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 [insert a title here] (peut être choquant pour certaine personnes, même si j'ai minimiser au max)

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MessageSujet: [insert a title here] (peut être choquant pour certaine personnes, même si j'ai minimiser au max)   [insert a title here] (peut être choquant pour certaine personnes, même si j'ai minimiser au max) EmptyDim 4 Jan - 23:13

Tida Night


• Informations de base •

Nom :Tida Night
Âge :16 ans
Sexe :Mâle
Race : Pegase
Cutie mark : Un simple rond vert
Talent :Meilleur perception des choses dans le noir
Faction : The Lunar Republic
Classe :Ninja
Armes : couteaux et dagues+pattes nues. Et surtout la dague de son maître
Alignement : Neutre chaotique


• L'apparence est importante •

Je suis un pégase noir, très noir.  Même si  mon âge est assez jeune, mon apparence, elle est plus représentative de mon esprit. J'ai l'air adulte, jeune, mais adulte. Ce sont les multiples cicatrices qui recouvrent mon corps qui font pensées que je suis adulte. En un sens, la vie m'as un petit peu aidé, personne ne ferait confiance à un enfant pour lui donner du travail, moi, il me suffit de mentir sur mon âge.

 Ma plus grande particularité physique n'est pas ma taille légèrement plus grande que celle des autres, ni mes diverses blessures cicatrisée,  ou encore ma couleur extrêmement sombre. Non, ma particularité physique, ce sont mes yeux clairons, mon oeil gauche est vert, mon oeil droit est violet. Une différence qui m'as valut la mise à l'écart étant enfant.

 Enfin, ces différences ne sont que très peu visibles, car j'ai fait en sorte que tout cela ne se voit pas. Quand je suis dans les endroits publics, je fait en sorte d'être habillé avec une longue cape rouge, un chapeau rouge et des lunettes sans teint jaune, de façon à ce qu'on ne puissent pas voir mes yeux.

 Même si je suis un pégase, mes ailes sont assez faible. Elle me servent tout juste à volés, mais de toute façon, je ne m'en sert que très peu. Mon "maitre" m'as appris à me servir de tout mon corps. Avant de me servir de mes atouts, il faut que j'apprenne à me servir de tout  ce que tout le monde a.

Enfin,j'ai une sale cicatrice que je rouvre tout le temps, en me frappant sauvagement la tête pour calmer mes douleurs, mes migraines fulgurantes.


• Un caractère unique •
 La mentalité des gens est déterminée par leur environnement, leurs fréquentations,leur éducation et leurs acte. Le bien et le mal n'as jamais eut de réel définition. Après tout, pour un marchand qui vend ses denrée  pour nourrir sa pauvre famille prendra pour un méchant le voleur qui lui voleras sa marchandise. Un voleur qui vole pour que ses enfants ne meurent pas de fin ne se considéreras pas comme méchant d'avoir volé. Le bien et le mal ne sont que des points de vue, rien de plus.

 Personnellement, je suis conscient de faire le bien et le mal, que ce soit pour une personne ou pour une autre, mais je m'en fiche. Hormis par pitié, et si cela ne m'embête pas, j'accepte d'aider.

 La solitude, j'ai toujours aimer ça. Avoir des amis, ça n'apporte que des problèmes, et l'amour n'est qu'une chose qui nous distrait. Mon maître m'as tout expliquer à propos de l'amour, et il a entièrement raison. La solitude est l'ami du guerrier, il n'a rien à perdre, et peux tout laisser derrière lui, comme ça, d'un coup.
 Je n'ai aucun attachement à mes affaires, et seule les désirs physiques m'interressent. Le besoin de manger, de boire, de sexe, d'alcool, toute ces choses là. Le reste n'a pas d'importance.

  La peur est une chose que tout le monde ressent, et moi, ma seule peur, je pense, est la peur d'être amoureux. Je suis déjà tombé amoureux dans le passé, et lorsqu'on a dû se séparer, ça m'as fait très mal. Je ne veux plus jamais aimer.

Mais il y a toujours ce sale coté en moi, un coté de mon ancien moi, qui remonte à la surface. De la tendresse que je déteste tant, elle me ramène tout ces souvenirs douloureux.


• De la naissance à aujourd'hui •


10 ans : Orphelin.

Je suis recroquevillé au sol, grognant et pleurant de douleur, pendant que les trois poneys qui viennent de me passer à tabac s'en vont, content de leur coup. Je me relève en tremblotant sur mes fins sabot, essuyant le sang qui perle sur ma fourrure, et les larmes sous mes yeux qui ont creusés des tranchées plate sur mes joues. J'ai mal partout, je me sent mal, humilié et j'ai envie de rendre mon petit déjeuné. Cette sensation, je la ressent tout les jours. Ces types sont cruels, si cruels..., je ne suis pas comme eux. Ils sont forts, plus grands et passent leur temps entre eux. Moi, je suis faible, solitaire, une véritable tête à claque. Je suis la personne pour qui on ne peut éprouver aucune sympathie, le défouloir de l'orphelinat. J'accepte cette situation, j'ai pas le choix. J'ai bien essayé de me plaindre la première fois, à l'infirmière quand j'ai été me faire soigner la première fois. Leur vengeance a été terrible. Maintenant, je me contente de trainer mon corps jusqu'à ma chambre, m'allonger dans mon lit en regardant dehors et attendre que la douleur parte, même si elle ne part jamais totalement. Mais demain, tout seras finit. Demain, c'est le jour où on a le droit de se balader dans Ponyville. J'ai longtemps envisager ce départ, mais demain, je me lance. J'ai lue plein de livres où le heros s’enfuit de sa maison comme ça, je suis sûr qu'en me dirigeant vers une ville riche, je trouverais mieux que ce que je vie, bien mieux.

12 ans : la ville.

 La ville, c'est pas comme dans les livres. Une fois que tu t'enfonce dedans, tu y est jusqu'au cou, et il est impossible de t'en débarrasser. C'est comme si tu avais une dette envers elle, et tu ne peux pas t'en débarrasser de cette dette, sans en payer le prix fort. J'ai laisser tomber les coups et les blessures pour me plonger dans d'autre embrouille. Les premiers jours, je pensais trouver rapidement un toit. Je me suis à souffrir de la faim. Une faim si intense que j'ai dû en arriver à manger dans les poubelles de Las Pegasus. J'ai mis des mois à arriver en pensant qu'une fois là bas, j'arriverais à trouver mon paradis. Le paradis n'est fait que d'illusions. Sous ces belles apparences, il reste de grands problèmes. J'ai dû faire plein de mauvaises choses pour arriver, comme monter clandestinement dans un train, voler de la nourriture et quand je suis arrivé, j'ai dû trouver de quoi vivre, car les poubelles ne me nourrissaient pas. J'ai trouver refuge auprès de poneys peu fréquentables, qui me font faire des travaux interdits. Traverser la ville pour délivrer des colis dont personne ne devrais avoir connaissance,  allez voir des poneys qui étaient...mal lunés, et qui se sont servis de moi...de façon à ce que je m'en rappelle,  et d'autres boulots dont personne ne voudraient. Mais ces travaux, je suis obligé de les accepter, je dois vivre, et ces types m'offrent un toit, à manger. Ce n'est pas la meilleur chose qu'il puisse m'arriver, je dors dans une espèce de petite salle et mange très peu, mais au moins, je vie, ou plutôt je survis.

