Sujet: Attraper la folie.[Mad Melloré] Jeu 29 Jan - 19:29
Mad Melloré, une folle qui a fait pas mal de connerie qui ont énervés les gens au point qu'ils ne veuillent plus d'elle. Personnellement, je ne pense pas qu'elle mérite plus qu'une autre de se faire engueuler, elle agis juste comme une enfant. Bon, on m'a aussi dit qu'elle avait atteint l'âge adulte, mais peut être qu'elle a juste un souci de développement au niveau du cerveau. Dans tout les cas,quand j'ai vue le foutoir qu'elle a mis, ce n'est pas de la haine comme pour les autres criminels que je chasse que j'ai ressenti, mais un certain amusement. Elle m'a fait rire cette femelle, je pense que ses âneries relèvent plus du mauvais tour qui a mal tourné que de l'acte criminel. On m'a demander de la ramener à Concordia morte ou vif, et je compte bien la ramené vivante. Même si cela ne me dérange pas plus que ça, j'ai toujours préféré blessé que tuer.
J'ai choisi ce prétexte pour venir ici, on a dit qu'on l'avaient vue roder dans le coin, mais je suis surtout venus dans cet endroit pour pouvoir me plonger dans l'eau chaude et me relaxer. Luna ne m'aurai pas laisser sortir sans cette raison après ce que j'ai fait, et c'est d’ailleurs l'une des raisons pour lesquels je n'ai pas emmener Sabert. Mieux vaut tout de même éviter de penser à elle. Je ne pourrais pas me relaxer éternellement ici, il faut que je l’attrape. Surtout que de ce que j'ai entendue, elle serais plus grande que moi. Déjà que niveau poney je suis pas mal, mais face à un Saddle arabian, tout poney se sent petit. Il va falloir que j'arrive à jouer avec elle et la convaincre de me suivre, car je me vois mal me trimbaler ce morceau de barback de cette taille d'ici à Concordia, déjà que j'ai mis quelque jours à arriver, je préfere éviter avec ce poids sur le dos, surtout qu'elle se débattra sans doute. Tout ce que je vais réussir à faire, c'est me déglinguer le dos.
Mais bon, on verra le moment venue. Pendant ce temps, je suis seul, et je me plonge dans l'eau chaude qui me brûle légèrement avant que mon corps ne s'adapte. J'ai éviter de ressortir ma tenue rouge pour le moment, si je commence à me déguiser en mission, Luna risquerait d'y voir un affront, vue que c'est comme ça que je me suis habillé pour mon vol. Après tout, ce soir là, j'ai tout de même humilier ses hommes. Rappelé une humiliation est le meilleur moyen de m'en prendre plein la tronche, je vais me tenir à carreaux pendant un moment. Et pour ce qui est de ce moment là, je reste tranquillement adossé à la terre, laissant mon corps se relaxer dans l'eau, écartant les pattes pour sentir la chaleur lécher tout mon corps, des petites bulles se formant et s'accrochant à ma fourrure produite par l'eau chaude. C'est doux et bon. Je rejette ma tête en arrière et ferme les yeux pour achever ce processus de détente.
