cloches que les miennes, encore mieux, elle aussi veut que l'on devienne amies et surtout elle me tutoie enfin. Je doit avoir le sourire jusqu'aux oreilles tellement je suis contente à ses paroles.

Malheureusement, ce moment de rapprochement ne dure pas, peu de temps après m'avoir répondu, elle se redresse en s’éloignant de moi avec un air gêné, limite effrayer de ma possible réaction négative, je suis déçu, mais je lui répond pour la rassurer.


J'espère que cela la rassurer, même si je n'ai pas dit que certains aspect de la guerre me plaît beaucoup, en particulier l'interrogation des prisonniers de guerre, avant de lui tendre son verre de thé tout en demandant à Aurore de m'en servir un autre et de la tendre devant moi.


Avant de verre s'entrechoqué nos verres de thé et d'en boire une gorgée et de continuer.


Un geste vers notre accompagnatrice et elle nous apporte la carte de ce que l'institue propose, nous conseillant les soins des sabots et de la crinière, des suites logiques, avant de nous demandais ce que nous voulions pour le déjeuner qui seras servir après notre soin actuel, en nous glissant la carte du restaurant.

Je suis contente de le savoir, je ne cache pas que la faim commence à me titiller, en plus le restaurant sert pour tous les clients, je pourrais donc parlé vite fait avec Léo, pour au moins lui dire que tout va bien et avoir un peu de ses nouvelles, je pense que l'escorte de Pandore seras ravie de voir leur princesse.

Je prend la carte pour connaitre les plats qu'ils proposent, je me demande ce que va prendre mon amie, cela serait bien que l'on a les même goûts en matière de nourriture. Je continue ma lecture en attendant les réactions et réponses de cette dernière.

Est-ce que la réponse de ma consœur augure un destin perfide ou au contraire agréable ? Seul le temps pouvait répondre à cet ardu questionnement, alors qu'il semblait s'écouler avec la lenteur de la tortue l'instant qui a suivi ma faiblesse. Ainsi à l'énoncé de son argumentaire, précisant sa pensée profonde et son ressentiment... Non cela est bien mal exprimé, exprime ses sentiments tout simplement. Donc, je me sens de nouveau sur ce petit amas de coton doux et léger synonyme d'un moment agréable passé et à venir. Néanmoins, il est vrai que mon langage est fort peu adapté à un lien amical entre nos deux personnes, naissant, mais tout de même présent.

Malgré cela, je n'arrive point à me forcer à faire venir une telle familiarité à mon esprit, je n'ai point d'expérience dans le domaine et cela est facilement compréhensible. Mais d'aventure, je me dois de tenter l'expérience, ainsi une fois nos contenants en verre entrechoqué dans un geste significatif et le contenu du mien vidé... Hé bien, je vais oser l'exprimer ainsi, je tente de me jeter à l'eau... Même si j'y suis déjà littéralement jusqu'au cou ce qui est un détail. Une forte respiration, réflexion pour chercher au fond de mon cœur les termes les plus ajustés, au message que je souhaite porter.

"Nous... ta...ta...t'apprécions beaucoup et espérons te... te... te connaître mieux."

Cela fut fastidieux, mais cela a bien fini par sortir de mon museau ce maudit tutoiement. Il ne sera point aisé de le faire naturellement, mais cela n'est pour le moment qu'une image forte pour appuyer les propos énoncés et en quelques sortes la remercier. Bon, espérons que le bégaiement des plus comique ne porte pas un message faux quant à nos intentions tout de même. Bon par contre, j'ai beau tenter vainement avec le peu de force que ce bain peux me laisser, d'essayer de me contraindre à une étreinte amicale... Il semble que je ne sois pas encore des plus prête à avancer notre relation jusqu'à une amitié démonstrative de toute évidence. Ainsi la suite voudra que l'on choisisse nos activités ce qui cela résout encore une fois par les choix de mon accompagnatrice, car... Je n'y comprends pas plus à ce jargon des plus obscures que par le passé.

"Comme vous... Tu... tu veux."

Cela ne m'interdit guère de guerroyer avec ma propre personne pour m'initier au parler amical qui est plus de circonstances avouons-le. Si les soins son bien obscures, les victuailles c'est une tout autre affaire ! Pour cela il est clair que mon estomac n'a point de frontière et je ne semble pas le moins du monde désorienté par les choix qui sentent déjà bon les épices et l'exotisme.

"Pour nous, le choix est fait : Nous prendrons un tajine de karkandji aux roses du désert, ainsi qu'un plat de ghribia aux fruits du turjât. Le tout avec un assortiment de pâtisseries orientales... Nous ne nous lasserons jamais des Zlabia, Basboussa, Kalb el louz et autres Makrout."

Inutile de préciser que si je devais malheureusement représenter un des grands péchés, celui de la gourmandise est le mal sombre qui m'est tout désigné. Une fois nos choix faits il est temps de nous diriger vers le lieu de restauration qui est mixte. Mon escorte peu donc se rassurer et me harceler de question tout en n'écoutant qu'une vague part de mes réponses, les autres ils se sont répondu eux-mêmes avec moult préjuger et corrélations qui n'ont lieu d'être. Néanmoins, ils ont maintenant la décence de les garder pour eux et se contente de me surveiller en profitant eux aussi d'une collation bien méritée. Je leur ai au moins accordé de faire un repas en leurs présences, j'aurais toute l'après-midi et les soins à venir pour retrouver la complicité de Shade. D'ailleurs une fois que nous retournons à nos plaisirs à deux, à ne pas sortir de son contexte, je la rejoins avec un grand sourire.