 Mon "patron", comme il veut que je l'appelle, m'as collé entre les sabots d'un nouveau poney, et il nous a mis dans le train pour Appleloosa. A l'orphelinat, j'ai j'avais lue quelque trucs sur cet endroit. Il se trouve en plein milieux de désert, mais grâce à  de l'eau importer et quelque nappes phréatiques sous le sol, ils arrivent à faire pousser des choses, notamment des pommiers. Il y avais un verger à pommiers à Ponyville, mais je ne suis jamais sortis le voir, je me demande à quoi ça ressemble, mais rien qu'à regarder le paysage défiler à travers la vitre du train, je rêve de cet endroit. Quand j'ai pris le train clandestinement pour arriver à Las Pegasus, je n'ai rien vue du paysage. Le train finit par s'arrêter, et le poney qui était avec moi me pousse vers l'exterieur du wagon. Je suis un petit peu déçu de devoir descendre tout de suite, mais il le faut. J'ai juste hâte de revenir, le retour seras sans doute tout aussi bien.

 Nous avançons dans Applelosa, les rues sont assez belles, plein de poneys habillés bizarrement, j'aime bien ça. Nous marchons à travers cette rue principale avant de sortir de l'autre coté. Au loin, j'aperçois une grosse maison avec un petit jardin? Sans doute une maison de bourge. Le type qui vit ici doit être une connaissance du patron. Nous avançons sur un petit chemin de terre légèrement sableuse dans laquelle les multiples traces de sabot des poneys précédents sont inscrites. Je me rend rapidement compte qu'il n'y a pas beaucoup de traces différentes, la plupart ont la même taille, et appartiennent au même poneys, comme si les autres poneys ne s'approchaient pas de cette grande bâtisse. Elle a l'air accueillante pourtant, auraient-ils peur ?

Nous arrivons enfin devant deux grosses portes de bois dur, je ne saurais pas dire ce que c'est, mais dans tout les cas, ça impose le respect. La poignée d'or est ouvragée, sur la serrure, il y a de fines gravures qui semblent résister aux assauts du temps, comme ces vieux monument souvent remis à neuf, j'ai toujours ressentis un certains respect pour cet art. Les arts sont ce qui élève l'esprit, les artistes sont sans aucun doute les personnes les plus respectables de ce monde, et j'aimerai beaucoup rencontrer la personne qui a forger cette serrure. Elle a dû coûter beaucoup d'argent, les gens qui vivent ici doivent être très riches, voire bien plus que le patron.

 Après avoir taper à la porte, deux poneys en costume de serviteur ouvrent la porte, révélant un magnifique hall: le sol est resplendissant, du carrelage brun qui semble avoir été lustré pendant des heures pour refléter les richesses de la pièce, notamment le grand lustre en or, où brillent de mille feux les reflets du soleil a travers les vitres sur les bougeoir qui doivent donner exactement le même effet le soir lorsqu'on les allumes.  Les murs sont couverts de tapisseries représentant  de majestueuses scènes de combats, de bal, de réunions et bien d'autres !  Je tombe cul au sol devant cet  étalage de richesses, je n'ai jamais vue de choses aussi belles autrement que dans les illustrations des livres, mais ça ! C'est le paradis de l'amateur ! Mais cet idiot de poney, lui, ne semble pas voir ces choses qui s'étalent devant lui, comment peut-on être aussi aveugle ?!...Non, il n'est pas aveugle...Je comprend un petit peu. Ce type doit souvent venir ici, il doit être habituer à ce genre d'étalage d'art, mais pour un enfant comme moi, qui as toujours rêver de ce genre d'endroit...C'est le paradis.

 J'ai toujours rêver de vivre dans ce genre de manoir, la richesse, l'art, la culture, et surtout la paix ! C'est tout ce dont j'ai toujours rêver. J'aimerai tellement ne jamais partir de là, vivre dans ce luxe comme je l'ai toujours rêver, comme les héros des livres.  Il ne manque rien à mon bonheur ici. Mais le bonheur, ce n'est qu'une chose éphémère, comme les espérances, les rêves et les envies. Je sais que je vais devoir retourné auprès de mon patron, que je ne reverrais sans doute plus cette beauté de ma vie, et que je devrais reprendre ma vie de délinquant.  Cette idée me retourne l'estomac. Le bonheur viens toujours seulement pour repartir, et c'est après y avoir gouter que nous souffrons le plus du manque. J'en viens presque a avoir envie de pleurer, mais je dois retenir mes larmes, pleurer ici ne serais pas une chose à faire, mon accompagnateur le dirais à mon patron, et je me ferais punir.

Il me met un coup de sabot dans le dos et m'ordonne d'avancer. Il me conduit vers un grand escalier de bois dur, lisse, réfléchissant un petit peu la lumière grâce à sa couche de vernis. Les marches sont recouverte d'un grand tapis rouge aux bords tellement ouvragés qu'on a l'impression qu'ils sont cousu d'or. Quel beauté ! Des tableaux de poneys sont accrochés au premier étages, représentant des poneys dans des postures presque digne des alicornes royales. Je sent la fierté  de ces poneys, faisant sans doute partis de la famille qui vie ici. Ils sont fiers d'être là, d'être ce qu'ils sont, et rien d'autre. J'aimerai tellement leur ressembler ! Mais moi, je ne suis issue d'aucune famille importante, je ne connais même pas mes parents, et je sais que des poneys du niveau des poneys qui vivent ici n'auraient jamais abandonnés leur enfant dans un endroit aussi mauvais que l'orphelinat où j'étais.

Je suis enfin conduit à une salle énorme. Contrairement à tout le reste du manoir, il n'y a rien dans cette salle, hormis une grande table. Il y a au moins une dizaine de poneys, mais un seul d'entre eux se distingue des autres : Un grand poney rouge. Rien qu'a regarder ce type,  je me sent comme...écrasé. Il est grand, au moins le double de ma taille, il a des yeux rouges sang qui vous percent jusqu'à vous perforer l'âme, il est habillé avec un veston en cuir, où une poche ouverte d'où on peut voir un gros paquet de cigares et une espèce de boite d'allumettes. Il se tient en tête de table, à la place du chef, entouré de tout ces poneys, j'ai l'impression d'être pris au piège, et cette impression ne fut qu'intensifiée quand les portes se refermèrent derrière nous, nous emprisonnant avec ces personnages presque effrayants. Ils commencèrent à parler de chose que je ne comprend pas, de trafic, de trahison, et d'autres choses diverses. Je n'y fait pas réellement attention, depuis que je travaille avec le patron, j'ai appris que je ne devais jamais, mais jamais, m'occuper de leurs affaires. Les punitions du patron sont exemplaires, et je préfère ne plus jamais être punis. Je me concentre surtout sur tout ce qui se passe autour de nous. Il n'y a qu'un poney qui est "nue",  un étalon gris -argenté à la crinière de la même couleur, les yeux marrons intense. Je vois juste une petite pochette de la même couleur que sa robe sur son flanc.

 Rapidement, le ton commence à monter, je vois le gros poney rouge se lever et commencer à insulter le type qui m'as accompagner jusqu'ici, des insultes de haines et de mépris. Il fait de même avec mon patron, et c'est sur ces deux mots que je reviens sur terre, les deux seuls mots que j'ai pus saisir sur toute cette conversation :

-Tue le.

Je sentis un vif courant d'air, ayant a peine eut le temps de relever la tête, une de mes mèches se soulevant lors de ce passage éclair, et je vie une longue trainée rouge gicler sur le sol, à quelque centimètres de la table. Mes pupilles se sont rétractées sous la peur, une personne a disparue sur le tableau qui se dressait devant moi. J'entend  des bruits de suffocation, j'ai peur de me retourner, j'ai déjà vue ce genre de choses, et ça m'as toujours terroriser. La mort, c'est une chose contre laquelle personne ne peut se battre, mais que l'on peut semer très rapidement. J'ai toujours eut peur de ces poneys pour qui semer la mort n'ai pas une mauvaise chose, ces poneys qui n'éprouvent jamais aucun remords. Je tourne lentement la tête, osant à peine regarder en sachant ce qui m'attendait : le corps du poney qui m'accompagnait, plié en deux sur le sol, ses sabots ramenées à sa gorge d'où s'écoulait un sang rouge vif. J’eus envie de crier, mais rien ne sortis de ma gorge, je sentais une boule l'obstruer, comme si on tentait de m’étouffer, mais j'arrivais à respirer. Le poney à la robe grise, lui, respirais calmement, comme si de rien n'était, récupérant simplement la lame qu'il venait de planter, à une vitesse hallucinante, dans la gorge son ennemie.

