Dimanche presque calme (Ft Tida Night)

Dans l'harmonieuse ville de Ponyville, le soleil brillait, le calme régnait en maître et les oiseaux chantaient... Comme tous les dimanches ensoleillés quoi. Mais soudain, ce calme est rompu par un bruit d'explosion et une brève sortie de grosses fumées qui émanait de mon atelier en brique rouge à côté de ma maisonnette-boutique.
L'intérieur de mon atelier était noir de suie autour d'une drôle de machine amoché dans l'explosion. C'est à quelque pas de cette machine que j'étais figée de surprise à cet endroit, noirci complètement par la suie. Je toussais de la cendre avant de relever mes lunettes de protection dévoilant mes yeux et la fourrure autours de ces derniers épargnés par le noircissement. Puis, comme un chien mouillé, je me secouais pour dégager le maximum de suie de mon corps, avant me m'approcher des décombres de la machine.

"Je ne comprend pas !" disais-je toute seule. "J'ai pourtant bien calibré le moteur ! Mais qu'est qui ne vas pas !"

J'examinait de font en comble jusqu'à apercevoir une présence de caramel dans le tuyau d'évacuation de vapeur.

"Zut ! La fabrique de caramel pour Pop-corn à encore fuie !"

En effet, j'essayais de créer une machine à Pop-Corn capable de sucrer ou de caraméliser le pop-corn selon le désir de son utilisateur. Mais à mon grand regret, cette machine est aussi défaillant que ma machine à Barbe-à-papa fourré au chocolat que j'avais tenté de faire la semaine dernière. Pourtant, j'arrivais bien à faire des machines à pop-corn et une machine à barbe-à-papa classique mais je crois que c'est la trop grosse complexité de la machine qui fait que ça à exploser pour de raisons x ou y. J'avais l'impression de rouiller depuis mon passé ou j'avais réussis à faire sans problème ce foutu moteur.

Puis, j'entendais mon horloge sonner les 10 heures. Zut ! C'est l'heure de l'ouverture dominical de ma boutique. Je n'ai même plus le temps de nettoyer mon atelier par la suite. Bon... je ferrais ça ce soir.

Je filais à vitesse grand V vers ma maison-boutique, ouvrant la porte du côté magasin de ma maison avant de tourner l'écriteaux "ouvert" devant la porte. Je rentrais de mon magasin remplis de machine en tout genre et de divers prothèses mécaniques, pattes ou ailes, présentés dans une vitrine spéciale. Je me mettais derrière le comptoir, attendant le moindre client qui ont probablement des grilles-pains soudainement HS, tout en prenant une vielle serviette pour me débarrasser du reste de suie et de cambouis sur mon corps pour être plus présentable.

Je me pose un peu à l'écart de Ponyville, revêtant ma cape pour cacher mon identité. Je pense que personne ne se souviendra de moi, mais je préfère éviter tout risque, même si je pourrais aujourd'hui aisément casser la figure de n'importe laquelle des brutes qui m'emmerdaient quand j'étais gamin. Je suis venus ici simplement pour revoir un peu observer l'évolution de ce petit village, qui en fin de compte n'a pas tellement changer. J'ai bien envie de foutre le feu à l'orphelinat, juste pour débarrasser cette ville de tout mes mauvais souvenirs, mais j'imagine que d'autres enfant vivent aujourd'hui dans ce maudit orphelinat, et également qu'un incendie volontaire alors que Luna viens tout juste de lever la restriction de territoire dont j'étais le sujet serais une mauvaise idée. Je me ballade dans Ponyville en observant les petites boutique, et l'une d'elles attira mon attention : une espèce de mécano s'étais installer ici. Je ne me souvient pas qu'il était ici quand j'étais gosse...Enfin, je ne me souvient de rien d'autre que l'orphelinat de quand j'étais gosse. Mais cette boutique a l'air...vide. Seule une personne est à l'intérieur, le vendeur lui même... Ou plutôt la vendeuse. J'eut un petit sourire, elle étais pas mal, ce n'est pas parce que j'aime Sabert que je ne peux pas regarder les autres, après tout, tout les mâles regarde les femelles, et du moment que je ne la trompe pas, j'imagine que je ne fait rien de mal.