___Que dire, comment se comporter, comment ne pas s'emporter lorsqu'on est folle? La folie est-elle une tare ou bien un don? Le don de se défaire de tout. De tout ce qui est instauré et des manipulations que l'on peut tenter d’exécuter sur vous. Mais à partir du moment ou on ne peut plus réfléchir clairement, ou les pensées sont assaillies d'un flot constant de démence qu'on ne peut jamais stopper, jamais traiter, un flot avec lequel on ne peut cohabiter, qui prend la tête, qui prend aux tripes et qui vous arrache à la réalité. La réalité ? Melloré n'était même plus sure de ce qu'était la réalité. Elle ne savait même plus faire la différence entre lorsqu'elle était folle ou lorsqu'elle ne l'était pas. C'était à s'en arracher la crinière ! Mais il y avait plus important ! Arrêté la guerre. C'est la guerre qui avait provoqué sa folie et indirectement la mort de ses parents, mais aussi celle de Nice... Ce n'était pas sa faute ! Seule, dans un coin de sa tête, apeurée comme une enfant, elle se le ressassait sans cesse, encore et encore. Ce n'était pas sa faute... Pas sa faute.. pas sa faute. Elle en aurait pleurée si seulement une autre voix, la sienne, la même et pourtant si différente ne cessait de lui répéter que c'était sa faute. Que c'était elle et elle seule qui les avait tué, qu'elle avait eu le choix, mais qu'elle avait préféré libérer toute sa sauvagerie, toute la violence qui était en elle. Elle était devenue un animal affamé, assoiffé de sang, prêt à se battre pour sa survie, et sa survie c'était sa folie. Seule dans ce monde de brute, elle ne survivrait jamais. Il n'y avait la folie qui était douce, qui la réconfortait dans ce monde d'ordre sans faille. De chaos sans borne... Ce mélange du tout et du rien était si réconfortant, ni froid ni chaud, ces bras immatériels la serrait sans la toucher tandis qu'une berceuse silencieuse venait l'hypnotiser. Oui elle était folle, et alors ?! Qui la blâmerait pour ceci ? Plus personne ? Elle était forte, et personne ne pourrait venir l'enquiquiner, personne ne pourrait lui dicter sa loi, ses règles. Même le monde ne lui dicterait bientôt plus ses règles. Elle répondait aux lois du chaos et de l'univers et qu'est ce que c'était magnifique. A quel point c'était beau de se perdre dans l'immondice de l'insanité. Un tourbillon invisible de couleur infini emporta les visions qu'elle se faisait dans sa propre caboche avant qu'elle n'ouvre deux grands yeux lançant un regard malsain. Personne ne s'était approché d'elle. Les nouvelles vont vites, malheureusement. Elle était allongée dans une source chaude de Sunlight hot Springs, sur son ventre était posé un verre de Tequila avec des glaçons à l'intérieur. Était-ce son premier ? Ah oui ! Oui parfaitement, il s'agissait effectivement de sa première bouteille. Et elle commençait à avoir un coup dans le nez, pour sur, il suffisait de regarder son museau rougit par l'alcool.
___La réflexion n'étant pas son fort en tant normal, je vous laisse vous imaginer dans l'instant présent. Se redressant dans l'eau et s'arrêtant de par la même de flotter au gré du petit courant elle saisit son verre et l'engloutit sans faire de manière. Son regard se perdait dans le vague, un œil disant merde à l'autre, l'un voulant regarder le magnifique bousier qui roulait son tas de m... Déjection sur le sol, et l'autre voulant observer le gracieux petit merle qui faisait des loopings au gré des courants aérien. La pouliche mis une patte à l'extérieur, mais l'humidité de son pelage et l'alcool n'aidant pas, elle glissa et fit un tour sur elle-même avant de se retrouver croupe en l'air et museau en bas, pour atterrir droit dans l'eau ou elle se baignait précédemment. Se secouant de toute part, gigotant et hurlant elle tenta bien de se sortir de cette mare mortelle.
-A l'aide ! J'vais mourir ! Je me noie dans l'air ! Euh dans l'eau ! Je nage tellement bien que je n'arrive pas à nager ! A l'aide !Qu'on m'aide, que quelqu'un me sauve !
___Le spectacle attira bien quelques curieux , tandis que ceux qui connaissaient la réputation de l'hurluberlue préféraient rester hors de portée d'une colère hypothétique de la sublime folle. Ce cinéma dura bien une demi dizaine de minutes avant lesquelles la Saddle Arabian se rendit compte qu'elle avait patte dans si peu d'eau. Presque aussitôt elle se retourna sur ses pattes en hurlant de rire, les gens s'écartant sur son passage. S'ébrouant au passage, envoyant l'eau de son pelage sur tous les gens alentours qui se mirent à râler :
-Moi aussi je trouve que c'est une magnifique journée ! Merci !