 Et moi ? Qu'allaient-ils faire de moi ? Ils allaient me tuer aussi ? Je n'ai pourtant rien fait ! Je n'ai aucun échappatoire possible, je reste là, à regarder le cadavre, tétaniser par la peur. Mais un sabot viens égratigner mon épaule, puis viens lentement glisser le long de mon cou, remonter mon visage et presser doucement pour me faire tourner la tête. Le poney rouge s'était levé et était venue jusqu'à moi.

-N'ai pas peur gamin. Je sais que tu n'as rien fait de mal, mais les personnes avec qui tu travaille ne sont que des ordures de première. J'imagine que tu n'étais pas très bien traité par eux, je me trompe ?


 Ce type venait de lancer une exécution éclair sous mes yeux, je l'avais entendu dire les mots qui réduisent une vie à néant, et  pourtant, je n'ai pas peur. Il ne me fera pas de mal, je le sais, je le sens. Il a le ton des pères qui veulent calmer leurs enfant lorsqu'ils font des cauchemars et viennent se nicher en pleurs dans les jupons de leur parents, et son corps musclé qui pourrais me réduire en morceaux en un éclair, ce sabot si puissant qu'il m'écraserait d'un geste, est doux comme la caresse d'un être protecteur. Il n'est pas comme mon patron, il  est un bon poney, une personne gentille, qui ne cherche pas à dominer les gens, il a l'apparence d'un père, une figure paternelle protectrice. Je me contente de hocher la tête, le regard plonger dans celui de ce poney surpuissant.

-Je le savais, écoute mon garçon. Je sais que la vie n'as pas dû être facile pour toi, et que tu auras des problèmes si je te renvoie d'où tu viens, ou si tu tente de t'en sortir seul. Dans ce monde, personne ne peut s'en sortir seul, nous ne sommes rien sans la famille, les amis et les autres. Et toi, où est ta famille ?


 Une famille ?...Un père et une mère, je me trompe ? Une famille, c'est ce qui est censé être toujours là pour vous soutenir, ce qui, quelque soit les épreuves, vous aideras... Je n'en ai jamais eut. J'ai toujours été détesté, je n'ai jamais eut personne, j'ai toujours dû me débrouiller par moi même, et ce poney a raison : personne ne peut s'en sortir seul, moi même j'ai dû recourir à de mauvaises choses pour pouvoir vivre comme un moins que rien, j'en ai même éprouver de la honte, la honte de vivre au service d'un patron aussi mauvais, la honte d'avoir dû me vendre pour vivre. Ce n'était même pas vivre, c'était de la survie : je n'ai jamais réellement vécu.

-Je...n'ai pas de famille.

-Tes parents doivent bien être quelque pars ?

-Ils m'ont abandonner quand je suis né, et l'orphelinat où je vivais, je m'en suis enfuie car j'étais maltraiter.

 Il se mit à me scruter du regard, son fameux regard capable de fonder l'âme d'une personne. Je me paralyser, mais également léger à le regarder, comme si le meurtre qui venait d'avoir lieux n'était qu'une banalité qui se déroule chaque jour, comme si cet endroit était la salle dégueulasse dans laquelle je vie chez mon patron, comme la seule chose qui avait une importance à ce moment, c'était lui, et moi.

-Je vois quel est le problème. Je m'appelle Bloody Sand, et si tu le souhaite, tu peux rester ici. Mais sache que rien de ce qui te seras accorder ne seras gratuit, tu devras travailler pour chaque miette de pain que nous t'offrirons, et pour chaque goutte d'eau que tu boira. Les tâches seront sans doutes difficiles.


-Vous voulez dire, plus dur qu'avant ?


Il eut un petit rictus gêné, évidemment que ça ne pouvait pas être pire, personne de mon âge n'aurait dû vivre des choses tel que celles que j'ai vécu. Mais je reste tout de même en admiration devant ce poney, et il dit qu'il est prêt à me garder ici.  Un véritable rêve, vivre près de ces merveilles de l’esthétique, un paradis pour les amateurs de belles choses. Il me tapota la tête en souriant, ce qui me donna le sourire également. C'est la première fois qu'une personne se montrait aussi proche de moi, aussi gentille... Il envoya un de ses serviteur en quête d'une chose, et j'entendis un bruit de glisse derrière moi, sans doute le corps dont on se débarrasse. J'en avais presque oublié ce meurtre.

 Mon cœur faillit s'arrêter lorsque le serviteur revint, accompagné d'une jeune fille magnifique, à la robe blanche immaculée, d'une pureté qui aurais pus jalousé n'importe qui. Des yeux jaunes brillant, d'une beauté qui aurai fait chavirer le cœur de n'importe qui tel un bateau en mer déchainée.  Je n'ai jamais vue une fille aussi belle.

-Tu m'as demander papa ?


Cette voix ! Une voix claire et cristalline, merveilleuse !

-Tu va emmené ce jeune homme dans sa chambre, prend une chambre d'ami, ça seras la sienne.


Elle acquiesça en souriant et nous nous mirent à marcher dans les couloirs de cet immense maison, ça change de l'appartement qui servait de repère à mon patron...ou plutôt mon ancien patron... Oui, mon ancien patron, cet ordure qui m'as fait faire les pire choses du monde ! Je ne reverrais plus jamais ce type. Je vais à nouveau prendre un nouveau départ, un départ réussi cette fois ! C'est comme dans les livres finalement, c'est là où on s'attendaient moins à le voir que le bonheur est arrivé. Nous discutons ensemble sur le chemin pour ma "nouvelle chambre". Une véritable chambre, ça serait superbe...Enfin, on discutes, c'est vite dit. Elle parle, et moi je l'écoute. Jusqu'à ce qu'elle me pose la question de me nom et de l'endroit d'où je viens...l'endroit d'où je viens, mais également les épreuves que j'ai traverser. Je pousse un petit soupir et me met à tout lui dire, en masse, d'un coup, sans m'arrêter. Elle me regarda dans les yeux sans me couper, mais avec une espèce de lueur de compassion dans les yeux, mais également de tristesse pour moi. Elle est fantastique cette fille, elle semble me comprendre, comme personne ne m'as jamais compris.

-Et ta famille, tu sais ce qu'elle est devenue ?


-Je n'en sais rien. Je n'ai aucune famille.


Elle me pris par surprise. Elle pose ses sabots sur mes épaules et glissa contre mon corps, son corps doux et chaud,si fin, si bon. Elle me sert de toute ses forces contre elle, posant sa tête contre la mienne,c'est un câlin, comme les copines des héros dans les livres. C'est chaud, c'est bon, comme jamais je n'ai connu d'affection,  et j'adore ça !

-Maintenant, nous sommes ta famille Tida Night


Je déglutis, ne sachant pas quoi dire. Je finit juste par me laisser couler contre elle, me seras d'autant plus fort contre elle. Je sentis une nouvelle boule dans ma gorge, mais celle-ci n'est pas aussi dense. Je la ravale lentement, et d'un coup, toute la tristesse que j'ai endurer durant ces jours de maltraitance, je la relâche, fondant en larmes contre elle.

13 ans : Un foyer et un meurtre.