J'entre dans le magasin sans rien dire, détournant immédiatement mon regard de la vendeuse en face de moi pour me concentrer sur tout ce qu'il y a en vitrine. Des prothèses surtout, des prothèses de tout. Et surtout, des ailes. Des prothèses d'ailes qui sont sans doute plus puissantes que mes ailes à moi. Dans ma tête, des dizaines de choses passent en voyant tout ça , des machines d'entrainement, et surtout pour mes ailes. Je sais que battre des ailes en attachant des poids à ces derniers suffirais, mais il y a sans doute mieux, et surtout un meilleur moyen de me muscler sans me casser les ailes ailes. J'évite le contact avec cette femelle, de toute façon, je n'ai rien à lui demander, si je trouve quelque chose d'interressant, je le prendrais, mais étant en possession de tout mes membres et ne cherchant pas la moindre bêtise superflus, j'ai du mal à trouver mon bonheur.

Je voyais enfin mon premier client arrivé : un étalon (vu sa taille) vêtu d'une cape qui le recouvrait. Je cachait discrètement la serviette tachée de suie et de cambouis sachant que cela n'est pas présentable, puis je fis un sourire.

"Bonjour monsieur." Disais-je poliment. "Que puis-je pour vous ?"

L'étalon ne semblait pas me prêter attention. Heureusement que je suis habituée à des clients qui se sont levés de la patte gauche. Il se contentait juste de zyeuter les modèles de prothèses puis une de mes récentes inventions : ma machine de musculation ailière. Comme tout bon vendeur qui se respecte, il est toujours bon de parler de ses produits aux clients.

"Vous cherchez à muscler vos ailes ?" disais-je par crainte de faire une grosse bourde si cet étalon n'était pas un pégase car je n'y voyais rien avec la cape. "Cette machine de musculation ailière est l'idéal si vous voulez améliorer vos performances en vol, même pour les entraînements pour les prochains jeux d'Equestria. Si vous voulez être aussi rapide que la tempête, c'est la machine qui vous faut !"

Elle s'approcha de moi en me parlant de la machine à musculation pour ailes. Elle devrais savoir que chez les pégases, les ailes faibles sont un sujet "sensible", elle en a elle même ! Après tout c'est ce qui indique notre force, c'est un symbole de masculinité chez nous les pégases mâles, et des ailes bien entretenue un signe de féminité chez les femelles. Et quand elles sont bien entretenues, ces ailles peuvent allez jusqu'à devenir sexy, et enfin, pour la plupart des pégases, significatives des émotions. mes ailes tremblent en combat, se tendent devant des belles femelles, et c'est pareil pour beaucoup d'émotions. Néanmoins, elle a raison, même si elle n'a pas beaucoup de tact. Doucement, je fait glisser ma cape sur le sol, montrant mon corps puissant et mes cicatrices apparentes, mais également mes ailes faisant bas contraste avec le reste. Tout a été entraîner pendant des années pour que je sois une machine à tuer, un bon mercenaire sachant se battre à chaque fois que cela est nécessaire. Mais j'ai toujours imaginer que mes ailes ne serviraient à rien, mais lors de la guerre qui aura bientôt lieux, mes ailes pourront être de grand alliés.

-Je cherche effectivement quelque chose pour me muscler les ailes...mais une autre chose que je cherche, c'est une armure, si vous en avez. Je suis un guerrier, et ma cape ne me suffiras plus à me protéger de grand chose.

Je me souvient que cette cape a souvent empêcher des lames de m'atteindre, mais avec une bonne armure sous cette cape, la protection serais meilleur. Après tout, elle a bien inventer des prothèses, peut être qu'elle fait également les armures.

-Je cherche effectivement quelque chose pour me muscler les ailes...mais une autre chose que je cherche, c'est une armure, si vous en avez. Je suis un guerrier, et ma cape ne me suffiras plus à me protéger de grand chose.

Tels sont les morts de mon client. Rien qu'en voyant les cicatrices sur le corps noir de l'étalon qu'il a dévoilé en faisant tomber sa cape. Je posais mon sabot sur mon menton, réfléchissant sur lequel de mes trouvailles peut convenir le client jusqu'à me rappeler un truc.

"Je ne suis peut-être pas une armurière mais j'ai quelque chose que les armuries n'ont pas. Veuillez patientez, s'il vous plait."

Je suis partis à l'arrière-boutique pour dégoter une de mes inventions que j'avais fais pendant mes recherches de design sur de nouvelles prothèse. Puis, je le retrouvais puis je le ramenait devant mon client. C'était une paire d'armures ailières en acier sur un présentoir en forme d'aile.