"Nous nous demandons par contre quels moyens nous aurions de nous contacter à l'avenir... Courrier et rendez-vous en terrain neutre ? Nous serions fort chagrinées de ne pas avoir de contact avec V... Toi."

Ainsi nous nous dirigeons vers la suite, mais ce questionnement pas forcément des plus joyeux a choisi ce moment impromptu pour se révéler au grand jour.

Sa réponse m'amuse, surtout que Pandore se force au tutoiement avec moi, au point de la faire bégayer. Je pense lui avoir demander trop tôt d'utiliser le tutoiement entre nous, cela doit lui venir naturellement, comme toute à l'heure. Enfin bon , j'aurais tout le loisir de lui en parlé pendant le repas.

Elle regarde la première carte que nous donne Aurore, avec la même expression de perdu sur le visage que ce matin, avant de m'autorisé à l'initiative pour le choix, je doit plutôt me supplier, au vue de son regard complètement perdu malgré ses tentatives pour le caché. Je ne vais pas la plaindre, personne ne sait tout sur tout, même les princesses.

Pendant que je décide nos activités, Pandore fait ses choix pour le déjeuner, après avoir prit la carte du restaurant qui lui tend, et ce qu'elle choisie à l'air très bon, même si je connais aucun de ses plats, avant que Aurore me demande ce que je souhaite, je lui demande de me faire servir la même chose, autant connaitre les goûts de mon amie et rien de telle que les découvrir via ses plats préférer. Pendant que j'y pense, sur le chemin de notre table, je doit lui demandé si ce sont des plats qu'elle apprécie.

Surtout que les plats sont nombreux, la petite gourmande que voilà, je ne la juge point, moi aussi je suis gourmande avec mes plats préféré, plus que de raison parfois, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai été malade suite à un festin avec mes gâteries adorés.

Maintenant que notre commande est passé, Aurore s'en va en trottinant, surement pour la donné aux cuisines, avant de revenir plusieurs minutes après pour nous confirmé la réservation et que cela seras prêt dans une bonne demie-heure.

Pendant son absence, je choisie enfin les soins de l'après-midi, d'abord des masques pour nos crinières et queues, qui les répareras, leurs redonneras brillance et souplesse, ainsi qu'un parfum à séduire n'importe quel étalon, dommage que l'on ne peut nous donner le choix des parfums avant le début du soin, car ils sont fabriqués sur le moment avec les produits de saisons et de disponible.

Juste après, surement pendant le temps de pose des masques, nos sabots serons bichonné au point que marché avec seras un péché. J'ai hâte de voir si je peux me voir dedans comme annoncé dans la brochure, avant de finir sur la mise en place de reflet dans ma crinière suivie d'un broching léger et structuré ainsi qu'une mise en beauté naturel.

Une fois tous cela fait, nous ferons tombée plus d'un garçon sur notre passage. J'ai toujours voulu me faire bichonner et dragué avec une amie, même si la deuxième option ne seras peut être pas du goût de Pandore, tant pis dans ce cas là, on feras autre chose.

Au retour d'Aurore, je lui indique nos activités pour la fin de la journée, précisant que je veux que l'on soit les plus belle possible tout en étant naturel, je n'ai pas envie de ressemblé à un clown et encore moins Pandore, cette dernière confirme ma demande, avant de nous indiqué la douche et le salle pour nous sécher et nous changer, il faut bien retirer nos masque d'argile et nous rendre présentable pour le repas.

A peine étions nous dans la salle, vêtu de magnifique peignoir et de chaussons confortable, que l'escorte de Pandore se rue sur elle, la questionnant de toute part, je la laisse temporairement avec tous ce beau monde, ayant moi-même en garde à rassuré, bien que ce dernier ne semble pas vraiment inquiet pour moi, après tout, si nous avons choisi cette établissement, c'est parce que justement il n'y rien à craindre ici, en plus j'ai travaillé un signal magique au cas où j'ai besoin d'aide, une demande de mon paternel.


Léo me fait un hochement de tête en guise d'approbation avant de partir mangé son repas à sa table, tandis que moi je commence prendre la direction de la mienne, avant d'être rejointe par Pandore.
Une fois installé, elle me demande quelque chose à laquelle je n'ai pas pensé, en bégayant au passage durant un essai de tutoiement, comment allons nous gardé le contact après notre séparations à la fin de notre séjours commune.


Je la toise du regard, essayant d'être un minimum discret, ne sachant pas si un espion nous écoute ou son escorte, ne connaissant pas leurs niveau de loyauté envers leur princesse et sa vie privée, surtout qu'ils ne vont pas se gêné de dire à sa mère notre rencontre durant son séjour ici. Avant de continuer.