 Mon maitre, le poney blanc m'explique que, je dois me tenir prêt à chaque instant, qu'un coup de sabot peut partir, aussi bien de nos amis que de nos ennemies, en moins d'une seconde, et qu'un coup de sabot, c'est un coup de couteau camouflé. Nos amis, nous devons toujours nous en méfiés, car les faux amis existent, et qu'ils sont sans doute plus nombreux que ce que nous pensons. Moi, je lui répond que je serais toujours prêt à me battre, et comme il le fait depuis un an, il jette à toute vitesse son sabot droit dans ma direction, et je le bloque, suivit d'un coup de patte arrière que je pare avec une facilité qui m'est venue il y a des mois de cela. Il commence à m'enchainer avec le même enchainement qu'il pratique depuis un ans, et moi, je pare chaque coups, avec une dextérité qui m'est venue  après des heures et des heures d'entrainement auprès de mon maître. Il est la seconde personne pour qui j'éprouve autant d'admiration.  Je me souviens quand j'ai commencer mon entrainement, le premier coup a faillit me décrocher la mâchoire, je me suis recroqueviller sur moi même et ai chialer comme une fillette. A chaque entrainement, quand je parvenais à contrer son dernier coup, il m'en remettais un venant d’ailleurs.  J'ai progresser ainsi pendant un an, un an à me prendre des coups venant de partout.

Ensuite, il m'a appris à diviser le temps. Personne ne peut être plus rapide que le temps lui même, mais il m'a appris à diviser une seule petite seconde en 5. C'est une chose incroyable, qui permet à l’œil de focaliser sur plusieurs points à une vitesse énorme. Mon maître est bien plus fort que moi, mais je trouve ça déjà pas mal. Il m'a également appris la philosophie. C'est beau la philosophie, mais compliqué. Il m'a appris l'étude des gestes des autres poneys. Beaucoup de gestes ont des significations différentes, qui aident à prévoir les intentions des gens. Ainsi, je peux prévoir les attentions d'une personne rien qu'en l'observant. Évidemment...ce n'est pas une science exacte, et même si ça l'étais, je ne pense pas la maîtriser assez bien pour pouvoir tout prévoir, mais ainsi, j'ai déjà prévu des coups en traitre du maitre, et également ce qu'on allaient manger à midi.

 Cet endroit m'as tout simplement rendu heureux.  J'ai pus étudier chaque statuts, chaque tapisseries, chaque œuvre, chaque statuts, absolument tout ! J'ai même ma chambre à moi tout seul et je mange absolument tout ce que je veux ! C'est une véritable vie de château !  Et surtout, je l'ai elle ! La belle Melody sand ! Elle s'est mise au piano, son père en a fait venir un directement de Manehatten pour qu'elle puisse s'exercer, et chaque soir, en secret, je me cache près de la fenêtre dehors et je passe une bonne heure à l'écouter composer sa musique. Quel beauté, et quel talent ! Elle est la femelle idéal ! Et chaque jour qui passe me le rappelle cruellement. Je ne peut pas me permettre de lui déclarer ma flamme comme cela, ça ne se ferait pas, et de plus, elle est la fille de la personne qui m'as sauvé  d'une vie détestable. Je n'imagine pas ce que j'aurais encore vécu si j'avais dû retourner voir mon patron après la mort de son émissaire, il s'en serait pris à moi, sans aucun doute, il m'aurait battu et privé de nourriture. Mais aujourd'hui, je suis capable de me battre ! Je suis certains que je serais capable de lui tenir tête ! Je ne suis plus le petit poulain misérable  que j'étais il y a un an, je me suis transformer jeune adolescent fort ! Ma croissance a accélérée à une vitesse incroyable à partir du moment où j'ai repris une bonne alimentation, mon travail, outre l'entrainement, est d'aider à m'occuper d'un petit potager à l'arrière qui appartenais à la mère de Bloody Sand, et dont nous devons nous occupés depuis sa mort. C'est la vie dont j'ai toujours rêver.

 Je passe ma séance d'entrainement quotidienne d'entrainement, et je parviens même à arrêter quelque coups de mon maître. Mais il n'empêche qu'à la fin, je me prend une sacrée baffe qui me fait presque décollé du sol. Cela fait un ans que je finit toujours au sol, mais d'habitude, il y va plus fort. J'ai remarquer que ça faisait quelque jours qu'il faisait attention à ne pas y allez trop fort avec moi. Je me relève, prêt à l'affronter de nouveau, mais il me fait signe d'arrêter.

-Tida Night, il faut que je te parle. En un an, tu as fait des progrès impressionnants, tu t'es révélé d'une résistance peu commune...qui a sans doute été stimulée par tes épreuves passées. Tu as également su faire des efforts pour rattraper le retard que tu avais, même si il te reste des lacunes. Ton corps est encore affaiblie, mais tu semble tenté comme tu le peux de combler cette petite fragilité. Tu mérite amplement d'être récompensé.



Ce discours m’emplis de fierté, je sent l'émotion m'emplir à nouveau, mais j'ai appris à contenir mes émotions. Il n'empêche que je suis heureux d'entendre ça de la pars de la personne que je respecte le plus, comme les poulains qui vont à l'école et qui ont un bon bulletin. Pour moi, mon maitre et monsieur Bloody sand sont ce qui se rapprochent le plus de la figure paternelle, et sont ce qui l'ont remplacé. Mais je ne peut pas me permettre d’appeler monsieur Bloody Sand "papa", car il est le père de la femelle pour qui je fait les yeux doux. Je ferais tout pour qu'elle m'aime comme je l'aime, et je suis sûr que si mon maitre lui dit ce qu'il viens de me dire, ça susciteras en elle une espèce de respect, d'admiration peut être ! Elle sera mienne, je le jure !

Mon maitre sortis d'un coin de la pièce, une petite boite, pas plus grand qu'une patte, légèrement dorée sur les coins, dans un bois légèrement jaune. Il a parlé de récompense, mais je pensais que l'honneur d'avoir reçu ces mots étaient déjà une récompense bien plus grande que celle que je voulais. Un cadeau de la part de mon mentor, la chose matérielle la plus précieuse à mes yeux, quel qu'elle soit. Il me la tendit avec un petit sourire, voyant mon regard idiot, admiratif et impatient, comme si c'était mon anniversaire, et que j'attendais le cadeau de mes rêves.

-Sache, Tida Night, que tout travail mérite salaire. Voici ton salaire, pour tout tes efforts.

Je pris la boite entre mes sabots, faisant des gestes extrêmement lents et prudents, comme si la boite et son contenue étaient fait du plus fragile des cristaux. Je la dépose tout doucement au sol et reste en admiration devant elle. Je n'ose pas l'ouvrir, je ne sais même pas si j'ai réellement mérité ce cadeau. J'attend comme un enfant qu'il me donne l'autorisation d'ouvrir cette boite dont, en quelque secondes, le contenue est devenue le fruit de mes convoitises les plus profondes. Il finit par me faire un signe de la tête pour m'autoriser à l'ouvrir. Je dépose lentement mes sabots sur le coffret, et relève délicatement le dessus de la boite.

C'est une magnifique dague au manche d'or, et à la lame d'argent.Le blanc de la lame étais aussi pur que Melody, et l'or étais resplendissant comme le soleil.  A coté de celle-ci, il y avais une garde pour cette dernière, une garde pour Pegase. Je la pris entre mes pattes et la passa sur ma tête, la  faisant descendre jusqu'à mon ventre, entourant mon aile pour que la petite "poche" qui doit contenir la lame soit voilée par mon aile. La sacoche étant de la même couleur que ma fourrure, la lame passera inaperçu sur moi,seul le manche en or se verras quand je volerais. Je ne vol pas souvent, voire jamais, donc ça ne seras pas un problème.  Et là, j'ai vraiment envie de pleurer. Je n'ai jamais eut de cadeaux, monsieur Bloody Sand et Melody ignorent la date de mon anniversaire, et je n'ai jamais voulu leur dire. C'est pour tous dire mon premier cadeau, et il est d'une beauté sans pareil.