"Cette armure ailière est idéale pour protéger vos précieuses ailes. L'acier qu'est constitué cette armure apporte à la fois la solidité et la légèreté, donc vous pouvez voler sans problème. En plus de fournir la protection, vous pouvez vous en servir comme bouclier comme ceci !"

Je mettais mon aile gauche mécanique devant moi comme un bouclier pour illustrer mes propos à l'étalon noir.

"Mais si j'ai votre autorisation, je peux le régler à votre mesure !"

Des armures ailières ? Drôle d'idée de mettre un alliage de métal sur des ailes, mais un sourire vînt égayer mon visage quand elle me présenta le prototype. Un bouclier ? Mais à quoi ça sert d'avoir un bouclier, quand on peut s'en servir comme une arme ?! Aiguiser les bords de cette armure ailière pourrais en faire une arme redoutable ! Ou mieux encore, s'en servir comme bélier pour ceux qui ont des ailes plus musclées, les croisés devant soit comme elle l'a fait, mais s'en servir pour foncer dans le tas ! La défense n'a jamais été mon point fort, alors autant attaquer directement au front ! De toute façon, je ne saurais jamais utiliser un bouclier ou une arme autre que ma dague, la seule chose que je sais utiliser, c'est mon corps, et cela me va parfaitement.

Je tend les ailes en souriant, l'idée d'une nouvelle arme me plait, une arme qui ne serais pas à manier avec les sabots comme un prolongement de mon corps, mais avec mon corps lui même :

-Vas y, fait toi plaisir. Et si tu en refait une, fait moi plaisir : aiguise les bords pour qu'ils soient tranchant.

Je lui lance un grand sourire en gardant mes lunettes sur moi, elle peut toucher et palper autant qu'elle veut, je m'en fout ! Du moment qu'elle me fait cette arme, je suis prêt à la laisser faire ce qu'elle veut ! Enfin un truc qui me correspondra, et avec de la chance, un truc que n'auront pas les autres ! Une armure, c'est banal, tout le monde peut en avoir une, certaines claquant plus que d'autres, certes, mais ça, ça seras un grand avantage.

-Vas y, fait toi plaisir. Et si tu en refait une, fait moi plaisir : aiguise les bords pour qu'ils soient tranchant.

Je pris note des dires du client. Même si je suis souvent contre du fait de détourner mes inventions en arme, mon statut de commerçante m'empêche de dire non à ce client.

"Je dois prendre les mesures de vos ailes." Disais-je en prenant mon mètre.

Par la suite je prenais les mesures des ailes de l'étalon noir que j'inscrivais immédiatement sur mon bloc note. Après avoir obtenu ces donnés, je mesurais rapidement l'armure ailière pour voir s'il est possible de faire des modification sur celle-ci.

"Vous avez de la chance ! La modification de cette armure selon votre convenance va être rapide. Cela prendra 5 à 10 minute environs, le temps d'ajuster la longueur de certaines pièces et l'aiguisage des plumes d'acier. Vous pouvez patientez."

De ces mots je repartis vite fais avec ces armures vers l'atelier, toujours noircie à cause de l'explosion de ma machine à Pop-Corn. Vêtue d'une tenue de travail, j'allumais mon four avant que je détachais certaines pièce à agrandir pour le mettre là dedans. En attendant, avec mon rouleau, j'aiguisais les longues plumes mécaniques que je testais tout de suite après sur des pastèques que j'avais prévus de manger pour ce midi. Puis, une fois l'acier rouge par la chaleur, je sortais les pièces avant de faire des petits coups de marteau par-ci par là avant de les tremper et de les lisser afin de rattacher le tout de nouveau.

Après 10 minutes de tout ça (je sais, je suis une rapide dans ce domaine), je retournais voir le client avec ces ailes, que je lui faisais essayer sur ses ailes qui au final entrait parfaitement bien à ma grande satisfaction.

"Ça vous plais ?" disais-je.