J'espère que l’allusion à nos parents, dans ses termes, sont compris, j'espère vraiment que Pandore a un poney en tête, car je n'en ai aucun, personne, je ne peux même pas demander à Léo, qui doit rester auprès de moi en quasi permanence, malgré qu'il soit le candidat idéal, connaissant sa loyauté sans faille envers moi. J'attend sa réponse, espérant une réponse positive à ma proposition, je suis sur le point de rajouter quelque chose, quand un serveur arrive sur nous pour nous demandait si nous souhaitions des rafraîchissement et que notre commande arrive sous peu.



Il partit immédiatement cherché cela, avant qu'il ne revienne, je me dépêche de finir mon monologue.


Avant de lui faire mon plus beau sourire, cherchant du regard le serveur pouvant revenir à chaque instant. Cette question est pertinente et à point nommé, car durant les soins nous serions moins disposé à parlé de tout cela, car trop détendu et surtout pas très seule avec Aurore et ses assistantes.

Le tutoiement, une familiarité dont je ne peux sciemment me contraindre. Cela n'est point un manque de volonté de ma part, il s'agit plutôt de ma manière d'être forgé par une vie enfermée dans un château ou faux semblant sont souverains. Il se peut qu'au gré d'une amitié se formant et que l'habitude cette forme un phrasé totalement divergeant avec Shade, tout comme je ne suis point la même en toute intimité avec ma chère mère. Ainsi tout comme le temps passe assurément, il va être temps de retourner à nos activités de détente tout en laissant nos protecteurs respectifs là où ils demeureront jusqu'au soir. Au moins, j'ai la satisfaction d'être persuadée qu'ils sauront que je ne souffre d'aucune blessure et ne cours aucun risque.

Elle n'apporte aucune réponse à l'interrogation qui semblait pour ma personne, la plus importante sur le moment. Instant fugace qui m'a vu penser au fait que sans personne de confiance où moyens détournés de nous retrouver, nous risquons d'avoir bien du mal à faire survivre cette flammèche chaleureuse qu'est notre amitié naissante. Le cœur à ses raisons que la raison ignore, je suis persuadé que l'éloignement affaiblirait puis soufflerait cette bougie, mince lueur d'espoir entre nous deux. Pourtant aucune solution ne vient éclairer la question, je n'ai pas la moindre idée de la réponse à fournir et n'ai pas de personne ayant une confiance plus grande en moi qu'en ma mère. Je suis assurée que tout messager l'avertirait et cela est parfaitement normal, cela serait son travail qui serait des mieux accomplis ainsi.

Puisque la réalité est évidence, autant lui dire honnêtement le fond de ma pensée.

"Nous ne pourrons pas cacher à notre mère notre... Attachement. L'intérêt de ses lieux en dehors des affres des conflits est qu'aucune des parties ne peut sévir quant à notre camaraderie en ses terres."

Luna ma mère n'irait jamais enfreindre une loi aussi immuable, je ne s'aurais parier que cela soit le cas du côté de Shade. Mais contrairement à ma garde, son veilleur lui pourrait être discret quant au fruit de ce hasard des plus burlesques. Peut-être qu'un animal messager pourrait se glisser dans les territoires, mais qui pourrait dire qu'ils ne se feront pas intercepter... Même un pigeon voyageur ne mérite pas une mise à mort simplement pour une mince possibilité de succès. Nul sacrifice ne saurait être toléré pour mon simple besoin et c'est en cela que mon esprit devra y trouver une solution alternative. Peut-être que la magie saurait m'être utile, il faudra que je demande une audition à mon maître en magie dans ce but.

"Une étude plus assidue d'une quantité de grimoires saura peut-être salutaire quant à notre épineux souci. Nous compulserons moult ouvrages une fois rentrée."

Entre nos parents et nos escortes respectives, il est évident comme elle me le fait comprendre que nous ne jouerons pas à ce petit jeu sur une longue durée. Il ne faudra pas un temps extraordinaire pour que la princesse de la nuit pour me contraindre à stationner sur nos propres terre si elle craint pour ma santé et ma sécurité. Ainsi c'est sans un mot que je réfléchis intensément, une fois le repas arrivé c'est la tête en l'air, l'esprit dans la volupté des nuages que j'ingurgite ces mets dignes d'un roi... Ou de princesses présentement.

Il ne faudra pas bien longtemps pour que le gouffre qui me sert d'estomac engloutisse ma part du repas, mais tout en restant distinguer et sans trop me hâter. Il serait sacrilège de ne point profité au maximum de ces aliments de qualité. Ainsi pour nous faire gagner du temps, elle commande pour toutes les deux. Trop occuper à réfléchir, c'est d'une traite que j'ingurgite ma boisson sous le regard médusé de la serveuse et de mon escorte. L'effet pervers de l'alcool, c'est qu'il y a un petit temps avant que cela s'infiltre dans le sang.

"Nous ne savons pas ce qu'est ce "cocktail", mais cela est très... Sucré... et... Chaud."