-Merci maitre...Vraiment...


Il eut un sourire qui faillit me faire craquer, mais son expression redevins dur comme je la connais. Je range la dague sous mon aile, prêt à reprendre, mais lui reste assis.

-As tu déjà envisager ce que tu ferais, le jour où tu devras tuer quelqu'un ?


Tuer...J'ai peur de ça. Je ne veux tuer personne, j'ai toujours eut peur de le faire, car j'ai toujours détester les gens qui en tuaient d'autre.  Néanmoins, je sais que je finirais par y être poussé, d'une façon ou d'une autre. Je vis avec des personnes qui eux, ont tous tués au moins une fois (hormis Melody), et je suis un guerrier. Je vais y être forcé, mais je comptais repousser cette échéance le plus loin possible. Il semblerais que le temps soit venu.

-Je...pense que, maintenant, je pourrais le faire.

 Il acquiesça et posa son sabot sur mon front, signe chez lui, qu'il allait me confier une chose très importante, pour capter au maximum mon attention, comme il le faisait parfois durant nos cours.

-Le temps est venus mon jeune élève. Je sais que personne ne devrais devoir faire ça, mais dans cette famille, on doit s'entraider. Je te fait confiance, et je vais te confier une mission que l'on m'a confier pour demain soir : Tu vas te rendre à Las Pegasus, dans le repère de ton ancien patron, et tu le tueras.  Je sais que tu n'as jamais aimer ça, mais c'est pour ton bien que je te donne cette mission : tant que tu ne te seras pas débarrasser de ton ancien patron, tu vivra toujours avec une faiblesse. C'est à toi de réduire à néant cette faiblesse.

 Je me contente d'acquiescer, il a raison. Je ne sais pas ce qui se passera quand je serais en fasse de la personne qui m'as fait subir des humiliations, et m'as fait travailler comme un chien pour lui, mais je ferais ce que me demande mon maître. Pour la famille Sand, je ferais tout, absolument tout. Il est temps de me battre contre mes anciens monstres. Mon cœur bat à la chamade, je suis excité, ma première mission. Je voyais facilement mon avenir dans ce genre d'entreprise, mais pas si jeune, il  n'empêche que je veux bien faire, et je veux satisfaire les espérances de mon maître.

-Je vois que tu es enthousiaste au sujet de ta mission, alors pars maintenant. Voici de l'argent pour le train et bonne chance. Je compte sur toi pour faire honneur à l'apprentissage que je t'ai desservi.

 Je prend une petite bourse qu'il me tends, et que j'accroche à ma garde de dague. Je prend la sortie direct du manoir pour me rendre à la gare, je traverse Appleloosa pour cela, et durant cette traversée, je me revois encore, le poulain chétif et terrorisé. Aujourd'hui, je suis le contraire de ce petit poulain, je suis ce que j'ai toujours voulu être, et ce que je n'aurais jamais été si le monde entier ne m'en avais pas voulu au tout début.

 Je pris le train pour Las Pegasus, la ville qui a accueillit ma misère. Le paysage n'a pas changer, toujours les même arbres, toujours la même terre désertique qui se transforme peu à peu en pâturages verts, puis enfin, des routes plus modernes. J'aime observer le paysage, et voir que rien n'as changer, mais cela me rend triste, car je sais que plusieurs personnes sont encore dans l'état dans lequel j'étais avant que Bloody Sand ne m’accueille, ou même avant que je ne trouve mon ancien patron. La misère existera toujours, c'est dans l'ordre des choses, pour que les riches soient riches, il faut que les pauvres soient pauvres. Pour toute chose dans le monde, il faut que son opposé existe, mais même comme ça, je ressent une certaine tristesse pour ces gens.

 J'arrive à  Las Pegasus, c'est toujours aussi grand, et toujours aussi imposant. la ville reste la ville, et les poneys qui en sont prisonniers restent des prisonniers. Mais moi, je ne suis plus prisonnier, j'ai trouver le moyen de m'en sortir, d'échapper à son emprise, même si en sois, c'est la ville elle même qui m'a permis de m'en sortir. Mon ancien employeur vivait dans un grand appartement illuminé toute la nuit, dans les quartiers pauvres, car c'est là que les autorités sévissent le moins.  Il y a néanmoins une chose qui a changer, il n'y a plus de gardes à l'entrée de ce tour où il y a l'appartement de ce monstre. D'habitude, il faisait descendre au moins deux gardes pour en garder l'entrée. Tant mieux pour moi.  J'entre dans la tour, et je me rend compte que tout a changer ici, comme si la ville avais mit cet immeuble à l'écart de sa grandeur et l'avais laisser pourrir. Les murs sont lézardés par endroits, des tags professants des insultes et des propos étranges. Je sent une odeur de merde qui piquerais les yeux, comme si tout les animaux du coin avaient décidés de faire de cet endroit leur latrines. je m'empresse de monter les escaliers, mon ex-employeur vie au second étage. Les murs sont toujours en mauvais état et menacent même de s'écroulés d'un instant à l'autre. Je préfère terminer vite fait le travail. J'arrive à la porte dont le vernis écaillé rend une impression de fragilité, je l'ouvre très lentement.

Il est là, assis devant moi. Sa couleur grise terne et sa crinière sale, ses yeux cernés, et presque noirs. Il est dans un état encore pire qu'à l'époque en tout cas. Il a horriblement maigris, mais sa musculature reste assez bonne.

-Tu es revenue à ce que je vois...la vermine reviens toujours pour grignoter les restes.

-Je ne suis pas venue grignoter, je suis venus en finir avec toi.


Il eut une quinte de toux, une longue quinte de toux, qui se transforma lentement en rire, un rire morne et effrayant qui me fit faire un pas en arrière. Il faut que je garde mon calme et rester courageux.

-Vous avez eut des problèmes à ce que je vois.


-Tu sais, quand on perd un petit merdeux dans ton genre, et que son frère se fait tuer par la racaille qui nous en veux ? Tu perd tout. Les gens ont peur de se faire tuer par ton ennemie. Tes hommes t'abandonnent, tes clients ne viennent plus, et tu finit seul dans cet appartement pourris, à attendre. Attendre que quelque chose se passe, en comptant sur le peu qu'il reste pour survivre.


Je comprend ce qu'il veut dire.  Mais si il crois que c'est ça qui va me faire pitié, il se trompe. Ce type à toujours traités les autres en moins que rien, et maintenant, c'est lui qui se retrouve à l'état de rien. Ce n'est que le juste retour des choses. J'en viens même à ne pas avoir envie de le tuer, juste pour qu'il souffre encore, juste pour qu'il éprouve enfin ce que j'ai moi même pus endurer. Mais j'ai une mission à accomplir. Je m'avance vers lui en grondant, c'est l'heure d'en finir. Mais d'un coup net, avec une vivacité à laquelle je ne m'attendais pas, il me frappa au torse, me coupant le souffle. je me plie en deux par réflexe, et il me met un puissant coup de sabot sur la nuque. La douleur me travers le crâne comme une brûlure, mais je reste assez lucide face à la douleur pour le contourné et m'éloigner de lui.