___La demoiselle aux yeux d'émeraudes se mit à avancer jusqu'au bar ou elle se fit resservir, cette fois ci pas un verre de Tequila, mais juste un shoter qu'elle avala d'une traite avant de le balancer par-dessus son épaule, assommant au passage un pauvre hère passant par là, arrachant à la folle un rire tonitruant et inextinguible.Récupérant son alto et son arme, elle allait se remettre en route, son rire toujours aussi apeurant. Cependant, le destin ne semblait pas être de ce point de vue, car c'est à ce moment qu'il apparut. LE papillon, virevoltant gracilement, la narguant, lui rappelant qu'elle ne pouvait pas le faire. Se targuant de ses multiples couleurs resplendissantes à la lumière du soleil. Elle se devait de l'attraper ! Pourquoi ? Elle ne le savait pas, elle ne savait pas pourquoi son devoir était de courir après cette créature pour la faire sienne, cependant, ce qu'elle savait, c'est qu'elle voulait ce papillon. Et qu'elle l'aurait. S'ensuivit une course effrénée et pour le moins... Ridicule. Courant comme une dingue... Non, excusez-moi, je reprends. Titubant, trébuchant, tombant, se relevant, haletant, comme une dingue, la folle faisait tout son possible pour vaincre ! Pour gagner cette maudite course improvisée, et elle le saurait quand elle l'aurait attrapée elle gagnerait ses pouvoirs et elle *BOUM* Alors qu'elle avait accéléré, le regard braqué sur le papillon, elle en avait oublié de regarder au sol. Sa course effrénée venait de s'arrêter net lors de la rencontre entre sa tête et un jukebox.
___Alors qu'elle se remettait du choc qui l'avait quelque peu sonné et de la perte de son tendre papillon tant aimé, un CD bougé par la collision se mit en place et la machine à musique se mit à jouer. Une musique aux accents graves. L'alcool semblait monter aux oreilles de Melloré alors qu'une rage sans borne l'envahissait. Elle s'était fait mal ! Et elle avait perdu son papillon, et tout ca... Tout ça ! TOUT CA A CAUSE D'UN PUTAIN DE JUKEBOX DE MERDE ! C'était partit, Mello avait pété un câble. La première chose à en pâtir fut justement le jukebox qui se reçu un coup de sabot monumentale, le brisant en deux. De la vapeur sortie de ses naseaux alors qu'elle attrapait par le col un pauvre serveur qui passait par là.
-Excusez moi madame, mais je ne suis qu'un employé de ce petit bar, au service des usagers des termes, je ne peux rien pour vous et ….. AHHHHH
___Le gringalet venait de se prendre un uppercut du droit qui l'envoya voler un peu plus loin dans un des thermes. La rage se lisait sur son visage elle avait besoin de plus de violence pour apaisée son cœur blessé par cette tragédie. Levant son épée, elle trancha une table, ou une tête, elle ne fit pas tellement la différence à vrai dire et continua sa route. Toute personne se trouvant entre elle et... vers là ou elle avançait, se retrouvait avec un coup de sabot dans les reins ou un coup d'épée dans les pattes, ou dans le fondement pour les moins chanceux. Son regard furibond se balayait le champ des possibles de droites à gauche, de haut en droite et de diagonale à horizontale. Lorsque finalement, elle repéra une cible. Pourquoi lui ? Parce qu'elle savait. Elle savait que c'était lui qui avait son papillon ! Il le lui avait volé ! Et il le payerait. Il le payerait cher. Cherchant comment faire subir à cet infâme personnage. D'un coin de l’œil, elle aperçu une machine qui crachait par moment de la vapeur, peut être une machine qui aidait à réguler les flux géothermique et la température de certaines crevasse. Se saisissant de la molette, elle la tourna au maximum, libérant un nuage entier de vapeur alors que la température de l'eau espérait-elle avait augmenté sous la croupe de l'enfoiré qui avait osé. Alors, lancant un sabot vengeur vers son ennemi juré, elle cria à l'intention du pégase à la fourrure noire :
- VOILA CE QU'IL T'EN COUTE DE VOLER MON PAPILLON ! ESPECE DE … D'ORCHIDOCLASTE ! D'ALBUROSTRE ! DE CONNARD ! D'ENCULE ! DE &#*&#&*&*{#*&&*&*''*'
___Tout en se reposant sur la machine d'un air satisfait, elle manqua de se bruler, et surprise, donna un grand coup d'épée dans la machine qui lui cracha un gros jet de vapeur en pleine poire !