Une chaleur étouffante, j'en ai la tête qui tourne... Je ne suis plus sûre de ce que je fais, ou suis-je ? Je ne sais pas, mais je me sens bien, tellement bien. Alors que je sue légèrement, je retire tout vêtement sur moi pour me sentir plus légère, plus fraiche. Je m'approche du préparateur de la boisson, il a encore un de ses contenants spéciaux faits pour mélanger les boissons, enfin, je crois ? Je veux me sentir mieux, ce n'est pas comme si j'étais ici pour me détendre de toute manière... Déjà mon esprit est suffisamment embrumé pour que la limite entre la raison et la folie s'évanouisse et cela ne va pas être mieux d'ici une minute ou deux.

"Votre talent pour la mixologie est apprécié, mon cher. Sauriez-vous par hasard quel volume a votre contenant ? Parfais mettez cela sur notre note."

Je récupère le précieux nectar et retourne à la table en vidant peu son contenu. Deux de mes compagnons de voyage ont essayé de me retenir, mais trop tard. Médusés par une scène aussi atypique ils n'ont pas senti le danger venir et avouons le, ils sont conscients d'être des novices, jeune talent qui affronteront bien des périls et des situations incongrues avant de savoir comment réagir dans des cas aussi extrêmes.

"Je... Nous ne connaissions pas le jus de cocktail... Est-ce que c'est un cocktelion ou simplement un arbre à cocktail ?"

La démarche hasardeuse, les joues rosies, l'air hagard et la voix faussement sensuelle et parfois mielleuse je m'avance. Un de mes vaillants protecteurs m'aide à me redresser alors que je viens de m'effondrer au sol, alors qu'il me touche, que je sens sa douce chaleur... Je lâche d'un air de gourgandine le mot "coquin" en lui infligeant un baiser sur la joue. Passant devant lui je lui envoie un regard évocateur en caressant son menton avec ma queue. Des gardes plus expérimentés sauraient qu'il est temps de m'isoler et me faire rentrer au petit matin, mais eux paniquent et essayent de trouver une solution. Quelle confusion... Tiens, cette table fera un bon point de vue pour voir les alentours, je monte dessus. Ces mots qu'ils lancent, c'est comme des grondements grave, plus le tonnerre qu'une phrase intelligible alors que j'ai l'impression d'être entré dans un monde d'incohérence presque chaotique. Je fais des mouvements sensuels et lascifs faisant travailler de la manière la plus lubrique l'esprit de ses pauvres mâles qui détourne le regard... Comme si l'épée de ma mère allée leur perforer les yeux s'ils osaient se laisser tenter.

En tout cas, ils retiendront certainement la leçon et moi aussi si on m'apprend la vérité, l'alcool est très mauvais pour moi et je ne le tiens pas. Je me sens presque vexé par leurs réactions, je ne saurais avoir un quelconque comportement cohérent dans ces circonstances. Alors que je gonfle les joues comme une pouliche qui n'a pas eu son jouet, je me laisse glisser sur la table pour retourner au plancher des vaches à côté de Shade. Elle, elle me comprendra, enfin je crois, est-ce que j'ai une chose à dire en réalité ?

"Shaaaaade ? Pourquoi ils ne sont pas drôles comme ça... De toute manière ze sers a rien. Suis un bibelot, je n'ai rien d'une œuvre d'art toute manière... Pourquoi personne veux comprendre que je veux juste être utile ? Toi au moins tes ma copine !"

Dernières paroles précédant une accolade des plus proche. Un câlin doux et sans ambiguïté ou presque, alors que ma joue caresse son cou... Je ressemble plus à une pouliche recherchant du réconfort dans les jupons d'une amie ou une sœur que la jument aux mœurs légères de l'instant précédant.

"Namies..."

La réponse ne se fait pas attendre, qui malheureusement ne me contente pas, même si l'idée qu'un tour de magie peut résoudre notre problème, je vais quand même continuer à réfléchir à un moyen de communiqué, autant en avoir plusieurs.

C'est alors que je vis le serveur, je doit plutôt dire les serveurs, venir sur nous avec nos plats aux odeurs alléchantes, mon ventre gargouille bruyamment, qui me fit comprendre que la faim me tenaille plus intensément que je ne le pense.

A peine nos assiettes devant nous, que Pandore et moi les attaquions de bonne appétit, à ce que je vois, nous sommes affamé toutes les deux, ma fois les plats sont divins, rien à dire, Pandore a excellent goût en matière de nourriture. Nous mangeons comme cela, en silence durant quelques instant, le temps de vidé la moitié de nos plats.

Je suis rassasier pour le moment, cela fait longtemps que je n'ai pas mangé comme ça, un petit verre va m'aidé à faire passer le tout. Et voilà justement le serveur avec nos cocktails, je n'ai même pas pensé à demander ce qu'ils contenaient. Après tout, ils ne doivent pas être méchant, je ne tient pas très bien alcool, même si il me faut deux-trois verres pour vraiment bien me bourrer.

Je prend mon verre suivie de Pandore, qui le boit d'une traite, devant les yeux horrifier de son escorte, elle y va franco quand elle boit dit donc, c'est une habituer du levage du coude ou quoi ? Je commence à siroter le mien, quand d'un coup,Pandore commence à complimenté le cocktail avec le ton d'un ivrogne.