Au moment même où je me relève, il fonce sur moi pour me frapper en plein visage, mais cette fois-ci, je le pare en le bloquant de ma patte, et lui rend un coup surpuissant en pleine mâchoire. J'ai de la chance qu'il soit affaiblie, si il étais en pleine forme, je n'aurais jamais pus faire ça ! Je recule, mais me retrouve acculé à la vitre de l'appartement. Je jette un rapide regard derrière moi, et lui se met à rire. Pourquoi rire  alors que je viens de lui exploser le visage ? Il fonce sur moi à toute vitesse sur moi et me pousse à travers la vitre. Je sent les morceaux de verre se plantés dans mon dos et mes ailes, ainsi que le vent dans mon dos lors de la chute libre. En panique, je tente de  déployer mes ailes, mais elles restent plaqués dans mon dos, à cause de la pression du vent dans mon dos. Je reste en chute libre, une chute qui me semble durer plusieurs heures, mon cœur battant à une vitesse incroyable, et ma respiration s'intensifiant, tentant de capter tout l'air possible. Je finit par un retour brutal au sol, j'ai l'impression que tout mon corps se brise, et que ma colonne vertébrale tente de s'échapper par l'autre coté. Une grosse gerbe de sang sort de ma bouche, et reviens s'écraser sur mon visage. Je sent que une de mes pattes arrières est tordue dans un sens qui ne devrais pas être possible. Mes cotes pendouillant dans mon ventre, je les sent, et la douleur est trop forte, je ne peux pas l'encaissée. Je pousse un hurlement déchirant et me met à pleurer, j'ai tellement mal ! Je reste une dizaine de minutes dans la boue, à pleurer toute les larmes de mon corps à cause de la douleur. Et d'un coup, je me prend un coup de sabot en plein visage, mon cartilage faisant un bruit de bris. C'est mon ancien patron, et il se met à me frapper de toute ses forces, donnant des coups de sabots un peu partout, aggravant mon état et la douleur. Il veut me tué !

Avec la force du désespoir, je saisi mon arme dans  la garde sous mon aile, qui est maintenant à découvert, et je la plante sauvagement dans le sabot de mon ennemie. Ce dernier pousse un crie de douleur et tombe en arrière. C'est ma chance, il faut que j'en profite ! Avec un dernière effort suréquin, je me hisse sur ma patte valide et saute dessus, la lame en avant, et la lui plante dans un bruit de crâne brisée et de chaire perforée, en plein dans la tête. Il est mort, enfin mort. Moi, je sais que je ne suis pas mort, car je sent cette atroce douleur en moi. Je n'en peux plus, j'ai trop mal, j'ai été mauvais, très mauvais ! Avec les dernières forces qu'il me reste, je tente de me trainé dans le bâtiment délabré, et je m'allonge contre un mur, laissant le cadavre là où il est. C'est finit, je suis enfin libéré de ce fardeaux, et j'ai commis mon premier meurtre, même si ce dernier est loin d'être une réussite total. Je vais attendre d'aller un peu mieux, ou du moins de reprendre mes forces, puis j'irais à l’hôpital. Là bas, j'enverrais une lettre à mon maître pour lui demander de venir me chercher.

Je pris mon temps pour récupérer mon souffle, ne pensant même plus au cadavre dehors. Je range ma lame sous mon aile et commence à trainer mon corps dans la ruelle. Je rejoint les rues peuplé, mais la douleur reste tout le temps où je me traine. Je n'en peux plus d'avoir mal. Heureusement, une fois la rue rejointe, les passants ne tardèrent pas à appeler les urgences, et je fit prit en patte. Quelque jours plus tard, j'étais entourés de bandages sur la moitié du corps, la mâchoire et les ailes. Plusieurs côtes de brisées, la patte arrière cassée et la mâchoire déboitée.  Mais je suis vivant, et j'ai fait mon travail. Je viens de finir d'écrire la lettre à mon maître. J'ai pris soin de garder ma dague sur moi, et de garder les ailes biens droites sur mon corps pour éviter qu'elle ne se voit. Je vais rentrer chez moi, et mon maître sera fier de moi.

15 ans : mon amour et mon désespoir.




 Cela fait deux ans que je continue l'entrainement, et je n'ai plus aucune attache à mon passé. Suite à mon succès, j'ai reçu quelque autres missions, j'aide aux tâches du manoir et j'ai même commencer à recevoir un petit salaire. Trop petit, certes, mais un salaire quand même... Et ce soir, je vais réaliser mon dernier objectif pour avoir ma vie de rêve. Et ça commence dés maintenant. Je m'avance dans les couloirs, la gorge nouée et légèrement en sueur. Je tape à la porte de Melody qui ouvre en souriant :

-Bonjour Tida.


-Bonjour...


-Je peux quelque chose pour toi ?


-Je...hum...ça...heu...


Je m'étais préparer très longtemps à cette conversation pendant des jours pour venir lui parler, et là, je me laisse dépasser par les événements, j'ai une énorme bouffée de chaleur. Elle pose d'un coup son sabot sur mon museau, pour m'empêcher de baragouiner et viens murmurer à mon oreille.

-Tida...J'ai compris.


-A...alors ?

Elle plaqua lentement ses lèvres sur les miennes, entourant mon cou de ses sabots. Le rouge me monta immédiatement aux joues, et tout mon stress disparut d'un coup. Elle fait délicatement entrée sa langue dans ma bouche, et viens caresser la mienne. Je ferme les yeux et par instinct, je viens lui rendre son baisé que nous partageons un court instant ce baisé, qui me semble durer une éternité, une éternité de plaisir. J'aurais aimer que jamais nous ne nous délions. Néanmoins, il le fallut et elle se contenta de m'accorder un sourire. En un instant, la phrase sorti :

-Tu veux qu'on aillent se balader à deux ce soir...?


-Avec plaisir, Tida.


On s'embrassent encore une fois, et elle me laisse dehors. Je n'aurais jamais cru cela possible. Elle éprouve les même sentiments que moi... J'ai à la fois envie de hurler ma joie, et de me taper la tête contre le mur. Comment n'ai-je pas pus le voir avant ? Il n'empêche que ce soir, j'ai une sortie, avec ma petite amie ! Je passe la journée à attendre avec impatience, ne parvenant pas à me concentrer. Elle me fait tellement d'effet...

 Le soir, je viens, je me suis débarbouillé au maximum, ai fait de mon mieux pour cacher mes cicatrices, et me faire beau. Je suis prêt pour la meilleur nuit que je n'ai jamais passer. Je toque à sa porte et attend patiemment qu'elle me dise d'entrer, ou qu'elle m'ouvre...Mais elle met beaucoup de temps. J'attend cinq bonne minutes, mais pas un seul bruit.

-...Melody ?


J'entend un bruit de pas à l’intérieur. je pose mon sabot sur la clache et appuie, mais la porte ne s'ouvre pas. Je gronde, ce n'est pas normal qu'elle réagisse comme ça. Je prend mon élan, et d'un coup d'épaule, l'enfonce la porte. J'entend un cri de douleur venant de derrière la porte et vois un groupe de trois poneys, deux à la porte, et un autre, tenant ma belle, le sabot sur la bouche, et des larmes à son visage. Un coup m'explose le crâne, et je tombe, face contre terre. Je suis à moitié conscient, mais je sent parfaitement qu'on me traine sur le sol.

A mon reveil, la première chose que je vois est le cadavre froid de mon maître, allongé au sol. Il a la tête accrochée au sol par une dague, et son sang est répandue sur le sol. Je veux me lever , mais deux poneys me tiennent à genoux, les pattes avant dans le dos et prêt à me les brisées au moindre geste. Des larmes commencent à coulé le long de mes joues, sans que je puisse les retenir. Mon maître, mon père adoptif, mort... Je relève les yeux  et vois un nouveau poney, grisâtre, grand, avec des yeux marrons profond...Il ressemble à mon ancien patron...

-Je vois que monsieur est debout.


-Que... enfoiré, c'est toi qui as fait ça ?!