Je la laisse repartir dans son atelier en souriant, un sourire presque démoniaque. Cette nouvelle arme va être destructrice ! Certes, je ne devrais pas l’utiliser devant tout le monde, et ne la sortir qu’en de grande occasions ou pour des sujets difficiles, mais ça en vaut largement le coup. Si ces ailes sont comme je me l’imagine, alors je pourrais sans aucun doute me débarrasser de mes adversaires, les réduire en abats ! Je ne peux pas lutter contre la curiosité qui m’envahis, et je saute discrètement par dessus le comptoir pour aller jeter un oeil à cet atelier. J’observe avec un regard intrigué, les machines qui sont ici sont...étranges. Certes, il y a toujours ces prothèses dans des coins, des outils de forgerons et de mécaniciens, rien qui ne sorte de l’ordinaire, mais là, en plein milieux, il y a une machine étrange. Les murs sont teintés de noir, et en passant furtivement mon sabot sur l’une de ces traces noir, je me rend compte que ce sont des résidus d’un feu ou d’un espèce d’explosion. Qu’est-ce qu’elle fait dans son laboratoire ? Elle fabrique des bombes ? des armes ? Cette femelle peut être plus amusante qu’il n’y parait, je vais prendre un malin plaisir à jouer avec elle. Mais pour le moment, il vaut mieux ne pas me faire remarquer et retourner là où je devrais être. Après tout, j’en ai déjà vue assez pour me satisfaire. Je repasse sans aucun bruit par dessus le comptoir et m’assois, attendant avec le même sourire que lorsqu’elle m’a laissé.

Elle reviens enfin avec une magnifique paire d’ailes en métal aiguisé, prêtes à l’emploie. Je tend vivement les ailes alors qu’elle les passes sur les miennes, et elles s'emboîtent parfaitement ! Une ou deux sangles à resserrées et elles reste collées à moi, comme une seconde peau. Je la laisse s’écarter et me met à mettre des coups dans l’air, comme si un ennemie invisible étais fasse à moi, le lacérant, le tranchant, faisant gicler son sang dans chaque coin du magasin, repeignant les murs d’un rouge.

-Superbe...superbes…


Je me retourne vers elle et lui souris

-Ces ailes sont parfaites, c’est vrai... Tu as d'autre prototypes de ce genre ? dans ton atelier peut être ?

Je suis bien décider à entrer dans son atelier et voir les choses un petit peu plus en profondeur.

Mon client était satisfait de son armure ailière. Il la testait même comme s'il fendait l'air à cœur joie comme un maître en maniement d'une épée.

"Superbe...superbes…" disait-il avant de se retourner vers moi. "Ces ailes sont parfaites, c’est vrai... Tu as d'autre prototypes de ce genre ? dans ton atelier peut être ?"

Je posais mon sabot sur mon mentons, essayant de me rappeler si j'avais fais un truc de ce genre.

"En effet... j'avais fais d'autres armures ailières mais ce ne sont que des modèles d'essaies. Mais je ne vois pas d'inconvénient pour les montrer." disais-je avant d'aller vers la porte de l'atelier. "C'est par ici, mais veuillez m'excuser d'avance pour la suie sur le sol. Une de mes inventions a explosé avant votre venue."

Je guidais mon client dans mon atelier, toujours marqués par l'explosion, puis j'allais vers des caisses contenant des prototype que j'avais mis de côté. Ces modèles d'essaie devraient êtres là-dedans.

"Surtout, ne touchez à rien. Juste pas mesure de sécurité."

Après ces mots, je commençais à fouiller ces caisses.

Je la suis dans son atelier, si elle a d'autres armures de ce genre, ça pourrais intéresser Luna. Bien entendue, je garde cette armure/arme pour moi, hors de question d'en faire part aux autres...m'enfin, j'imagine qu'ils s'en rendront compte tôt ou tard, mais pour le moment, je veux être le seul à avoir ça sur moi. Premièrement car avoir une arme que personne n'a est un avantage énorme, et ensuite sans doute par un certain égoïsme, après tout, je suis peut être la première personne a avoir cette arme. Je ne veux pas que d'autres personnes puissent avoir. Égoïsme pur.

Cet atelier est...digne d'un bouquin. Je le trouve peu ordonné, de la suie partout à cause d'explosions sans doute, des écrous, vis, outils divers traînant sur un atelier, bref le laboratoire d'un savant fou. Ne toucher à rien ? elle connais la psychologie inversée ? Quand on me dit de ne toucher à rien, perso, pour moi, qui deteste les ordres, ça veux dire "fait comme il te plait". Je m'avance pendant qu'elle fouille vers la machine qui semble avoir explosé. Il y a une petite poche contenant un liquide coloré, je pose mon sabot dessus pour tester la consistance du truc, et une giclée de ce liquide me saute au visage. C'est chaud et ça me brule quelque seconde, jusqu'à ce que je l'enlève et qu'il se solidifie sur mon sabot. Je pousse un petit grognement et frappe dans cette machine, je déteste le caramel ! Je retourne à l'endroit où j'étais, le sabot brunis et la regarde fouiller, mes yeux vicieux se posant sur son derrière sans que je ne le veuille, attendant qu'elle ai finit et retrouve ce qu'elle cherche.