Je regarde son escorte qui semble pétrifier sur place, comme foudroyer par un éclair, au vu de leurs réactions, il s'agit surement du premier verre alcoolisé de leur princesse, confirmé par la suite de ses actions, qui consiste à se lever pour commander un autre verre, qui fait la taille du shaker.

Je continue à siroter tranquillement mon verre, imaginant la suite, si le premier verre la mise déjà dans cette état, après avoir manger, je n'imagine pas les dégâts que va causé cette quantité là du breuvage. Je n'ai pas le temps de me poser plus de question que grandes oreilles bu son nouveau "verre" avant une quelconque intervention de la part de son escorte, malgré les tentatives de deux d'entre eux.

La scène est incongrue, continuant à parler du délicieux cocktail, la belle à la démarche hasardeuse, lance un "coquin" à l'un de ses gardes qui tenté désespérément de l’arrêter, les pauvres ont l'air de novices en la matière, avant de le "chauffer" en passant sa queue sous son menton.

Je jette un regard sur Léo, qui profite pleinement du spectacle, limite amuser, je ne vais pas lui reprocher son comportement, il est en vacances, tant que se n'est pas moi. Pandore continue le spectacle en montant sur une table avant de nous faire une danse du ventre assez sensuelle. Elle sais utilisée ses atouts et ses formes dans son nouvel état, au point de ravir les regards lubriques de tous les étalons de la salle.

Sauf les gardes, qui détourne et se cache les yeux, ils ont surement trop peur d'une possible punition de part de sa mère, je dit possible, je doit plutôt dire surement, leurs rapports risquent d'être light en détail, pour leurs biens. Cela fait maintenant quelques minutes que Pandore danse comme la meilleur des danseuses du ventre, avant de faire ma moue en gonflant les joues, passablement vexé par la réaction de son escorte à qui était destiné à la base le spectacle.

Pour ensuite descendre de sa "scène" afin de me rejoindre d'une démarche nonchalante, avant de me sauter au cou pour me faire un gros câlin, me posant des questions qui doivent lui trotter dans la tête depuis longtemps sans jamais sortir, toute en frottant sa joue contre mon cou, avant de rajouter un mot que mes oreilles on appréciez, AMIE avec un petit rajout du à l'alcool.

Je suis tellement heureuse de cela, même si c'est dû à l'alcool, que je lui rend son étreinte en la berçant légèrement, comme pour la rassurer avant de lui répondre dans un murmure à l'oreille.

- Ne t'inquiète pas, les gardes du corps sont toujours coincés au niveau de l'humour et de l'amusement, de plus ce n'est pas vrai que tu sert à rien, que tu es un bibelot, la preuve, tu es là avec moi, tu veux tout faire pour préserver notre amitié, même si nos parents ne le veulent surement pas, tu es une battante, ensemble rien ne nous arrêteras. Nous allons le montré et le prouver à tout le monde !

Sur ses derniers mots je prend mon verre que je fini d'une traître, ce qui fit agir plus rapidement l'alcool sur moi, même si je suis loin d'être dans le même état que cette chère Pandore. L'écartant légèrement de moi, tout en ayant les sabots sur ses épaules, je lui fait un énorme bisous avant de lui dire.

- Personne ne nous sépareras ! Pas même nos parents, je te jure sur ma vie que je trouverais quelque chose pour préserver notre belle amitié.

Avant de l'emmener vers la suite de nos soins bras dessus, bras dessous, laissant tout le monde sur place, sans aucun moyen d'agir, surtout pour l'escorte de Pandore, en chantant notre belle amitié. Et se soir, on sort faire tourné la tête des étalons des environs, en allant dans une boite de nuit. Je veux danser avec ma meilleur amie, avant de finir la soirée dans ma chambre d’hôtel, pour un repos bien mériter ainsi qu'un petit cuvage, bien sûr avec Pandore, hors de question de la laissé avec de pareil abrutie que sont ses gardes.

Tous en marchant d'un pas joyeux, je susurre se doux programme à sexy lady, en la personne de Pandore, avant de m'installer sur un fauteuil pour démarrer nos derniers soins. J'espère que Léo a pensé à demander de mettre la fin de nos plats de côté, je déteste le gâchis. Je vais bien voir ça se soir, maintenant laissons nous abandonner au plaisir d'être chouchouter.

Namie, c'est comme une amie, mais en plus, le tout montré par une lettre supplémentaire. Une précision qui est autant risible que l'apparition de celle-ci qui a certainement plus de chance d'être attribuée au manque de conscience qu'entraine l'ivresse. Ainsi blotti contre celle qui à l'instant semble être le plus à même d'être un réconfort des plus demandé et appréciable, qui me rassure sur mes problèmes intérieurs qui pour le coup sont maintenant affiché à la face publique. Cela n'a pourtant pas la moindre espèce d'importance à ce moment, ce breuvage, amer poison qui me posera bien des problèmes à relâché une muselière de mon cœur appelée la raison. Nulle sagesse ne semble étouffer mon esprit à tort, cela pourrait donc être un fardeau bien lourd à endurer dans les jours à venir si ce n'est pas plus.

Mais dans l'immédiat, je n'ai pas à penser à ses conséquences, simplement, car, je ne suis pas en état de le faire. Le tout alors que remonté, je lâche un grand :

"Ouuuuuui !"