Il se leva et se mit à tourner autour de moi. Les deux poneys me tenant tournèrent et je pus voir ce qu'il y avais contre le mur. Tout les cadavres des serviteurs de la maison,ils étaient absolument tous là. Évidemment, si ils ont pus tuer mon maître, ils ont aisément pus tuer ces personnes. Je sent quelque chose brûler dans mon estomac, chaque personne présente ici, je les aimais. Ils étaient ma vie, mon être. Il y a également un cadavre de leurs membres. Sans doute mon maître, qui est tombé dans un sale piège. Et derrière, toujours debout : Melody et Bloody Sand. Leurs sabots accrochés au mur avec les étoffes.

-Enfoiré, je te jure que si tu les touches...


Il m'asséna un puissant coup de sabot sur le visage, m'ouvrant le bout du museau. Les larmes ne firent que couler plus vite, mais ce n'est pas de la tristesse, c'est de la colère. Je vais me faire cet enfoiré.

-Vois-tu Tida, tu as tué ma famillen la dernière qu'il me restait, à savoir mon frère, ton ancien patron. Je savais qu'il allait mal, mais ne me dit pas que tu l'as fait pour lui. Hé bien...je pense que pour un bon retour des choses, je dois détruire ta famille a toi...


 J'allais protester, mais d'un geste net, il frappa le père de Melody, il saisit sa tête entre ses sabots et d'un coup, lui retourna la nuque. Melody poussa un cri de tristesse à déchirer les coeurs, et moi, je ferme les yeux, ne voulant pas en voir plus. Comment est-ce que j'en suis arriver là ? Quoi que je fasse, même en m'entrainant autant que je le veux, je ne peux jamais protéger ceux que j'aime, ou je ne  bien même moi même. Je senti une patte frôler mon ventre, et d'un coup, j’entendis le bruit d'une lame dégainée. J'ouvris les yeux et le vis avec ma lame dans les sabots. Il la pris en bouche et s'avança lentement vers Melody :

-Non...non Non NON ! Jt'en prie ne...


Je le vis planter profondément la lame dans l'oeil de Melody. Il se mit à massacrer son si jolie visage. Je me sent...bizarre. Vraiment étrange. Je ne sent plus mon corps, la douleur des sabots tordu n'est plus. Je ne ressent aucune tristesse, je ne ressent rien. Rien hormis cette brulure au ventre. Le temp avance sans moi. Je ne sent plus rien, je ne vois plus rien. Jusqu'au moment où il s'approcha de moi, collant son visage au mien. Je n'entendis pas ce qu'il me dit, mais une sauvagerie me pris. Soudainement je plante mes dents dans son cou, et je sent sa peau et sa chaire. Je sent sa trachée se déchiquetée contre mes dents, et d'un coup, je tire en arrière, lui arrachant la gorge. Je ne sent plus la douleur des deux derrières moi qui tirent sur mes sabots, je ne sent que la brulure, et le gout du sang dans ma bouche. D'un coup, je bondis en arrière. mes sabot produisent de craquement effroyable, mais je ne ressent pas  la réaction physique allant avec. la colère m'a fait entrer dans une espèce de rage antalgique. Je me précipite sur le premier, et lui enfonce mon sabot dans le ventre, le pliant en deux. Je me saisi de ma dague que l'autre ordure avais laisser tomber, et la lui plante dans la tête d'un coup sec, le tuant sur le coup. L'autre tente vainement de s'enfuir. Je l’attrape par la crinière et le tire au sol. Dans ma rage, je ne ressent même plus ma propre force. Je le plaque au sol et attrape sa tête par les tempes, avant de la claquer contre le sol. je continue de la frapper contre le sol, répétant  l'action avec toujours plus de rage. Sa tête, au bout de quelque seconde, n'est plus qu'une bouillis.

 Je prend un petit temps pour me calmer. Tout le monde est mort maintenant. enfin, l'autre ordure est en train d'agoniser, et je le regarde comme un divertissement, mais il ne tardera pas à mourir. Je craque sur le coté, le gout du sang devenant intense dans ma bouche. Je récupère la lame dans le cadavre de l'autre poney. Je ne suis pas triste, je ne suis pas en colère, je me sent juste calme. Je m'approche du cadavre de l'homme qui aurai dû devenir mon "beau père", si tout avais bien fonctionner. Je me saisi de sa boite d'allumettes. Il n'a jamais fumer, il a toujours garder ce paquet de cigare  et ces allumettes pour se donner un style. Ce qui marchait plutôt bien en soit. Chaque tapisserie de cette maison, chaque peinture, tout ça est inflammable, et si une seule cendre tombe, ça prendrais feu comme du gaz. C'est pour cela que personne n'avais le droit de fumer dans la maison. Je gratte une allumette et la jette au sol. Ils étaient poussière, et redeviendrons poussière. Même si une partie de moi tabasserai volontiers l'autre tas de merde plutôt que de le faire brûler. Je garde le reste des allumettes et me rend dans la chambre de Melody. Le temps que les flammes montent, j'ai le temps de prendre ce dont j'ai besoin. Je récupère mes économies, sans prendre celles de ma famille. Les parasites viendrons s'occuper de ce qu'il reste. Je prend également une photo, une seule, pour la garder en mémoire. Une photo de elle et moi, il y a quelque mois.  Je la garderais toujours. Je récupère enfin une petite sacoche noir, pour mettre mes affaires. Je descend des escaliers, le feu a commencer à prendre. Les cadavres seront réduits en cendre, et moi...je disparais. Je sort du manoir et descend le petit chemin légèrement sablonneux. Je jette un dernier regard sur le manoir où je vie avec ma famille adoptive depuis 3 ans. Ce feu emporte mes souvenirs, et le peu de sentiments qu'il me reste maintenant.


16 ans : Plus de famille.


 J'ai presque finit. Je suis de retour aux origines : Ponyville. Je n'aurai jamais cru venir ici, j'avais rayer cette ville de mon esprit. néanmoins, toute les pistes m'ont menés ici. Je  suis habillé de mes habits rouge, et de mes lunettes, pour que personne ne puisse me reconnaitre. J'avance dans les rues vers une petite maison, un peu plus à l'écart des autres. L'herbe n'est pas tondue, la clôture tient à peine et il n'y a pas moyen que je me soit tromper. Je passe par dessus,et aperçois, à travers les mauvaises herbes, une tombe. Je sais à qui elle appartient. Je sais absolument tout maintenant. Je dois faire ça pour ne plus avoir de remords, pour ne plus revenir en arrière. Je suis prêt maintenant. Je tape trois grand coups sur cette porte en bois qui deviens vieille et peu résistante.  C'est une vieille femelle qui m'ouvre la porte, une vieille femelle blanche, mais avec un signe qui ne peut pas tromper. Ses yeux clairons. Elle porte un masque. Un masque de malade. Elle me fixe avec des yeux profond, et recule lentement, me laissant le passage pour entrer. Je ne me fait pas prier et pénètre dans la maison, les murs sont jaunis,  ça sent le vieux et les objets ont tous une valeur historique, plusieurs objets de collection. parfaitement ce à quoi je m'attendais, et parfaitement ce à quoi n'importe qui s’attendrait de la part d'un vieux.

-Je savais que tu viendrais.


J'acquiesce encore, elle s’assoie sur une chaise mais moi je reste debout. je n'ai pas envie de m'asseoir. Nous nous regardons un petit moment, sans rien dire ni l'un ni l'autre.

-Tu m'as beaucoup manqué tu sais.  Une mère ne devrais pas avoir à abandonner son fils.

 Je le sais, et elle aussi. Mais je ne lui en veux pas, sans elle, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui. Si elle ne m'avais pas abandonner, je n'aurais jamais pus subir toute les épreuves que j'ai vécu. Aujourd'hui, je suis fort, très fort. Je ne pleure plus par la douleur, je ne suis plus triste, je n'ai plus rien à chérir, je n'ai plus rien à perdre. Je suis le guerrier, l'arme, que tout le monde rêverais d'avoir, prêt à mourir pour un rien.