-Tu invente beaucoup ?

Comme je m'en doutais, mon client avait l'esprit inversé, se qui ne m'étonne pas. Pendant que je fouillais, il s'était approché de mon prototype de machine à pop-corn. Il a dû constater par les giclées de liquides sucrées brûlantes la fuite de la fabrique de caramel, ce qui agaçait l'étalon au point de donner un coup de sabot sur ma machine en ruine.

"Je vous avez prévenus" disais-je d'un ton moqueur avant de continuer les fouilles.

Je vidais une des caisses de divers machines : détecteurs de métaux, machines à café et quelques inventions surréalistes comme le tournevis passe-partout ou la bouillotte vibrante en velours.

"Tu invente beaucoup ?" demanda mon client.

"Effectivement ! Nous, les ingénieurs, nous sommes également des inventeurs. Aller au delà de l'ordinaire est notre raison de prouver nos valeurs."

Je m'arrêtais de parler au moment où de trouvais trois armures ailières similaire à celui de mon client sans les modification, sauf que l'une était en or pour l’esthétique, l'autre en bronze pour les équipements lourds et un autre en différents alliages d'acier et de zinc.

"Voilà les autre modèles que j'ai, mais comme je vous ai plus tôt, ces armures ne sont que des prototypes."

Je pousse un simple grognement pour exprimer une méchante parole. Mieux vaut ne pas la vexer, elle va peut-être être utile à ma nation, je préfère me la mettre dans la poche. J'attend simplement qu'elle ai finit et observe son travail. Je ne suis pas fan de l'or, même si c'est beau et assez résistant, mais c'est un métal trop voyant, un simple rayon de soleil se reflétant dans l'armure et on est captés. C'est une mauvaise idée l'or. L'autre a l'air plus lourde, ça en est presque marrant, imaginer un guerrier portant ses armes et son armure , écrasé par le poids de son armure. La mienne est en acier, fine et légère, et également tranchante, et je suis content qu'elle le soit.

-Tu fait du beau travail tu sais... Tu serais capable d'en faire une dizaine ? Ou je peux t'acheter un de ces prototype pour le montrer à ma reine ?

Peut être que je pourrais allez en chercher pour Luna ? Après tout, des armures ailières comme ça pour notre armée, ça peut être utile. Et pour elle, être au service d'une reine peut être intelligent...mais... Je lui met une petite piche net en plein milieux du front, juste entre les deux yeux :

-Arrête de me parler comme ça, ça me saoule, j'ai limite l'impression que tu me prend pour un pigeon et essaye de me vendre de la merde. C'est quoi ton nom ?

"Tu fait du beau travail tu sais... Tu serais capable d'en faire une dizaine ? Ou je peux t'acheter un de ces prototype pour le montrer à ma reine ?"

Sa reine ? Je me demandais de quelle reine le client parlait. Cette histoire commençais à devenir louche. Je pense qu'il a des idées derrière tout ça mais vaut mieux continuer de lui parler pour en avoir le coeur net.

"Très bien !" disais-je. "Mais avant, sans être indiscret, de quelle reine parlez vous ?"

Soudain, l'étalon m'a mit une piche sur mon front dans ma plus grande incompréhension, avant de dire ces mots.

"Arrête de me parler comme ça, ça me saoule, j'ai limite l'impression que tu me prend pour un pigeon et essaye de me vendre de la merde. C'est quoi ton nom ?"

Je ne comprenais pas réaction mais je contentais de le répondre.

"Mon nom est Steam Gold et je ne vous ai jamais pris pour un pigeon ! Pourquoi réagissez-vous de la sorte ? Vous êtes vraiment louche !"

J'ai du hausser le ton à cause de la peur, de la méfiance et de l'incompréhension. J'ai l'impression qu'il est bipolaire rien qu'à sa façon de réagir très rapidement comme ça ?

"Qui...qui êtes-vous à la fin ?"