Quand elle explique que nous allons nous assurer conviction au sabot et cœur en avant que personne ne pourras irradier le sceptre de la déception et de l'éloignement douloureux entre nous deux. Même si je suis à peu près certaine que je ne me comprendrai pas moi-même a ce moment donné tellement mon esprit semble pris dans une tourmente mouvementée et alcoolisée. Une chaleur agréable qui bien heureusement puis plus que de raison, mais sans excès dangereux, j'ai abusé de la boisson. Certains nomment cela eau de vie, je serais plus d'avis d'appeler cela l'eau de chaos mental. Certains boivent pour oublier, j'ai bu simplement pour le faire. Enfin, je n'étais pas consciente de mon erreur et c'est bien en faisant celles-ci que l'on apprend à ne plus les commettre.

Ainsi, on retourne aux douces délectations de soin pas forcément mérité, mais assurément des plus divin. De nouveau installer sur mon petit nuage mental après être partie en bonnes amies avec celle qui est la seule jusqu'a présent à avoir l'honneur, mais surtout l'occasion de l'être soyons réaliste. Je me repends en douceur et en compliments à nos hôtesses. La pandore d'avant se contenter d'apprécier en silence pour ne point les gêner ou de peur de les offusquer, celle qui a présent, se laisse à leurs sabots experts ne taris pas déloge au point que cela en deviendrait presque gênant pour elles. Elles ont même elles le droit à une étreinte de remerciement chacune avec l'assurance qu'elle ne les oublierait jamais et qu'elle reviendrait en clientes satisfaites...

Enfin tout cela est au milieu de quelques conversations sans le moindre sens et quelques bruits plus ou moins exagérer et sans retenue. S'il y avait le moindre mal dans les environs il pourrait difficilement se garder un sang-froid exemplaire face aux sous-entendus éhontés de la princesse et de certains gémissements évocateurs. Autant dire que sans être une cliente difficile bien au contraire, cela a au moins le mérite d'être dépaysant. J'ai même réussi à les faire rire quand suite à une demande de ma part de suivre des stages de massage, a leur réponse en demi-teinte j'ai boudé en leur tirant la langue. J'ai le niveau mental d'une pouliche qui entre dans l'adolescence, sans le côté mignon et qui lance quelques phrases emplies de sous-entendu parfois douteux même sur le ton de la plaisanterie.

Certains vomissent, d'autre pleurant, moi je suis juste outrageusement ouverte, câline et même friponne. J'imagine que si un poney avec une éducation classique est au plus bas, le fait d'avoir un minimum de manière et de retenue m'empêche d'être irrévérencieuse ou d'aller trop loin dans mes non-dits.

Néanmoins tout à une fin et suite à des heures mon taux d'alcoolémie diminue, cela a pour effet étrange lorsqu'on assiste à ce changement puis à la descente de remarquer peu à peu un changement d'attitude passant du coq à l'âne de manière bien subtile. Ainsi peu à peu la "meilleure amie" au parlé volage, qui en dit bien plus qu'elle n'en fera jamais bien qu'elle abordée les étalons avec une attitude bien trop proche et houleuse. À une jument qui reparle au nous, surveille un peu c'est phrase, mais... Pas totalement. Cette expérience a tout de même laissé quelques traces.

"Nous allons rêver de ces soins des mois durant... Cela ne va pas Shade ?"

Je la regarde, puis me colle littéralement à elle flanc à flanc et tourne la tête vers elle pour déposer une bise à sa joue. Inutile de préciser que mise à part ma mère, jamais au grand jamais je n'ai sciemment fait ce genre de familiarité dans un état de quasi-sobriété.

"Nous ne nous rappelons pas vraiment du repas, mais... Nous nous sentons un peu... Harassée."

L'inconscience fait place à la faiblesse, l'énergie au sommeil qui approche à grands pas, effet secondaire d'une journée de soins des plus enivrants et d'une substance traite qui l'est réellement.

"Demain... Encore... Soir... Danser."

Devinez qui lutte pour ne point s'affaisser comme une pauvre bécasse au sol ? De la même manière, devinez qui vient d'échouer à le faire et qui sommeille au sol avec un grand sourire.

"Il est temps pour elle de rentrer."

La voix vient d'un coin d'ombre, sortant de celle-ci à pas lent, sans la moindre attitude belliqueuse malgré la lame de son épée bâtarde qui pend lascivement sur le côté de son armure. Un poney terrestre qui a un visage neutre. Il ne semble pas particulièrement épais et qui pourtant porte sans mal des renforts en plaque d'acier coinnant légèrement à chacun de ses pas lent. Le bleu roi du textile l'habillant contrastant majestueusement avec le blanc le plus pur de sa robe, le noir abyssal de son crin ainsi que la teinte de ses yeux, deux joyaux couleurs sang. Malgré ses attributs, son physique et son équipement, il n'a pas le moindre instant une attention avérée de lever le sabot sur qui que ce soit. Néanmoins, sa voix grave et son regard inquisiteur ne laissent pas un instant le moindre doute sur le fait qu'il n'a pas du tout la même expérience, le même savoir-faire que ses compatriotes qui d'ailleurs ne sont pas présents.