Sans qu'elle n'ai rien demander, je commence à lui raconter ma vie. Mon enfance à me faire tabasser, ma fuite vers Las Pegasus où j'ai mal finit, ma famille adoptive qui m'as offert mes premiers bons moment, mon maitre, mon travail,  la mort de ma famille, je raconte tout dans le moindre détail, sans rien oublier, restant dur, insensible. J'aurais versé des larmes, j'aurais souffert, comme j'ai souffert plusieurs jours , comme je n'ai pas dormis pendant des nuits après mon départ.

-...je suis désolé que tu ai dû endurer tout ça...Depuis la mort de ton père, je suis seule et vieille tu sais. Et je sais que te demander de rester à mes cotés ferais de moi un poids plus qu'autre chose...


-Je comprend maman. Je ne t'en veux pas. Vous étiez pauvres, tu es malade, et papa aussi, commençais déjà à se faire vieux. Vous pensiez que vous faisiez ça pour mon bien, et c'est ce que vous avez fait...Est ce que tu me demande d'en finir ?

Il ne m'a pas fallut longtemps pour comprendre ce que ma mère me demandait, elle est triste sans papa, elle est seule, et bientôt, elle ne pourras plus s'occuper d'elle même seule. Je dégaine ma lame, toujours sans sourire, et m'approche d'elle pour la prendre dans mes sabot, et collé pour la première et dernière fois, à ma véritable mère. Dommage que je ne ressente pas plus de chose que ça, mais ça semble lui faire plaisir. Je sent ses larmes perlées sur mon dos, pendant que je l'étreint avec tendresse.

-S'il te plait mon chérie, enterre moi avec ton père, et sert toi, tout ceci est à toi....Je t'aime mon fils.


-Je t'aime maman.


 Je lève son sabot et passe sous sa patte pour venir loger mon arme directement dans son cœur. Pas de souffrance, pas de peur, elle peut maintenant partir en paix. Je sent quelque chose dans mon ventre, mais ce n'est pas aussi puissant que les autres fois. Je ne ressent rien de spécial, juste un vague malaise. Je la soulève et me rend dehors, posant le cadavre à coté de la tombe de mon père. Je me rend dans le fond du jardin où sont entassés des dizaines d'outils de jardinage, dont une pelle. Je m'en saisi et commence à creuser le troue pour enterrer ma mère. Une fois cela fait, je prend une pierre  assez large qui trainait là, et commence à graver le nom de ma mère, à coté de celui de mon père.

"Ici reposent Tidius et Nocturna Night"


 Après avoir fait ceci, je retourne à l'arrière et me saisi des outils qui pourraient m'être utiles, ainsi que d'essence pour tondeuse qui traine à coté de la vieille tondeuse à gazon de mon père. Je dépose tout ça devant la maison et rentre, à la recherche d'un sac. Cette vieille maison pleine de souvenir, ça me rendrais presque triste de faire ce que je vais faire. Je récupère l'argent qu'il reste, mon héritage, ainsi qu'un sac de toile dans lequel je pourrais me mettre moi même. J'accroche l'argent à ma dague avec le peu qu'il me reste, et range les outils, couverts et outils que j'ai pris. Rien de plus ne m'interresse. Jusqu'à, sur une petite étagère, je trouve une photo. Une photo de papa, qui me ressemble énormément, sauf que lui avais les yeux verts, de maman, dans sa jeunesse, tout deux collé l'un contre l'autre, souriant, et un jeune bébé dans leur sabots. Moi. Je ne sais pas pourquoi je la veux, mais je prend cette photo et la range avec celle de Melody. Je vais déposer cet énorme sac dehors, et le dépose sur le coté de la maison à coté des tombes qui demeurerons éternelles ici. Je recouvre le sol et les murs de l'essence à tondeuse, je ne veux pas que des pillards viennent déshonorer cette vieille maison. Je termine simplement en grattant une allumette et la jetant. Les flammes ne mirent pas longtemps à embraser la maison, et termine le travail. Il n'y plus rien, et je pars sans me retourner, mon sac sur le dos, laissant les tombes devant la maison en flamme. Je n'ai plus qu'à me trouver un endroit où vivre, et j'en aurais finit.

16 ans toujours : Le passé

J'ai mis quelque jours à y arriver, mais j'y suis enfin. Je dois avouer que passer en fraude a été assez difficile avec le conflit entre les dirigeants, mais la politique et moi, ça fait deux. Je suis arriver aux terres des changelins, et je me suis rendus dans les profondeurs du Firelight Woods. Si tout se passe bien, personne ne viendra m'embêter ici. J'ai construit une petite cabane, juste une cabane, avec une petite cheminée en pierre pour me réchauffer les jours de froid. Au manoir, j'ai appris avec  les serviteurs, à m'occuper d'un potager, et la forêt est fertile. J'avoue que ça ne fait pas beaucoup, mais c'est suffisant pour manger. Après pour ce qui est de l'eau et l’électricité, je vais me laver dans un lac non loin, jusqu'à ce que je trouve un moyen d'acheminé l'eau jusque chez moi, et je pourrais, sans doute, un jour, crée un circuit électrique à partir d'un générateur. J'ai poser les photos sur le haut de la cheminé, et j'ai poser un miroir dans un coin. Je finit, enfin par me regarder dedans. Mon corps a beaucoup changer...et tout les souvenirs me reviennent d'un coup. Je sent une impulsion monter dans ma tête, le long de ma colonne vertébrale. Cette douleur commence à devenir dur, presque insupportable. Je me prend la tête entre les sabots, et commence à hurler de douleur. La douleur est trop grande, j'ai l'impression que mon cerveau va exploser, et des flashback me reviennent, uns à uns, accentuant la douleur.

--Maintenant, nous sommes ta famille Tida Night


La douleur me fait trop mal, je dois l'arrêter ! Je dois la faire sortir !

-Tu mérite amplement d'être récompensé.


J'ai mal, j'ai mal, j'ai mal ! Je me met à hurler de toute mes forces, pour extérioriser la douleur le plus possible.

Je me souvint du baisé avec ma belle.

J'AI MAL !!!! J'AI MAAAAAAAALL !!!!!! Je commence à me frapper le crâne contre le mur, de plus en plus fort.

-Je t'aime mon fils.

Je m'écroule au sol, KO. Mon cerveau est brulé à vif, et un filet de sang coule de la grande cicatrice qui pars du haut de mon sourcil, contourne mon oeil et reviens dessous. La douleur externe calme peu à peu mes douleurs internes.

Ces douleurs...ce sont les souvenirs. Les souvenirs qui me hantent, et qui me hanterons toujours. J'aurais dû m'en douter, on ne peut pas cacher son passé, même au fond de soi même, ils reviendras toujours. Notre passé nous rattrape tous. Je vais devoir vivre avec ces douleurs toute ma vie, car je ne veux pas me suicider. Me suicider ternirais la mémoire de ceux que j'ai aimé et que je n'aimerais plus.



 
- - -



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J'avoue avoir du mal a mettre un niveau 7.5 donc je descends sur du 7.
J'avoue, simple mauvaise foi dans un sens, je trouve que ce genre d'histoire est trop classique, du personnage détruit par la vie ou tout les malheurs lui arrivent sans que rien de bon ne soit a sa portée !

M'enfin bon, c'est long et certains moments bien écris, d'autres moins bien, comme toute histoire!

C'est partit, validé niveau 7 et alignement Chaotique Mauvais et non neutre !
Désolé mais tout ce que tu as fait ne témoigne rien du neutre ^^.
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