Elle ne semble pas aimer ma démarche, et elle commence à me soupçonner d'être une mauvaise personne. j'hausse les épaules à ses propos, après tout, elle ne peut pas se permettre de me juger, surtout en temps de guerre, mais bon, je décide de répondre à ses questions. pour avoir un petit peu plus de panache, je met mes lunettes, et prend une pose digne de la fierté Lunariste :

-Je suis un mercenaire appartenant à Luna, je suis un guerrier qui tuerais sans aucun problèmes, et je dois avouer que tes armures m'interressent et pourraient intéresser Luna. Tu as un jolie paquet d'argent à te faire, et moi, j'adore ces armes. Si tu veux, on peut faire affaire tout les deux... Et tu as raison, j'ai tuer la masse de personnes, je suis un mec louche. Ne t'en fait pas pour ta nation, Luna et Celestia s'entendent bien. Il n'y a rien à craindre selon moi.

Cette peur qu'elle ressent, pour une raison que j'ignore, elle m'excite. J'adore quand les personnes autour de moi ont peur de moi, ça me fait me sentir fort et vivant. Mais bon, il vaut mieux que je ne lui fasse rien si je veux ses armes et ses défenses.

"Je suis un mercenaire appartenant à Luna, je suis un guerrier qui tuerais sans aucun problèmes, et je dois avouer que tes armures m'intéressent et pourraient intéresser Luna. Tu as un jolie paquet d'argent à te faire, et moi, j'adore ces armes. Si tu veux, on peut faire affaire tout les deux... Et tu as raison, j'ai tuer la masse de personnes, je suis un mec louche. Ne t'en fait pas pour ta nation, Luna et Celestia s'entendent bien. Il n'y a rien à craindre selon moi. "

D'un côté, le relationnel entre les faction, il est vrai que la Solar Empire et la Lunar Republic sont plutôt alliés en raison de la relation fraternelle entre ses dirigeante. Mais... d'un autre côté, j'ai peur que si la Lunar Republic décida d'entrer en guerre en abusant de mes compétences, j'aurais l'impression que mes erreurs du passé vont se répéter. Mais en y pensant, tant que se sont des armures ailières sans modification qu'il demande, reste plus qu'à espérer que les soldats de Luna ne me demandent pas à faire les mêmes modifications que ceux du mercenaire.

"Affaire ?" disais en reprenant un de ses mots. "Selon mes principes importantes, les armes ne ferons pas la fortune. S'il y a des risques que Dark Pledge ou Changeling Swarm décident de faire une attaque directe, je ferais volontiers des armes pour vous défendre. Mais là, ce n'est pas le cas à ce que je sache."

En effet, je me rappelais encore de mon passé où mon père avait abusé de mes compétences pour tenter de déclencher une guerre rien que pour son profit. Mon aile mécanique était la preuve de la destruction totale de ma naïveté qui a mis à néant ma sombre enfance ainsi que de ma délivrance hors d'un monde sordide vers une terre baignée par la pureté du soleil.

"Je peux sans problème vous confier cette armure à votre princesse, mais tant que les conflits directs ne sont pas confirmés, je ne ferais pas d'arme. Estimez-vous heureux que je faisais une exception en aiguisant votre armure ailière."

J'adore cette femelle. Même sans le savoir, elle suit exactement mes plans. Ne pas recrée l’arme que j'ai sur les ailes, exactement ce que je souhaite ! Être le seul à posséder cette arme, c'est exactement ce qu'elle me propose. Elle refuse que ses armures soient utilisées pour faire la guerre ? Idiote, ça sert à quoi à ton avis des armures ? A se protéger lors des combats évidement ! Même si elle me donne cette armure sans la modifier, rien n'empêcheras un autre forgerons de lisser les ailes pour les rendre tranchantes. Si elle crois que ne pas vouloir crée des armes pour la guerre empêchera son déroulement, elle se trompe. Je prend ses autres prototypes.

-Changeling Swamp. Ils sont une menace pour tous, Chrysalis est sans doute la plus perfide de toute les garces.

Je sais, je sais, je dit sans doute ça car je déteste Chrysalis, mais il est vrai que bientôt, une guerre se déclenchera, et si je peux arriver et mettre une claque à l'armée changeline,je le ferais avec un sourire aux lèvres digne des plus grands psychopathes, je n'hésiterais pas, même si ce n'est pas aux changelins que j'en veux. J'avoue que me battre et tabasser des changelins n'est pas la chose qui m'interresse, c'est juste Chrysalis, je veux la cogner, la torturer, la démembré ! Une rage sans précédent me submerge quand je pense à elle, mais je la contrôle, l'enferme en moi, attendant le jour où je pourrais la liberer contre elle.