Au niveau de Shade, il lui fait une révérence emplie de respect et de courtoisie. Il la traite comme une lady et non comme une ennemie jusque dans sa manière d'être. Il se permettra même un baise-sabot si elle le lui permet, un étalon aux manières de gentlecolt.

"Dites-vous que c'est un au revoir et non un adieu ma chère."

Pendant un instant, on aurait pu jurer qu'il a esquissé un sourire. La question, maintenant, est de savoir s'il a dit cela pour lui, ou pour Pandore... Donc moi. Dans un cas, cela semble sous-entendre qu'il y aura et ça sera le cas, de nouvelles rencontres entre nous et la seconde semblent hors propos au vu de son attitude non-agressive. Mais d'où sort cet individu me dirais vous ? La mieux placée pour répondre dans l'immédiat est ce cher Léo... Alors que mon escorte avait peur pour ma santé, ils ont demandé à avoir une personne plus compétente pour les aider. Celui constatant leurs manques d'expérience à l'heure du repas de l'âpre midi les a poliment congédiés avant d'avoir une discussion distrayante avec le griffon. Après avoir perdu 20 pièces d'argent au poker contre lui, le poney terrestre à sympathies et ils ont discutés de tout et de rien, discussion soigneusement orientée par le garde de Shade, mais pas suffisamment pour qu'il ne s'en rende pas compte. Finalement, ils se sont mis d'accord sur le fait qu'ils n'ont pas leurs mots à dire sur les fréquentations de leur princesse respectives et sur un nouveau rendez-vous entre elles si d'aventures, elles ne trouvent pas de moyens de communiquer et qu’aucune des deux parties ne reçoit l'ordre explicite d'annuler celui-ci.

En tout cas, à moins qu'elle ne l'en empêche de manière violente, il compte bien ramener sa belle au bois dormant.

Image du PnJ:

une fois installer, Aurore et ses assistantes commencent à nous préparé, au vu de l'état de Pandore, je prend toutes les décisions sur le choix des parfums et les couleurs de nos reflets, avec quand même l'aval de Pandore, même si elle n'a pas l'air de vraiment faire attention.

Je choisie donc un parfum de rose sauvage cueillie le matin même comme parfum et pour les reflets, je demande de faire la couleur de nos crinière dans celle de l'autre, de façon à nous rapprocher d'avantage. A peine cela dit, Aurore donne les ordres pour les soins, pendant que l'on nous commence les masques nourrissant sur nos crinières et nos queues avec en supplément offert par la maison, un massage du crâne plus que délicieux.

Durant toute la durée de notre masque, Pandore ne cesse pas de complimenter les assistantes, allant même jusqu’à leurs faire des câlins et lorsque l'on passe au polissage des sabots, Pandore continue ses compliments en glissant plusieurs allusions coquines, plus ou moins cacher, à nos hôtesse, je suis hyper contente de la Pandore qui se trouve à côté de moi, enrichissent ses dires avec plaisirs.

Une fois nos polissage fini, je regarde mon sabot où, comme annoncer, je peux me voir dedans, imiter par Pandore, cette dernier fait même des grimaces avant de demander si il est possible de faire des stages, pour ensuite faire la moue avec tirage de langue quand la réponse est négative malgré le rire des assistantes et d'Aurore.

je fit de même rien que pour être dans le même état d'esprit quelle, ayant bu que peu d'alcool. Je reparle de notre sortie en boite de se soir à Pandore, pour savoir si elle est toujours d'accord au vu que son taux d'alcoolémie commence à descendre, pendant la pause de nos reflet, qui fini en casse tête pour moi, étant donné la magnifique crinière aux nombreux coloris de Pandore, mais malgré tout le résultat est plus que magnifique, sur nous deux, elles ont fait des merveilles, les reflets sombres dans la crinière de Pandore se marie à plus que bien avec sa couleur naturel.

Bien sur, elle est toujours partante, même si je sens que son organisme a bien débuter l'évacuation de l'alcool, maintenant nos soins fini et que nous sommes prête à sortir, une fois maquiller et habiller, on fait quand même un crochet par le restaurant pour manger un morceau, j'en profite au passage pour laisser un mot à Léo, étant donner qu'il ne trouve pas dans la salle, surement est-il toujours avec les gardes ou entrain de finir une activité du SPA.

Uns fois notre dîner léger et sans alcool fini, Pandore et moi, nous nous dirigeons vers la sortie pour aller dans une boite situer non loin de là, mais comme je le présentais, Pandore retrouve une certaine lucidité, qui n'est pas non plus pour me déplaire, car même si son comportement me plaît, il commence à être fatiguant à la longue, je parle surtout physiquement, parce que son attitude est très dynamique et surtout communicative.

Malheureusement pour moi, Pandore remarque ma mine légèrement déprimé, car elle me demande pourquoi cela ne va pas, avant de me coller, croupe contre croupe, et de me faire un bisous sur la joue, qui a pour effet de me requinqué, je suis plus qu’heureuse, car elle est vraiment sincère, ce n'est pas l'alcool qui parle, mais la Pandore que j'ai connu à mon arrivée en ses lieux.