-SALOPERIE !
Invité
Sujet: Re: Attraper la folie.[Mad Melloré] Sam 28 Fév - 14:41
C'est bon de se reposer dans ces sources thermales, j'en laisserais presque mon esprit s'échappé, vagabondé, pendant que mon corps resterait ici, attendant patiemment dans l'eau chaude, ma peau se fripant légèrement à cause du temps passé dans l'eau. Je comprend pourquoi des gens souhaitent venir dans cet endroit, c'est paisible et on peut profiter des choses comme bon nous semble. Mais il y a toujours un problème, et ce problème, ce sont les gens. Ils se sont installés ici, encore une fois, et profitent de la nature. Après tout, qu'est ce qui empêcherait cet endroit d'être paisible sans leur présence ? Ce sont des nuisibles, des nuisibles qui polluent cet endroit. Ils se sont installés et on crées leur petit commerce, ils ont installés leurs maisons et détruit la maison de créatures qui vivaient ici bien avant eux. Ces types ne sont pas fichus de vivre en harmonie avec la nature, detruisant tout sur leur passage pour s'installer. Il n'y a que très peu, voire aucune ville qui respecte la nature. Et c'est normal en soi, nous sommes une race dominante, nous sommes intelligent à ce qu'on dit, mais parfois, en voyant ce que nous faisons, j'en viens à me demander si nous le sommes vraiment. Moi le premier ! Les animaux, eux tuent pour se nourrir, moi, je tue pour le plaisir et par avarice, pour gagner de l'argent, toujours plus d'argent, argent que je dépense juste pour en gagner à nouveau par la suite.
Mais bon, tout ceci est une chose que je ne peux altérer, je me lève en soupirant, je ne peux pas rester éternellement ici, même si ce n'est pas l'envie qui me manque. Il faut que je retrouve cette Mad Melloré, et que je parvienne à la convaincre de venir avec moi. utiliser la force avec les fous n'a jamais rien donner de bon. Ils sont imprévisibles et dangereux. Je pense que me rendre à la station d'à coté serais une bonne idée. Un grand complexe de poneys qui se font de l'argent sur le dos de la nature. Plein de gens y vont pour profiter du soleil, des sources, des bars, des femelles bonasses, des mâles faisant bronzette en exposant leurs muscles saillants, l'alcool et tout ça. Je me ballade une bonne demie heure avant que le grabuge ne commence. J'entend des insultes étranges, des bruits de combat, des cris de douleurs et de rage et l'énonciation d'un papillon. Un papillon a provoquer un tel grabuge ? Je me rend sur place et observe, un sourire fendant mon visage. Une saddle arabian complètement tarée, cela ne peut être que elle, non ? Elle semble être à la recherche d'un papillon...autant me faire son ami non ? Il doit il y avoir des papillons dans le coin si on lui en a voler un, et si il y a des papillons, il y a sans doute des collectionneurs. Je traverse la ville à la recherche d'un lépidoptéristes qui pourrait me vendre un papillon vivant en cage. Après tout, ça dois se trouver, dans ce genre de coin, les gens seraient prêt à vendre de la merde du moment qu'il y ai un pigeon pour l'acheter. C'est comme ça que, au bout d'un petit quart d'heure à gambader à travers la ville, je trouve un type qui vend des insectes en cage. Un papillon fut vite trouver, jaune à rond rouges sur les ailes. Je m'en saisit et recherhe Mad. En retournant à cet espèce de bar, je al vois, s'acharnant à coup d'épée sur un pauvre Jukebox . Je m'approche lentement, la cage à la main, et je la pose derrière elle, reculant par prudence. Il vaut mieux éviter de me prendre un coup d'épée, la gentillesse chez les malades mental n'est pas toujours une chose bienvenue, et peut parfois tourné à la violence.
-Mad Melloré ? J'ai cru entendre que tu voulais un papillon.
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