-Et bien je te remercie. Combien ça feras ?

"Changeling Swamp. Ils sont une menace pour tous, Chrysalis est sans doute la plus perfide de toute les garces."

En effet, entre les deux grosses nations ennemis, Changeling Swamp est pour le moment la plus menaçante, même si malgré tout Dark Pledge reste un lieu dont tout le monde doit se méfier rien qu'avec son dirigeant. Cependant, l'étalon vouait spécialement une haine envers Chrysalis, ce qui est normal en soit, mais rien qu'à l'entendre, on dirait un tueur sanguinaire, ce qui m'effraya encore plus.

Moi, dans tout ça, je refusais de faire une arme permettant à notre nation de prendre une initiative, ce qui pourrait empirer les conflits de façon dramatique, comme avait tenter de faire mon père dans le passé...

"Et bien je te remercie. Combien ça feras ?"

Je fronçais mes sourcils cachant tant bien que mal ma peur envers cet individu louche.

"50 Bits le tout. Mais sachez une chose : même si ce n'est pas votre genre, il est mieux d'être sure que l'ennemi va prendre l'initiative avant d'attaquer, sinon, c'est votre nation tout entière qui risque d'avoir des ennuis plus dramatique. Et croyez-moi, ce n'est pas joli à voir."

Je disais ces paroles en toute franchises. Je refusais de reproduire mes erreurs passés à cause de cet étalon noir. Suite à ses paroles, même s'il est de la Lunar Republic, je ne lui faisais pas confiance.

"Ce sera tout ?" disais d'un ton méfiant.

J'attend qu'elle me dise son prix, mais je me serais bien passé du conseil. Elle n'a pas de conseil à me donner, je suis un client, pas son copain,et même si elle m'a fait cette jolie paire de lames, je ne la considère pas comme tel. De plus, elle a peur, je le sent, peur de moi, peur de ce que je pourrais lui faire, surtout maintenant que j'ai deux armes meurtrières sur le dos qui pourraient vite mettre fin au dialogue.

-Mais...qui t'as dit que mon attaque serait au nom de Luna ? Elle est peut être ma reine, mais moi, je me bat pour moi et moi seul.

Je sort les cinquante pièces de ma poche et lui pose la bourse entre les pattes, je pense ne plus rien avoir à faire ici. Elle veut savoir si je veux autre chose ? D'un coup de queue, je lui fouette légèrement le flanc en me dirigeant vers la porte.

-Non, ça ira, merci bien.

Je me rhabille rapidement, remettant mes lunettes sur mon museau et reprend mon chemin à travers Ponyville. En une petite heure, je l'ai fouillée, rien de vraiment fantastique, juste un petit peu de bouffe pour le chemin. Je retourne à la forêt everfree et me déshabille pour libérer mes ailes, toujours armées de ma nouvelle arme de corps, et prend mon envol pour retourner sur le territoire lunariste. Je me demande ce que sabert va penser de ma nouvelle armure. J'ai garder le reste de mes achats sur le bas de mon dos, je me demande également ce que penseront les autres de ces armures ailières.

"Mais...qui t'as dit que mon attaque serait au nom de Luna ? Elle est peut être ma reine, mais moi, je me bat pour moi et moi seul."

Tels sont les mots de cet étrange étalon avant que me payer et de quitter ma boutique. Mais cette vente m'avait laissé un goût amer, voir même un traumatisme. Qu'ai-je fais ? Si j'avais su que cet homme était un mercenaire ayant du plaisir à tuer pour son propre compte, je n'aurais pas vendus ces armures. Hélas, le mal est fait et je ne pourrais pas l'en empêcher.

Je me recroquevillais au milieu de l'atelier avec un sentiment de hantise dû à cette vente. Même si j'ai échapper au destin qu'avait prédestiné mon père pour m'utiliser pour ses propres profits, j'ai sentis qu'en ce jour, la même chose s'y produit.

Un destin inéducable que voulais mon père ? Je ne voulais pas y penser.

Je peinais à retenir mes larmes à cause de cet erreur qui me rappelle mes erreurs du passé, mais ça devenait insoutenable pour moi. Pourquoi par Celestia n'ai-je pas empêcher cette vente ?

Mes regrets resterons dans ma conscience aussi longtemps que mon triste passé...