Mais peu de temps après, la suite des paroles de Pandore résonne avec le son du sommeil, le chant de la nuit et des rêves commence à la gagner, cela n'est pas très surprenant, avec la journée que nous venons de passer auquel nous rajoutons les cocktails, fatigue forcément sa jument.

Je dois avouer que je commence moi aussi à être dans le même état quelle, avant de me rendre conte, que les dernières paroles de Pandore, sont celles d'une personne endormie, qui se confirme par le fait que son corps s'appuie de plus en plus sur le mien, avant de s'endormie complètement dans les bras.

C'est à ce moment là, qu'un poney terrestre surgit des ténèbres d'une ruelle, suivie de près par Léo, en prononçant des mots simple, mais qui résument la situation, je regarde le nouveau venu de haut en bas, une amure qui semble lourd couplet avec une tunique bleue roi, sur son flanc se trouve une épée, bien sagement rangée, dont le tout fait ressortir le peu de pelage blanc visible.

J'ai beau le regardé, je ne me souviens pas qui était dans l'escorte de Pandore se matin. Avant une quelconque réaction de ma part, l'étalon s'avance vers moi pour me faire la révérence, par réflexe je lui tend mon sabot en me présentant, qu'il embrasse comme un gentleman.

Une fois les politesse de faite, le garde se présente à son tour, il a pour nom : White Abyss, garde royal de la Princesse Luna et de la Princesse Pandore. Avant d'ajouter que je dois me dire que cela n'est qu'un "au revoir" et non un "adieu", sur le moment je ne sais pas si il parle de lui, de Pandore ou les deux, même si je penche pour les deux, car on remarque toute suite qu'il a plus d'expérience que tout le reste de l'escorte réunie, il seras surement le garde plébisciter pour les futurs sorties de Pandore.

Je ne suis pas rassurer malgré ses dires, mais un échange de regard avec Léo me rassure, si il est venu ici avec lui, cela veut obligatoirement dire que se dernier est digne de confiance. De plus, il a les affaires de Pandore avec lui, même si c'est à contre cœur, je le laisse prendre sur son dos ma meilleur amie, mais avant de partir, je lui demande d'attendre quelque instant, le temps d'écrire une lettre pour Pandore, vu que nous ne pouvons pas se faire de réel au revoir, il accepte avec plaisir, ajoutant, que si sa maîtresse souhaite garder le contact avec moi, il serais prêt à l'aider dans cela.

Sur le moment, je suis contente d'entendre ses mots, je rédige rapidement une lettre dans laquelle j'écrit tous mes sentiment envers elle, avec la promesse de se revoir. Je la glisse dans les affaires de Pandore avant de faire dire une promesse à son protecteur, ce dernier me promis de la protéger jusqu'à son retour chez elle, de l'aider, sans la trahir ou de le dire à sa mère, à communiquer avec moi. J'ai les larmes aux yeux, cette journée fut la meilleur de ma vie, avant de quitter définitivement Pandore, je lui fis un bisous sur la joue avec pour réponse une sourire de sa part suivie de la prononciation de mon nom dans son sommeil.

Léo se met à côté de moi, une serre sur mon épaule, pendant que j'observe ma nouvelle et seule amie, disparaître dans la nuit, une fois au de vue, mon garde me guide dans la direction de mon hôtel, où une fois sur place, je me lâche dans un sanglot monumentale, mon garde lui même fut choqué de mon attitude, l'effet de l'alcool à retardement, surement, car c'est bien la première fois que le départ d'une personne me met dans un tel état.

Essayant tant bien que mal de me réconforté, Léo me raconte sa journée, durant laquelle il appris que tout les gardes composant l'escorte de ma meilleur amie, sont des jeunes soldats, tous juste sortie de l'académie, bien sur l'incident au moment du déjeuner les a complètement perdu au point de demander de l'aide dès mon départ du restaurant avec Pandore.

Léo continua son récit une bonne partie de la nuit, me racontant qu'il a joué au poker avec le nouveau garde, tout en essayant de lui soutiré des informations et le délestant au passage de 20 pièces d'argent, je ne me souvient plus du reste de son histoire, car la fatigue et le sommeil finissent par avoir raison de moi.

Je ne me réveille que bien plus tard dans la journée suivante, dans mon carrosse, déjà en route pour chez moi, Léo m'a transporter durant mon sommeil, surement pour éviter un nouvel épisode de larmes, je jette un regard en arrière, où je vit la ville de naissance de mon amitié avec Pandore, s'éloigné de plus en plus. Chassant les larmes de mes yeux, je regarde droit devant moi, prête à faire face à mon retour au château, personne ne doit savoir ma rencontre avec la fille de la princesse Luna et encore moins mon amitié avec elle.

Avant notre arrivé, je demande à Léo :


Léo a comme seule réponse, qu'il s'en est déjà occupé avec se dernier, nous pourrons conversé en toute sécurité et discrétion, lâchent un soupir de soulagement, je commence à rédiger ma première lettre pour Pandore, pour savoir si elle est bien rentrée chez elle, ainsi que pour lui montrer que nous pouvons avoir une correspondance. Vivement notre prochaine rencontre.